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Psychanalyse et animaux.

Clopine me donne raison sur l'élevage et le nazisme, mais...

30 Avril 2008, 20:42pm

Publié par Jo Benchetrit

  1. elle écrit suffisamment bien pour que j'aie envie de coller ici son commentaire...Mais elle ne veut pas accorder sa pensée et ses actes.et bien sûr, je ne suis pas d'accord avec elle quand elle dit cette belle ânerie qui fait toute la differnece entre elle et moi : "les animaux  sont "sans conscience."



  2. En tout cas, Jo Benchetrit a raison sur un point : c’est que l’industrie alimentaire, dans les traitements auxquels elle soumet les animaux, a de parfaits points communs avec l’idéologie nazie.

    Quiconque a, comme moi, visité une porcherie industrielle peut en témoigner. Imaginez un bâtiment rectangulaire, avec un nombre minimum d’ouvertures. Imaginez une RATIONALISATION de l’espace en vue de l’optimisation du but recherché. Par exemple, pour évacuer les déchets organiques, un système de claire-voie qui empêche les animaux d’arpenter l’espace qui leur est dévolu (ils ne peuvent marcher sur les barres rondes, chromées, qui leurs servent de sols). Par exemple, à l’heure de la tétée, des grilles qui descendent et maintiennent les coches allongées sur le côté, pendant que les porcelets viennent les têter A TRAVERS les grilles… Ceci pour éviter que les coches ne dévorent quelques uns de leur portée - cela arrive, évidemment, dans la “nature”, mais pas systématiquement, il s’agit, d’après un mien ami vétérinaire, d’un acte de sélection naturelle, un ou deux porcelets parmi les plus faibles pouvant éventuellement être ainsi mis à mort, mais cela arrive rarement. Cela dit, vu les conditions de vie des coches qui les rend évidemment complètement folles, il vaut mieux, en effet, prendre des précautions.

    Ces coches mangent évidemment des aliments tout préparés, sous forme liquide, qui leur arrivent par des tuyaux (on n’en est pas encore aux sondes implantées sous la peau, mais pas loin). Ceci est une aberration totale quant on connaît la fonction des groins des cochons. Animal fouisseur, celui-ci utilise son groin pour fouiller la terre, à la recherche de tubercules. Lui engouffrer la bouffe directement est une violence qui s’apparenterait, toutes proportions gardées, à ne nourrir l’humain qu’à coup de pilules.

    Bien entendu, les coches ne voient jamais la lumière du soleil, le moindre brin de verdure, la couleur du ciel. Mais des lampes électriques dans la gueule, des ordres brefs, une odeur épouvantable, un espace vital compté au millimètre, et pour la survie et le rendement, hein. Le “bien-être” est ici absent…Mais la souffrance, bien présente. Je passe sur la brutalité des cochers, ceux-ci sont simplement insensibles, “habitués”, n’éprouvant aucune empathie puisqu’il ne s’agit même plus ici d’animaux ou d’êtres vivants. Le propriétaire de la porcherie n’a jamais utilisé qu’un seul terme : “produits”….

    Il n’y a ABSOLUMENT AUCUN DOUTE pour moi. Seul un cerveau humain peut produire un univers conçu de cette manière. Et ce cerveau humain est le frère des cerveaux concepteurs des camps de la mort, des transports en wagons à bestiaux, etc.

    Les animaux, eux, si l’on en croit Bataille dans “Qu’est-ce que la religion ?”, sont au monde comme “de l’eau dans de l’eau”. Quand leur instinct les pousse à ce qui est pour nous de la “cruauté” (le chat qui plante ses griffes pour immobiliser la chatte qu’il monte, le crabe qui bouffe le bébé tortue qui rampe sur l’estran pour atteindre la haute mer, le chaton qui joue longuement avec la souris) non seulement ils sont sans conscience, mais encore ils affichent leur animalité…

    Et, je n’hésite pas à le dire, démontrent ainsi une certaine supériorité - Amorale, sur l’être humain. Celui-ci qui passe son temps à “animaliser” son prochain, pour l’asservir, le rendre autre, et surtout s’autoriser ainsi à le traiter de façon “inhumaine”. Inhumaine, mais justement pas animale, puisqu’un cerveau de n’importe quelle bête est justement absolument incapable de telles abominations…

    Je suis sortie de la porcherie. J’ai marché un peu à l’écart, le long de la haie. Et là, j’ai vomi, longuement. Pas seulement à cause de l’odeur, épouvantable. Mais parce que je venais de voir ce qui se rapprochait le plus des baraquements d’ Autschwitz, visités dix ans auparavant, les concordances y étaient frappantes. et que c’étaient des cerveaux humains, comme le mien, qui, dans les deux cas, avaient conçu “cela”.

    Les bêtes ne sont pas immondes. Mais le regard de l’homme sur elles, parfois, trop souvent, OUI.

    Clopine, remuée là. Je folâtrais, guillerette, et puis, il suffit d’un échange sur la RDL, et voilà…

    Jo Benchetrit : je vous l’ai déjà dit, par contre, je ne puis vous suivre partout où vous allez. Mais vous pouvez compter sur moi pour vous accompagner pour combatte l’inadmissible.

    Rédigé par: Clopine Trouillefou | le 30 avril 2008 à 17:16| Alerter

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Le ministre autrichien le reconnaît: c'est innommable.

30 Avril 2008, 09:52am

Publié par Jo Benchetrit

Dans le genre coloré, je viens de trouver ça, très trou noir :
  «Nous sommes confrontés à un crime innommable», a renchéri le ministre autrichien de l'intérieur Günther Platter. «Ce cas est d'une brutalité et d'une horreur incompréhensibles, le plus effroyable et le plus sérieux jamais mis en lumière en Autriche.»

De quoi il cause ? Du nazisme?
Ben non, rassurez vous, de l'histoire de cette malheureuse fille
victime d'inceste, séquestrée depuis 25 ans...Effrayant! et de ses 7 enfants,  mon enfant !
 A mettre en parallèle avec la colère de
la fausse blonde Le Pen par rapport au succès des Ch'tis.
Oui, ça c'est important, pas un détail. Surtout quand on sait que Dany Boon est à la fois arabe, (un peu chrétien, ouf!) mais converti au judaïsme. Pour représenter la France Aryenne, cet arc en ciel cosmopolite, c'est l'horreur pour la fausse blonde Le Pen!

Hé ben pour les autrichiens, il semble que ce pays n'ait jamais d'horreurs avant la découverte du martyre de cette jeune femme.

Finissons sur une touche d'humour devant cette enquête menée avec la vigueur d'un polar allemand.

Tests ADN: Jozef Fritzl est bien le père des six enfants de sa fille Elizabeth, séquestrée pendant vingt-quatre ans dans la cave de sa maison à Amstetten.

A moins d'être la sainte vierge,cette pauvre fille n'ayant pas pu sortir durant tout ce temps n'avait guère de doute sur la paternité de ses enfants.

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Et Le Pen? Il n'est heureusement qu'un détail d'une histoire pas assez marrante pour être juive! Et les Ch'tis???

30 Avril 2008, 08:27am

Publié par Jo Benchetrit

Comme vous le savez, en bien ou en mal, les gens qui veulent qu'on leur fasse de la pub, veulent qu'on parle d'eux. Désesperément, Le Pen gratte sur ses anciennes provoc croûteuses, histoire de se retrouver sur le devant  de la scène. Alors il tente pathétiquement un nouveau tour de piste, un surf sur une vague trop grande pour lui...Le mieux qu'on puisse faire est de se taire et de laisser ce pauvre homme à son agonie...Car s'il est un effet remarquable du Sarkozi, au delà de son mariage avec la si jolie Carla Bruni (il nous en a bouché un coin, non, allez avouez!!) c'est bien la chute de ce parti lamentable.
Voyant le plouf de sa réédition du détail, il cherche à se faire entendre en étant à contre courant au sujet d'un phénomène du ciné, le film "Les ch'tis", ce film sur la France profonde--joué...Sacrilège!-- par entre autres des beurs et  Dany Boon, qui se paie le luxe d'être enfant d'une chrétienne et d'un musulman et celui, le pire aux yeux de cet ami de nazis,  n'en doutons pas, d'une récente conversion au judaïsme après son mariage avec une juive!
Pour Le Pen, c'en est trop. Faut quand même pas comparer l'importance de cette indignité avec le minuscule détail de la solution finale . Qu'est-ce qu'une chambre à gaz comparée à une salle de cinéma où la France est déshonorée par cette effrayante représentation cosmopolite?
V'là donc la critique cinéma de Le Pen:
Le Pen: succès des "Ch'tis" infondé

Jean-Marie Le Pen, président du Front national, a vu dans le succès du film "Bienvenue chez les ch'tis", qu'il a trouvé "médiocre", un signe de "décadence de l'esprit français".

Interrogé aujourd'hui par France Inter sur la banderole insultante pour les "ch'tis" qui avait été déployée lors d'un match PSG-Lens, l'ex-candidat à la présidentielle a répondu: "c'est une bulle de savon. On sait qu'il y a des banderoles plus ou moins fines, intelligentes et de bon goût".

"On a monté cette affaire de façon dérisoire, d'autant que - je vais peut-être choquer beaucoup de gens - j'ai trouvé le film qui en était à l'origine très médiocre", a poursuivi le leader frontiste.

"Comment imaginer qu'une telle foucade médiocre ait pu rassembler 20 millions de télespectateurs?", s'est interrogé M. Le Pen. "Je crains que ce ne soit un signe de la décadence de l'esprit français", a-t-il assuré.

Source: AFP

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La fête des mères chez les ours de Russie, ce sont nos chasseurs qui la leur font.

30 Avril 2008, 07:20am

Publié par Jo Benchetrit

Pour les trophées, l'héroïsme de la chasse à l'ours en Russie, ça se passe comment ? ça se  passe contre les mères et les enfants.
L'impuissant chasseur (pléonasme; d'où le proverbe sur le cocufiage des groks: " qui va à la chasse perd sa place") qui ne sait tirer des coups qu'avec son fuzizi réveille brutalement la maman ours en la secouant violemment de  son hibernation et l'abat cruellement devant les petits destinés ensuite à crever sans sa  protection.
Ou lui tire dessus sans scupule alors qu'affolée, elle tente de défendre ses petits. Les mômes oursons terrorisés n'auront plus qu'à mourir de faim, de froid...et de chagrin.
Le tout pour avoir ensuite une photo pour épater les copains et autres groks.
Bénéfice non négligeable: on peut faire empailler la tête de l'ours aussi pour mettre sur sa cheminée ringarde.et la peau pour tapis...ça peut finir par faire une moquette car le grok peut en tirer plusieurs. Casanova, va!
Vous apprécierez au passage le sport.
Et ce que les groks appellent "amour et protection de la Nature"

Je vous transmets en Anglais le mail de la IFAW. suivez les liens pour infos et eventuellemet les aider.
Ils ont fondé un orphelinat en Russie pour recueillir les orphelins qu'ils trouvent, les autres crevant dans leurs grotte d'hibernation.
AIdons les.
Merci.
Denonçons partout ces chasses immondes qui, de par le monde font du peu de
nature sauvage qu'il reste, un enfer.



It’s hard to imagine the cruelty of the Russian bear hunt.

A mother bear is violently shaken from her winter hibernation, forced out of her den, and shot by a Russian trophy hunter. She dies bravely protecting her den, while inside her tiny and defenseless cubs are left motherless. It’s heartbreaking to think of the cubs orphaned and left to slowly freeze to death.

But there is hope

Since 1995, IFAW has funded the Orphan Bear Center, a place where orphan bear cubs can get a second chance. IFAW’s bear rehabilitation center in Bubonisty, Russia, has rescued more than 100 orphan bear cubs. Under the direction of bear expert Dr. Valentin Pazhetnov, the cubs are nursed back to health, taught to forage and fend for themselves, and eventually released into protected forests.

In some areas of Russia, and in Western and Eastern Europe, brown bears are already extinct. The bears now being hunted in Russia are from the last healthy population in the word.

We need your help to keep our rescue efforts going

Become a Champion for Animals today, and you can provide the crucial help orphan bear cubs need to survive. For only $13 per month you can provide six baby bears with enough formula for two months.

A sustaining gift will ensure that the rescued cubs are bottle-fed warm milk formula five times a day, massaged after each feeding, and warmed with special carpets.

Your support will give these orphan bears the second chance they need to survive.

Show YOUR Mother How Much You Care

Sign up today, and we’ll send your mom Shasha Bear just in time for Mother’s Day. It’s the perfect way show her how much you care about her and the animals. In order to guarantee delivery of Shasha by Mother’s Day, all orders will need to be received by midnight on Thursday May 1.

If you are unable to make a monthly commitment, please consider a one-time gift …$25 provides the medicine for the annual check-up of one bear…$100 provides food for six adolescent bears and $500 is the cost for one month of complete care for one bear.

I hope I can count on your support, to make this Mother’s day a very special one…for your mother…and for an orphan bear cub.

Thank you for making our important work in Russia possible,

Fred O'Regan
President and CEO

P.S. IFAW currently provides 100 percent of the Orphan Bear Center’s operational cost, including salaries for the biologists, research equipment, supplies to care for the bears, vehicles for the rough terrain and the construction of all the buildings.

 



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Les souris de labo rapportent du fric en bourse.

29 Avril 2008, 22:03pm

Publié par Jo Benchetrit

ne donnez rien à la recherche, ni au telethon ni au sidaction.
SVP.


je transmets:

Voici un an, Genoway s'introduisait à la Bourse de Paris pour financer son développement.

.. Gilles de Poncins, directeur général et financier du fournisseur de lignées de souris et rats génétiquement modifiés, défend son bilan et sa stratégie...

Pour lire la suite de l'article, cliquez sur le lien suivant :
http://www.capital.fr/Actualite/Default.asp?source=FI&numero=68431&Cat=SOF

************
**********************************************************************
www.international-
campaigns.org pour les droits des animaux
Ne rien faire, c'est laisser faire !
http://semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org



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Ce pauvre chien cherche une FA en grande urgence !!! > > L'assos "Rosalie "le prend..." href="https://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-19164875.html"> Chien martyrisé dans le Var cherche Famille d'accueil.

29 Avril 2008, 21:47pm

Publié par Jo Benchetrit

Adoption urgente

pour un brave chien martyrisé dans le département du Var

TEL au : 06 98 36 28 33 ASSOS " Rosalie " ( Var )

je transmets cette urgence de demande de FA
>
Ce pauvre chien cherche une FA en grande urgence !!!
>
>
L'assos "Rosalie "le prend en charge .
>
> C'est un chien courant . 25 kilos .
>
> FA dans toute la France mais avec références !!!

>

> ----------------------------------------------------------
>
> C'est un chien de " chasse " ...
>
> Il vit dans 3 m² ... Dans sa merde ! Sans abri  !
>
> Extrêmement maigre .
>
> Ce chien aboyait souvent ; il n'aboie plus ; des voisins nous ont dit que
>
> " son maître " lui avait cassé la gueule !!!
>
> Le chien a effectivement la mâchoire brisée ... Il porte des traces de coups . Des cicatrices !!!
>
> Une dame s'est même proposé pour le racheter de peur que ce sale type le tue !!! ( il faut que cette personne soit jugée !!! et paye !!! )
>
> Il sera retiré demain . Le problème est toujours le meme !!!
>
> NOUS LUI RECHERCHONS EN URGENCE UNE FAMILLE D' ACCUEIL .
>
>
> TEL au : 06 98 36 28 33 ASSOS " Rosalie " ( Var )

>
> Merci pour Lui . Si vous pouvez diffusez un maxi .

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Feu vert du gouvernement français pour l'éradication des ibis sacrés.

29 Avril 2008, 07:06am

Publié par Jo Benchetrit

La solution finale, les génocides, plus jamais ça, Guy Moquet, devoir de mémoire etc. etc. : BARATIN!

L'ibis est un africain, son massacre serait-il une façon de rsurgence d'un racisme qui n'a plus droit de cité? en tout cas ce specisme avéré va mener à un génocide.


Tout le prouve: quand l'homme a le pouvoir de nuire, il ne s'en prive pas. Le nazi en tout homme jouit alors. Sus aux beaux oiseaux! ils sont de trop chez nous. Cette espèce importée par les hommes est à présent dite proliferante. Oui, ils sont 2000 ou 5000, en fait il n'ya pas eu de comptage alors les groks disent qu'ils sont 5000.. Nous sommes 63.000.000.. Ha! Et c'est eux qui sont trop? L'homme a parlé. L'homme va sanctionner. "Les ibis sacrés seront massacrés" a dit la reine de coeur sans coeur.

Donc, les groks sortent leurs fuzizi--voyez, je persiste--
RTL ce matin semblait ricaner: il n'y a encore que 670 signatures pour sauver l'ibis sacré. Le feu vert est donné aux groks pour le massacre.   Faites passer d'urgence sur blogs, listes et contacts. Merci.

http://www.mesopinions.com/Sauvons-l-ibis-sacre---petition-petitions-54c55da356b090067790190253b25762.html#signer-petition


Trop heureux de ternir encore une fois de sang la belle nature. BERK. Allez vite voter, je vous en prie et surtout faites passer , sur vos blogs etc.
Ibis sacré

Les anciens Egyptiens admiraient l’ibis sacré. Ils l’apprivoisèrent et en firent le dieu Thot, symbole de l’éloquence et du savoir. L’ibis sacré gardait les temples et faisait l’objet d’un culte fervent.
A cette époque, aucun roi, ni pharaon n’aurait accepté d’être enterré sans la présence à ses côtés de nombreuses momies du dieu-ibis.
C’est pourquoi on a retrouvé autant d’ibis sacrés momifiés dans les sépultures.

 


Il ya un debut de débat là:
vendredi 25 avril 2008 (18h43) :
Massacre de l’ibis sacré
2 commentaires

Veuillez trouver ci-après des informations du Collectif pour la Protection de l’Ibis sacré de Bretagne : http://ibisdebretagne.bloguez.com/

Le massacre de l’ibis sacré à repris après une éradication partielle dans le plus grand secret.

La totalité des arguments actuellement diffusés justifiant l’éradication de l’ibis sacré est fausse. Nous vous invitons à visiter notre blog où vous trouverez de nombreuses réponses aux positions entendues.

L’ibis sacré n’est pas une espèce invasive, aucun cas de prédation n’est démontré, l’espèce est protégée par la Convention de Berne, des spécialistes de la communauté scientifique soutiennent notre collectif, il n’y a pas eu de nouveau comptage de l’ibis (le chiffre de 5000 est arbitraire), la destruction par tirs des ibis en période de nidification est catastrophique pour toutes les espèces protégées (ramassage des cadavres, bruits, propagation de maladies dues à la décomposition des corps non ramassés, déplacement sur les zones humides des agents de l’ONCF...), le ministère et les préfectures ne devaient plus prendre un tel arrêté, cette décision est illégale, des tirs avant arrêté ont bien eu lieu, etc. La liste est longue !

Nous invitions tout un chacun, associations, collectifs, organisations, presse à rétablir la vérité. D’autres intérêts moins avouables motivent ces choix radicaux, notamment du côté des naturalistes (subventions ?). L’ "étranger" est le coupable idéal une fois encore.

Pour le collectif, les porte-parole,

Varban Christov ; Bertrand Deléon.

http://ibisdebretagne.bloguez.com/



De : Ibiz
vendredi 25 avril 2008

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Chiens tués par empoisonnement etc après affamement et assoiffement en Inde.

29 Avril 2008, 06:59am

Publié par Jo Benchetrit

Qui a dit que rien n'était comparable à la pourriture nazie?

Qui a dit que  les indiens traitent bien les animùaux?
 
Je transmets:

"Attention images et sons insoutenables de tuerie de chiens à Kerala, Inde

http://fr.youtube.com/watch?v=2iMQESAAT74

"Un programme de délivrance basé a Kerala Inde.

Je suis venu ici il y a 7 ans en vacances et ai été très dérangé par les incidents qui se produisaient tandis que j'étais ici. Les chiens étaient empoisonnés, et la situation était très mauvaise. Je me suis décidé à faire quelque chose pour aider à changer la situation et j'ai travaillé 6 comme volontaire dans l'organisation internationale de sauvetage d'animaux à Goa pour apprendre comment ouvrir un centre de sauvetage animalier.

Cela fait maintenant 5 ans et demi que je suis à Kerala Inde près de Kovalam. Nous faisons le progamme de contrôle des naissances des animaux et vaccination antirabique (abc/ar) stérilisant et vaccinant contre la rage et relâchant les animaux là où ils ont été trouvées. En conséquence la situation sur la plage et les abords est très bien, et principalement les chiens sont soignés et heureux et sont protégés de la rage.

La société de Trivandrum (l'équivalent du conseil municipal dans la ville de Trivandrum) nous a demandé il y a environ 4 ans de leur enseigner le progamme abc/ar. Ils ont employé tous nos équipements et après la stérilisation de seulement 50 chiens, ils ont alors tué les chiens à la place.

Il y a eu un changement de gouvernement et en septembre 2005 les vétérinaires chefs et le maire sont venus chez nous et nous ont demandé de nouveau qu'on leur enseigne le programme d'abc/ar. J'étais très prudent mais mon vétérinaire, qui est un type local, a semblé convaincu que cette fois le programme serait respecté. Nous avons enseigné à 27 de leurs hommes le programme entier du début à la fin.

Après que l'enseignement ait été fini, eux sont allés directement tuer des centaines de nos chiens stérilisés et le massacre continue toujours.

C'est illégal selon la loi indienne.

Les chiens sont gardés sans eau ou nourriture pendant des heures et des heures au soleil et sont alors tués sur le côté de la route sans la présence de vétérinaire [ probablement avec du cyanide] et n'importe quel chien qui ne meurt pas rapidement est frappé avec des pelles ou est enterré vivant.

Veuillez signer cette pétition, la situation à Trivandrum, la ville principale d'ici, est terrible.

SVP, AIDEZ NOUS, AIDEZ CES CHIENS

http://www.ipetitions.com/petition/animalrescuekerala/

Merci pour eux, merci pour les animaux....."

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Mai 68 n'est pas fini.

28 Avril 2008, 21:50pm

Publié par Jo Benchetrit

 J’ai   vécu de manière assez active Mai 68, mais pas à la manière plus musclée des « camarades » de Paris. J’étais à Strasbourg, fief situationniste.
Assez brutalement, mais verbalement, les situ m’ont fait comprendre que je m’identifiais à des vérités idéologiques illusoires et qu’il convenait de repenser le monde, chacun pour soi, en faisant sa propre autocritique, qui devait avant tout déboucher sur une révolution personnelle.

Ça  m’a influencée toute ma vie, même si je trouvais qu’ils attigeaient quand, pour nous démontrer, si, comme je le fis, nous protestions,  que nous nous identifions à des objets, ils délabraient les plafonds de la fac (et en plus,  sans doute, y avait-il là de l’amiante que leur petites mains militantes avaient dû mettre à nu !).
De   cela j’ai gardé une morale qui me fait privilégier toujours les vivants sur les choses ce que notre société ne fait pas du tout, n’hésitant pas à massacrer des espèces entières pour ne pas avoir de possibles (et le plus souvent imaginaires, et en tous cas rien en face de ce que produisent les activités humaines) dégradations. Les  pigeons des villes persécutés en savent quelque chose.  Une injonction  sur les murs de la fac  «  Celui qui parle de révolution sans faire la révolution de sa vie quotidienne a un cadavre dans la bouche. » Debord, m’a influencée.
Ainsi, je me suis toujours attachée depuis à rechercher une cohérence entre ce que j’énonce et ce que je fais ...Mais parfois ça rate, bien sûr, je ne suis pas une superwoman. .

Les soixante-huitards, en tous cas, se sont habitués  dès cette époque à ne pas prendre pour argent comptant ce qui se dit depuis des lustres sur le monde et les rapports entre les êtres, limitant hélas ceci de manière générale à ce qui se passe entre les humains, car le malheur veut que le plus gros morceau de cette idéologie empêcheuse de penser, l’anthropocentrisme est rarement mise en question. Les luttes qui à partir de ce moment-là se fomentèrent allaient de soi vues de ce point d’où plus rien n’allait de soi des évidences du passé.
Il nous fallait arrêter de voir le monde avec les lunettes obscurcissantes de l’idéologie dominante. Le monde tel qu’un discours courant nous le décrivait était entièrement à réinterroger, pour le percevoir enfin tel qu’il était, et non tel que l’on nous le décrivait

Ainsi, nous avons demandé l’égalité entre hommes et femmes, alors que tout un chacun imaginait les femmes inférieures sur bien de points aux hommes.

Nous avons demandé à ce que la sexualité ne soit plus taboue. La révolution a bien eu lieu, celle des mentalités, mais en ne sortant pas du cadre humaniste, nous avons entièrement fait foirer la véritable possibilité d’une réelle…EVOLUTION des hommes.
En oubliant les animaux, les révoltés ne faisaient donc là qu’une lutte corporatiste, celle des hommes défendant leurs intérêts ommettant par là-même que ce que nous recherchions était une révolution éthique. Or l’éthique du corporatisme n’est rien d’autre que celle de la charité bien ordonnée qui commence par soi-même. Admettons. A présent, il serait bon  de continuer le travail…La charité pour soi, les droits de l’homme, on en connaît l’importance. Je ne dis pas que le monde a changé au point que les luttes entre les hommes et pour les hommes ne seraient plus utiles, hélas…Mais il est temps d’ouvrir les yeux sur ce que nous faisons aux autres vivants sensibles dans le même temps. Ce que nous faisons aux autres espèces, c’est quoi, alors ? Je ne répondrai que par cette phrase : quand on parle d’impensable cruauté, si on en voulait un symbole, on ne pourrait qu’avoir l’embarras du choix dans  le traitement réservé par nous à la majorité des autres animaux.

 Je n’ai pas fait une révolution violente comme à Paris, car j’étais à Strasbourg. La violence, très peu pour moi. Et pourtant, cette terrible oppression des animaux est dénoncée depuis des millénaires par des auteurs, et pas des moindres, et certainement par des anonymes, inconnus   qui, comme certains d’entre nous, ont réussi à sortir  spontanément du narcissisme qui fait que la majorité des hommes ne ressent pas d’émotion  compatissante envers les autres espèces, certains n’en ressentant jamais, si ce n’est pas eux ou leur proches qui souffrent.   

Or les millénaires passent, des milliers d’espèces sont soit déjà occises jusqu’au dernier, soit en voie de disparaître, le tout  de notre fait.

Il est évident qu’il ne faut plus se contenter de déplorer. Les mentalités doivent changer.

L’évolution est en panne. Passons à la vitesse supérieure, celle qui s’attaque aux fondations. Un immeuble avec des fondations mauvaises finit par s’écrouler…Aussi pénible que cela soit de laisser volontairement ses privilèges, il n’y a pas d’autres solutions que la révolution du rapport aux animaux pour se prémunir de cette fondement.

Passer de l’homme centre de l’univers, avec Copernic, à l’homme centre et maître de la nature, supérieur et distinct des autres animaux,  ne fut pas un  réel progrès. Lorsque l’homme abandonnera le narcissisme qui lui fait croire que son image est si belle que lorsqu’il se mire, c’est Dieu qu’il voit, il ne risquera plus la fin tragique de Narcisse, mort noyé dans le fleuve qui reflétait celui dont il était amoureux, son image.

L’homme a un tropisme positif pour la position « nombril du monde ». Le problème, c’est que les tropismes sont parfois dangereux, surtout quand l’homme est passé par là, comme le drame de celui des papillons pour la lumière.  Regardez les avec d’autres insectes volants pris dans les globes de nos lampadaires, brûlés par nos ampoules. Il en est de même pour les hommes qui se brûlent les ailes en étant éblouis par eux-mêmes, leur valeur auto-supposée supérieure à celles des autres animaux les met en position d’avoir une attitude sans morale avec ces derniers, ce qui finit par se donner les même droits si les groupes humains dans son collimateur sont animalisés.

Dans  cette logique, tout ce qui est fait pour les hommes est réputé bien. Sacrifier des millions d’animaux dans les laboratoires, si c’est pour les hommes, c’est bien,

De même si c’est pour « éduquer » ou distraire les enfants comme les zoos, les cirques…

La liste est longue des monstruosités faites au nom du bien, ce qui est ahurissant pour tout être logique.

C’en est au point que de notre point de vue, le monde a envers nous des devoirs, et nous, en retour, exclusivement des droits. Ce que est le comble de l’absurde. Car s’il est une espèce qui devrait avoir des devoirs, c’est bien la nôtre, du fait qu’elle a mis le monde à feu et à sang et à sac. En effet, si on cherche à tout crin un  propre de l’homme…celui de sa nocivité extrême sur les conditions même de la vie sur terre me semble prouvé.

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Le phénomène de la corrida.

27 Avril 2008, 23:19pm

Publié par Jo Benchetrit

Corridas

 

 

Le phénomène de la corrida en tant qu’incongruité de nos sociétés policées est à lui seul un analyseur de ce qui se passe dans le monde formaté par les  hommes.

Nous sommes là devant un symbole de ce qui s’y produit de proprement inacceptable mais rendu digeste par la magie des artifices humains. Car l’homme est un prestidigitateur de talent. Bien-sûr, il ne sait pas se déguiser en son support comme les caméléons. Il ne sait pas faire le mort avec la perfection de certains autres animaux et en particulier de presque tous les insectes. Mais en matière de tricheries, on ne peut pas dire qu’il soit le dernier.  A la différence d’avec les autres bêtes, l’homme cherche à se leurrer lui-même sur son compte, alors que les autres ont des capacités de mensonges à l’usage des possibles prédateurs ou concurrents. Ainsi, il est fréquent qu’un oiseau recueilli   et à peine soigné, mais encore en danger de mort puisse paraître en pleine forme car, pour se protéger de l'étranger qui le manipule et lui fait peur, il va faire des efforts « surhumains » pour voler joyeusement, avant d’aller se cacher pour mourir. Attitude inadaptée mais les oiseaux sont tellement persécutés par les hommes en général qu’ils gardent ce genre de vieux réflexes de méfiance.

Pourtant, l’idée est de  se protéger des autres, pas de se tromper soi-même. Il n'y a peut-être pas dans la nature   beaucoup d’animaux sots comme "la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf", et qui croit cela possible, comme dans la fable de La Fontaine.

Mais il existe une espèce au moins qui se fait beaucoup d’illusions à son propre sujet, l’homme. Pour éviter à la fois tout conflit  avec son surmoi, tout en continuant à se comporter comme un jeune enfant en se laissant dominer par son ça, le moi humain façonne un monde à son pied, ce qui signifie à ses pieds. Ses pieds sont si loin du regard qu’il ne les voit pas. Ou plus exactement n’en voit que ce que son regard avide de ne pas percevoir ce qui dérangerait cet équilibre moi-surmoi-ça qui permet d’être barbare en toute innocence (pas vu, pas pris, même pas par le sujet humain lui-même, et pour cause, puisque ce n’est pas lui, hélas, qui dirige sa vie et ses actes, mais son ça qui mène la danse macabre). En effet, nous avons bâti un Univers où l’homme ne se sent pas coupable de ce qu'il fait au reste des vivants sensibles qui sont pourtant bien plus nombreux. Ayant coupé son identification aux autres animaux  par un : je ne suis pas ça, moi, confondant la boue dont il est fait selon la Bible avec l’animalité dont il veut se dégager radicalement parce qu’il veut en profiter, le malheur animal est bien masqué, black-outé derrière les murs des usines à viande et à autres produits animaux. On ne sait pas assez que les abattoirs    ont produit les ancêtres des corridas, à savoir des jeux minables que faisaient les tueurs  pour quelques sous et qui consistaient à  sadiser un animal avant de l’occire, le tout  devant un public de badauds rigolards primaires, amateurs d’exécutions tant  d’hommes que d’animaux. Lorsque les abattoirs ont quitté les villes, les personnes qui se régalent de ce genre de lynchage ont pu bénéficier d’un passe-droit dans notre civilisation où en temps normal la barbarie est en général à la fois bien camouflée, mais omniprésente, exportant  la pratique des tueurs des abattoirs sur le sable des arènes, le tout sur des flonflons  espagnolisants avec des costumes d’opérette. La cruauté y est encore plus grande, car ce n’est plus un bourreau tueur mais plusieurs qui se relaient pour ritualiser quelque chose d’où l’homme ne sort pas grandi et que Sade aurait pu imaginer sauf qu’il  « n’était pas vraiment si voisin de sa propre  méchanceté »(Lacan).

 

Cela ne signifie pas pour autant que l’immonde cruauté ne soit pas, ici aussi, bien dissimulée.
L’homme a diverses façons de ne pas percevoir le réel. De plus,   c’est son sport favori de jouer avec lui comme un torero dans l’arène, à ne pas montrer la blessure du réel pour n’en laisser  paraître que des paillettes. 
Avec des mots, il en crée un sur mesure, qui lui évite tout conflit entre son ça, son moi et son surmoi.
Aussi, vous ne verrez jamais personne vous dire en y croyant vraiment qu’il est un barbare.
Questionnez si vous voulez vous en convaincre, un quelconque de ces tortionnaires d’animaux : un dompteur, un dresseur  d’ours, un amateur de combats de coqs, un aficionado, un chasseur, un chercheur sur animaux, un éleveur, un gaveur d’oie, liste non exhaustive, ou, et ça concerne chacun d’entre les hommes, last but not least, un simple mangeur de produits animaux. Pour ne pas rester dans le domaine strict de la relation des hommes aux bêtes, la vision peut aussi bien être obscurcie au sujet des bourreaux d’hommes. Un des meilleurs effaceurs de péchés,  quasi systématiquement utilisé ? L’animalisation de la victime.

 

 

Et ce que ça cache, l’animalisation, c’est la réduction d’un sujet humain à ce qu’on imagine être l’animal, selon l’idéologie dominante. c'est-à-dire à la manière de Descartes une machine, une chose, un meuble dit encore le code pénal, qui bouge par soi-même. Traiter un homme d’un nom d’oiseau,  c’est en fait au-delà la réification, de la « désubjectivisation » lui faire courir un risque énorme, celui de ne plus être sous le parapluie de la loi.

Ce qui n’empêche que les gens savent que les animaux soufrent, qu’ils ont des sentiments et il suffit d’avoir un chien, un chat pour en faire l’expérience de manière immédiate.



que les animaux ne se font donc plus voir en allant à l’abattoir, en triste troupeau allant vers la mort, alors que sauf dans les rares exceptions des sacrifices rituels de l’Aïd ou des cochons qui sont saignés, ainsi que poulets et lapins dans des petites fermes en vue de consommation individuelle, les corridas,ces mises à mort après tortures en pleine lumière semblent nous venir du fond des âges.

Du temps où la morale vacillante des romains qui ont ainsi exterminé presque tous les lions et autres félins d’Afrique, des gens pas moins évolués que les aficionados se délectaient des jeux de cirque.

A une époque où les hommes croient avoir mûri du point de vue savoir-vivre avec l’Autre, ce qui résume la morale, cette résistance de la tauromachie a un sens, celui de montrer que derrière les présomptions d’innocence, les hommes  et parfois pas des moindres, sont encore et malgré tout englués dans une aliénation au 1° surmoi, celui qui leur impose une exigence de Jouissance barbare. 

 

Elisabeth Roudinesco, aficionado, a écrit un livre : la part obscure de nous-même.

On aurait pu s’attendre de la part de quelqu'un qui, comme moi, et plus que moi vu qu’elle a une petite avance d’âge sur moi, a suivi l’enseignement de Lacan, à ce qu’elle ait compris que cette part d’ombre est à combattre et nous à combler.

Mais non, mme Roudinesco, au contraire, approuve cette part et , bien entendu au passage semble avoir conscience que ce n’est pas bien, mais quand même, comme toute position perverse, elle la laisse en action, dès lors qu’elle y trouve jouissance. Ainsi, elle dit savoir que la corrida est de ce côté-là, mais elle la défend. Voyez vous, c’est exactement comme ça que ce reconnaît la structure perverse, qui est beaucoup plus fréquente que l’on peut le croire. Lacan en est venu à dire que l’homme est un pervers sexuel. Non selement la psychanalyste Rouudinesco dit aimer la corrida mais encore elle va jusqu’à conseiller aux enfants d’y aller. De même qu’une autre qui se targue de connaître quelque chose aux pulsions, Catherine Clément, Elisabeth croit que la pulsion doit se satisfaire sur un animal, histoire de ne pas avoir à malmener un humain. Tout cela est bien entendu très contestable du point de vue moral et parfaitement à côté de la plaque du strict  point de vue de la théorie psychanalytique.

Permettez moi de lui répondre sur ce plan. Mais vous verrez que ce n’est pas éloigné de la morale car s’il existe une éthique de la psychanalyse , il se trouve qu’elle est absolument raccord avec cette morale objective à laquelle nous nous referons intuitivement pour juger que s’attaquer à un être qui est innocent, de surcroît  prisonnier d’une situation pour laquelle il n’est pour rien, que de plus il ne comprend pas ce qu’on lui veut ni comment sortir de cette situation terrifiante et atrocement douloureuse, est mal et d’autant plus mal que l’on va le torturer dès avant l’arène, et que le tout est au simple service du plaisir de gens qui explosent de joie dès qu’une arme a transpercé la peau hyper sensible des bovins. 

Je renvoie ER à ce que dit Lacan sur les pulsions, et à ce qu’en dit Freud. Les 2 s'accordent à dire que l’objet de la pulsion est en danger si on   se satisfait sans sublimation, sans changer de but, le but étant la destruction de l'objet.

Ainsi,  tuer un animal ou tuer un homme est le même but, la recherche de la possession jusqu’à destruction de l’objet vivant supposé porteur de l’objet a du désir dit objet petit a que le sujet veut récupérer du fait qu’il est perdu depuis la castration et la loi qui interdit l’inceste.. De plus, Lacan nous a enseigné que la jouissance n‘est jamais complète, que l’objet a est contourné, donc jamais retrouvé et que donc l’on ne peut jamais être satisfait. De plus, le surmoi (ici le 1°)est d’autant plus fort qu’on lui a obéi.

A l’inverse, l’art a pour mission de satisfaire la même pulsion mais en créant au lieu de détruire.

C’est pour cela que c’est une aberration de faire croire que la destruction est quelque chose de possiblement artistique.

Ainsi une corrida ne peut y prétendre.

Le titre du  séminaire "Encore" est le résumé du problème de la satisfaction pulsionnelle. la sagesse populaire l'a pressenti en disant ceci: Qui vole un oeuf vole un boeuf, qui a bu boira, l'appétit vient en mangeant.

D‘autre part, les pulsions étant sous la domination de la pulsion de mort(Lacan), il n’y pas de doute, il faut faire bien attention de ne jamais les laisser se satisfaire de manière destructrice.

 

Car mettre le doigt dans cette affaire, en dehors de toute considération morale, au lieu de mettre à l'abri, expose. Pour faire image, c’est l’effet drogue. Ce qui procure jouissance est quelque chose auquel on devient addicte.

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