La SPOV (Société de protection des Oiseaux des Villes), soutenue par la SPA, ASSISTANCE AUX ANIMAUX, l'Association STEPHANE LAMART et de nombreuses autres associations dont DROITS DES ANIMAUX, PETA, la PMAF (attente à ce jour de la réponse de la LPO + la Fondation Brigitte Bardot). APPELLENT à MANIFESTER
Devant l'Hôtel de Ville de PARIS SAMEDI 8 JUILLET 2006
Entre 12h et 14h
Pour obtenir que la Mairie de PARIS retire la directive adressée aux syndics d'immeubles de poser des PIEGES à GLU contre les PIGEONS.
Rappel : les pièges à glu sont INTERDITS. Ils menaceraient tous les oiseaux et leur cruauté se passe de commentaires.
Cette directive, publiée dans le MAGAZINE A PARIS de juin-juillet-août 2006, distribué aux Parisiens à 150.000 exemplaires, devra être démentie par voie médiatique, INTERNET compris, aussi rapidement que possible.
Les manifestants demanderont également à Monsieur CONTASSOT, Vert, adjoint de M. BERTRAND DELANOË, Maire de la capitale, de retirer l'affiche « SI VOUS AIMEZ LES OISEAUX, NE LES NOURRISSEZ PAS ! », qui constitue une HONTE à plusieurs points de vue.
Afin de REGULER DURABLEMENT la population des PIGEONS, SEUL un PROGRAMME de CONTRACEPTION, bien mené (avec information et rétablissement de certaines vérités et réalités), sera EFFICACE.
En attendant l'installation d'un nombre suffisant de pigeonniers contraceptifs dans PARIS (un par arrondissement promis par la Ville de Paris dès à présent), les manifestants demandent que l'on cesse de criminaliser ceux qui ont pitié d'oiseaux dénutris et infirmes : une distribution raisonnable et propre de nourriture (graines, vite avalées), sous contrôle des Services vétérinaires, en des lieux, à des heures et selon des quantités choisies, officiellement, donc, serait une SOLUTION de VIE et de réconciliation, en attendant le PROGRAMME GLOBAL de CONTRACEPTION.
Les personnes présentes à cette manifestation sont aussi des électrices et des électeurs, en deçà de leur engagement dans la protection animale. Elles demanderont à être reçues par Monsieur Yves CONTASSOT afin d'obtenir des réponses claires sur tous ces points.
VENEZ NOMBREUX ! APPORTEZ VOS TRACTS, VOS TEXTES, VOS PETITIONS, VOS AFFICHES ET VOS BANDEROLES !
Pigeons à Paris Un quelconque service technique de la ville de PARIS inviterait, au mépris du droit applicable, les propriétaires d'immeubles à lutter contre les pigeons par la pose de pitons gluaux. Tout oiseau, sans distinction d'espèce, tout petit mammifère englué est voué à une mort cruelle. Le technicien parisien, en mal d'aseptisation, compromet, par ce piégeage nullement sélectif, l'ensemble de la faune qui ose persister dans cet enfer de béton, d'asphalte, de verre et d'acier que sont les mégapoles, cet enfer toxique ou les goudrons, les gaz d'échappements, les molécules chimiques industerielles de toute nature génèrent tant de « maladies créées par l'homme ». Moineaux, en voie de disparition, mésanges, rouges gorges, merles, et autres visiteurs ailés subiraient la lente agonie du gluaux pour le cas où quelques propriétaires cruels ou inconscients s'aviseraient de suivre le bien mauvais et parfaitement illégal conseil du technicien municipal. Bien sûr, les imbéciles heureux vont répétant que le pigeon urbain n'est jamais qu'un « rat volant » propageant miasmes et maladies. Quelle maladie ? La rage : non, celle de tuer affecte certains humains, mais même les imbéciles heureux savent que le pigeon enragé ne se rencontre guère. La grippe aviaire : peut-être, répondra l'imbécile heureux qui ignore que cette affection, né des élevages concentrationnaires de Chine, n'atteint pas les colombidés, jusqu'à ce jour mais essentiellement les anatidés et oiseaux d'élevage tel que dindes, particulièrement sensibles, poules et canards. Alors, quelle maladie propage le pigeon ? Certainement pas le cancer, contrairement aux marchands de tabac et aux épandeurs de produits phytosanitaires et divers biocides. Pour certains urbains, le pigeon joue le rôle que tient le loup, dans les Alpes, l'ours dans les Pyrénées, pour ces tristes bipèdes qui ne supportent pas que d'autres formes de vies perdurent autour d'eux. Le crime de cet oiseau est de s'être adapté à la ville et de ne pas avoir bien voulu disparaître de ce milieu hostile à la vie, à l'instar de tant d'espèces en voie d'extinction. Même le moineau domestique, hier si commun, s'efface, sans doute pour ne plus voir ce que le « grand nuisible » fait de la terre. Oublions les imbéciles heureux qui vont bêlant leurs croyances infondées et saluons ces femmes et hommes de mieux généreux et éclairés qui se réjouissent de voir se maintenir ici et là quelques espèces vivantes qui nous rappellent que l'homme n'est pas seul, désespérément seul, sur la planète. Protégeons les pigeons des villes, comme les loups des Alpes, les ours des Pyrénées, les baleines de l'antarctique, les éléphants, les grands singes, les grives et les oies sauvages. Protégeons la vie, tout simplement et apprenons la compassion envers tout être sensible qui jouit du droit absolu de ne pas être torturé et maltraité puisqu'il éprouve, comme nous, le principe du plaisir déplaisir. Aussi longtemps que l'homme traitera l'animal comme une chose, il traitera, à l'occasion, ses semblables comme des bêtes. En notre temps, l'impérieux progrès est celui de la sensibilité. Monsieur le technicien municipal parisien pâtit d'une grave infirmité de ce côté.
Gérard CHAROLLOIS, Président de la CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE |