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Psychanalyse et animaux.

Bronzez sans cruauté?

30 Juin 2006, 06:01am

Publié par Jo benchetrit

Des souris rasées, écartelées sur des planches de crucifixion, brûlées vives par milliers pour tester des produits solaires...
Cette incroyable chose existe. Sade est un enfant de coeur à côté des exploits humains envers les autres animaux.
Mais il existe des produits non testés. Informons nous. Ils n'ont pas souvent  les moyens de la pub, mais ils sont efficaces et...ethiques.
L'Occitane, par exemple.
(Impossible de faire un collage de PDF, je pense en tout cas je n'y arrive pas.)
Je relaie:
C'est l'été. Il fait bon, il fait beau et c'est la saison pour se détendre. Ok. Mais pour les animaux dans les labos du monde entier, c'est l'enfer à l'état pur sans aucune trêve, notamment pour ceux utilisés pour d'immondes tests de produits et substances cosmétiques dont solaires.
 
Aussi, cet été, pour sensibiliser les consommateurs au calvaire sans nom des animaux victimes de ces cruelles et inutiles tests cosmétiques, rejoignez-nous en participant à l'édition 2006 de la campagne Bronzez Sans Cruauté.
 
Cette campagne Bronzez Sans Cruauté a plusieurs objectifs, et notamment :
 
* d'informer un public sous-informé voire non-informé en la matière (comme le constatent les militants à l'occasion de chaque stand d'information) et aussi
 
* de détourner sans délai les consommateurs des marques non éthiques qui continuent d'utiliser des animaux pour tester les (nouveaux) ingrédients de tous leurs nouveaux produits cosmétiques, notamment solaires.
 
Un site spécifique est dédié à cette campagne : http://www.international-campaigns.org/bsc/bronzez_sans_cruaute.htm 
 
Il contient toutes les informations nécessaires pour vous engager dans cette campagne ainsi que différents supports militants dont une liste téléchargeable de marques solaires non testées sur les animaux que nous vous invitons à distribuer tout cet été, notamment sur votre lieu de villégiature, sur les plages ou alentour et dans les centres commerciaux.
 
Les animaux qui souffrent et agonisent dans les labos ont besoin de VOUS.
 
MAINTENANT !
 
 
 
Ne rien faire, c'est laisser faire.

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refuges de Saverne surchargé ne peut plus acheter de pâtée pour ses chats et chatons.

30 Juin 2006, 05:48am

Publié par Jo benchetrit

Je transmets cet appel à l'aide sans le corriger, manque de temps. .......Merci de faire circuler.


Sujet : SOS SPA DE SAVERNE

 

bonjour à vous qui me lirez.

 

Je suis la responsable de la chatterie de la SPA de Saverne, dans le Bas
Rhin.

Ce SOS a été mis en ligne le 29 juin 2006.



Au jour où je vous ecrit, nous n'avons plus de paté pour nos chatons et il
nous reste de la paté pour nos chats pour environ 2 à 3 semaines.

 

La Présidente à contacté presque tous les "fournisseurs" de paté pour nos
chats, et aucun d'eux ne peu nous livrer car ils n'ont rien.

 

Elle va encore frapper à une ou deux portes, et s'est inscrite sur une liste
où l'on doit acheter la paté (à moindre coût, mais l'acheter quand même).

 

Sachant que le niveau financier du refuge est actuellement très bas, acheter
la nourriture serait catastrophique pour le refuge.



Nous avons des frais énorme suite a de tres nombreux abandons, et des
personnes en difficulté financière ne rembourse qu'une partie des frais de
la sterilisation de leur chattte, l'autre partie étant prise en charge par
le refuge.

Nous lançons un appel à votre générosité pour nous faire parvenir des boites
de paté pour nos minous, adulte mais aussi chatons.
Pas besoin de croquettes, souvent dangereuses pour leurs reins

Si vous êtes de la region alsace, lors de vos courses , quelques boites de
patés en plus dans votre cadie et un passage au refuge... pour nourrir nos
60 à 70 chats actuels, nous avons besoin de 30 à 50 euros par jour environ
de nourriture (si on compte la nouriture chatons).



Si vous etes de plus loin et souhaitez nous aider, n'hésitez pas à nous
faire parvenir vos dons en précisant que c'est pour la nourriture.

 

Je lance le SOS un peu tard, j'en ai parlé plusieurs fois sur le site (sans
grand succès), mais ce qui m'a fait le déclic est le coup de fil à la
Présidente ce matin où j'ai apris tous les refus qu'elle a essuyé pour avoir
à manger pour nos chats.

J'ai précisé la date du SOS (29 juin 2006), car peut etre dans 1 mois auront
nous trouver queluqu'un... mais entre temps, le temps de trouver, nos minous
vont manquer de paté...

 

Un grand merci à vous qui nous aiderez.

 

Voici l'adresse du site du refuge :

 

http://spasaverne67.free.fr

 

le mail :

 

spasaverne67@yahoo.fr

 

le téléphone :

 

03 88 71 01 71

 

et l'adresse postale :

 

SPA SAVERNE

rue de l'Ermitage

67700 SAVERNE

 

MERCI DE TOUT COEUR


http://spasaverne67.free.fr

De nombreux chats, chiens, et même rongeurs, vous attendent, merci pour
votre aide

 

visitez mon second site :

http://moijeveuxvivre.free.fr



t

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manif à Paris le 8 Juillet 2006.Pour défendre les plus humiliés des humiliés, les pigeons.

29 Juin 2006, 21:08pm

Publié par Jo benchetrit

 L'affiche scélérate de la mairie écolo - socialiste de Paris
 « SI
  VOUS AIMEZ LES OISEAUX, NE LES NOURRISSEZ PAS ! » est assez amusante.
On peut la decliner de multiples façons...qui vont jusqu'à "si vous aimez X, laissez-le mourir de faim...ou tuez-le !" Ils ont de l'humour ces écolos!
Belle pub, car nous,   on en est ... verts.
Je transmets la lettre de Gerard Charolois. Si je n'adhère pas à tout, je veux parler des pauvres ours, je suis avec lui à 100% pour le reste.:
La SPOV (Société de protection des Oiseaux des Villes), soutenue par la
  SPA, ASSISTANCE AUX ANIMAUX, l'Association STEPHANE LAMART et de
  nombreuses autres associations dont DROITS DES ANIMAUX, PETA, la PMAF
  (attente à ce jour de la réponse de la LPO + la Fondation Brigitte
  Bardot).
APPELLENT à MANIFESTER

  Devant l'Hôtel de Ville de PARIS
  SAMEDI 8 JUILLET 2006

  Entre 12h et 14h



  Pour obtenir que la Mairie de PARIS retire la directive adressée aux
  syndics d'immeubles de poser des PIEGES à GLU contre les PIGEONS.

  Rappel : les pièges à glu sont INTERDITS. Ils menaceraient tous les
  oiseaux et leur cruauté se passe de commentaires.

  Cette directive, publiée dans le MAGAZINE A PARIS de juin-juillet-août
  2006, distribué aux Parisiens à 150.000 exemplaires, devra être démentie
  par voie médiatique, INTERNET compris, aussi rapidement que possible.

  Les manifestants demanderont également à Monsieur CONTASSOT, Vert, adjoint
  de M. BERTRAND DELANOË, Maire de la capitale, de retirer l'affiche « SI
  VOUS AIMEZ LES OISEAUX, NE LES NOURRISSEZ PAS ! », qui constitue une HONTE
  à plusieurs points de vue.

  Afin de REGULER DURABLEMENT la population des PIGEONS, SEUL un PROGRAMME
  de CONTRACEPTION, bien mené (avec information et rétablissement de
  certaines vérités et réalités), sera EFFICACE.

  En attendant l'installation d'un nombre suffisant de pigeonniers
  contraceptifs dans PARIS (un par arrondissement promis par la Ville de
  Paris dès à présent), les manifestants demandent que l'on cesse de
  criminaliser ceux qui ont pitié d'oiseaux dénutris et infirmes : une
  distribution raisonnable et propre de nourriture (graines, vite avalées),
  sous contrôle des Services vétérinaires, en des lieux, à des heures et
  selon des quantités choisies, officiellement, donc, serait une SOLUTION de
  VIE et de réconciliation, en attendant le PROGRAMME GLOBAL de
  CONTRACEPTION.




  Les personnes présentes à cette manifestation sont aussi des électrices et
  des électeurs, en deçà de leur engagement dans la protection animale.
  Elles demanderont à être reçues par Monsieur Yves CONTASSOT afin d'obtenir
  des réponses claires sur tous ces points.




  VENEZ NOMBREUX !
  APPORTEZ VOS TRACTS, VOS TEXTES, VOS PETITIONS, VOS AFFICHES ET VOS
  BANDEROLES !


Pigeons à Paris
Un quelconque service technique de la ville de PARIS inviterait, au mépris du droit applicable, les propriétaires d'immeubles à lutter contre
les pigeons par la pose de pitons gluaux.
Tout oiseau, sans distinction d'espèce, tout petit mammifère englué est voué à une mort cruelle.
Le technicien parisien, en mal d'aseptisation, compromet, par ce piégeage nullement sélectif, l'ensemble de la faune qui ose persister dans cet enfer
de béton, d'asphalte, de verre et d'acier que sont les mégapoles, cet enfer toxique ou les goudrons, les gaz d'échappements, les molécules chimiques
industerielles de toute nature génèrent tant de « maladies créées par l'homme ».
Moineaux, en voie de disparition, mésanges, rouges gorges, merles, et autres visiteurs ailés subiraient la lente agonie du gluaux pour le cas où quelques
propriétaires cruels ou inconscients s'aviseraient de suivre le bien mauvais et parfaitement illégal conseil du technicien municipal.
Bien sûr, les  imbéciles heureux vont répétant que le pigeon urbain n'est jamais qu'un « rat volant » propageant miasmes et maladies. Quelle maladie ?
La rage : non, celle de tuer affecte certains humains, mais  même les imbéciles heureux savent que le pigeon  enragé ne se rencontre guère.
La grippe aviaire : peut-être, répondra l'imbécile heureux qui ignore que cette affection, né des élevages concentrationnaires de Chine, n'atteint pas
les colombidés, jusqu'à ce jour mais essentiellement les anatidés et oiseaux d'élevage tel que dindes, particulièrement sensibles, poules et  canards.
Alors, quelle maladie propage le pigeon ?
Certainement pas le cancer, contrairement aux marchands de tabac et aux épandeurs de produits phytosanitaires et divers biocides.
Pour certains urbains, le pigeon joue le rôle que tient le loup, dans les Alpes, l'ours dans les Pyrénées, pour ces tristes bipèdes qui ne supportent
pas que d'autres formes de vies perdurent autour d'eux.
Le crime de cet oiseau est de s'être adapté à la ville et de ne pas avoir bien voulu disparaître de ce milieu  hostile à la vie, à l'instar de tant d'espèces en voie d'extinction.
Même le moineau domestique, hier si commun, s'efface, sans doute pour ne plus voir ce  que le « grand nuisible » fait de  la terre.
Oublions les imbéciles heureux qui vont bêlant leurs croyances infondées et saluons ces femmes et hommes de mieux  généreux et éclairés qui se réjouissent de voir se maintenir ici et là quelques espèces vivantes qui nous rappellent que l'homme n'est pas seul, désespérément seul, sur la planète.
Protégeons les pigeons des villes, comme les loups des Alpes, les ours des Pyrénées, les baleines de l'antarctique, les éléphants, les grands singes, les grives et les oies sauvages.
Protégeons la vie, tout simplement et apprenons la compassion envers tout être sensible qui jouit du droit absolu de ne pas être torturé et maltraité puisqu'il éprouve, comme nous, le principe du plaisir déplaisir.
Aussi longtemps que l'homme traitera l'animal comme une chose, il traitera, à l'occasion, ses semblables comme des bêtes.
En notre temps, l'impérieux progrès est celui de la sensibilité.
Monsieur le technicien municipal parisien pâtit d'une grave infirmité de ce côté.

Gérard   CHAROLLOIS,
Président de la CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
 

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La défense des animaux est persécutée. Virera-t-elle au terrorisme?

29 Juin 2006, 18:36pm

Publié par Jo benchetrit

J'ai reçu ça, qui en dit long sur l'état mental de nos congénères humanocentriste étroitement persuadés de leur droit à torturer si c'est pour leur bien avec cette devise narcissique:" MON bien? C'est Le bien!".

 

Quand je pense qu'on a condamné en Angleterre des gens à l'énorme peine de 12 ans de réclusion pour avoir tenté de dissuader des gens de peu d'élever des animaux afin de les vendre pour la torture scientifique,HLS.

Et pas à n'importe qui, à HLS ...ce seul nom fait frémir, HLS, condamné 5 fois pour maltratance grave sur leurs cobayes...Des films faisant foi, des singes battus, des chiens massacrés contre les murs, des opérations sans anesthesie etc. etc.

HLS.OU HL SS?

Et les anglais interrogés sont en majorité convaincus que c'est trop...PEU, 12 ans pour avoir, sans violence, essayé une intimidation pour ces Tenardier de l'élevage!

Il est vrai que, las de ne jamais être entendus, désespérés par cette immonde souffrance imposée aux plus faibles des faibles...en toute impunité dans des états qui se prétendent états de droit,  ressentant ce qui se passe sans intervenir comme une non-assistance à personnes en danger, certains en arrivent à se dire que seule la violence permet d'être pris au sérieux.
ça me rappelle qu'en novembre 2005, une manif pro-animaux, avait réuni 2000 personnes d'une dizaine au moins d'associations, au Panthéon. PAS un mot dans les medias alors que les djeunz brûleurs de voitures faisaient la une et occupaient toutes les infos à l'époque.

2 poids, 2 mesures.
Mais pourquoi donc les gouvernements poussent-ils ainsi les justes anti-violence à se battre violemment?

Les arguments de poids des non violents anti-vivisection  devraient suffire.

 

 

http://www.terrorisme.net/p/article_207.shtml

     TERRORISME.NET

Dernière mise à jour: 10 juin 2006 - 22:53:29   

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Mouvement de libération des animaux: un moment clé?

Jean-Marc Flükiger
10 juin 2006, 22:43

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La Grande-Bretage a été ces derniers mois le théâtre de nombreux incidents liés au mouvement de libération des animaux: fermeture de la ferme de Darley Oaks (après un siège de plusieurs mois qui avait culminé dans la profanation de la tombe et le vol des restes de Gladys Hammond, la défunte mère de l'un des propriétaires de la ferme), condamnation à 12 ans de réclusion des activistes responsables de ce vol, bataille juridique autour de la publication sur Internet des noms d'actionnaires de GlaxoSmithKline (un géant pharmaceutique anglais qui travaille avec Huntingdon Life Science, une entreprise spécialisée dans les expériences sur les animaux et qui est depuis plusieurs années la cible principales d'activistes du mouvement de libération des animaux), limitation des possibilités de manifestation aux abords de l'université d' Oxford qui accueillera prochainement un laboratoire d'expérimentation, volonté affichée de Tony Blair de soutenir les scientifiques qui pratiquent des expériences sur les animaux. Il semblerait que nous assistions à un tournant crucial pour le mouvement: alors que jusqu'ici l'opinion publique semble avoir été favorable, différents sondages présentés dans le quotidien anglais The Daily Telegraph révèlent que l'opinion publique britannique a retiré son soutien aux activistes du mouvement de libération des animaux.
Source de l'illustration: www.nocompromise.org
Les personnes interrogées devaient répondre à différentes questions ayant trait aux expérimentations sur les animaux ou aux incidents de ces derniers mois: plus de 70 % des sondés se sont déclarés en faveur de l'expérimentation de nouveaux médicaments sur les animaux avant leur usage sur les humains (fait qui avait toujours été contesté par les défenseurs des animaux).

Concernant les incidents de ces derniers mois et en particulier les peines de 12 ans de réclusion prononcées à l'égard des auteurs de la profanation de la tombe de Gladys Hammond - la défunte mère de l'un des propriétaires de la ferme de Darley Oaks, spécialisée dans l'élevage d'animaux de laboratoire - 45 % des personnes interrogées estimaient ces peines comme «correctes», alors que 40 % les trouvaient trop légères. Plus généralement, 77% des personnes interrogées pensent que les extrémistes doivent être qualifiés de «terroristes». Selon Alistair Currie, de l'Union britannique pour l'abolition de la vivisection (BUAV), l'extrémisme de certains membres de la mouvance de libération des animaux s'est retournée contre l'ensemble de la cause animale.

Il faut cependant relever que, même si le grand public rejette effectivement les formes d'activités les plus violentes, celui-ci ne rejette pas le fait de manifester de manière légale: ainsi dans le sondage, 93 % considèrent que les activistes ont le droit de manifester et de tenir des pancartes (88%).

Un moment de crise?
Il s'agit incontestablement d'un moment de crise pour le mouvement de libération des animaux: en effet, les éléments les plus radicaux semblaient avoir bénéficié jusqu'ici de la magnanimité du public. Qui plus est, le mouvement avait enregistré un certain nombre de succès ces dernières années (comme par exemple la fermeture de la ferme de Darley Oaks, Huntingdon Life Science - leader sur le marché de l'expérimentation animale et cible de nombreux activistes - a également été abandonné par de nombreux actionnaires). Ce changement d'opinion, ainsi qu'un renforcement possible des peines d'emprisonnement, vont probablement provoquer un certain découragement dans les franges violentes et une hausse du taux d'abandon au sein du mouvement.

L'histoire de la violence politique a cependant également démontré que c'est justement dans ces moments de crise que certains éléments, convaincus du bien-fondé de leur cause, peuvent se radicaliser. Même s'il ne s'agit que d'une supposition basée sur l'expérience faite avec d'autres mouvements politiques, la probabilité de prochains actes de violence léthale dirigée contre des être humains n'est donc pas à exclure.

De l'autre côté de l'Atlantique...
Il semblerait que le mouvement de libération des animaux - mais également le mouvement de libération de la terre - soit confronté à une situation similaire aux Etats-Unis.
Ainsi, malgré la courageuse tentative du journaliste Hal Bernton (Terrorisme.net a également
soulevé cette question légitime) de discuter le qualificatif «d'éco-terrorisme» attribué aux franges violentes des mouvements de la libération des animaux (et de la terre) dans le Seattle Times du 7 mai 2006, le journal a corrigé son propos dans un éditorial intitulé «L'éco-terrorisme est réel» («Eco-terrorism is real», 23 mai 2006).

Certains activistes sont parfaitement conscients qu'il s'agit ici d'un moment-clé de l'histoire du mouvement: ainsi, Jeffrey Luers, condamné à 22 ans de prison pour avoir incendié trois SUV («sports utility vehicle»),
déclare dans une interview que le mouvement écologiste radical (il faut comprendre ici les mouvements de libération de la terre et des animaux) est probablement arrivé à un moment-charnière de son histoire et qu'un certain nombre de personnes ont effectivement été intimidées par les lourdes peines de prison infligées aux activistes (son cas étant paradigmatique).

Le sentiment de la perte de soutien populaire par les activistes aux Etats-Unis se manifeste de différentes manières: d'une part, d'aucuns n'hésitent pas à comparer les efforts investis à l'heure actuelle par le gouvernement américain avec les efforts de ce même gouvernement contre la gauche ou l'extrême gauche dans les années 1940-1970. Ainsi, dans sa dernière édition, le magazine militant No Compromise n'hésite pas à qualifier la traque actuelle du gouvernement américain contre les mouvements de libération des animaux et de la terre, de «Peur du Vert» («The Green Scare», p. 14-19) sur le modèle de la «Peur du Rouge» qui avait profondément marqué l'Amérique entre 1940 et 1960 (et dont la chasse aux sorcières du sénateur McCarthy constitue l'un des épisodes les plus sombres).

D'autre part, dans un ordre de réflexion similaire, certains activistes et médias
comparent ouvertement les méthodes utilisées actuellement par le FBI (opération «Backfire») au Counter Intelligence Programm (COINTELPRO), lancé par J. Edgar Hoover en 1956 (qui prit fin en 1971) et qui visait à «neutraliser» les groupes considérés comme une menace (on pense notamment aux Black Panthers) pour la sécurité nationale par le FBI par des moyens souvent illégaux (comme l'assassinat). L'opération « Backfire» visait à enquêter sur différents actes criminels liés aux franges violentes des mouvements de libération des animaux et de la terre et a mené à l'arrestation de 11 activistes impliqués dans différents «actes de terrorisme».

Arrestations et condamnations
Le sentiment de persécution éprouvé par les activistes est également le résultat de plusieurs arrestations et procès actuellement en cours ou ayant eu lieu:

* Le 13 juin 2006, six activistes de Stop Huntingon Animal Cruelty (SHAC) seront
probablement condamnés à des peines assez lourdes (ceux-ci étaient responsables de la coordination et de l'entretien d'un site Internet qui incitait à des actes violents et à des manifestations contre l'entreprise Huntingdon Life Science et ses partenaires d'affaires). Trois des inculpés pourraient être condamnés à 23 ans de prison.

Les activistes arrêté dans le cadre de l'opération Backfire étaient notamment responsables d'un incencie criminel dans la station de sports d'hiver de Vail (Colorado), qui avait causé des dégâts évalués à 12 millions de dollars (source: FBI).
* Au mois de janvier 2006, un groupe de 11 activistes (le nombre s'élève depuis à 13) qui s'auto-nommaient «la famille» a été arrêté et inculpé (fruit des investigations menées lors de l'opération Backfire). Ce groupe serait responsable de 17 actions illégales perpétrées entre 1996 et 2001 et revendiquées «ALF» (Animal Liberation Front) ou «ELF» (Earth Liberation Front).

* Voici plus d'une année,
Jeffrey Luers était condamné à 22 ans de prison pour avoir incendié trois SUV.

* En décembre 2005,
Chris Mac Intosh, un activiste qui avait revendiqué l'incendie d'un Mc Donald's comme une action conjointe de l'ALF et de l'ELF a été condamné à 8 ans de prison.

Dissensions au sein du mouvement
D'un point de vue idéologique, on assiste également à des dissensions au sein du mouvement. Ainsi, dans un entretien accordé à l'émission de CBS 60 Minutes, le docteur Jerry Vlasak, porte-parole du North American Animal Liberation Press Office, déclare: «les personnes qui torturent des êtres innocents devraient être stoppées. Et si elles ne s'arrêtent pas lorsque vous leur demandez poliment, et si elles ne s'arrêtent pas lorsque vous leur démontrez que ce qu'elles font n'est pas correct, dans ce cas, elles devraient être stoppées par tous les moyens nécessaires».

Les déclarations de Vlasak qui semble justifier le meurtre d'êtres humains pratiquant des expériences sur les animaux ou travaillant dans des abattoirs font l'objet d'une controverse dans la dernière édition du magazine militant No Compromise. Ainsi le Comité de rédaction du magazine se demande dans quelle mesure le docteur Vlasak peut parler au nom de l'Animal Liberation Front, «qui évite les actes de violence contre la vie en général» (p. 18). Se distançant des propos de Vlasak, le Comité le prie de ne plus «commenter publiquement les actions perpétrées par l'Animal Liberation Front ou tout de groupe de libération des animaux qui refuse expressement l'usage de la violence comme tactique» (p.19).

Dans sa réponse, Vlasak rappelle à juste titre qu'il n'est pas le premier à avoir défendu la violence contre des personnes (il cite ici les propos d'anciens porte-paroles de l'ALF). De plus contrairement au Comité de No Compromise, celui-ci est parfaitement conscient que, même perpétré contre des choses, les actions perpétrées par l'ALF constituent des actes violents, mais que, comme dans toutes les grandes causes, la violence peut constituer une étape indispensable à l'obtention d'une cause juste (p. 19).

Conclusion
Les dissensions au sein du mouvement de libération des animaux ne sont, comme le montre le Dr. Vlasak, pas nouvelles. Ainsi Ronnie Lee, le fondateur de l'ALF avait déjà défendu la violence pratiquée contre les êtres humains.
Cependant à un moment comme celui-là où le mouvement a) ne semble plus bénéficier d'un soutien populaire et b) est en proie à des pressions toujours plus fortes de la part des autorités, de telles dissensions pourraient amener de nouveaux développements, inconnus jusqu'ici...

Affaire à suivre.

Jean-Marc Flükiger

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De l'extrême droite à Al Qaïda: histoire du concept de résistance sans leader

Mouvement de libération des animaux: un moment clé?

Terrorisme, morale et guerre juste – Une discussion avec Michael Walzer

Attentats de Madrid: résultats de l'enquête deux ans après les événements

Analyse: libération animale et terrorisme

Islamisme: réactions jihado-salafistes à la victoire du Hamas lors des élections palestiniennes - le débat sur la démocratie

Cyberterrorisme: mythe ou réalité?

Analyse - Après le 7 juillet: les nouvelles tendances de la terreur

Médias: dilemmes sur la couverture du terrorisme

Analyse: les attentats d'Amman dans la perspective d'Al-Qaïda

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Le Japon déclare la guerre aux baleines

29 Juin 2006, 14:57pm

Publié par Jo benchetrit

 Info & action


http://www.aves.asso.fr/article.php3?id_article=196

Sea Sheperd News
Le Japon déclare la guerre aux baleines
Sea Shepherd se prépare à défendre les baleines !

Le Japon a été impitoyable dans sa poursuite et le massacre des grandes baleines dans le monde. C'est devenu une question d'honneur,
selon certains Japonais, de tuer le plus de baleines possible afin d'affirmer leur dominance sur les océans du monde.
Selon Joji Morishita de l'agence japonaise de la pêche, qui a parlé 60 minutes du programme australien, le massacre des baleines fait partie de l'identité du Japon et est une question de fierté nationale. Il demande alors ce qu'est une nation sans fierté ? Mais sûrement ne veulent-ils pas exterminer les baleines. Ou le voudraient-ils ?
En 1997, le capitaine Paul Watson a eu l'occasion de s'asseoir et de parler avec des membres de la délégation japonaise à Monaco.
Le Capitaine Watson a demandé au délégué Tadahiko Nakamura de pêche à la baleine directement s'il était préoccupé par la survie des
baleines et s'il aimerait que ses enfants et petits enfants puissent observer des baleines.
Sa réponse avait choqué. « Non » avait-il dit. « Mon devoir est à ma famille, mon pays, et mon entreprise, et ce devoir est de faire autant de bénéfices que possible pour eux aujourd'hui. Je ne suis pas concerné par les générations futures. Ils devront trouver des moyens de survivre juste comme nous devons trouver des moyens de survivre aujourd'hui. »
Le Capitaine Watson avait alors demandé s'il était concerné par le fait que les baleines allaient disparaitre. « Elles peuvent s'éteindre mais ce n'est pas mon souci. Mon souci est de réaliser le bénéfice maximum avec elles avant qu'elles ne disparaissent. »
Même mentalité qu'Andrew Behr, le propriétaire du baleinier pirate "Sierra" que le capitaine Watson a éperoné et neutralisé le 16 juillet 1979 puis coulé le 6 février 1980.
Behr avait indiqué qu'il se rendait compte que les baleines pourraient être conduites à l'extinction mais que puisqu'elles allaient s'éteindre, pourquoi ne pas faire des bénéfices avec elles avant !
Ils peuvent se permettre d'être méprisants, puisque personne n'ose dénoncer leurs pratiques et n'ose se mettre en travers de leur route.
Depuis 1986, le Japon a massacré des baleines en violant le moratoire global sur la pêche à la baleine. Tous les ans, ils ont illégalement dépassé les quotas de pêche et pendant les deux dernières décennies pendant lesquelles les baleines « ont été protégées », plus de 17.000 baleines ont été abattues.
La Commission Baleinière Internationale n'a presque rien fait pour arrêter le carnage. La CBI a de grands règlements mais une application inexistante. Les pays membres de la CBI comme l'Australie et les Etats-Unis ont été peu disposés à imposer des sanctions par crainte des relations commerciales avec le Japon.
Les faits sont que la pêche à la baleine japonaise et norvégienne est illégale et que les règlements de la CBI n'ont servi qu'à donner une légitimité aux efforts de Sea Shepherd qui elle, s'oppose concrètement à la pêche à la baleine depuis 1986.
L'association Sea Shepherd a été la seule à défendre concrètement les baleines ces 20 dernières années, en commençant par la descente
de la moitié de la flotte islandaise de pêche à la baleine en novembre 1986. Cette année, elle a harcelé et poursuivi la flotte
japonaise de pêche à la baleine dans le sanctuaire antarctique des baleines. Aucun délit n'a été commis dans ces interventions car Sea
Shepherd ne fait qu'imposer les lois internationales de conservation selon les dispositions de l'U.N. World Charter for Nature, qui admet
que les organisations non gouvernementales interviennent afin de faire respecter les lois internationales de conservation.
Le Japon cherche maintenant à changer les lois protégeant des baleines en travaillant à retourner le moratoire global de la CBI
sur la pêche à la baleine. Et ils réussissent.
Pendant les années, le Japon a incité les petits pays à adhérer à la CBI pour qu'ils soutiennent leur politique en faveur de la reprise
de la chasse à la baleine.
L'année dernière, le Japon a réussi à recruter un nombre de voix égal à celui des nations favorables à la conservation des baleines.
Cette année, ils tiennent désormais la majorité. Le Japon a maintenant 36 voix sur les 69 pays membres de la CBI. Le Japon tente aujourd'hui de détruire le comité de conservation de la CBI, qui a été créé en 2003 afin d'étudier les mesures pour préserver les baleines.
En d'autres termes, le Japon et ses 35 nations marionnettes sont opposés à prendre des mesures pour préserver les baleines.
Le Japon prévoit également de réclamer un vote sur une résolution soutenant sa pêche à la baleine "scientifique" dans l'océan
antarctique et n'importe où ailleurs dans le monde où ils décideront de tuer des baleines
Que fera Sea Shepherd ?
Sea Shepherd doit arrêter la flotte japonaise en Antarctique cette année tandis que le moratoire est encore valable. En plus de violer le moratoire, la flotte japonaise violera la convention sur le commerce international des espèces en voie de disparition (CITES).
Le Japon violera également le sanctuaire antarctique des baleines et la zone d'exclusion économique du territoire antarctique australien.
En outre, le Japon sera dans la violation des règlements du ministère du commerce des Etats-Unis.
Même si le Japon a gagné contre la Commission Baleinière Internationale à St. Kitts, leurs opérations de pêche à la baleine
continuent d'être illégales, et Sea Shepherd continuera à intervenir légitimement contre des opérations illégales de pêche à la baleine.
La Sea Shepherd recrute actuellement des volontaires et prépare un bateau pour intervenir de nouveau contre la pêche à la baleine
illégale dans les océans méridionaux en décembre 2006 et janvier 2007.
L'année dernière, la flotte japonaise a été opposée au bateau Farley Mowat de la Sea Shepherd et des opérations japonaises de pêche à la
baleine ont été documentées par les bateaux Esperanza et Arctic Sunrise de Greenpeace.
Greenpeace ne reviendra pas dans les eaux antartiques cette année, laissant la Sea Shepherd saborder les baleiniers seule.
« Ces chasseurs de baleines sont des criminels, » dénonce le capitaine Paul Watson. « Ils ne sont pas différents des contrebandiers d'ivoire et des trafiquants de drogue. Nous devons de nouveau intervenir contre leurs opérations illégales et notre objectif doit être de faire cesser leurs plans pour abattre ces créatures magnifiques mises en danger. »
Le Capitaine Paul Watson prévoit que la campagne sera chère et dangereuse et s'attend à ce que les baleiniers japonais soient
hostiles à n'importe quelle interférence.
Seashepherd.org

Voir les commentaires

l'homme du pire au meilleur. Les éboueurs des méfaits des hommes...et les autres.

29 Juin 2006, 14:41pm

Publié par Jo benchetrit

Malfaisants justes
 Info & action
Le Japon déclare la guerre aux baleines

http://www.aves.asso.fr/article.php3?id_article=196

Sea Sheperd News
Le Japon déclare la guerre aux baleines
Sea Shepherd se prépare à défendre les baleines !

Le Japon a été impitoyable dans sa poursuite et le massacre des grandes baleines dans le monde. C'est devenu une question d'honneur,
selon certains Japonais, de tuer le plus de baleines possible afin d'affirmer leur dominance sur les océans du monde.
Selon Joji Morishita de l'agence japonaise de la pêche, qui a parlé 60 minutes du programme australien, le massacre des baleines fait partie de l'identité du Japon et est une question de fierté nationale. Il demande alors ce qu'est une nation sans fierté ? Mais sûrement ne veulent-ils pas exterminer les baleines. Ou le voudraient-ils ?
En 1997, le capitaine Paul Watson a eu l'occasion de s'asseoir et de parler avec des membres de la délégation japonaise à Monaco.
Le Capitaine Watson a demandé au délégué Tadahiko Nakamura de pêche à la baleine directement s'il était préoccupé par la survie des
baleines et s'il aimerait que ses enfants et petits enfants puissent observer des baleines.
Sa réponse avait choqué. « Non » avait-il dit. « Mon devoir est à ma famille, mon pays, et mon entreprise, et ce devoir est de faire autant de bénéfices que possible pour eux aujourd'hui. Je ne suis pas concerné par les générations futures. Ils devront trouver des moyens de survivre juste comme nous devons trouver des moyens de survivre aujourd'hui. »
Le Capitaine Watson avait alors demandé s'il était concerné par le fait que les baleines allaient disparaitre. « Elles peuvent s'éteindre mais ce n'est pas mon souci. Mon souci est de réaliser le bénéfice maximum avec elles avant qu'elles ne disparaissent. »
Même mentalité qu'Andrew Behr, le propriétaire du baleinier pirate "Sierra" que le capitaine Watson a éperoné et neutralisé le 16 juillet 1979 puis coulé le 6 février 1980.
Behr avait indiqué qu'il se rendait compte que les baleines pourraient être conduites à l'extinction mais que puisqu'elles allaient s'éteindre, pourquoi ne pas faire des bénéfices avec elles avant !
Ils peuvent se permettre d'être méprisants, puisque personne n'ose dénoncer leurs pratiques et n'ose se mettre en travers de leur route.
Depuis 1986, le Japon a massacré des baleines en violant le moratoire global sur la pêche à la baleine. Tous les ans, ils ont illégalement dépassé les quotas de pêche et pendant les deux dernières décennies pendant lesquelles les baleines « ont été protégées », plus de 17.000 baleines ont été abattues.
La Commission Baleinière Internationale n'a presque rien fait pour arrêter le carnage. La CBI a de grands règlements mais une application inexistante. Les pays membres de la CBI comme l'Australie et les Etats-Unis ont été peu disposés à imposer des sanctions par crainte des relations commerciales avec le Japon.
Les faits sont que la pêche à la baleine japonaise et norvégienne est illégale et que les règlements de la CBI n'ont servi qu'à donner une légitimité aux efforts de Sea Shepherd qui elle, s'oppose concrètement à la pêche à la baleine depuis 1986.
L'association Sea Shepherd a été la seule à défendre concrètement les baleines ces 20 dernières années, en commençant par la descente
de la moitié de la flotte islandaise de pêche à la baleine en novembre 1986. Cette année, elle a harcelé et poursuivi la flotte
japonaise de pêche à la baleine dans le sanctuaire antarctique des baleines. Aucun délit n'a été commis dans ces interventions car Sea
Shepherd ne fait qu'imposer les lois internationales de conservation selon les dispositions de l'U.N. World Charter for Nature, qui admet
que les organisations non gouvernementales interviennent afin de faire respecter les lois internationales de conservation.
Le Japon cherche maintenant à changer les lois protégeant des baleines en travaillant à retourner le moratoire global de la CBI
sur la pêche à la baleine. Et ils réussissent.
Pendant les années, le Japon a incité les petits pays à adhérer à la CBI pour qu'ils soutiennent leur politique en faveur de la reprise
de la chasse à la baleine.
L'année dernière, le Japon a réussi à recruter un nombre de voix égal à celui des nations favorables à la conservation des baleines.
Cette année, ils tiennent désormais la majorité. Le Japon a maintenant 36 voix sur les 69 pays membres de la CBI. Le Japon tente aujourd'hui de détruire le comité de conservation de la CBI, qui a été créé en 2003 afin d'étudier les mesures pour préserver les baleines.
En d'autres termes, le Japon et ses 35 nations marionnettes sont opposés à prendre des mesures pour préserver les baleines.
Le Japon prévoit également de réclamer un vote sur une résolution soutenant sa pêche à la baleine "scientifique" dans l'océan
antarctique et n'importe où ailleurs dans le monde où ils décideront de tuer des baleines
Que fera Sea Shepherd ?
Sea Shepherd doit arrêter la flotte japonaise en Antarctique cette année tandis que le moratoire est encore valable. En plus de violer le moratoire, la flotte japonaise violera la convention sur le commerce international des espèces en voie de disparition (CITES).
Le Japon violera également le sanctuaire antarctique des baleines et la zone d'exclusion économique du territoire antarctique australien.
En outre, le Japon sera dans la violation des règlements du ministère du commerce des Etats-Unis.
Même si le Japon a gagné contre la Commission Baleinière Internationale à St. Kitts, leurs opérations de pêche à la baleine
continuent d'être illégales, et Sea Shepherd continuera à intervenir légitimement contre des opérations illégales de pêche à la baleine.
La Sea Shepherd recrute actuellement des volontaires et prépare un bateau pour intervenir de nouveau contre la pêche à la baleine
illégale dans les océans méridionaux en décembre 2006 et janvier 2007.
L'année dernière, la flotte japonaise a été opposée au bateau Farley Mowat de la Sea Shepherd et des opérations japonaises de pêche à la
baleine ont été documentées par les bateaux Esperanza et Arctic Sunrise de Greenpeace.
Greenpeace ne reviendra pas dans les eaux antartiques cette année, laissant la Sea Shepherd saborder les baleiniers seule.
« Ces chasseurs de baleines sont des criminels, » dénonce le capitaine Paul Watson. « Ils ne sont pas différents des contrebandiers d'ivoire et des trafiquants de drogue. Nous devons de nouveau intervenir contre leurs opérations illégales et notre objectif doit être de faire cesser leurs plans pour abattre ces créatures magnifiques mises en danger. »
Le Capitaine Paul Watson prévoit que la campagne sera chère et dangereuse et s'attend à ce que les baleiniers japonais soient
hostiles à n'importe quelle interférence.
Seashepherd.org

Bonjour, hier soir nous avons emmené trois chats dans la région Mulhousienne, Darlène, Darwin et Rosina......Ces trois sont sortis d'affaire après un temps d'adaptation ils vivront librement dans une ferme en pleine nature....Le paradis pour eux......Je viens également d'apprendre que Winston le chartreux et Darcy la croisée siamoise ont trouvé également une famille et seront du voyage pour la région Lyonnaise le 9 juillet........Restent encore 19 chats à placer....Ah, j'oubliais, bonne nouvelle, les trois de hier ont été testés et sont négatifs FIV et FELV.....Ouf !!!!!    Mais nous devons penser à Danièla , européenne grise et blanche, Dora , européenne gris chartreux poils ras; Tom pouce européen noir, Andy tigré roux et blanc, Tom tigré blanc, Donald européen roux, Perle grise et blanche, Gloria tricolore, Chipie gris tabby, Grisette gris tabby, Balto européen gris et blanc, Clementine une tricolore tigrée, Mirabelle brown tabby poils mi longs, Nougat noir avec une étoile blanche , Prisca la tigrée et Tarzan gris et blanc.........Ainsi que Obélix et Junior en urgence, Junior se laisse dépérir, il a maigrit , il ne faudrait pas le séparer d'Obélix qui depuis toujours le protège.....Merci de transmettre à vos contacts.....Et je lance encore une fois l'appel , si vous désirez participer financièrement à ce sauvetage, adressez vos dons à :

Animaux en Detresse , Le Tichele , 68920 Wettolsheim Les Erlens. ( en n'oubliant pas de préciser sur le chèque que c'est pour les soins des chats provenant de chez Véronique )......Car grâce à MMe Jung la présidente, nous pouvons aller chez ses deux vétérinaires qui testent et traitent les animaux adoptés........Tous ces chats seront donc stérilisées, castrés , tatoués et testés FIV et FELV, et auront été traités contre les puces, la gale et les vers........Merci de faire circuler l'appel........Chris

 
 
L'AFIPA continue son travail durant l'été ; votre vigilance nous permet de connaître les sites qui vendent des accessoires en  fourrure ; alertés par Florence, une de nos sympathisantes, nous avons contacté l'équipe du site "Univers Créatif" qui vendait des boules de fourrure en vison et lapin. Nous avons argumenté en expliquant les conditions de vie et d'abattage des animaux pour leur fourrure. Et voici le mail reçu hier, nous avons été agréablement surpris par son contenu :
 
" Bonjour,
Oui, nous nous proposons de liquider au plus vite notre stock (relativement faible), et d'arréter définitivement la vente de ce type de produit.
Nous comprenons tout a fait votre action, et la soutenons.
Nous n'avions simplement pas pris conscience de l'origine de ses produits.
En vous remerciant
Cordialement
L'équipe univers-creatif.com"
 
Si vous souhaitez remercier "Univers Créatif, vous pouvez le faire en envoyeant un mail à l'adresse suivante : contact@univers-creatif.com
 
Merci à tous pour votre soutien !
Nous sommes heureux de ce partenariat avec vous tous qui  nous permet peu à peu de communiquer et d'obtenir des avancées dans le sens d'un commerce plus éthique.
--
Nicolas BISCAYE
Site Internet :
www.afipa.net
 
Une campagne à l'échelle mondiale qui a pour objectif de faire comprendre à nos gouvernants l'importance du respect des animaux sur toute la planète- Merci d'y participer et de faire diffuser le plus largement possible pour avoir un maximum de signatures...rendez-vous sur leur site
http://www.animalsmatter.org
Valérie MARTIN
Email :
valerie.martin@afipa.net
 
 
   
   
   

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29 Juin 2006, 14:41pm

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Le Japon déclare la guerre aux baleines
Sea Shepherd se prépare à défendre les baleines !

Le Japon a été impitoyable dans sa poursuite et le massacre des grandes baleines dans le monde. C'est devenu une question d'honneur,
selon certains Japonais, de tuer le plus de baleines possible afin d'affirmer leur dominance sur les océans du monde.
Selon Joji Morishita de l'agence japonaise de la pêche, qui a parlé 60 minutes du programme australien, le massacre des baleines fait partie de l'identité du Japon et est une question de fierté nationale. Il demande alors ce qu'est une nation sans fierté ? Mais sûrement ne veulent-ils pas exterminer les baleines. Ou le voudraient-ils ?
En 1997, le capitaine Paul Watson a eu l'occasion de s'asseoir et de parler avec des membres de la délégation japonaise à Monaco.
Le Capitaine Watson a demandé au délégué Tadahiko Nakamura de pêche à la baleine directement s'il était préoccupé par la survie des
baleines et s'il aimerait que ses enfants et petits enfants puissent observer des baleines.
Sa réponse avait choqué. « Non » avait-il dit. « Mon devoir est à ma famille, mon pays, et mon entreprise, et ce devoir est de faire autant de bénéfices que possible pour eux aujourd'hui. Je ne suis pas concerné par les générations futures. Ils devront trouver des moyens de survivre juste comme nous devons trouver des moyens de survivre aujourd'hui. »
Le Capitaine Watson avait alors demandé s'il était concerné par le fait que les baleines allaient disparaitre. « Elles peuvent s'éteindre mais ce n'est pas mon souci. Mon souci est de réaliser le bénéfice maximum avec elles avant qu'elles ne disparaissent. »
Même mentalité qu'Andrew Behr, le propriétaire du baleinier pirate "Sierra" que le capitaine Watson a éperoné et neutralisé le 16 juillet 1979 puis coulé le 6 février 1980.
Behr avait indiqué qu'il se rendait compte que les baleines pourraient être conduites à l'extinction mais que puisqu'elles allaient s'éteindre, pourquoi ne pas faire des bénéfices avec elles avant !
Ils peuvent se permettre d'être méprisants, puisque personne n'ose dénoncer leurs pratiques et n'ose se mettre en travers de leur route.
Depuis 1986, le Japon a massacré des baleines en violant le moratoire global sur la pêche à la baleine. Tous les ans, ils ont illégalement dépassé les quotas de pêche et pendant les deux dernières décennies pendant lesquelles les baleines « ont été protégées », plus de 17.000 baleines ont été abattues.
La Commission Baleinière Internationale n'a presque rien fait pour arrêter le carnage. La CBI a de grands règlements mais une application inexistante. Les pays membres de la CBI comme l'Australie et les Etats-Unis ont été peu disposés à imposer des sanctions par crainte des relations commerciales avec le Japon.
Les faits sont que la pêche à la baleine japonaise et norvégienne est illégale et que les règlements de la CBI n'ont servi qu'à donner une légitimité aux efforts de Sea Shepherd qui elle, s'oppose concrètement à la pêche à la baleine depuis 1986.
L'association Sea Shepherd a été la seule à défendre concrètement les baleines ces 20 dernières années, en commençant par la descente
de la moitié de la flotte islandaise de pêche à la baleine en novembre 1986. Cette année, elle a harcelé et poursuivi la flotte
japonaise de pêche à la baleine dans le sanctuaire antarctique des baleines. Aucun délit n'a été commis dans ces interventions car Sea
Shepherd ne fait qu'imposer les lois internationales de conservation selon les dispositions de l'U.N. World Charter for Nature, qui admet
que les organisations non gouvernementales interviennent afin de faire respecter les lois internationales de conservation.
Le Japon cherche maintenant à changer les lois protégeant des baleines en travaillant à retourner le moratoire global de la CBI
sur la pêche à la baleine. Et ils réussissent.
Pendant les années, le Japon a incité les petits pays à adhérer à la CBI pour qu'ils soutiennent leur politique en faveur de la reprise
de la chasse à la baleine.
L'année dernière, le Japon a réussi à recruter un nombre de voix égal à celui des nations favorables à la conservation des baleines.
Cette année, ils tiennent désormais la majorité. Le Japon a maintenant 36 voix sur les 69 pays membres de la CBI. Le Japon tente aujourd'hui de détruire le comité de conservation de la CBI, qui a été créé en 2003 afin d'étudier les mesures pour préserver les baleines.
En d'autres termes, le Japon et ses 35 nations marionnettes sont opposés à prendre des mesures pour préserver les baleines.
Le Japon prévoit également de réclamer un vote sur une résolution soutenant sa pêche à la baleine "scientifique" dans l'océan
antarctique et n'importe où ailleurs dans le monde où ils décideront de tuer des baleines
Que fera Sea Shepherd ?
Sea Shepherd doit arrêter la flotte japonaise en Antarctique cette année tandis que le moratoire est encore valable. En plus de violer le moratoire, la flotte japonaise violera la convention sur le commerce international des espèces en voie de disparition (CITES).
Le Japon violera également le sanctuaire antarctique des baleines et la zone d'exclusion économique du territoire antarctique australien.
En outre, le Japon sera dans la violation des règlements du ministère du commerce des Etats-Unis.
Même si le Japon a gagné contre la Commission Baleinière Internationale à St. Kitts, leurs opérations de pêche à la baleine
continuent d'être illégales, et Sea Shepherd continuera à intervenir légitimement contre des opérations illégales de pêche à la baleine.
La Sea Shepherd recrute actuellement des volontaires et prépare un bateau pour intervenir de nouveau contre la pêche à la baleine
illégale dans les océans méridionaux en décembre 2006 et janvier 2007.
L'année dernière, la flotte japonaise a été opposée au bateau Farley Mowat de la Sea Shepherd et des opérations japonaises de pêche à la
baleine ont été documentées par les bateaux Esperanza et Arctic Sunrise de Greenpeace.
Greenpeace ne reviendra pas dans les eaux antartiques cette année, laissant la Sea Shepherd saborder les baleiniers seule.
« Ces chasseurs de baleines sont des criminels, » dénonce le capitaine Paul Watson. « Ils ne sont pas différents des contrebandiers d'ivoire et des trafiquants de drogue. Nous devons de nouveau intervenir contre leurs opérations illégales et notre objectif doit être de faire cesser leurs plans pour abattre ces créatures magnifiques mises en danger. »
Le Capitaine Paul Watson prévoit que la campagne sera chère et dangereuse et s'attend à ce que les baleiniers japonais soient
hostiles à n'importe quelle interférence.
Seashepherd.org

Bonjour, hier soir nous avons emmené trois chats dans la région Mulhousienne, Darlène, Darwin et Rosina......Ces trois sont sortis d'affaire après un temps d'adaptation ils vivront librement dans une ferme en pleine nature....Le paradis pour eux......Je viens également d'apprendre que Winston le chartreux et Darcy la croisée siamoise ont trouvé également une famille et seront du voyage pour la région Lyonnaise le 9 juillet........Restent encore 19 chats à placer....Ah, j'oubliais, bonne nouvelle, les trois de hier ont été testés et sont négatifs FIV et FELV.....Ouf !!!!!    Mais nous devons penser à Danièla , européenne grise et blanche, Dora , européenne gris chartreux poils ras; Tom pouce européen noir, Andy tigré roux et blanc, Tom tigré blanc, Donald européen roux, Perle grise et blanche, Gloria tricolore, Chipie gris tabby, Grisette gris tabby, Balto européen gris et blanc, Clementine une tricolore tigrée, Mirabelle brown tabby poils mi longs, Nougat noir avec une étoile blanche , Prisca la tigrée et Tarzan gris et blanc.........Ainsi que Obélix et Junior en urgence, Junior se laisse dépérir, il a maigrit , il ne faudrait pas le séparer d'Obélix qui depuis toujours le protège.....Merci de transmettre à vos contacts.....Et je lance encore une fois l'appel , si vous désirez participer financièrement à ce sauvetage, adressez vos dons à :

Animaux en Detresse , Le Tichele , 68920 Wettolsheim Les Erlens. ( en n'oubliant pas de préciser sur le chèque que c'est pour les soins des chats provenant de chez Véronique )......Car grâce à MMe Jung la présidente, nous pouvons aller chez ses deux vétérinaires qui testent et traitent les animaux adoptés........Tous ces chats seront donc stérilisées, castrés , tatoués et testés FIV et FELV, et auront été traités contre les puces, la gale et les vers........Merci de faire circuler l'appel........Chris

 
 
L'AFIPA continue son travail durant l'été ; votre vigilance nous permet de connaître les sites qui vendent des accessoires en  fourrure ; alertés par Florence, une de nos sympathisantes, nous avons contacté l'équipe du site "Univers Créatif" qui vendait des boules de fourrure en vison et lapin. Nous avons argumenté en expliquant les conditions de vie et d'abattage des animaux pour leur fourrure. Et voici le mail reçu hier, nous avons été agréablement surpris par son contenu :
 
" Bonjour,
Oui, nous nous proposons de liquider au plus vite notre stock (relativement faible), et d'arréter définitivement la vente de ce type de produit.
Nous comprenons tout a fait votre action, et la soutenons.
Nous n'avions simplement pas pris conscience de l'origine de ses produits.
En vous remerciant
Cordialement
L'équipe univers-creatif.com"
 
Si vous souhaitez remercier "Univers Créatif, vous pouvez le faire en envoyeant un mail à l'adresse suivante : contact@univers-creatif.com
 
Merci à tous pour votre soutien !
Nous sommes heureux de ce partenariat avec vous tous qui  nous permet peu à peu de communiquer et d'obtenir des avancées dans le sens d'un commerce plus éthique.
--
Nicolas BISCAYE
Site Internet :
www.afipa.net
 
Une campagne à l'échelle mondiale qui a pour objectif de faire comprendre à nos gouvernants l'importance du respect des animaux sur toute la planète- Merci d'y participer et de faire diffuser le plus largement possible pour avoir un maximum de signatures...rendez-vous sur leur site
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Bien-être animal: quel terme! Nous vivons à proximité de camps de concentration, Nous savons et nous ne disons rien.

29 Juin 2006, 06:38am

Publié par Jo benchetrit

Voici un article de PETA:



Le visage de la viande

En plus des cent milliards d'animaux tués chaque année pour leur viande à travers le monde, des millions meurent de stress, d'étouffement, de blessures ou de maladies.
« Ne peut-on pas simplement mieux traiter les animaux ? »
Le nombre astronomique d'animaux élevés et tués pour la consommation rend absolument impossible un contrôle permettant de leur garantir un traitement décent.
Mais imaginons que ce soit possible : accepteriez-vous d'être tué pour être mangé si l'on vous promettait un traitement « décent » avant votre mise à mort ?
Poules, cochons, vaches, poissons et tous les autres animaux d'élevage sont des individus qui ressentent non seulement la douleur, mais aussi la joie, la peine, la peur, l'amour et la solitude, tout comme les chiens, les chats et les humains. Ils sont faits de chair et de sang et ont une vie sociale et psychologique, comme les humains.

Plus d'un milliard d'animaux sont tués chaque année dans les abattoirs français. Tous les jours, ce sont des scènes d'épouvante.

Au cours de sa vie, on estime qu'un Français est responsable de la mort d'environ 1 500 animaux (bien plus si on disposait de chiffres sur les animaux morts en dehors des abattoirs, comme les poissons, les poussins mâles ou encore les animaux morts pendant l'élevage et le transport).


Le calvaire des vaches laitières
Les petites exploitations familiales ont été en grande partie supplantées par de véritables usines où les vaches, parquées dans d'énormes hangars, sont traitées comme de simples machines à lait.

Les vaches produisent du lait pour la même raison que les femmes : pour nourrir leur petit, avec qui elles ont un lien très fort. Mais un à trois jours après sa naissance, celui-ci leur est arraché, ce qui les plonge dans un profond désarroi. Trois mois plus tard, alors qu'elles sont encore en lactation, elles sont à nouveau inséminées et devront bientôt revivre ce scénario traumatisant.

Alimentées à base de concentrés protéinés pour augmenter la production, 25 % des vaches développent un excès d'acide urique et deviennent boiteuses.

Un tiers souffre de mastites (inflammations des mamelles) dues à la surproduction de lait.

Rapidement épuisées par un tel traitement, les vaches laitières sont tuées vers l'âge de cinq ans, alors qu'elles pourraient atteindre une vingtaine d'années. Elles sont souvent pleines quand elles sont abattues. La viande obtenue est transformée en steaks hachés.


Que deviennent les veaux ?
En France, deux millions de veaux sont élevés dans des boxes de contention individuels.

Privés de leur mère, de contacts avec leurs congénères, de paille sur laquelle se coucher, d'herbe à manger et même du moindre exercice, les veaux sont tellement à l'étroit qu'ils ne peuvent plus se retourner dès qu'ils atteignent deux semaines.

Ces boxes seront interdits en Europe à partir de 2007, mais les conditions d'élevage des veaux resteront insupportables.

Anémiés par une alimentation déficiente en fer (pour conserver leur chair bien blanche) et en fibres alimentaires, ils souffrent de diarrhées et de pneumonies et sont maintenus en vie au moyen de tranquillisants et d'antibiotiques.

Au bout de cinq ou six mois sans mouvement et sans lumière, ils voient le jour pour la première fois en partant à l'abattoir.


Pour les poules, l'enfer
Ce qu'on ne vous dit pas...

Que deviennent les 50 % de poussins mâles issus des variétés de pondeuses, qui ne pondront bien sûr pas d'œufs et ne grossiront jamais assez pour être rentables ?

Dans le meilleur des cas, ils sont gazés, mais comme ce procédé revient trop cher, ils sont souvent broyés vivants. Dans les petites exploitations, ils sont jetés dans des sacs où ils meurent asphyxies ou écrasés par un bulldozer.
En France, plus de 50 millions de poules pondeuses sont élevées en batteries, dans des cages si étroites (l'équivalent d'une page A4) qu'elles ne peuvent même pas étendre leurs ailes.

Quant aux 750 millions de poulets de chair abattus chaque année en France, ils passent leur triste existence dans des hangars insalubres et sans fenêtres où ils développent ulcères et brûlures aux pattes. Ils disposent d'encore moins d'espace que les poules en batterie. Environ 35 millions meurent en cours d'élevage.

Le stress étant générateur d'agressivité, les éleveurs tranchent le bec des poussins quelques heures seulement après leur éclosion à l'aide d'une lame chauffée à blanc pour éviter le picage.

Le débecquage est une pratique si douloureuse que de nombreux poussins meurent immédiatement de crise cardiaque ou se laissent mourir de faim par la suite plutôt que
de picorer.

Les manipulations génétiques permettent d'obtenir une croissance foudroyante, mais certains organes ne se développent pas aussi vite que le reste, ce qui provoque des problèmes cardiaques et pulmonaires. Incapables de supporter un corps aussi disproportionné, les os des pattes se brisent et se déforment. Au moment de partir pour l'abattoir, beaucoup de poules sont de véritables infirmes.


C'est avant même l'éclosion de l'œuf que le lien entre la poule et son poussin s'établit : la mère module des sons apaisants pour répondre aux pépiements du bébé dans l'œuf.





Et les cochons ?
Les dents des porcelets sont sectionnées à la pince dans les élevages industriels. Coupées au niveau de la pulpe, elles éclatent jusqu'à la racine, ce qui provoque des infections à répétition qui sont une source de souffrance permanente.

Viennent ensuite coupe de la queue et castration, toujours sans anesthésie. La castration nécessite une incision profonde car les testicules ne sont pas apparents. Très douloureuse, cette opération a été interdite au Royaume-Uni, par exemple. Mais elle est toujours pratiquée en France.

Quant aux truies, beaucoup sont enfermées pendant la gestation dans des stalles où elles ne peuvent pas bouger. Leur détresse et leur souffrance y sont intenses. Certaines perdent connaissance en tentant de s'enfuir.

L'accouchement se fait dans des cages plus petites encore, pour empêcher les truies d'écraser les porcelets en se couchant. Séparés de leur mère par une grille de métal même pendant l'allaitement, les petits leur sont définitivement arrachés au bout de trois ou quatre semaines.

Ces stalles sont si cruelles qu'elles sont désormais interdites dans certains pays, notamment au Royaume-Uni. Mais il faudra attendre 2013 pour la France, et l'interdiction ne concernera que les truies en gestation.

À cause de l'accumulation de saleté, d'excréments et d'urine, 75 % des animaux souffrent de pneumonie et plus de 25 % d'une forme de gale qui peut être mortelle.

Les médicaments et les manipulations génétiques provoquent artificiellement une croissance si rapide que les animaux peuvent parfois à peine marcher. Chaque année, des centaines de milliers de cochons arrivent paralysés à l'abattoir.


Les cochons sont des animaux très propres. S'ils se roulent dans la boue, c'est surtout pour se rafraîchir et se débarrasser des mouches. Ils sont plus intelligents que les chiens et recherchent tout autant la compagnie.



Les poissons aussi...
Conseiller du gouvernement britannique sur les questions de bien-être animal, le Dr Donald Bloom affirme : « Tant au point de vue anatomique que physiologique et biologique, le système sensoriel des poissons est quasiment identique à celui des oiseaux et des mammifères ».

Les poissons vivent un enfer quand ils sont pêchés. Après des heures passées dans des filets, écorchés et à moitié asphyxiés, ils doivent subir la décompression de la remontée forcée. Leur vessie natatoire éclate, les yeux jaillissent hors de leurs orbites, œsophage et estomac sont recrachés par la bouche.

Les poissons non désirés, qui représentent parfois la majorité de la prise, sont rejetés par dessus bord à la fourche.

La pêche de loisir est également loin d'être sans douleur : le palais ou l'estomac du poisson dans lequel s'ancre l'hameçon est tout aussi sensible que le nôtre, et le poisson qui étouffe à l'air libre met parfois plus d'une heure à mourir.


Transports
Chaque année, la France exporte ou importe six millions d'animaux vivants qui sont transportés dans des conditions effroyables. Ils voyagent à travers l'Europe 40 à 50 heures d'affilée sans eau et sans nourriture, dans une odeur d'urine et d'excréments épouvantable. Certains sont écorchés ou ont les pattes cassées. D'autres meurent de suffocation ou de crise cardiaque.

 *********************



 Que rajouter?

 A vous de voir si vous acceptez ce rôle de monstre que la société vous impose ou si vous vous révoltez...

Choisir entre la liberté ou l'aliènation demande un changement de vie. Et alors? Le jeu n'en vaut-il pas la chandelle? Refusez ceci, les produits animaux, et vous refuserez la prison dela pulsion de mort, celle qui VOUS a enfermé vifs, loin de vos idéaux, tout cela pour la facilité de rester coincé dans le moule.







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La viande aux antibiotiques tue et mutile. Guillaume Depardieu aurait encore sa jambe Si le monde n'avait pas d'élevages. les vampires sont devenus victimes.

28 Juin 2006, 22:00pm

Publié par Jo benchetrit

De quoi est faite la viande ?

Frise_sang2.gif (4570 octets)

 

La traçabilité et les contrôles protègent-ils  l'homme?NON! Guillaume Depardieu aurait très probablement encore sa jambe si nous étions végétariens.

 

 

 

 

En effet les malheureuses bêtes confinées  dans  des conditions insalubres et abominables sont "gonflées aux antibiotiques". Le but est double: vu les cadavres qui jonchent le sol, l'état de saleté invraisemblable où vivent les animaux des élevages industriels, les virus et bactéries ont la part belle.C'est ainsi que les bactéries survivantes et leurs descendantes procréées par les bactéries à la hâte avant de mourir, sont "vaccinées" contre ces antibiotiques. Ce qui fait que bientôt, nous aurons bien plus que les 10.000morts/an par maladies nosocomiales(attrappées à l'hopital).

Les années  qui viendront seront des années bien plus noires pour la santé humaine que ce qu'on a connu depuis l'invention par Fleming des antibiotiques. Car ceux-ci ne nous soigneront pas toujours et au fur et à mesure qu'on en invente d'autres, les bactéries se renforcent contre les suivants. On ne pourra pas en trouver de nouveaux éternellement!

Ce n'est pas tant la consommation humaine qui est en cause mais l'agriculture mécanisée, où des milliards d'animaux confinés dans les lieux immondes en question  vivent leur calvaire pour notre bouche chaque année. Un milliard et demi par an. Vous imaginez la consommation d'antibiotiques ! Les firmes pharmaceutiques gagnent là des fortunes et on sait que leur lobby et très puissant. Ajouté à celui des éleveurs industriels qui se font déjà leur beurre grâce aux subventions de l'Europe qui les favorisent sur les bios et autres petits éleveurs, si nous ne réagissons pas contre ça d'urgence, nous sommes en train d'approcher du naufrage, sans faire de catastrophisme. Il suffit d'être un peu lucides.

Mais l'autre raison de "l'arrosage" des bêtes aux antibiotiques est plus prosaïque . C'est celle-ci: les antibiotiques à fortes doses font gonfler: l'œdème est de l'eau et ainsi on achète de l'eau au prix de la viande. Frise_sang2.gif (4570 octets)

 

 

 

 

Tant que les éleveurs se moqueront ainsi de la santé publique et des deniers des consommateurs, il faut absolument boycotter la viande. Pour les viandards invétérés, préférez la viande bio, ou les porcs et poulets dits élevés en liberté. Il faut inverser la tendance. Si ça vous paraît cher à l'achat, sachez que payer de l'eau au prix de la viande revient plus cher.

Comparer le poids d'un poulet de batterie et d'un poulet élevé en liberté, crus puis cuits. Vous avez environ 50% du poids qui disparaît en eau et mauvaise graisse dans le 1°. Quant au goût…rien de comparable.

 

 

 

 

Faut  dire qu'un être qui a vécu dans ses excréments, au milieu des cadavres en décomposition et  dans l'ammoniaque urinaire  ne peut avoir bon goût! Frise_sang2.gif (4570 octets)

 

 

 

 

Mais aussi, et pour moi, surtout, est-ce décent de  produire une telle souffrance?

 

 

 

 

 Regardez un peu ce document de "peta"   et suivez le lien vers la vidéo.

 

http://www.petatv.com/tvpopup/video.asp?video=pam_kfc_long&Player=wm&speed=_med

 

 

 Ensuite seulement, faites votre choix. Sachez que dès que vous acheterez un plat cuisiné ou que vous irez au restaurant, ce sont ces animaux-martyrs que vous consommerez. Tout plat cuisiné est fait avec des ingrédients pas cher, vous vous en doutez.

Jamais plus que maintenant l'expression: "on creuse sa tombe avec ses dents" n'a été autant appropriée. Faites passer le message pour nous, pour eux, et l'avenir du monde.

Ce choix sera celui de la santé, des économies, de l'écologie et aussi de "l'humanité" comme on dit!

Nous avons le choix. Mais sachez que les pays en voie de développement ont commencé à faire comme nous. La grippe aviaire nous guète. Les amis des animaux et les amis de la santé humaine ont ici un terrain d'entente. Mais le commandant du Titanic ne veut pas dévier de sa route.

A nous de le forcer à le faire avant qu'il ne soit trop tard.

 

 

 

 

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Article sur Le Point contre l'élevage...enfin...on avance!

28 Juin 2006, 08:06am

Publié par Jo benchetrit

Cet article me ravit. Je me sens moins à hurler dans le désert.

Elevages
Une catastrophe écologique

Catastrophe ! Le monde mange de plus en plus de viande. L'élevage industriel émet des fleuves de polluants, fait disparaître des millions d'hectares de biodiversité, abrite des virus mortels et, surtout, accélère dangereusement la fièvre terrestre.

 

Frédéric Lewino

Pour sauver la planète, mangeons moins de viande ! L'élevage industriel qui se développe, surtout en Asie, entraîne un coût écologique de plus en plus insupportable. Ce qui amène plusieurs institutions, dont la Fao, à pousser un cri d'alarme.

On oublie que, pour fabriquer un poulet, un boeuf ou un mouton, il faut dépenser beaucoup d'énergie en chauffage, nourriture, transport, découpe de la viande, chaîne du froid... D'où un rejet important de gaz à effet de serre. Auxquels il faut ajouter le méthane émis par les ruminants. Pour le compte de l'Ademe, l'expert Jean-Marc Jancovici a chiffré la part du régime carnivore dans la fièvre terrestre. Stupéfiant ! Le kilo de viande de veau équivaut à un trajet automobile de 220 kilomètres ! L'agneau de lait : 180 kilomètres ! Le boeuf : 70 kilomètres ! Le porc : 30 kilomètres ! Et encore Jancovici n'a-t-il pas comptabilisé les apports carbonés de l'emballage, du déplacement du consommateur et de la cuisson. A titre de comparaison, la production de 1 kilo de blé ou de pommes de terre équivaut tout juste à un créneau en voiture.

Pour ne rien arranger, le cheptel mondial augmente au moins aussi vite que le parc automobile. Selon le plus récent décompte de la FAO, la planète abrite désormais 17 milliards de poulets, 1,8 milliard de moutons et de chèvres, 1,4 milliard de bovins, 1 milliard de cochons et 1 milliard de canards. Auxquels il faut ajouter les nombreuses autres espèces consommées : dindes, chameaux, poissons, chiens... Le monde devient, en effet, de plus en plus carnivore. Depuis les années 50, la consommation mon-diale de viande a quintuplé. Et même si elle stagne en Occident depuis une vingtaine d'années, elle s'envole dorénavant dans tous les pays émergents. Les Chinois et les Indiens ne se contentent plus de leur bol de riz ou de lentilles. Entre 1991 et 2002, les Chinois ont quadruplé leur régime carné et les Indiens l'ont doublé. Selon la Fao, en 2030, le tiers-monde consommera près des deux tiers de la viande mondiale. Il ne fait que suivre notre exemple avec un siècle de retard.

Mais les méfaits écologiques des élevages intensifs ne s'arrêtent pas à la fièvre planétaire. Le mal est plus profond. A commencer par l'artificialisation de la nature. Voilà longtemps que les animaux ne sont plus nourris avec de l'herbe ou des déchets. L'élevage industriel réclame des quantités astronomiques d'aliments qui monopolisent 29 % de la surface terrestre sous forme de pâturage et de cultures fourragères. Ainsi, le soja est cultivé à 90 % pour assurer l'alimentation animale. En quelques années, rien qu'au Brésil, en Argentine, au Paraguay et en Bolivie, cette culture s'est emparée de 40 millions d'hectares, surtout pour alimenter les bovins européens et chinois. Or les écologistes accusent cette extension de se faire le plus souvent au détriment de milieux naturels de grand intérêt, comme la savane arborée brésilienne, le Chaco argentin, la forêt chiquitana bolivienne. Depuis quelques années, c'est même la forêt amazonienne qui recule devant de nouvelles variétés de soja appréciant le climat tropical. En mangeant donc de la viande bien française, nous participons indirectement à la perte de la biodiversité amazonienne. Si encore cette nouvelle industrie enrichissait les petits paysans. Même pas. « Le boom du soja remplace les agriculteurs par des investisseurs financiers. Ils engrangent des bénéfices allant jusqu'à 50 % par an. Demain, ils s'en iront vers d'autres produits plus rentables, laissant derrière eux une catastrophe écologique et sociale », dénonce, dans La Revue durable, Marc Hufty, enseignant-chercheur à l'Institut universitaire d'études du développement (IUED) de Genève. Par ailleurs, fabriquer de la viande avec du soja est un gâchis protéique, puisqu'il faut 18 kilos de protéines végétales pour fabriquer 1 kilo de boeuf ! La planète serait donc bien mieux nourrie avec un régime végétarien.

C'est aussi l'élevage qui explique le succès du maïs, ce boit-sans-soif qui vide les nappes phréatiques et rend exsangues les rivières, ce consommateur d'engrais et de pesticides qui pollue l'air, le sol et l'eau. La Bretagne, qui élève un cheptel faramineux de porcs et de volailles, en sait quelque chose. « Il faudrait produire moins de viande, mieux entretenir le territoire et gérer les cycles biologiques », dit Christian Mouchet, professeur d'économie rurale à l'Agrocampus de Rennes. Importation de soja, excédents de céréales. « Le résultat est une agriculture non durable qui puise dans les ressources naturelles de façon quasi minière, économiquement inefficace et créatrice de déséquilibres territoriaux », ajoute-t-il. Quelques éleveurs tentent de faire marche arrière.

C'est pourtant cette voie bretonne peu recommandable qu'empruntent les pays émergents asiatiques. Le rivage de la mer de Chine se couvre d'élevages industriels de porcs et de volailles. Mais il y a pire que cette pollution. Depuis quelques années, la Fao s'inquiète de la cohabitation des grands centres urbains avec ces élevages géants. Le mélange est détonant. Hier, en Europe, la maladie de la vache folle a fait craindre le pire. Aujourd'hui, c'est la grippe aviaire. Lorsqu'il mutera défavorablement, le H5N1 provoquera des millions de morts dans la population humaine. Lui ou un autre. Les virus et microbes pathogènes abrités par les animaux d'élevage sont légion. « En cultivant en grande quantité des protéines (poulets, moutons...) identiques, on crée une sorte de réacteur biologique. Si un virus est adapté à un des animaux, il sera aussi adapté à tous les autres. Et l'élevage sera décimé », explique François Renaud, directeur du laboratoire Génétique et évolution des maladies infectieuses (CNRS-IRD). Louise O. Fresco, sous-directrice générale de la FAO, complète : « La nature transfrontière de ces maladies et leur capacité potentielle à franchir les barrières des espèces et à toucher l'homme constituent des enjeux sérieux. » Et de se rassurer : « La science peut faciliter un développement de l'élevage durable, équitable et sans danger, en innovant dans une vaste palette de secteurs. » Certes, la science peut tout, mais l'homme reste un fou. Comptons sur lui pour ne pas renoncer facilement à son bifteck ou à son poulet aux champignons noirs. La santé de son estomac lui importe davantage que celle de la planète. A moins d'une épidémie faisant des millions de morts...

 

© le point 22/06/06 - N°1762 - Page 68 - 1006 mots

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