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Psychanalyse et animaux.

le film"Man to man" ... et les vaches sont bien gardées!

10 Mai 2005, 22:00pm

Publié par benchetrit

Le fim "Man to man":Toujours la même chose: lorsque les hommes montrent qu'ils ne sont pas des bêtes, tout le monde applaudit. Et bien moi, encore non!

 

Les bêtes montrées dans des zoos sont autant dignes de vous scandaliser que les hommes dans la même situation ou alors vous êtes vous-mêmes un drôle de barbare, ce me semble...car il n'est pas plus normal de maltraiter un homme en état de faiblesse que de maltraiter une bête qui est par définition face à l'humain dans la même situation de vulnérabilité.

 

A moins de se baser sur la norme imposée par le discours courant...disque qui attire l'homme dans le trou noir de la pulsion de mort.Alors, quelles motivations pour aimer ce (plutôt beau) film?

Vous avez dit humaniste? Comme c'est humain..

 

 

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La honte! les animaux sont encore des meubles.

10 Mai 2005, 22:00pm

Publié par benchetrit

Un rapport préconise un régime juridique pour l'animal

AP | 10.05.05 | 20:10


PARIS (AP) -- Un rapport remis mardi au ministre de la Justice Dominique Perben préconise la création d'un régime juridique pour les animaux, les assimilant soit à une personnalité juridique soit à un bien protégé et non plus à un bien meuble.
Actuellement, «le régime juridique de l'animal est celui d'un bien meuble», note le rapport de Suzanne Antoine, magistrate à la retraite et trésorière de la Ligue française des droits de l'animal.
Les textes actuels opèrent une distinction entre animal sauvage et animal domestique. Les textes concernant les premiers sont régis par le Code de l'environnement, tandis que tout ce qui concerne les seconds est intégré dans le Code rural.
«Il nous est apparu nécessaire d'avoir une définition précise de l'animal dans le code civil, ce qui n'est pas le cas actuellement, pour avoir une base juridique dans le but de développer une politique de protection», a déclaré mardi le ministre de la Justice Dominique Perben.
Mme Antoine avance deux propositions pour réformer le Code civil. La première consiste à distinguer les animaux des biens, précisant qu'ils «sont des êtres vivants doués de sensibilité» et qu»'en toute circonstances, ils doivent bénéficier de conditions conformes aux impératifs biologiques de leur espèce et assurant leur bien-être».
La seconde proposition consiste à créer dans le code civil une troisième catégorie de biens après celle des meubles et des immeubles, celle des animaux, assimilés à des «biens protégés».
«Ce qui est important d'avoir en tête quand on parle du régime juridique des animaux, c'est que ce sont des millions et des millions d'êtres vivants qui accompagnent l'homme dans sa vie, en particulier les hommes et les femmes parfois les plus fragiles, les plus sensibles et les plus seuls», a estimé le ministre de la Justice.
La Fondation Brigitte Bardot «se réjouit» de ce projet de réforme du statut de l'animal. «Le code civil sera enfin en harmonie avec les avancées du code pénal et du code rural».

 

Vous voyez ici comment la civilisation, par ses textes de loi mais aussi par leurs dérogations innombrables en ce qui concerne la protection des animaux, loin d'être selon l'expression consacrée "le dernier rempart contre la barbarie" est ce qui la permet. 

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Le célèbre blog (enfin, bientôt!)est le seul à proposer une révolution idéologique: La libération des animaux sera celle qui libèrera les hommes.Enfin un idéal pour la jeunesse!...

9 Mai 2005, 22:00pm

Publié par josette benchetrit

Il y a des blogs plus célèbres mais je ne suis pas là depuis plus d'un mois!

 

 

De même  qu'il n' y a pas de nature humaine, comme le disait Lacan, il n'y a rien de normal dans l'ordre actuel des choses qui consiste à donner comme "naturel" la place que l'homme se donne sur les êtres qui ont moins de force que lui. Force dont l'origine n'est pas tant à élucider qu'à constater : l'homme est structurellement en position de pouvoir sur les autres.

Et son pouvoir est non restreint par manque de cette nécessité de sécurité vitale d'où naissent les lois où chacun trouve sa protection en limitant ce que pourrait lui faire son voisin...

Donc  son pouvoir est démesuré, car rien ne s'y oppose…sinon la morale, ou plus précisément l'éthique en tant que morale non relative aux mœurs du pays ou du moment.

Or, avec les (autres) animaux, la boussole morale semble en hésitation. Où est le nord du bien? semble-t-elle dire. L'éthique, elle sait bien mais les morales locales, non. D'où la perplexité de certains ou la certitude pour la plupart que ce qui est mal est bien, du moment que ça fait du bien à l'espèce élue des Dieux, adorée de la Nature( cf. L'homme érotomane patient du Dr. Can dans ma nouvelle.) et surtout narcissiquement en accord avec elle-même, puisqu'elle s'aime.

 

 

 

Bien-sûr, vous devez être étonné de ma façon d'aborder ce sujet. Je ne me contente pas d'un microscope, mais il me faut un télescope. Ce qui signifie ceci: le rapport aux animaux de chacun passe par l' attitude globale de l'espèce humaine avec les autres espèces animales.

Bien-sûr, vous devez être étonné de ma façon d'aborder ce sujet. Je ne me contente pas d'un microscope, mais il me faut un télescope. Ce qui signifie ceci: le rapport aux animaux de chacun passe par l' attitude globale de l'espèce humaine avec les autres espèces animales.

 

Et je vais encore plus loin : cette attitude est la base de l'espèce en question.

Et encore plus avant : j'y trouve la clé du handicape humain que l'on nomme barbarie.

Je pars d'une révolte contre les terribles sévices dont sont victimes les bêtes, en passant par un effarement quant à l'autisme humain qui croit qu'on peut bâtir un édifice sans ce préoccuper de ses fondations.

Ce qui signifie qu'il est fou qu'on puisse considérer comme normal de parler de la barbarie humaine sans aborder celle qui s'exerce en continu avec les bêtes. Autant parler d'un psychopathe sans aborder ses crimes. Ou encore de la barbarie nazie sans aborder ce qui s'est passé dans les camps !

Ce qui implique que cette façon tronquée de considérer le plus grave problème des hommes est parfaitement stérile.

C'est proprement ahurissant, non? je sais que les révisionnistes s'essaient à ce genre de sport. Mais avec les bêtes, c'est la majorité des hommes qui exercent leurs nombreux "droits" dont celui de nier ce qu'ils font, et ce qu'ils sont, et ce, depuis un peu trop longtemps. Là, on peut le dire: ça suffit. "Au fond de l'homme, cela".

On ne peut continuer à croire que le devoir de mémoire sans le devoir de penser aboutisse à ce "plus jamais ça" tant espéré.

Je sais que vous attendiez un texte sur le rapport de certains individus aux bêtes, les "de compagnie" de préférence. Ou un beau texte sur le vertige qui prend les hommes devant la nature et les mystérieuses bêtes qui les guettent… ou encore l'admiration devant les prouesses absolument scotchantes de certains animaux, ou une études de cas et une théorisation des phobies d'animaux etc.

Je vous rassure:  ça, je sais faire. Je suis psy pour enfants depuis des lustres et je pourrais un jour me faire mousser toit en redorant le blason de la psychanalyse en vous montrant que l'on peut guérir de ces dernières sans en passer par les comportementalistes à la gomme! Gomme est le bon mot pour ceux qui effacent l'essentiel.

Ou encore vous espériez découvrir comment on dresse un chien ou comment se guérir de ses angoisses avec son animal familier ?

Ou "la place" de l'animal dans la famille? Ne comptez pas sur moi pour vous dire que celui-ci doit rester à sa place car je suis là pour faire ressortir ce qui se cache derrière cette expression pour le moins suspecte de mépris…

Ou des thèmes comme : le dauphin et l'autisme. Ou encore des poncifs  du genre : les gens qui aiment les chats sont plus indépendants que ceux qui aiment les chiens. etc.

Pourtant, ça me distrairait mais je juge que c'est un peu réac. Comme quand en mai 68, on nous disait que la révolution que nous tentions était un problème d'adolescence, propre à l'âge où on remet ce qui s'est passé en fin d'Œdipe, quand on tue le père. Il y eut des psy, signant André Stéphane, qui firent un livre pour nous parler de ça. Moi, je crois qu'ils sont passés à côté de ce qui était en jeu: le dévoilement du réel…

La capacité soudaine de voir la radiographie de la société des hommes et la possibilité de réveil du sommeil hypnotique où nous plonge ordinairement l'idéologie dominante. Sommeil de la pensée, s'entend.

Comme dans une analyse, mais en grand, à l'échelle sociale…

C'est ce que je vous propose aujourd'hui, au sujet de notre être au monde. Se regarder avec les yeux d'un Autre absolu, comme le ferait un extraterrestre. Et enfin conclure que la seule issue conforme à la maturation de l'espèce et DONC à l'éthique, c'est le cgangement. Vous verrez que c'est rien moins que d'attendre d'un tyran qu'il arrête de tyranniser.

Une gageure, avec moins de chance de gagner que de toucher le gros lot du loto.


Aussi ici, on ne fait pas de la psychologie pour magazines. On prévoit la révolution des esprits. Nuance et de taille, je vous l'accorde. Alors, ne m'en veuillez pas trop si je ne réponds pas à votre attente. Ici, c'est encore mieux que tout ça: on cherche à soigner la barbarie des hommes envers les hommes et les bêtes. Alors, de quoi vous plaignez-vous?

 

 

 

C'est quand même plus important, non?

 

 

 

 

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constitution européenne: Les bêtes et leurs défenseurs sensibles devraient voter Oui. Pour les animaux, OUI!

8 Mai 2005, 22:00pm

Publié par benchetrit

OUI

 

 

 

 

Article III-121 : (...) L'Union et les Etats membres tiennent pleinement compte des exigences du bien-être des animaux en tant qu'êtres sensibles, tout en respectant les dispositions législatives ou administratives et les usages des Etats membres, notamment en matière de rites religieux, de traditions culturelles et de patrimoine régionaux."

 

Mais les poules auront un peu plus d'espaces dans leurs cages de la honte..Minime pour nous, mais un peu moins de torture, c'est mieux que rien. Et les gros cons français de l'industrie de l'oeuf ne veulent rien.

Comme d'habitude les lois interdisent la cruauté sur les animaux sauf si on en a le droit dans son  pays et l'habitude si les religions, lew tarditions de votre culture vous y autorisent ou pourquoi pas vous oblige à ces sacrifices  ignobles que le peuple connaît trop.

 

Comme disait une belge qui faisait griller vivantes sur un barbecue des anguilles( vu à la télé): "Rassurez-vous, ça leur fait pas mal, elles en ont l'habitude!"

 

Merci, le dieu de la Chasse, triste con de la chasse...Giscard...de nous avoir concocté cette constitution sur-mesure!

Mais il y a quand même, mieux que rien, mieux que fraçais seuls, la reconnaissance du souci du bien-être animal...

 

 

C'est pourquoi il faut voter oui, car le petit article sur le bien-être des animaux est un progrès quand même! Même BB l'a dit, d'un sens, en écrivant à Rafarin à ce sujet.

 

N'oublions pas que la France est la lanterne rouge de l'Europe en matière de protection animale, de respect des directives en faveur de l'environnement.

C'est pourquoi l'Europe doit nous aider à faire de notre pays un lieu tout aussi "fréquentable" que dans le reste de l'Europe!

 Enfin, soyons honnête, pour les (autres) animaux, rien n'est bien fréquentable sur cette Terre depuis l'homme. Mais, par exemple: grâce à l'Europe, les essais sur les cosmétiques seront interdits en 2012…alors que la France demande à continuer.

 

Donc les animaux voteront OUI. Et leurs défenseurs   …oui mais…

 

 *******************************************************************

 

Dernière minute: une pétition à imprimer et renvoyer après l'avoir signé et fait signer est sur le site suivant: http://www.webzinemaker.com/graal/

 

La voici:

 

Pétition pour le respect du bien être des animaux dans la Constitution européenne

 


 

Les associations de protection animale européennes, leurs adhérents et sympathisants dénoncent deux articles du projet de Traité établissant une Constitution pour l’Europe :

- Article III-121 de la partie III, titre I (Dispositions d’application générale)
(cet article est la transposition du Protocole sur la protection et le bien être des animaux du Traité d’Amsterdam [Cf. projet de Traité, protocole annexé n° 33 article premier, 2.]) :
Lorsqu’ils formulent et mettent en œuvre la politique de l’Union dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, des transports, du marché intérieur, de la recherche et développement technologique et de l’espace, l’Union et les États membres tiennent pleinement compte des exigences du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles, tout en respectant les dispositions législatives ou administratives et les usages des États membres, notamment en matière de rites religieux, de traditions culturelles et de patrimoines régionaux.

Nous ne pouvons accepter ces dernières dispositions. En effet, si la prise en compte des exigences du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles est positive, en revanche le respect des "dispositions législatives ou administratives et les usages des États membres, notamment en matière de rites religieux, de traditions culturelles et de patrimoines régionaux" représente une exception de nature à encourager la poursuite d’actes de cruauté sur les animaux (tel que corridas, combats de coqs, gavage des palmipèdes pour le foie gras, chasse à courre, etc). Cette exception est antinomique avec les législations des pays européens sur la protection des animaux 1, et avec l’évolution profonde de nos sociétés concernant le respect des animaux 2.

- Article III-280 section 3 (Culture), chapitre V, titre III, partie III :
1. L’Union contribue à l’épanouissement des cultures des États membres dans le respect de leur diversité nationale et régionale, tout en mettant en évidence l’héritage commun.
2. L’action de l’Union vise à encourager la coopération entre États membres et, si nécessaire, à appuyer et à compléter leur action dans les domaines suivants :
a) l’amélioration de la connaissance et de la diffusion de la culture et de l’histoire des peuples européens ;
b) la conservation et la sauvegarde du patrimoine culturel d’importance européenne ;
c) les échanges culturels non commerciaux ;
d) la création artistique et littéraire, y compris dans le domaine de l’audiovisuel
3. l’Union et les États membres favorisent la coopération avec les pays tiers et les organisations internationales compétentes dans le domaine de la culture, en particulier avec le Conseil de l’Europe.
4. L’Union tient compte des aspects culturels dans son action au titre d’autres dispositions de la Constitution, afin notamment de respecter et de promouvoir la diversité de ses cultures.
5. Pour contribuer à la réalisation des objectifs visés au présent article :
a) la loi ou loi-cadre européenne établit des actions d’encouragement, à l’exclusion de toute harmonisation des dispositions législatives et réglementaires des États membres. Elle est adoptée après consultation du Comité des régions ;
b) le Conseil, sur proposition de la Commission, adopte des recommandations.

Nous rappelons que certains aspects des cultures et des patrimoines culturels d’États membres de l’Union comportent des actes de contrainte, de violence et de cruauté sur les animaux, en violation avec les exigences du bien-être des animaux.


En conséquence

et conformément aux termes des articles I-45, I-46 et I-47 partie I, chapitre III, titre VI (la vie démocratique de l’Union) du projet de Traité établissant une Constitution pour l’Europe qui prévoient notamment que des citoyens de l’Union, au nombre d’un million au moins et ressortissants d’un nombre significatif d’États membres peuvent prendre l’initiative d’inviter la Commission à soumettre une proposition appropriée, les associations de protection animale, leurs adhérents et sympathisants soussignés demandent aux gouvernements de l’Union et à la Commission européenne d’apporter les modifications suivantes au Traité :


- article III-121 de la partie III, titre I :
1. Les exigences du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles sont impérativement prises en compte dans la mise en œuvre de la politique concernant les domaines d’utilisation de l’animal suivants : l’agriculture, la pêche, les transports, le marché intérieur, la recherche, le développement technologique et de l’espace.
2. Par ailleurs, les pratiques ne relevant pas de l’énumération du paragraphe (1) ci-dessus mais utilisatrices d’animaux elles aussi, tels certains rites religieux, certaines traditions culturelles, certains patrimoines régionaux, doivent pleinement respecter les exigences du bien-être animal, dans l’attente de leur abolition définitive.

- article III-280 section 3, chapitre V, titre III, partie III, ajouter un point 6 :
6. s’agissant du cas particulier des cultures européennes qui utilisent l’animal, les dispositions ci-dessus énumérées devront impérativement prendre en compte les exigences du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles.





Signature particuliers
NOM, Prénom
Adresse
Ville Pays
E mail
Signature



Signature organisations
Nom de l’organisation
Contact (Nom, Prénom)
Adresse
Ville Pays
E mail
Signature





1 - Italie, loi 12 octobre 1993, N° 413, relative à l'objection de conscience pour les étudiants, enseignants et chercheurs concernant l’expérimentation animale
- Allemagne, article 20a intégrant le respect des animaux dans la constitution,("Protection des fondements naturels de la vie et des animaux") Loi fondamentale pour la République fédérale d’Allemagne du 23 mai 1949, amendée par la loi du 26 juillet 2002.
- Autriche, loi sur la protection des animaux adoptée le 27 mai 2004, entrée en vigueur en janvier 2005
- Angleterre, Hunting Act décrétant la suppression de la chasse à courre, entré en vigueur le 18 février 2005

2 Sondages
- un sondage C.S.A. effectué pour la S.P.A. et publié en juin 2001, fait apparaître que 45 % des Français pensent qu'il est nécessaire de créer un secrétariat d'état à la protection animale. Comme le notait Alain Cayrol, directeur de l'institut C.S.A. aux premières Assises de la Protection animale en juin 2001, "ceci prouve l'importance de ce thème pour une grande partie de la population".
- un sondage B.V.A. pour 30 Millions d'Amis publié en avril 2002, où l'on voit que 37 % des Français déterminent leur vote électoral en fonction de l'action des candidats en faveur des animaux
- un sondage IPSOS/association One Voice de février 2003 montre que 64 % des Français sont défavorables à l'expérimentation animale, pour 84% toute expérimentation engendrant la souffrance d'un animal devrait même être interdite.
- selon un sondage SOFRES/Fondation Weber (Suisse) portant sur la corrida et effectué au niveau international en octobre 2003, une majorité d’européens y sont opposés : 73 % des Français, 49 % des Espagnols (38 % pour), 57 % des Portugais, 93 % des Allemands, 81 % des Belges .

 

J'ai reçu ça:

" a) Cette disposition III-121 comprend en effet tellement de clauses
  suspensives qu'on ne voit guère quel secours en attendre. Sauf
  peut-être pour la corrida, puisque cette disposition vaut pour les
  utilisations d'animaux liées à l'agriculture et à la recherche : les
  assos anti-corrida (ou contre les animaux dans les cirques,
  delphinarium - voire anti-chasse ) pourraient peut-être exploiter la
  faille de l'absence de clause suspensive concernant les usages des
  animaux pour les loisirs. J'avoue n'avoir pas été vérifier jusqu'à quel
  point les défenseurs de ces activités peuvent se raccrocher au principe
  de subsidiarité.

  b) Que vous votiez oui ou non, cela ne changera rien pour ce qui est du
  contenu de cet article puisqu'un article identique est inclus dans le
  traité actuellement en vigueur.

  Un argument éventuel pour le oui, en relation avec les animaux, est que
  dans le nouveau traité, le parlement dispose de davantage de pouvoir et
  qu'il se serait (lu dans une interview de Ghislain Zuccolo) montré dans
  le passé plus favorable aux animaux que le Conseil.
  Cependant, même dans le nouveau traité, le Parlement n'a pas
  l'initiative des lois, sauf de façon indirecte : proposer à la
  Commission de lui proposer un projet de loi.  Le Parlement a par
  ailleurs quelque pouvoir sur la composition de la Commission.
  Le président de la Commission est élu (dans le nouveau traité) par le
  parlement sur proposition du Conseil (qui doit tenir compte du résultat
  des élections pour le parlement dans sa proposition). Ensuite, c'est le
  Conseil qui, en accord avec président de la Commission, propose les
  noms des personnes (25 en tout) composant la Commission, dont la
  formation est soumise à un vote d'approbation du parlement."

 

Difficile de faire un choix sur ce critère des animaux, sachant qu'au final c'est archi nul...mais qu'il y a "une ouverture"!



 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Benoît le pape n'est pas pape au Vatican:son chat reste à la porte du saint-siège.

8 Mai 2005, 22:00pm

Publié par benchetrit

 

Le chat du Pape persona non grata au Saint  Siège ?

 

Dieu ne reconnaît plus les chiens. Euh!  Les chats...

L'homme est pourtant un animal, non? Ah!

Vous dites que c'est seulement pour la science?

L'âme fait la différence?

Et qu'est-ce qui dit que c'est pas les autres animaux qu'ont une âme? Qui ça? Parlez plus fort ! Dieu ? Dieu a dit ça? Dans  ce cas , bon. Enfin, quand il est devenu chrétien.

Avant, quand il était juif, il disait que les (autres) animaux en avait une, mais mortelle.

 

Alors, qu'il arrête de se déguiser en colombe pour faire le Saint Esprit, tiens! Après, qui va y comprendre quelque chose? Même une chatte n'y reconnaîtrait pas ses petits.

 

Surtout que les colombes terrorisées parce qu'élevées en captivité ne savent pas se débrouiller dehors et que les lâchers de ces pigeons ont le plus souvent une issue qui leur est fatal. On en a vu une retourner d'où on voulait la jeter, en se posant sur la tête de Jean Paul II qui n' en était pas très à l'aise. "Les animaux par la fenêtre lui aurait soufflé Dieu!"

Pardonnez-lui, il ne savait pas ce qu'il faisait! Car ces images de la sainte spiritualité que sont les colombes ne savent pas quoi faire de la liberté.

Spécialement si elles rencontrent brutalement une voiture, un fleuve où se noyer, s'il fait trop froid ou trop chaud, si elles ont faim ou soif…ou encore si le chat du pape les trouvent! Parce que si ça se trouve, elles aboutiront dans un jardin avec le chat pasha qui pourrait dire devant le portrait de son maître:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Ceci n'est pas un pape."

 

  Faut dire que pour les religieux, la Bête, c'est ce qui désigne le  principal concurrent de Dieu, le Diable!

N'empêche, c'est quand même un monde de penser que le pape lui-même ne peut amener son chat au bureau. Surtout qu'il est logé sur place.

Je ne peux pas croire que Dieu veuille séparer ceux qui s'aiment.

C'est la spécialité des hommes, ça, qui séparent la mère de l'enfant...non, pas l'enfant Jésus de Marie, mais je pense par exemple aux veaux des vaches, aux agneaux des brebis, et aux chevreaux des chèvres. Quant aux autres, les oiseaux, dindes,canards, oies, poulets et poules en particulier, c'est bien avant la naissance que leur mère ne sera pas leur mère, par la Grâce des oeufs couvés en couveuse électrique, leur maman-machine.

Dieu n'avait pas prévu ça. Dieu n'est donc même plus Dieu dans sa création, alors vous pensez que pour le Pape...

Ya plus de respect.

 

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clés pour la psychanalyse

6 Mai 2005, 22:00pm

Publié par benchetrit

Clés pour comprendre la psychanalyse.



Le plus important: la psychanalyse vous permet de découvrir ce que vous n'avez jamais voulu savoir sur vous-mêmes sans pouvoir vous l'avouer.




En général, pour accepter de se connaître tel que l'on est, donc moins glorieux que le moi le laisse apparaître, il faut un moteur: Et ce qui dit:"Moteur", c'est la souffrance lorsqu'elle devient insupportable et qui se transforme en demande d'analyse, en appel au secours.

En l'absence de cette douleur de l'âme et parfois du corps, les deux formant un tout, le sujet s'aime tel qu'il est et tel qu'il veut apparaître aux autres, si tout va bien. Et là, même dans le cas où visiblement il a quelque chose qui cloche, s'il ne s'en rend pas compte et surtout si il s'en accomode, rien ne le fera entreprendre de demarche d'analyse.

Il y a des chances alors que si on le conteste, si on lui tend une image peu amène, moins conforme à son moi idéal, il ronge son frein et vous considère comme un ennemi, paranoïa constitutive de la personnalité oblige..



Pour son confort, le moi veut rêver qu'il est meilleur qu'il ne l'est, ce qui ne l'empêche pas d'agir mal. L'homme, vous le voyez ici, adore nuire en toute impunité, et à l'abri des regards.

Et quand il nuit aux bêtes, tout est si bien brouillé par les divers mécanismes de défense dont il dispose personnellement mais aussi socialement, culturellement et même humainement que le regard ne voit pas l'évidence. C'est ainsi que le scandale reste ignoré des hommes.






Pb technique: lire plutôt "clés sur la psychanalyse" plus loin. Merci.

Help!

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La défense des animaux, c'est la défense de la civilisation

3 Mai 2005, 22:00pm

Publié par benchetrit

 

 

 

Je le redis ici: ce blog se place sous le signe du courage: pour celui qui l'écrit mais aussi celui qui  prend la peine de le lire. Entrer dans cet univers fait de révélations nouvelles sur soi, ce n'est pas facile.

 

 

De toutes les actions généreuses en faveur des faibles, regroupées sous le sigle d'humanitaires dont la philanthropie est majoritaire, l'une d'elle,   la défense des animaux, a une place à part.

Non pas seulement parce qu'elle s'occupe de défendre des non-hommes, mais parce que, contrairement aux humains en souffrance, c'est la totalité des (autres) animaux qui sont en position de lésés, y compris les plus heureux, du simple fait de la présence des Homos Sapiens Sapiens.

Ce qui est logique puisqu'ils sont pour ceux-ci des objet a de complétude, en trop ou en pas assez, bouche- trous de la jouissance illicite préoedipienne des hommes régressés.

S'ils  sont sauvages, leurs environnements sont pollués, déformés, parfois anéantis, détruits par action directe ou indirecte, dont le symbole est cet ours perdu au milieu de l' Océan Antarctique sur un glaçon en train de fondre, ce qui reste de sa maison, son refuge, sa chance de survie...sa banquise. Un ours n'étant pas un poisson( garanti!), il va se noyer si il ne peut pas rejoindre un  asile pas trop loin.

 

De plus, les risques qu'on les emprisonne pour les dresser, et les montrer à des amateurs de cirques sans scrupules ni pensée, ou les mettre dans des zoos, le tout servant à former la jeunesse à l'abus de pouvoir sur les faibles sont grands. C'est fait pour éduquer les enfants à devenir de parfaits abuseurs de faibles .

Les animaux sauvages sont également chassés pour les manger, et/ou les vendre en trophées ou autres insanités pour touristes frimeurs et décérébrés.  On  les dépossède de leurs lieux de vie ainsi que de leurs sources de nourriture.

Quant aux animaux domestiques, ils sont entièrement privés de leur libre arbitre et en général du mode de vie inhérent à leurs espèces. Leurs besoins sont niés, leur subjectivité ignorée si ce n'est moquée, déniée, et on les compte en tonnes ou en tête de bétail.  On les compte car ils ne comptent pas.

La maltraitance est la règle pour eux. De rares exceptions, dans des contextes historico-géographiques précis et vraiment minoritaires sont observables. Mais même eux ne vivent pas conformément aux nécessités de leurs espèces.

C'est ce qui donne au champ de la défense des (autres) animaux une étendue impressionnante, une variété qui l'est tout autant, car non seulement toutes les populations animales sont dans ce champ, mais nous sommes là dans une zone de non-droit.

Ce qui a une conséquence importante : toutes les perversions humaines sont convoquées. Chacune correspond aux diverses pulsions partielles qui, chez l'homme remplacent les instincts. Et lorsque ces pulsions se satisfont dans une zone de non-droit, elles perdent leurs limitations civilisées pour faire régresser le sujet au stade où elles sont libres, et particulièrement mortifères.

C'est en cela que l'action pour la défense des animaux est en même temps le meilleur service à rendre à  la civilisation.

Ce qui ne l'empêche pas d'être combattue avec les armes habituellement de la dérision mais aussi avec violence.

Les barbares qui sont heureux de trouver en temps normal de quoi anéantir la civilisation par leur jouissance ne sont pas fous. Ils savent que les défenseurs des bêtes sont leurs pires ennemis.

C'est pour cela qu'ils les font taire avec d'abord patience et gentillesse, ironie et ensuite agacement, puis, violence.

 

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