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Psychanalyse et animaux.

Ménopause et hormone naturelle. les tortures de juments.

21 Novembre 2010, 23:19pm

Publié par Jo Benchetrit

Le fait est  que je n'ai jamais eu les troubles que l'on attribue à l'absence de règles.

Je ne prends pas d'hormones pour ne pas faire souffrir les juments. 
mais j'avoue que je suis vegetalienne, et que je ne me s nourris donc que de produits dérivés de végétaux dont, en 1°, le soja qui est si délicieux quand il se maquille en lait, fromage, jambon, saucisses et autres préparations .

Je ne suis donc pas une vieille pomme ridée... 

le Premarin est issu de tortures de juments.très horrible  ce qu'elles subissent.

vous pouvez lire un article très complet sur ces questions dont je ne vous copie que ce qui concerne la torture des juments.

PRÉMARINE ET LA SOUFFRANCE DES CHEVAUX

Afin de récolter leur précieuse urine pour la fabrication de Prémarine ( ou de Prempro) plus de 75 000 juments vivent enfermées dans des fermes aux États-Unis, dans le North Dakota . Mais c’est surtout au Canada que ces fermes d’élevage existent. Le Manitoba est la capitale mondiale du pipi d’oestrogènes avec plus de l8 267 juments. Une ferme moyenne abrite environ 75 juments. Confinées dans de minuscules stalles obscures, attachées par le cou, les juments ont l’urètre relié à un tube qui entraîne directement leur urine à couler dans une poche puis dans un conteneur situé devant la stalle. L’urine est ensuite expédiée aux laboratoires pharmaceutiques de Wyeth-Ayerst à Montréal ou à New-York. Les appareils de contention d’urine sont harnachés aux membres postérieurs des animaux et provoquent de vives douleurs à leurs flancs meurtris. A cause du tuyau inséré en permanence pour récolter l’urine, plusieurs juments développent des infections urinaires Elles peuvent à peine bouger et se coucher confortablement. Leurs pattes se couvrent d’oedèmes et d’arthrite.

L’urine d’une jument privée d’eau contient un niveau plus élevé d’estrogènes. Les fermiers étant payés sur la base d’une forte concentration , on empêche les juments de boire à leur soif. Il n’est pas rare de voir des juments se ruer et tenter d’atteindre l’eau afin d’étancher leur immense soif. Ce manque d’eau les met dans un état de stress quasi permanent et amène de graves désordres aux reins et au foie.

Sur les 11 mois que dure leur gestation, les juments en passent 6 ou 7 dans des conditions effroyables et douloureuses. A l’approche de leur accouchement, quand leur taux d’estrogène est bas, elles sont mises dans les champs , mais le répit est bref. A nouveau enceintes, elles reprennent leur place de machines-Prémarine et leur calvaire peut durer une douzaine d’années.

 

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9 yorks à sauver d'un de ces élevages qu'on devrait interdire où ils ne "servent" plus. Adoptez les,merci.

21 Novembre 2010, 17:42pm

Publié par Jo Benchetrit

http://www.linternaute.com/femmes/famille/chien/photo/la-metamorphose-des-chiots-de-race/image/yorkshire-395702.jpgJe transmets:


 
Sujet : NEWS;9 YORKSHIRE REFORMéS D'ELEVAGE,A RESERVER,DEPART 84
 
news du 21.11;
l'asso me precise qu'au debut,il y avait 17 york.a sortir de cet elevage,
il en reste 9 a adopter,
contacter l'asso;
 
CONTACT;
ASSOCIATION LES P'TITS LOUPS
7, avenue Gambetta
84160 CADENET
06.64.81.61.88 sonnez longtemps
28 yorks réformés
 
d'élevage - arrivée prévue fin novembre
17/11/2010 - reçu premier lot de 17 yorks (2 mâles et 14 femelles)
5 déjà
 
réservés - 1 en attente - reste 11 yorkshires
ils proviennent d'un élévage en difficulté
ils sont agées de 4 à 9 ans
 
 
ils n'ont jamais eu de "maitre"
ils vous rendront votre amour au centuple
tous ces petits seront stérilisés.
Nous
 
cherchons des adoptants et/ou des familles d'accueils pour eux
PARLEZ  en autour de vous !!!
POSTEZ sur vos forums
 
préférés !!!
Appelez l'asso, pour plus d'infos
Merci pour eux..
pas encore de photo..

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Attention! ne mangez pas d'oeufs: Kingersheim et ses poules agonisantes de faim et soif...dans les cages, encore.

21 Novembre 2010, 12:29pm

Publié par Jo Benchetrit

Monde carniste interdit aux humains sensibles. Seuls les anesthésiés du bulbe sont admis. Rassurons nous, vous êtes majoritaires.

Je transmets d'L214, accrochez vous.

Poules pondeuses...
... hécatombe à Kingersheim
(Haute Alsace)

Les associations L214 et Animalsace sont présentes sur le site de Kingersheim pour constater et dénoncer l'agonie et la mort de dizaines de milliers de poules pondeuses abandonnées à leur sort suite à la faillite de la société qui gérait l'élevage.

Les autorités ont décidé de faire tuer ces milliers de poules à l'abattoir Siebertde Ergersheim qui n'est pas inconnu de notre association.

Cette histoire montre les ravages d’un système qui transforme les animaux en marchandises. Maltraités quand les affaires vont bien, on les laisse tout simplement mourir de faim quand elles vont mal.


poules pondeuses alsace
France 3 poules pondeuses Kingersheim
... en direct sur Internet !

Images poules pondeuses IsraëlL'association israélienne Anonymous a dissimulé une webcam dans un élevage de poules pondeuses – des poules qui « vivent » dans des conditions semblables à celles qu’ont connues les poules alsaciennes avant d’être affamées.

La caméra d'Anonymous diffuse en direct 24h/24 les images prises dans un élevage intensif.

La filière avicole ne pourra pas dire que ce sont des images sélectionnées pour choquer l'opinion publique !

Accéder aux images d'Anonymous

... directive en souffrance.

La filière avicole française réclame des délais supplémentaires concernant l’aménagement des cages des élevages en batterie : elle demande à ne pas respecter la date d’entrée en vigueur (1er janvier 2012) d’une directive européenne qui impose quelques aménagements minimes en faveur du bien être animal.

L214 et le CIWF (Compassion in World Farming) ont écrit au ministère de l’Agriculture afin qu’il n’accède pas à cette demande.

Lire la lettre envoyée par L214 et CIWF

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lettre en Pologne pour dire STOP à la cruauté dans un refuge fourrière à Kielce.

21 Novembre 2010, 11:16am

Publié par Jo Benchetrit

Je transmets cette petition à envoyer. Merci. pensez à mettre un objet anodin pour pas finir en SPAM.

Nausée et larmes...

Et ça se passe dnas un pays qui a à juste titre interdit la production de la torture du foie gras pour cruauté, alors que se  passe t il? Encore la schizophrénie humaine.

 


Marie-Rose a écrit :

traduction google :
 
J'ai été très choqué quand j'ai vu les photos documentées choquant de chiens couchés comme un tas d'os à nu, les chiens avec des plaies béantes et des morceaux de chair manquant de leurs côtés, les côtes exposées et brisé.
Ce qui se passe à Kielce.
http://uwaga.onet.pl/215655, reportaze, gehenna_zwierzat_1, wideo_detal.html

Chiots dévoré vivant par le désespoir et la faim des autres. D'autres encore meurt d'une agonie, la mort lente tandis que l'écume à la bouche et tremblante. Beaucoup sont régulièrement coups de pied et battu à mort par le personnel impatient.
Alors que certains sont tout simplement mordu à mort dans une lutte pour la survie dans un endroit où la survie est momentanée.

Le refuge de Kielce est une tache sur la conscience de la Pologne et de notre silence serait un signe d'acceptation passive.

Les images de ces photos en disent long - plus que les mots nous ne pourrons jamais lieu sur ce document - le cœur de notre peuple et les consciences sont blessés par les images constante de ces actes impardonnables de cruauté envers ces créatures innocentes et d'aimer l'homme considéré comme le meilleur amis

Notre mission est d'envoyer un message clair que la torture et le massacre des animaux dans votre pays ne peut plus être tolérée et ignorée et officieusement par légalisé l'indifférence de la part des autorités en charge.

Tuer les chiens par des méthodes systématiques de faim, les coups et l'absence de traitement médical n'est pas une forme acceptable de contrôle de la population sans-abri des animaux non désirés dans un pays qui fait partie de l'UNION EUROPEENNE.

L'ULTIMATE HUMANE solution réside dans castrer et stériliser PROGRAMMES.

Nous vous exhortons à faire tous les efforts pour créer un précédent dans votre pays et montrer au monde que la Pologne ne sera plus tolérer ni accepter des excuses pour les abus animaux à l'intérieur de ses frontières.
Votre abris doivent être en conformité avec les directives spécifiées dans le Protocole de l'Union européenne sur la protection des animaux.
 
  
  
Merci de faire parvenir avec les photos et vos coordonnées à  :
 
 
 
 
 


TO ALL PEOPLE WITH HEART AND CONSCIENCE

I was very shocked when I saw the documented shocking pictures of dogs lying like a heap of bare bones, dogs with gaping wounds and pieces of flesh missing from their sides, their ribs exposed and broken. 
This is happening in KIELCE .
http://uwaga.onet.pl/215655,reportaze,gehenna_zwierzat_1,wideo_detal.html

Puppies eaten alive by desperation and starvation of others. Still others dying an agonizing, slow death while foaming at the mouth and trembling. Many are routinely kicked and beaten to death by impatient staff. 
While some are simply bitten to death in a struggle for survival in a place where survival is momentary. 

The SHELTER IN KIELCE is a stain on Poland's conscience and our Silence would be a sign of Passive Acceptance. 

The IMAGES in these photos speak volumes - more than the words we could ever place on this paper - our people's hearts and consciences are wounded by the constant images of such unforgivable ACTS OF CRUELTY against these innocent and loving creatures considered man's best friends

It is our MISSION to send a CLEAR MESSAGE that TORTURE AND MASSACRE of the animals in your country can NO LONGER BE TOLERATED AND IGNORED AND UNOFFICIALLY LEGALIZED BY THE INDIFFERENCE on the part of the authorities in charge. 

KILLING dogs by methods of systematic starvation, beatings and providing no medical treatment is NOT AN ACCEPTABLE form of controlling the homeless population of unwanted animals in a country that is part of the EUROPEAN UNION. 

The ULTIMATE HUMANE SOLUTION lies in SPAY AND NEUTER PROGRAMS. 

We urge you to make every EFFORT to create a PRECEDENT in your country and show the world that POLAND will no longer tolerate nor accept excuses for animals abuse within its borders. 
Your shelters need to be in line with the Directives specified in the European Union Protocol on Animal Protection. 

Yours sincerely,
 


 

 

MartwaSuniaZamazanaTwarz.jpg095.jpg134.jpg136.jpg

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55.JPG117.jpg
 
 
 Ceci est un chiot pattes coupées. la tête est en haut de la photo.
 

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Adoptez un bull terrier malheureux.

21 Novembre 2010, 11:08am

Publié par Jo Benchetrit

je transmets ce SOS sur une situation MONSTRUEUSE.

 

 

Bonjour

Hier je suis intervenu chez une personne, qui part vers 7 h du matin,  
au boulot, et  rentre vers 20 H voire 22 H..... Le chien à forcément  
fait pipi dans l'appart, voire plus... Réaction du maîtres : Le  
frapper.... d'ou la plainte des voisins, et mon intervention  
immédiate...

Ce chien était habitué à vivre en maison, et à sortir assez souvent...  
suite au divorce se son maître, il se retrouve en 2 pièces, avec une  
petite sortie par jour !! Il déprime, et est forcément malheureux...

Son maître est OK de me le céder, et même de payer pour qu'on lui  
reprenne !!! Mais pas pour aller dans un refuge....
Pour l'instant je n'ai pas la solution, ( je n'ai pas un grand  
relationnel, et les Asso que je connais.... , j'en ai fais mon deuil,  
pour ce qui ai d'aider les bénévoles... )  Je reste en contact avec le  
proprio, pour calmer le jeux, et le rassurer, sur le fait que je vais  
le "débarrasser" du " problème" ( je cite) afin et qu'il ne me  
fracasse pas le chien, un soir qui ne sera pas fait comme un autre...

Merci d'en parler autour de vous si vous connaissez une personne  
pouvant le prendre en FA ou adoption.

Valérie SADI

valerie.sadi@orange.fr

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Comprendre la philosophe E de Fontenay?

21 Novembre 2010, 08:34am

Publié par Jo Benchetrit

Comprendre la philosophe E de Fontenay?
Il faut voir que,  contrairement aux humains classiques, elle inclut dans sa réflexion sur l’homme, les animaux, et sur les animaux, l’homme, sans que ce soit par le fameux leitmotiv imbecile du propre de l'homme. Est-ce cela ou pour autre chose qui fait qu’elle ne développe pas le discours paranoïaque, manichéiste,  qu’on retrouve dans celui des révolutions de type marxiste ? Elle ne développe pas de clivage entre les bons animaux et les méchants hommes.

Elle ne veut pas léser l’homme, et sa compassion va tout autant à lui qu’aux animaux , ce qui gêne les 2.  Ceux qui défendent les bêtes  attendent un discours plus musclé de la part  de la philosophe qui a commis un ouvrage  précieux pour leurs recherches, rare de la part de quelqu'un de son niveau, « le silence des bêtes ».  mais cela ne peut pas plaire trop non plus aux  exploiteurs d’animaux, aux tortionnaires, en un mot aux hommes moyens, majoritaires, idéologiquement blindés par la notion d’un animal d’essence fait pour eux.  Ceux-ci ne veulent pas penser que les animaux  sont des sujets, vulnérables de surcroît, et dont ils auraient le devoir de s’occuper afin de ne plus (trop) les léser, de les protéger, y compris d’eux, ce qui donne à la lutte revolutionnaire pour la liberation des animaux une structure moins paranoïaque.
Ce qui mène  E de F à bien des pirouettes, à faire du funambulisme. L’avantage premier de cette position éthique inconfortable est celui-ci : ne pas heurter le monstre qui, en l’homme ne cherche que son intérêt, à savoir sa satisfaction pulsionnelle. Lui permettre d’être quelqu’un qu'on va inviter plus que d’autres, plus radicaux, sur les ondes. Une neutralité de bon aloi qui ne fait pas peur. Un discours dénotant d’une grande culture, pas toujours facile à comprendre, qui fait penser à l’auditeur moyen que ce qui est dit est intelligent, mais néanmoins pas complètement obscur, et surtout n’est pas révolutionnaire, et donc ne veut pas créer de changements déstabilisants. Du coup, peut être ne créera t elle pas de résistance car l’homme déteste à avoir à changer et, sur ce point, elle ne prône que de tous petits pas, faisables par tout le monde, dans l’attitude qui consiste à ouvrir peu à peu les yeux, sans pour cela voir une image de soi trop dévalorisée.

L’avantage  premier de cette recherche de bienveillante neutralité est de faire passer des idées neuves, enfin toujours et semble-t-il neuves du fait qu’elles sont oubliées, plus que refoulées, forcloses,  dès qu’entendues. Regardez donc combien son livre le démontre : les grands hommes dont il  s’agit, et qui ont eu entre autres un discours sur les animaux n’ont laissé de traces dans les esprits que sur ce qui ne concerne pas ces derniers !

Sauf lorsqu’il s’agit de les conforter dans l’idée délirante et qui a atteint son climax avec  Descartes et ses amis comme  le sadique Malebranche que l’ animal   est un objet animé de reflexes , un meuble capable de se mouvoir de lui-même, comme le dit encore, en 2010, le code civil ! Ou comme les textes de La Fontaine où l’animal n’est qu’un support pour parler des hommes.

Je ne pense pas qu’E de F soit une stratège volontaire. Je pense qu’elle fait s ce qu’elle peut, vue ce qu’elle est , ce qu’elle a vécu, vue qu’elle ne veut pas heurter ceux qu’elle aime et qu’elle sait combien la lutte pour les animaux crée des inimitiés. Et pourtant, comment faire pour prôner une révolution telle que celle qui vise à libérer les animaux de notre joug sans heurter le réactionnaire en soi ?  car toute lutte révolutionnaire  vise à transformer non seulement les rapports entre exploiteurs et explpités, mais à se changer soi-même, car l’homme est un être multiple. Aucune personnalité n’est qu’unifiée. Certes, l’image que nous en avons est une. Mais si on pratique la psychanalyse ou la simple introspection honnête, on se rend compte que nous ne sommes pas fait d’une seule pièce. D’où la magnifique trouvaille de la dialectique thèse, antithèse synthèse, qui fait que celui qui écrit doit  être l’avocat de chacun , y compris de son ennemi. Ensuite, la synthèse signifiera que rien n’est simple, mais est simplifiable en prenant chez l’un et l’autre ce qui est le meilleur à nos yeux.

Tout ça, c’est bien beau, mais en attendant, les animaux souffrent. La souffrance ne chôme jamais. Or elle est le plus souvent due à l’action des hommes. Alors, qu’est-ce qu'on fait ? On attend gentiment que les hommes se donnent le mal d’essayer défaire un petit effort ? Lorsque quelqu'un se noie, alors que vous êtes endimanché, attendez vous doucement de   bien réfléchir d’abord à ce qui est mieux pour vous,   mouiller vos beaux habits, en changer pour de moins chers, ou passer votre chemin sans  rien voir ?

Or, en ce moment où confortablement chez moi, je pense à eux, des milliards d’êtres sensibles, aussi vulnérables que vos enfants, sont en train de s’enfoncer dans des situations que vous ne voudriez pas pour votre pire ennemi(enfin, si, vous le voudriez, mais n’oseriez pas le dire !). Alors, combien de temps allez-vous réfléchir pour savoir si vous n’allez pas trop souffrir de  changer vos habitudes ? Combien de milliards d’animaux dont chacun est un sujet ^ris d’angoisse intolérable, de douleurs atroces, combien attendrons nous encore pour ne pas souffrir, nous de légers changements dans notre vie? IL suffit d’un peu d ‘imagination pour éviter d’utiliser les animaux. Les vegans y arrivent bien, eux. Alors, pourquoi pas tout le monde ? Pour que tout le monde (monde est étymologiquement : propre) abandonne l’immonde en soi, il faut troquer le reflexe humain : j’ai tout les f droits, je suis prioritaire, par un : nous sommes tous sur le bateau de la vie. Ce n’est pas facile. Mais  ça peut aussi être jouissif. Simplement, au lieu de jouir au détriment des autres, ils faudrait juste avoir une attitude de partage, de compréhension que nous sommes des êtres  pour vivre mais aussi pour mourir et que nos droits s’arrêtent  à ceux des autres et nos devoirs eux, commencent  quand l’autre a besoin de notre aide, comme nous pouvons avoir besoin un autre jour de  la sienne, et ce, sans que personne n’en soit lésé. Le seul sacrifice, de toutes les façons,   qui vaille n’est pas celui qu’ont inventé les hommes par peur d’un être suprême sévère  qui les punirait, eux de leur vilénie, est le seul sacrifice rédempteur, le seul acceptable par la morale, et c’est le sien pour l’autre.

Et pourtant, vous qui sacrifiez  les autres pour vous, pour votre salut, vous vous sentez bons. Enfin, vous vous savez égoïstes, jouisseurs même si ça nuit à autrui, mais vous vous trouvez au final plutôt mieux que  d’autres. Mais vous voulez faire en vous la synthèse de toutes les positions. Du coup, vous ne vous mouillez pas et vous laissez le mec ( cad le monde, les animaux, vous...) se noyer pour épargner vos belles habitudes comme vos beaux habits. 

Mais dire cela fera peut être  moins avancer les choses que la position d'Elisabeth de Fontenay qui, petit à petit arrivera peut-être  à creuser dans la certitude mégalomaniaque  et autiste de l’  humain moyen le salvateur trou du doute de soi.

 

On saura alors que certains encore souffriront, mourront…puisque dans tous les cas, notre travail est immense devant le tsunami de l’ignominie des hommes.

Mais sommes nous certains d’être sur le même projet ? Entre Mme de Fontenay et moi, il peut se faire sentir des différences douloureuses. Par exemple, je n’aurais jamais pu dire la dernière phrase, en particulier les   3 derniers mots de cette interview alors que j’adhère  évidemment avec   la fin de la 1° qui signale l’urgence de s’occuper d’interdire  les élevages intensifs et de tout ce qui va avec:

(…) je  crois qu’il appartient à des gens qui ont fait politiquement leurs preuves, non pas de mélanger hommes et bêtes, en disant trop abruptement qu’il y a entre eux une communauté de destin, mais de dénoncer, au titre de l’humanité de l’Homme, de la solidarité des vivants et de la lutte contre le commerce mondial, l’élevage intensif en batterie et certains modes barbares de transport et d’abattage. Cela me paraît plus urgent que de combattre la chasse ou la corrida qui, comme les sacrifices antiques, ont un riche contenu anthropologique.

Elisabeth de Fontenay, larges extraits d’un dialogue avec Jean-Marie Brohm, Philagora , 2001. http://www.vacarme.eu.org/article764.html

 

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R

20 Novembre 2010, 21:26pm

Publié par Jo Benchetrit

Nous avons sauvé ROCKY il y a 1 semaine de son calvaire
ou il nageait dans la boue depuis plusieurs mois et nourrit avec des epluchures de patates
ou croquettes soupe de LEA..R PR.CE !!!

NOUS RECHERCHONS UNE F.A D URGENCE
IL EST OK ENFANT
DANS LE DOUTE ON EVITERA LES MALES MAIS S ENTEND AVEC LES FEMELLES

IL NE RESTE PAS BEAUCOUP DE JOURS POUR SAUVER ROCKY

SVP AIDEZ NOUS

06.22.34.20.16 24h sur 24h

Sandryne
Asso S.LAMART

_________________ 

_________________
http://rescue.forumactif.com/adultes-femelles-f68/baia-croisee-4-ans-sterilisee-02-t286811.htm#6664166
Merci d'aider l'Association Stephane Lamart qui ne peut plus agir; manque de dons, manque de f.a et manque d'inspecteurs
Merci de relayer partout : 01.44.75.00.47 - de 14h à 19h demandez Sandryne ou Alain.
 

http://rescue.forumactif.com/sos-appels-divers-f2/l-association-stephane-lamart-dans-le-rouge-ne-peut-plus-agir-help-t296849-30.htm#6623450

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Quand le philosophe Vilmer s'attaque à la corrida. Echanges en 3 temps sur Liberation.

20 Novembre 2010, 21:11pm

Publié par Jo Benchetrit

 

Dans un article intitulé " Les sophismes de la corrida " paru dans le journal "Libération" du 31 août 2010, le philosophe Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, animaliste et antispeciste convaincu, s'en prend au philosophe Francis Wolff, aficionado convaincu :

Société 31/08/2010 à 00h00
Les sophismes de la corrida

Par JEAN-BAPTISTE JEANGÈNE VILMER

Tout est dit dans la loi. La corrida est en France une exception à l’interdiction de pratiquer des «sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux» (art. 521 du code pénal). Elle est donc, de fait, reconnue par le législateur lui-même comme un sévice grave ou un acte de cruauté, mais qui, à la différence des autres, n’est pas puni.

Pourquoi cette impunité ? Parce qu’elle a lieu là où «une tradition locale ininterrompue peut être invoquée». Voilà donc une pratique punie à Brest, au nom de la sensibilité de l’animal, mais permise à Nîmes, malgré la sensibilité de l’animal. Cette aberration est fondée sur l’appel à la tradition, qui est un sophisme connu depuis 2 000 ans sous le nom d’argumentum ad antiquitam. L’excision est également un rite millénaire, une pratique culturelle, une tradition profondément ancrée. Pourtant, le même législateur l’interdit et fustige ce relativisme culturel, qu’il invoque au contraire quand il s’agit de protéger le «patrimoine» national, dans le cas de la corrida comme dans celui du foie gras. Ce n’est pas parce que l’on fait quelque chose depuis longtemps au même endroit qu’on a raison de le faire. Tous les progrès sociaux ont eu lieu contre les traditions, de l’abolition de l’esclavage au droit de vote des femmes. La tradition en elle-même explique mais ne justifie rien.

Les aficionados d’aujourd’hui invoquent alors leurs illustres prédécesseurs : Francis Wolff cite inlassablement Mérimée, Bataille, Picasso et d’autres. «Se pourrait-il qu’ils ne fussent que des pervers assoiffés de sang ?» (le Figaro, 15 août 2010). Non, bien sûr, mais il y a là deux sophismes. Le premier est l’appel à l’autorité (argumentum ad verecundiam), puisqu’au lieu de produire un raisonnement, on s’en remet à des noms dont l’exemple devrait suffire. Le second est le sophisme «de la bonne compagnie», puisque l’on fait référence non seulement à de grandes personnalités (autorité), mais encore à des gens dotés d’un ethos respectable, d’une image positive, donc insoupçonnables d’être associés à de mauvaises pratiques.

Le raisonnement sous-jacent est celui-ci : Mérimée, Bataille et Picasso sont des gens biens. Or, ils aiment la corrida. Donc, la corrida est bonne. Sophisme, bien entendu, puisqu’il n’y a aucun lien logique entre la sympathie que peut susciter une personne et la légitimité des pratiques qu’elle apprécie. Les personnes citées sont bonnes pour écrire ou peindre, pas forcément pour avoir des jugements éthiques valables.

Qu’une pratique soit une inspiration pour l’art n’en fait pas forcément une bonne pratique. L’art s’inspire de tout, y compris du pire, et heureusement qu’il a cette liberté.

De la même manière, on rappelle souvent que les aficionados sont des gens bien intentionnés. Wolff observe que «nul ne va à une corrida pour voir souffrir un animal». C’est un sophisme «de la bonne intention». Que le but de la corrida ne soit pas de faire souffrir n’implique aucunement qu’elle ne fasse pas souffrir. La moralité d’une action ne se juge pas à l’aune des intentions des acteurs. De bonnes intentions ne garantissent pas de bons résultats et, réciproquement, de mauvaises intentions n’excluent pas de bons résultats.

Pour mieux dissimuler cette absence de fondement logique, Francis Wolff et d’autres, comme Alain Renaut, développent une «philosophie de la corrida» qui célèbre le combat de l’homme contre la nature, «l’audace de défier un fauve pour la grandeur du geste», etc. C’est en réalité très simpliste. D’une part, parce que si tout ce que montre la corrida est ce vieux dualisme entre nature et culture que tous les philosophes depuis Descartes ont dépassé, alors elle décrit un monde et un système de pensée qui ne sont plus les nôtres depuis trois siècles. D’autre part, parce que le taureau «de combat» n’est pas un être naturel, mais un produit extrêmement calibré, contrôlé, maîtrisé, un chef-d’œuvre de l’élevage, donc de la culture.

Mais ce qui frappe le plus dans cette littérature est que les qualités attribuées au taureau sont évidemment humaines. Ce n’est pas le taureau qui voit ce que les hommes appellent un combat comme un «combat». Ce n’est pas lui qui fait preuve de noblesse dans un coup de corne, d’héroïsme ou de bravoure lorsqu’il continue de se défendre tout en se vidant de son sang. Ce sont les hommes qui lui attribuent ces qualités humaines, pour rendre la comparaison possible. La philosophie de la corrida repose sur une négation de l’altérité. Le taureau est «humanisé» pour pouvoir être mis sur la même échelle de valeurs que l’homme qui le combat - et permettre ainsi la comparaison, dans le seul but de pouvoir affirmer la supériorité humaine, qui n’aurait aucun mérite si l’adversaire ne partageait pas les mêmes «vertus cardinales».

Wolff souligne également que la mise à mort s’accompagne d’un rituel expiatoire. Il dit ailleurs que cela revient à respecter le taureau comme un dieu. Raisonnement une fois de plus typiquement anthropocentrique : le taureau se moque bien d’être respecté comme un dieu s’il souffre et meurt dans l’arène. De la même manière, je ne peux pas justifier l’enlèvement et le meurtre sacrificiel d’une jeune vierge par le fait que la codification de la pratique manifesterait mon respect à son égard. Le fait d’avoir des règles, des rites, un déguisement et, éventuellement, un grand respect pour sa victime, n’excuse ni ne justifie en rien ce qu’on lui fait subir.

Si l’on pense que la corrida se justifie par ce plaisir que peuvent éprouver certains hommes à y assister, qu’on le dise franchement. Mais qu’on cesse de dissimuler derrière un écran de fumée métaphysique des raisons qui sont en réalité beaucoup plus brutes.

***

Dans un article intitulé " La vaine réthorique des avocats des taureaux " paru dans le journal " Libération " du 7 septembre 2010, Francis Wolff répond à Jean-Baptiste Jeangène Vilmer.

Culture 07/09/2010 à 00h00
La vaine rhétorique des avocats des taureaux
Par FRANCIS WOLFF Professeur au département de philosophie de l’Ecole normale supérieure

Auteur d’une tribune s’en prenant aux «sophismes de la corrida» (Libération du 31 août), Jean-Baptiste Jeangène Vilmer se réclame des théories «antispécistes» de son maître Peter Singer(1), pour qui traiter les «autres animaux» d’une façon différente des hommes serait faire preuve à leur égard d’une forme de racisme. Souhaitons-lui de ne jamais devoir mettre en pratique ses nobles principes face à une nuée de criquets pèlerins ou un taureau de combat. Car tel est son dernier combat, la défense des taureaux - c’est à la mode cet été. Il les défend, comme c’est son droit, et pourfend les fautes de raisonnement de ses collègues, comme c’est son devoir de philosophe. Il me prend donc à partie parce que je serais coupable de quatre sophismes. Bigre. Je tremble en attendant ma copie.

Il s’en prend d’abord à la loi française qui recourrait à ce qu’il appelle (en latin, pour faire juriste), l’argumentum ad antiquitam. Autrement dit, ce n’est pas parce qu’une pratique est traditionnelle qu’elle est légitime. Et notre moraliste de citer l’excision. Cela tombe bien, c’est justement ce que j’avais moi-même écrit à propos de la corrida ! «La plupart des grands progrès des mœurs se sont faits contre des pratiques enracinées et donc supposées légitimées par la tradition : l’esclavage, le suicide des veuves en Inde, ou l’excision des fillettes.» Comment expliquer alors que la loi française déclare la corrida licite lorsqu’existe «une tradition locale ininterrompue» ? On s’étonne que notre juriste ne sache pas lire les textes et confonde le motif d’une licéité avec son extension. Ce n’est pas parce qu’il y a une tradition que la corrida est autorisée, mais où il y a tradition. Comme l’ont explicité différents arrêts de Cour d’appel, la tradition taurine a pour effet de forger une culture et une sensibilité particulières. «La tradition locale est une tradition qui existe dans un ensemble démographique déterminé par une culture commune, les mêmes habitudes, les mêmes aspirations et affinités, une même façon de ressentir les choses, le même système de représentations collectives, les mêmes mentalités» (Cour d’appel d’Agen, janvier 1996). Tel est l’effet de la culture taurine : le fait de vivre à proximité des taureaux, d’avoir acquis cette connaissance et ce respect pour ces animaux dans leur environnement naturel, cette admiration pour leur agressivité spontanée sans laquelle la corrida n’aurait aucun sens, tout cela a forgé une sensibilité nécessaire à la perception de ce spectacle singulier. Cela ne rend pas la corrida «universellement bonne», mais localement légitime : ce qui serait vu comme un acte de cruauté à Stockholm ou à Strasbourg peut être perçu à Dax ou à Nîmes comme un défi loyal et un acte rituel inséparable d’une identité régionale.

Notre procureur m’accuse encore de citer Mérimée, Bataille, Picasso et d’autres. Deux sophismes d’un coup, selon notre logicien ! «Argument d’autorité» et «argument de la bonne compagnie» (appel à des personnalités sympathiques). Décidément notre chasseur de paralogismes ne sait pas lire. Nul n’a jamais prétendu que les goûts des gens respectables le sont automatiquement aussi. Il s’agit de savoir si l’on peut se contenter de cataloguer la corrida comme un spectacle cruel et barbare sans entendre ce que nous ont transmis, de sa puissance sublime, tous ces artistes et poètes au moins aussi sensibles à la souffrance que tous les autres hommes, fussent-ils juristes et philosophes.

«Nul ne va à une corrida pour voir souffrir un animal», avais-je écrit pour répondre aux accusateurs qui prêtent aux aficionados le goût des plaisirs pervers. Tirant sans scrupule cette citation de son contexte, notre professeur écrit dans la marge à l’encore rouge : «Sophisme de la bonne intention». Il est curieux de lire sous la plume d’un éthicien que l’intention ne compte pour rien dans la moralité d’un acte, ce qui mettrait dans le même sac l’assassinat et l’accident. Mais notre raisonneur ajoute : «Que le but de la corrida ne soit pas de faire souffrir n’implique aucunement qu’elle ne fasse pas souffrir.» Poursuivons cette argumentation imparable et interdisons toutes les activités humaines qui peuvent avoir pour effet la souffrance d’un animal : un grand nombre de rites religieux, des activités de loisirs (tenez, la pêche à la ligne : on sait bien que les poissons blessés «souffrent» en agonisant lentement dans la bassine, et sans doute plus que le taureau qui combat), et même toute consommation de viande, qui implique généralement stress, douleur et inconfort pour les espèces concernées. Jusqu’où donc ira l’opiniâtreté prohibitionniste de notre censeur ?

Là où notre «maître de conférences au King’s College» se prend pour de bon les pieds dans le tapis, c’est quand il écrit, à propos du duel tragique entre l’intelligence humaine et la force brute : «Si tout ce que montre la corrida est ce vieux dualisme entre nature et culture que tous les philosophes depuis Descartes ont dépassé, alors elle décrit un monde qui n’est plus le nôtre depuis trois siècles.» Comptons vos fautes, M. le professeur de logique et de vertu ! : attribuer à Descartes une distinction («nature-culture») que les élèves de terminale ont appris à dater des travaux anthropologiques du XXe siècle ; confondre la distinction cartésienne pensée-étendue avec nature-culture ; recourir à l’argument d’autorité ; au sophisme du pseudo consensus omnium (parlons latin, nous aussi) ;«tous les philosophes», écrit-il pour faire un effet de manche… et il n’en cite aucun. Et puis, ne dit-on pas légitimement que toute phrase commençant par «tous les philosophes» est creuse ?, etc.

Il y a cependant un point où notre expert a raison : comme les autres pratiques mettant des hommes en présence d’animaux, la corrida suppose qu’on leur prête des intentions, et donc des équivalents de vertus ou de vices humains. Alors, pour montrer à l’avocat des taureaux jusqu’où va notre anthropomorphisme, adressons-nous, cette fois, directement à eux : «Taureaux de combat, méfiez-vous de ceux qui se disent vos amis ! Si nous autres hommes les écoutions, il y a belle lurette qu’au lieu de vivre quatre ans en totale liberté, dans ces champs où vous disposez de deux hectares par individu pour quinze minutes de mort au combat, les adversaires de la corrida vous auraient tous condamnés à l’abattoir, vous, vos mères, vos pères et vos enfants ; et nous n’aurions plus, pour peupler nos rêves d’animalité, que des usines à viande ou ces fétiches qui dorment sur nos carpettes.»

Corrida : réponse de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer via le quotidien Libération...

Réponse adressée par Jean-Baptiste Jeangène Vilmer (philosophe, juriste et maître de conférences au King's college de Londres) à Françis Wolff, philosophe patenté de la toromafia française comme espagnole. 
Cette réponse a été faite dans le quotidien Libération du 18 octobre. 

"En dénonçant «la vaine rhétorique des avocats des taureaux» (Libération du 7 septembre), Francis Wolff s’en prend davantage à ma personne qu’à mes arguments et tente de me décrédibiliser dans un texte qui relève de l’injure et qui, pour cette raison, ne doit pas rester sans réponse. L’attaque contre la personne est un sophisme supplémentaire (argumentum ad hominem) - le latin n’est pas rappelé pour «faire juriste» mais pour montrer que cette stratégie est d’autant plus grossière qu’elle est ancienne. Comme je ne m’intéresse pas à la personne de monsieur Wolff, c’est à ses arguments seulement que je réagis. 

L’une des manières de ridiculiser quelqu’un est de l’associer à une personne ridicule (sophisme de la mauvaise compagnie). Wolff commence donc par dire que mon «maître» Peter Singer est une sorte d’hurluberlu qui exige que l’on traite les animaux comme les hommes. C’est faux. Si Wolff avait lu son livre la Libération animale, traduit en français depuis 1993, il ne confondrait pas l’égalité de considération et l’égalité de traitement. Singer défend un «principe d’égale considération des intérêts» qui «n’exige pas que nous traitions les animaux non humains comme nous traitons les humains». 

Considérer également les intérêts de la poule et de l’homme ne commande pas d’apprendre à lire à la poule, mais de la laisser avec d’autres poules dans un espace suffisant où elle peut exprimer des comportements naturels (ce qui condamne de fait l’élevage industriel).

En affirmant que «ce n’est pas parce qu’il y a une tradition que la corrida est autorisée, mais là où il y a tradition», Wolff opère un glissement sémantique qui ne change strictement rien au sophisme de l’appel à la tradition, et je maintiens que cette excuse ne vaut rien. En affirmant que la corrida serait «perçue» différemment à Nîmes et considérée comme «inséparable d’une identité régionale», il présuppose en outre quelque chose qu’il serait bien en peine de devoir prouver. Il existe un moyen simple d’en avoir le cœur net : organisons des référendums locaux dans ces régions. Pourquoi n’avons-nous pas le courage démocratique des Catalans ? On découvrirait que 71% des habitants du Gard, par exemple, déclarent n’être pas attachés à la corrida (sondage Ipsos, juillet 2010). A l’échelle nationale, 66% des Français sont favorables à son abolition (Ifop, mai 2010). 

En proposant ironiquement d’interdire «toutes les activités humaines qui peuvent avoir pour effet la souffrance d’un animal», comme la pêche à la ligne ou l’alimentation carnée, Wolff utilise l’argument de la pente glissante. Son but est d’inquiéter le lecteur : aujourd’hui, le «censeur» que je suis veut vous ôter la corrida, demain il s’en prendra à votre steak (sous-entendu : ne le laissez pas s’en prendre à la corrida, même si ce débat vous laisse froid, faites-le pour défendre votre steak). Rhétorique mise à part, Wolff a raison sur un point : je considère que la pêche à la ligne et l’alimentation carnée, comme toutes les activités impliquant de la souffrance, sont moralement problématiques. Et je n’ai pas besoin de guillemets pour dire que les poissons souffrent car, contrairement à lui, je ne considère pas que la seule souffrance qui mérite considération est celle de l’espèce homo sapiens. 

D’un point de vue seulement quantitatif, la corrida est même un microproblème puisqu’elle tue des milliards de fois moins que la boucherie. Je défends avec autant de force l’abolition de l’élevage industriel que celle de la corrida. C’est cohérent. Mais la question n’est pas seulement celle du nombre d’individus tués : c’est aussi celle des raisons et de la manière de le faire. La corrida est un spectacle, gratuit pour les enfants de moins de 10 ans, dont la finalité n’est pas de manger, mais de tuer. A ceux qui disent que la violence de nos sociétés pose des problèmes plus graves, on demandera : que pouvons-nous raisonnablement attendre de ces enfants qui, dans les écoles de tauromachie (subventionnées par les contribuables), s’entraînent à l’arme blanche sur des veaux ? Quant aux adversaires de la corrida, ils ne souhaitent pas, contrairement à ce que prétend Wolff, envoyer les taureaux à l’abattoir. 
Cette race créée de toutes pièces pour nous divertir disparaîtra progressivement et l’on pourra, pour le «patrimoine», conserver quelques individus dans un musée vivant pour montrer à nos petits-enfants contre quoi se déchaînait «l’intelligence humaine». 

C’est bien l’humanisme cartésien qui est ici en cause, celui qui commande à l’homme de «se rendre comme maître et possesseur de la nature». Le dualisme culture-nature, vécu comme un affrontement, a des racines chez Descartes et il n’est effectivement pas sans rapport avec le dualisme pensée-étendue. En affirmant que c’est l’âme qui sent et que les animaux en sont dénués, Descartes a permis le développement de la théorie de l’animal-machine. 
Celle-là même qui faisait dire à Nicolas Malebranche frappant un chien que «cela ne sent point». Les aficionados qui, aujourd’hui, affirment que le taureau «ne souffre pas», en sont les héritiers." 



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La SPA serait elle devenue une tragédie pour les animaux depuis l'intervention depuis 1 an de l'administratrice dite provisoire?? Cette eptitio

19 Novembre 2010, 10:02am

Publié par Jo Benchetrit

Tiens, à propos de SPA! je reçois par hasard ceci. Qu'en dire? ce n'est  pas la 1° fois que je lis l'on se plaint des honoraires de cette étude qui semble plus profiter que les animaux des cotisations des membres de a SPA.

Je transmets mais ne dis pas que je suis entièrement d'accord  avec les  termes employés dans ce courrier.

Reste une pétition qui peut appeler, je pense, à plus de réflexion de la part de maître Le Bossé et les autres responsables. Sachez que, selon mes infos, me Lebossé venait au début revêtue d'une fourrure !

Combien de fourrures peut-on se payer grâce à cet audit? je ne sais; Mais dire que ça sert les animaux au lieu de leur nuire, ce qui suit m'en fait  douter.  

 

 Signez et faites passer.
Certains cadres de la SPA s'emplissent les poches et pendant ce temps des milliers d'animaux des SPA françaises finissent euthanasiés.
Cherchez l'erreur.
Quand l'argent sera-t-il vraiment mis au service des animaux ?
A quand la mise sur pied d'un véritable programme d'adoption et d'agrandissement des structures d'accueil pour arriver à 0 euthanasies ?
SPA : Société commerciale Protectrice des Assassins ? Camps de la mort ?
Oui.

http://www.lapetition.be/en-ligne/spa-lettre-ouverte-au-president-de-la-cour-des-comptes-8529.html

Pétition pour que la Cour des comptes surveille vraiment la remise à niveau financière de la SPA 

> L'année dernière, la Cour des comptes a nommé un administrateur provisoire, MADAME LEBOSSE, pour remettre les comptes à flot et la SPA dans les rails.
> Au lieu de cela, rien ne se passe à part audits inefficaces par des BE privés (très chers)une opération de pub à Paris le 1er octobre dernier qui pour avoir fait un flop a quand même coûté 180 000 € et diverses dépenses aussi énormes et inutiles.
> Dans le même temps la section de marie-galante/guadeloupe, lieux de tortures réelles sur les animaux, déjà avec peu de moyen et se débrouillant comme elle pouvait, a été fermée. Pour "raisons d'économie". On a entendu ça ailleurs...
> Et la Cour des comptes que beaucoup d'entre les membres et bénévoles ont contactée par écrit fait le mort.

Pendant ce temps, Mme Lebossé n'oublie pas de se payer grassement tous les mois sur l'argent des donateurs. (18 000 €)
> Qui du coup voyant que rien ne s'arrange désertent.

Quand on sait que la SPA représente 56 refuges et que les animaux sauvés par elle ne se comptent plus, c'est intolérable.
Encore une institution détournée de son bien-fondé de bien public pour enrichir quelques bureaux d'étude peu scrupuleux (ça ne manque pas) et une avocate ° qui a trouvé là un filon.
La grandeur d'un pays se juge à la façon dont les animaux y sont traités disait Gandhi avec justesse.
> Force est de constater qu'à ce point de vuela France régresse à grande vitesse vers le tiers-mondeson insensibilité vis-à-vis du vivant et son mépris des êtres sensibles à la douleur et à la bonté comme à la méchanceté que sont les animaux.

ALORS MERCI DE SIGNER DE DIFFUSER EN MASSE DE FAIRE SAVOIR AUTOUR DE VOUS (LIEN CI-DESSOUS).

 
http://www.lapetition.be/en-ligne/spa-lettre-ouverte-au-president-de-la-cour-des-comptes-8529.html
>

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la SPA sur France 2 ce matin.

19 Novembre 2010, 08:16am

Publié par Jo Benchetrit

DYLAN.jpgAprès que j'ai vu sur France 2 à l'émission du matin, l'ancien président de la SPA, le Dr Serge Belais, je me  prends à méditer :  « le mieux est l’ennemi du bien et « l’enfer est pavé de bonnes  intentions . »



 

Dire que, pour les chiens qui ont beaucoup d'énergie à dépenser,  l'adoptant  doit IMPERATIVEMENT avoir un pavillon est aberrant . Un  chien qui a besoin de bouger le pourra  tout autant   sinon plus si il n'est pas  dans un   jardin  à vie, car svt ces gens à pavillons ne sortent pas leur chien en longues promenades.

Soyez  raisonnables, sachez ceci: un chien a plus besoin d'amour que de rester dans  une  cage SPA, ou dans une niche de jardin. Il  sera mieux en appart avec des gens aimants que dans une cage de la SPA ou dans  un petit jardin d'où il ne sortira jamais.. Si vous voulez le condamner à mort par manque de maître, bravo, c'est réussi.

 

Combien  de fois ai-je entendu des gens interdits par la SPA  de prendre un chien malgré un coup de foudre réciproque pour des  raisons aussi absurdes et qui ont été en acheter un ensuite. C’est une honte. Et ça dénote d’un manque de psychologie tant canine qu  'humaine.D’ailleurs, je connais un mec qui adopte régulièrement à la SPA des chiennes alors que c’est un pervers sadique avec elles.

J'ai connu cet exemple: il y a 4 ans, la fille d'un médecin, encore étudiante mais vouée à un bel avenir,  voulait prendre un chien à la SPA. mais parce qu'elle avait un studio, études oblige, elle en a été empêchée et est allée en acheter un!!!!!!!!!!!!!!

Pour moi, c'est l'horreur de faire marcher l'élevage !

Et c'est fréquent.

 Cette  fille avait pourtant argué qu'elle vivait à 2 pas du parc de Sceaux, où elle fait faire des promenades de 2h par  jour à ses chiens, sans laisse, là bas...elle n'a  rien pu faire entendre à la personne pleine de désir de bien faire mais bornée qui l'a reçue.

qu'est devenu ce  chien  non adopté   ? qui sait s'il n'y est  pas encore, dans une cage...ou mieux encore...euthanasié faute de maître. Mais la nana zellée elle, croit avoir fait son devoir.

Quant  à la fille du médecin, elle s'est jurée de ne jamais plus tenter d'adopter de chiens; elle préfère aller en acheter que de se retrouver dans cette situation absurde et injuste.

Donc pédagogie de la SPA pour enrayer l'inondation dans les refuges? Nulle, voire  nocive.

 


Et que dire des enquêtes SPA ?

J’avais, ainsi que d’autres signalé une chienne très malheureuse à Cachan, jetée dans une cour d’un café, sans  jamais de contacts, à qui les maîtres laissaient  quand ils y pensaient (pas souvent) une bouillie infâme, et se trouvait sans eau très souvent. Les gens qui passant la caressaient, car elle était en demande permanente, et eux, jamais un seul regard pour elle.
Le service enquête SPA a trouvé que tout allait bien et a laissé moisir cette chienne là.

Au delà de l’audit qu’elle subit sur le plan financier, la SPA devrait faire un peu d’autocritique sur ces plans –là  , ce dit sans   agressivité, juste un peu de lassitude face à toute ces souffrances non secourues, face à cette trop  bonne volonté souvent pernicieuse.
C’est comme les conneries d’éducation avec cette stupidité de chef de meute, ce  stéréotype de comportementalistes et  d’éducateurs en mal d’idées neuves ( les chiens ne sont pas des loups) qui sont incapables d’expliquer pourquoi des tas de chiens hyper choyés dormant dans  le lit et mangeant comme il se doit selon le simple bon sens et aussi le désir de rendre heureux mes invités à vivre auprès de moi, , sont adorables et tant de chiens avec des maîtres  qui les laissent, souvent brutalement, à « leur place » (quelle expression abjecte de mépris spéciste ) sont des terreurs.
Ceci dit pour que tous ensemble, nous amenions le monde à changer de mentalité...ai je réussi? j'ai peur de vous avoir braqués; j'espère que vous êtes assez intelligents pour comprendre que cela serait dommage. Car ce n'est que pour le progrès humain que je bosse.
Mais combien il est difficile à atteindre!
Bien à vous,
fraternellement,
 J. benchetrit.


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