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Psychanalyse et animaux.

FAO: les pays en voie de développement s'y mettent: la viande, les elevages industriels, la pollution, la sècheresse !La terre est menacée par la viande.

13 Février 2006, 09:01am

Publié par Jo benchetrit

Mais les hommes s'en fichent.

Tour du monde de la connerie et du suicide kamikaze humain: l'horreur de la consommation de la viande s'étend...

Curieusement, les fléaux suivants : sècheresse, pollution et souffrance des animaux...absence d'éthique, horreur économique, pour la viande se rejoignent.

Tout aussi curieusement, sans  alimentation animale  d'aucune sorte,le corps et l'esprit humains s'en porteraient mieux...

Mais encore plus curieusement:

La production et la consommation de cette plaie ne cessent de gagner du terrain et le tiers monde s'y met pour la moitié déjà des pays riches, en élevages industriels.

Les cancers et infarctus, eux aussi, gagnent du terrain...

C'est la pulsion de mort, Thanatos qui rit.

 

Un  travail de la Fao recommandé  par les végétariens:

selon les
chiffres de l'Agence des Nations-Unies pour l'agriculture (FAO),
il faut
 
5 m3 d'eau
pour produire 1000 calories animales ...
et seulement ...
1 m3 pour
produire 1000 calories végétales.
 
Il est à noter que sur la période 2000-2001 ont été produites par
personne et par jour,
en France, une moyenne de 3612 calories
alimentaires,
dont 37,5 %  d'origine animale.

Cette production a nécessité l'emploi d'un peu plus de 9000 litres
d'eau, par personne et par jour,
alors que le même total calorique,
s'il
avait été d'origine végétale, n'aurait nécessité que 3600 litres d'eau...
 
La conclusion est que chaque personne, chaque jour, a la capacité
d'économiser la différence, soit 5400 litres d'eau, si elle décide, ce
jour-là, d'opter pour une alimentation végétale
.
 
Il nous paraît évident que la meilleure solution pour éviter le
gaspillage de la denrée précieuse qu'est l'eau ne consiste pas
simplement à fermer son robinet lorsqu'on se lave les dents, comme on
voudrait nous le faire croire !!!!!!!!!!!!!!!!

 .

 
La part des ménages ne représente en effet
 que 10 % de la consommation
d'eau au niveau mondial,
contre 70 % à l'agriculture,
dont la plus
grande part est utilisée par
les productions animales.
 
*     La meilleure solution pour éviter un gaspillage d'eau inconsidéré
est de faciliter  l'accès de chacun à une alimentation végétarienne de
qualité.
Alliance Végétarienne a pour cela lancé une campagne et une
pétition pour le droit de pouvoir  manger végétarien en restauration
collective (
http://www.vegetarisme.fr/petition.html ).
 
*     Un corollaire non négligeable est qu'une alimentation végétarienne
bien conçue est bénéfique pour la santé, ainsi que l'atteste la Position
officielle de l'Association américaine de diététique et des diététiciens
du Canada, accessible en traduction française à l'adresse
http://www.vegetarisme.fr/Articles/PositionAAD.pdf

Haro sur les élevages industriels aux abords des villes: http://www.fao.org/newsroom/fr/news/2006/1000219/index.html
 

A quand des mesures encourageant une production plus écologique?
2 février 2006, Rome – L’élevage industriel dans les pays en développement est souvent la cause de graves dégâts à l’environnement, en particulier lorsque les usines de traitement du lait et de la viande sont concentrées autour des grandes villes ou à proximité des ressources hydriques, met en garde la FAO aujourd’hui.
Dans un rapport intitulé Notes d’orientation sur les politiques d’élevage n°2, Pollution émise par les systèmes d’élevage intensifs, l'organisation des Nations Unies exhorte les gouvernements à créer des mesures d’incitation en faveur de pratiques de production de lait et de viande respectueuses de l’environnement.
Les produits carnés et laitiers sont de plus en plus répandus et abordables dans de nombreux pays en développement. De 1980 à 2004, la production de viande y a triplé, passant d’environ 50 millions à 150 millions de tonnes. Elle devrait augmenter encore de quelque 110 millions de tonnes d’ici 2030.
Même si la consommation de viande par habitant dans les pays développés demeure trois à quatre fois supérieure, les pays en développement produisent et consomment désormais nettement plus de la moitié de la viande mondiale.
La croissance rapide de la production animale dans le monde en développement s’est concentrée essentiellement dans les grands pays, comme le Brésil, le Mexique, la Chine et les pays en bordure de la mer de Chine du Sud (Thaïlande, VietNam et Philippines).
Bovins, porcins et volailles
Dans de nombreux pays en développement, les élevages intensifs ont déplacé la production des petites exploitations qui pratiquent aussi bien l’agriculture que l’élevage et recyclent les nutriments sous forme de fourrage et d’engrais.
La nouvelle production s’est orientée davantage vers l’élevage industriel de porcs et de volailles aux abords des grandes villes, au détriment du bétail au pré dans les zones rurales.
En Asie, la production industrielle compte pour environ 80 pour cent de l’accroissement total des produits de l’élevage depuis 1990.
Dans les systèmes de production industrielle, de grandes quantités de déjections animales s’accumulent loin des terres agricoles où elles pourraient être recyclées sans danger. Les denses concentrations d’élevages industriels créent de vastes quantités de fumier.
Quoique nettement inférieure à l’échelon national, la concentration de production porcine et avicole dans certaines parties de la Chine et du Brésil se rapproche, voire dépasse, les niveaux d'europe et d’Amérique du Nord.
La pollution gagne du terrain
La production porcine et avicole concentrée dans les zones côtières de la Chine, de la Thaïlande et du Viet Nam est en train de devenir la source principale de pollution par nutriments de la mer de Chine du Sud, indique le rapport FAO.
Selon les estimations, la production porcine représente 42 pour cent des rejets d’azote et 90 pour cent des rejets de phosphore dans la mer de Chine du Sud.
Le long de la côte densément peuplée, la densité de porcs dépasse les 100 animaux au km2 et les terres agricoles souffrent d’une énorme surcharge d’éléments nutritifs.
Le ruissellement détériore gravement la qualité de l’eau de mer et des sédiments dans une des zones marines ayant la plus grande diversité biologique de la planète, menaçant les mangroves, les récifs coralliens et la végétation marine.
Parmi les principales formes de pollution liées à la gestion des déjections animales dans les élevages intensifs, citons:
le lessivage des nitrates et des agents pathogènes dans la nappe aquifère, qui met souvent en péril les réserves d’eau potable;
le surplus d’éléments nutritifs qui nuit à la fertilité des sols. Dans plusieurs pays dans, un quart des superficies agricoles totales souffrent de graves excédents. Pour ce qui est du phosphore, près de la moitié des excédents vient de l’élevage;
la destruction d’écosystèmes fragiles tels que terres humides, mangroves et récifs coralliens. Les zones côtières menacées de la mer de Chine du Sud, par exemple, constituent un habitat pour 45 des 51 essences de mangroves du monde, quasiment toutes les espèces de corail connues et 20 des 50 herbes marines connues.
Réformes politiques
Les politiques des gouvernements, les réglementations de zonage et les taxes sont en mesure de décourager de grandes concentrations de production intensive près des villes, affirme le rapport.
Taxes, programmes de certification et autres instruments de politique peuvent soutenir de meilleures pratiques de production animale.
En Thaïlande, par exemple, la forte concentration d’élevages avicoles aux abords de Bangkok a été considérablement réduite en moins d’une décennie. En effet, dans un rayon de 100 km de Bangkok, les aviculteurs étaient contraints à payer des taxes élevées, alors qu’ils étaient exonérés d’impôt en dehors de cette zone.
Malheureusement, souligne la FAO, il existe encore des politiques dépassées et erronées qui encouragent la production animale écologiquement non viable. De nombreux pays en développement subventionnent les engrais chimiques, l’énergie et le crédit, qui tendent à favoriser davantage les grandes exploitations.
L’élimination des subventions, l’harmonisation des taxes et l’offre de mesures d’incitation pour investir dans les technologies de réduction de la pollution pourraient réduire les dégâts causés à l’environnement par les élevages industriels.

MANGER de la viande nuit à l'environnement. C'est la conclusion à laquelle parvient l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) qui a rendu public, mercredi 29 novembre, un rapport consacré à l'impact écologique de l'élevage. Celui-ci est « un des premiers responsables des problèmes d'environnement », affirme un des auteurs, Henning Steinfeld. Mesurée en équivalent CO2, la contribution de l'élevage au réchauffement climatique est plus élevée que celle du secteur des transports. L'activité est responsable de 65 % des émissions d'hémioxyde d'azote, un gaz au potentiel de réchauffement global 296 fois plus élevé que celui du CO2, essentiellement imputable au fumier.

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C
ses de la merde
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