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Psychanalyse et animaux.

Gastronomie: plaisir et bonheur ou plaisir et malheur? Que choisir?

22 Avril 2009, 18:28pm

Publié par Jo Benchetrit



Avertissement:
La fin de cet article n'est pas politiquement correct. C'est un texte qui ne s'embarrasse pas de précautions...Je suis comme ça, parfois, mais ne vous vexez pas. Vous ne devez vous sentir coupable que pour changer ...On peut toujours apprendre et s'améliorer. Que de bonheur à épargner des vies...croyez moi, tellement plus qu'à   tuer, et à   manger les morts...

Un beau taureau comme celui-ci, à  poils longs, enfui de l'abattoir...
Rattrapé, il ne pouvait échapper à son misérable destin, sauf si quelqu'un l'achetait pour le sauver.
Chose faite par Brigitte Bardot.
MERCI, BB!
Je l'en remercie, mais sachez qu'il y a une plus belle récompense qu'un remerciement, celle de l'exquise satisfaction de laisser en vie. Oui, la vie qui revient, c'est quand même un truc superbe. (Même si, je vous l'avoue, je suis pour que le droit de ne pas naître soit reconnu aux animaux domestiques.)

La gastronomie végétarienne, ou, encore mieux, la végétalienne, complice de rien de cette odieuse filière viande, est source, croyez moi, d'un immense plaisir des papilles; ce soir j'ai mangé un croq seitan acheté dans une boutique BIO, au Potimaron et graines de sésame. Hé ben,  ce fut délicieux, avec des pâtes al dente, filet d'huile d'olive, sel, gingembre en poudre. Oui, on invente, on invente et parfois, pile poil, on se régale!
Rien de bien routinier comme vous voyez.
Et le fromage végan, miam  aussi.
Au debut, on peut ne pas adorer car ce sont de fromages faits par des écossais...donc au goût de fromage écossais, comme le cheddar. mais après on aime et c'est comme ça. Ils font aussi un "parmesan" pas mal du tout. Le palais s'habitue, apprecie et le coeur physique y gagne autant que le coeur moral. Ni cholesterol, ni culpabilité: le pied.
L'imagination au pouvoir...  mais je ne vous dis pas la satisfaction en prime, oui, et je pèse mes mots , car celle-ci, celle de l'honnête homme(ou femme) qui n'a pas   de sang sur les mains, ni sur l'estomac, hé ben vous ne connaîtrez cela que si vous rejoignez les millions de vegetaliens. Je sais,ça fait pub, mais comme c'est pas de la pub mensongère...faites l'expérience ça vous coûtera mois cher que la viande et en plus, vous connaîtrez la douceur que vous offre la paix de la conscience et la fierté de ne pas céder à ses pulsions infantiles et grossières, celles qui demande la destruction des objets vivants. Celle d'un père Ubu "obscène et féroce" selon l'expression si juste de Lacan, qui, sans doute, n' avait pas conscience que ça s'appliquait aussi bien au carnivorisme humain QU'AU SURMOI POUSSE-AU JOUIR  qui préside aux ça car dans les 2 cas, il s'agit de la même violence barbare..
Moi, j'ai pu faire la différence entre les 2 sortes de vie et je préfère de beaucoup celle de la civilisation que je prétends cerner ailleurs que là où on l'a posé depuis le néolithique avec l'immonde et contre-nature agriculture particulièrement, mais déjà au temps des mammouth exterminés par les hommes.

Je  transmets donc l'info:

 */Paris, le 22 avril 2009 – /**Le 21 avril dernier, un taureau
   s’échappe de l’abattoir de la Talaudière. Après plusieurs heures
   de recherches et maintes négociations de la Fondation Brigitte
   Bardot , l’animal est finalement endormi et échappe donc, pour la
   deuxième fois, à une mort certaine. La Fondation Brigitte Bardot
   touchée par la combativité de ce taureau décide donc de s’en
   porter acquéreuse. C’est désormais chose faite puisque l’éleveur
   du bovin et l’institution se sont mis d’accord sur le prix de
   rachat de l’animal.*

   * *

   *« L’évadé de la Talaudière  » propriété de la Fondation*

  
   L’éleveur et la Fondation Brigitte Bardot sont parvenus à un
   accord concernant le prix de l’animal (3.000 €, le prix de la
   « viande ») assurant ainsi au taureau la garantie de couler des
   jours heureux. Dès vendredi, l’animal prendra la route vers la
   Seine Maritime afin d’y rejoindre une pension agricole
   où l’ensemble de ses besoins sera pris en charge par la Fondation
   Brigitte Bardot.

  
   *Brigitte Bardot touchée par l’histoire de ce taureau*

  
   /« Comme de très nombreux Français, j’ai suivi avec angoisse la
   traque de ce pauvre taureau qui a réussi à s’échapper de
   l’abattoir de Saint-Étienne./

   /Les animaux qui pénètrent dans ce lieu de mort, de cris et de
   sang, s’affolent et cherchent à fuir, mais l’issue est toujours
   l’égorgement de la bête dans l’indifférence des hommes./

   /Par miracle, ce taureau a pu s’échapper de cette épouvante,
   s’échapper pour ne pas être saigné./

   / /

   /C’est un rescapé qui doit être gracié !/

   /D’ailleurs son origine écossaise m’a fait le baptiser : Kilt !/

   / /

   /On peut s’interroger sur ce que représente une vie parmi les
   milliards d’autres sacrifiées chaque année pour la consommation
   humaine ? Mais une vie de sauvée, ce n’est pas négligeable. *Si
   nous pouvons épargner cet animal, alors nous avons le devoir
   moral de le faire*./

   / /

   /Ma Fondation est prête à l’accueillir et lui assurer une
   retraite bien méritée, comme elle accueille déjà plusieurs
   centaines de bovins et d’équidés sauvés des abattoirs, plusieurs
   dizaines de moutons sauvés des sacrifices rituels. »/

   * *

   *Un cas exceptionnel et pourtant si courant*

  
   Même si le sauvetage de ce taureau a été des plus épiques eu
   égard à son évasion, il n’en demeure pas moins courant pour la
   Fondation. En effet, à date, la Fondation Brigitte Bardot est
   propriétaire de près de 300 bovins sauvés des abattoirs et des
   mauvais traitements. Une partie de ces animaux est hébergée au
   sein du refuge de la Fondation dans l’Eure et plusieurs d’entre
   eux sont placés dans des pensions agricoles.


       





NE SOYEZ PLUS COMPLICE DU MASSACRE.
 

 

Oui, la vie qui revient, c'est quand même un truc superbe !
Et c'est terrible à dire, mais je ne peux que trouver méprisable quiconque ne partage pas cette valeur, quiconque est faible par rapport à ses pulsions, quiconque s'en fout, quiconque  se fait même, pour les plus atteints, une joie à tuer  le cochon, le mouton, le lapin ou l'agneau,  etc. toujours au singulier...comme si tous n'en faisait qu'un , une chose sans âme. Alors que celui qui est sans âme, c'est bien le psychopathe, non?
Quid de celui qui mange de la souffrance sans s'en sentir coupable?


 
 






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