Bové le bovo a de drôles d'idées et d'amis.
Mais en plus il fait partie de la gauche antisémite. Le français est amnésique. de 2000 et 2002, il a eu des propos negationnistes accusant les juifs de faire des attentats antisémites...dingue non?
c'est pas si loin et j'ai beau le dire et le redire, on dirait que ma coasseuse preférée qui me lit à mon grand plaisir, ne veut et ne peut intergrer cette info que j'ai rabachée. Du coup, je laisse parler les autres:
cf. ici et article entre 1000 autres sur la question:
Eli Barnavi, ancien ambassadeur d’Israël : « ce sont des gens comme José Bové qui
investissent le vide idéologique » :
« … Leur figure emblématique est José Bové, faux paysan, faux humanitaire, mais vrais
bourgeois et grand voyageur. Pur produit des médias, sans lesquels il ne serait rien,
habile à manier la « novlangue » postmoderne, Bové a appris une chose importante : dans
le tintamarre médiatique quotidien, on n’est entendu que si l’on profère des énormités.
C’est ainsi par exemple, que les Français ont appris grâce à sa sagacité que les attentats contre
les synagogues, à Marseille, à Lyon ou en banlieue parisienne étaient l’œuvre du Mossad !
Cui bono, n’est ce pas … Au-delà de la nullité du personnage, le phénomène est
inquiétant, beaucoup plus dangereux, je pense que l’extrême gauche ou l’extrême droite
organisées, organisations marginales, dont l’emprise sur la société reste somme toute modeste.
Dans une société déboussolée par la perte des vieilles certitudes et rendue fragile par une
mondialisation mal maîtrisée, ce sont des gens comme José Bové qui investissent le vide
idéologique. Moins archaïques que l’extrême gauche traditionnelle, ils expriment mieux les
angoisses et les revendications des laissés-pour-compte de la mondialisation, mieux que
l’extrême droite, ils jouent sur leur peur devant un monde inconnu et inquiétant, en suggérant
de fausses solutions à de vrais problèmes. Enfin, ils flattent une attitude très répandue, qui est
la vraie idéologie de substitution dans un monde post-idéologique qui a vu s’écrouler tous les
grands systèmes d’explication et de transformation de la société. J’ai appelé ce sentiment
diffus « compassionnisme. » Propagé par les médias, notamment la télévision, le virus
compassionniste sévit dans toutes les classes de la société ; mais il est particulièrement
virulent dans la classe intellectuelle et semi-intellectuelle. Le compassionnisme n’est pas la
compassion, l’indispensable inclination de l’âme humaine qui la rend apte à partager la
souffrance d’autrui. Le compassionnisme, c’est la compassion érigée en système. A ce
titre, il interdit de poser sur les affaires du monde un œil critique, puisque cet œil sera toujours
mouillé de larmes. La compréhension, c’est-à-dire l’exercice de la raison pour l’analyse d’une
situation, devient accessoire ; la pitié suffit… »
Source : Elie Barnavi et Luc Rosenzweig, La France et Israël. Une affaire passionnelle, Perrin, 2002.
***
José Bové présente ses excuses à la communauté juive :
En avril 2002, José Bové avait déclaré « … je crois que le gouvernement israélien et ses
services secrets ont intérêt à créer une certaine psychose, à faire croire qu'un climat antisémite
s'est installé en France, pour mieux détourner les regards. »
Il lui faudra quatre mois de réflexion, notamment pendant sa détention, pour reconnaître qu'il
s'est fourvoyé « Dès le 1er août, à ma sortie de prison, j'ai présenté mes excuses à la
communauté juive. Mes propos, à mon retour de Ramallah, ne pouvaient pas être
compris. Ils ont choqué, dans un contexte de souffrance, des familles juives françaises. »
«C'est une véritable erreur, qui a fait mal à la communauté juive, répétera Bové un an
plus tard, et qui m'a fait mal à moi, parce que je me suis retrouvé accusé de ce qui est à
mes yeux un crime absolu: l'antisémitisme »
Source : Marianne du 9 septembre 2002, entretien avec Philippe Cohen puis La Vie du 13 novembre
2003.Alain Finkielkraut : « Le deuxième mensonge, ce sont les mots utilisés par José Bové:
«rafles», «camps d'internement», «miradors», pour parler de ce que fait l'armée
israélienne, c'est-à-dire des mots qui impliquent une comparaison avec le nazisme » :
« Camus le disait: «Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde.» Des gens qui
soutiennent inconditionnellement, les yeux fermés, la cause palestinienne, ne sont pas des
pacifistes. Ils acceptent le terrorisme et lui donnent soit le nom usurpé de désespoir soit le
nom odieux de résistance. Ce pacifisme est un premier mensonge. Le deuxième mensonge,
ce sont les mots utilisés par José Bové: «rafles», «camps d'internement», «miradors»,
pour parler de ce que fait l'armée israélienne, c'est-à-dire des mots qui impliquent une
comparaison avec le nazisme. Enfin, le pire, ce sont les déclarations du chef de file du
mouvement antimondialisation à la télévision, selon lesquelles les attentats, les agressions
antisémites en France, étaient peut-être imputables au Mossad.
L’homme qui fait des sauts de puce de Seattle à Porto Alegre et de Porto Alegre à
Ramallah, ce n’est pas Astérix, c’est Touristix. José Bové, c’est le tourisme érigé en
politique. Dans un premier temps, on dit : les Israéliens sont des nazis, et tous les Juifs
qui les soutiennent aussi. Dans un deuxième temps, une fois qu’on a nazifié les Israéliens,
on reverse sur Israël l’image de la pieuvre ou de l’araignée et le discours paranoïaque
des Protocoles des Sages de Sion : ce sont les Juifs qui tirent tous les fils. On nous dira
demain qui paye les bombes humaines pour légitimer leur répression. Là-dessus, il faut
donc être très clair : soit José Bové est désavoué par le mouvement antimondialisation, la
Confédération paysanne, ATTAC et Le Monde diplomatique, soit nous pouvons tenir ces
mouvements pour comptables de ses discours et affirmer que l’antisémitisme de demain
viendra de ce camp-là. »
Source : Alain Finkielkraut, « Une croix gammée à la place de l’étoile », l’Arche, mai-juin 2002.
José Bové prend la défense de Tariq Ramadan
Le 14 novembre 2003, l'émission Là-bas si j'y suis, sur France Inter, a lieu en direct du Forum
social européen de Paris-Saint-Denis, autour de «l'affaire Ramadan». Alors que Michèle
Dessenne, secrétaire générale d'Attac, tente, en vain, d'obtenir de Ramadan qu'il
s'exprime sur l'égalité hommes-femmes, le droit à la contraception et à l'avortement, le
leader paysan prend sa défense: «J'ai l'impression qu'il est devant un tribunal populaire et je
trouve cela insupportable.» «Après l'émission, l'ambiance était lourde, confie Michèle
Dessenne. J'ai heureusement reçu le soutien de jeunes musulmanes et de militantes de la
Conf'... furieuses contre Bové.»
http://www.debriefing.org/17527.htmlLa fameuse accolade de José Bové à Tariq Ramadan, au FSE, marque la convergence entre islamistes et certains leaders gauchistes. C’est l’officialisation de ce qu’il faut nommer désormais la «gauche coranique».