Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Psychanalyse et animaux.

Corrélation entre la maltraitance animale et la délinquance dont les agressions violentes.

2 Octobre 2011, 11:09am

Publié par Jo Benchetrit

http://static.wamiz.fr/images/news/medium/homme-bat-chien-ascenseur-01.jpg
Lâchement caché dans  l' ascenseur, il bat son chien à coup de pied. Comment imaginer le degré moral de cet homme? Comment penser qu'il est aussi parfait avec ses congénères qu'il pourrait le prétendre ? Les contradictions, pourtant, peuvent exister...et ces infâmes imbéciles peuvent, par peur de l'autre homme se "venger" sur les animaux de leur faiblesse larvaire devant la force.

Cette nième étude sur la question n'est pourtant pas surprenante. Après, ça ne donne pas la cause de la saloperie de ces êtres, mais la corrélation. http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/La-maltraitance-animale-liee-aux-delits-violents-17258451
en voici une autre:
http://enfantanimalnature.fr/img/docs/article_enfantbourreau.jpg
On sait d'ailleurs que lorsqu'un animal est maltraité, il y a de fortes chances qu'un des membres de cette famille le soit aussi, et vis versa.
 
Il existe une forme de violence primordiale, de survie, où la faute, s'il y a faute,  est en dehors du sujet. C'est intéressant,mais insuffisant. je pense qu'il faut y rajouter d'autres éléments pour montrer dans une 2° forme, la responsabilité de chacun. 

En quoi cela peut-il  expliquer les corridas, par exemple? Pas de ce genre de cause externe au sujet. Y a t il chez les aficionados plus de délinquance  qu'ailleurs ?
Dans une CORRIDA ou autres actes délictueux CULTURELLEMENT ADMIS, l'acte de torturer, quand il est fait avec la complicité de milliers de personnes est il encore une psychopathie individuelle ou justement, une psychopathie collective qui n'atteint pas le sujet par ailleurs ? 

Y a t il plus de délinquance dans les pays avec torture animale que dans les autres ? les aficionados sont ils plus souvent délinquants? Excusez moi,  je n'ai pas de statistiques sur le sujet. Mais ce que j'avais lu , il y a 4 ans, c'est que les homicides envers les épouses 
en Espagne
étaient les plus nombreux d'Europe .
Après, je dois sans doute devoir me résigner à cette triste vérité: il n'existe pas de pays sans torture animale!
Certains sont plus conscients et évolués malgré tout sur le chemin de la civilisation.

Mais si on parle de psychopathie, il faut bien la voir dans le sujet.
Définition: la psychopathie se caractérise par l'aptitude à faire du mal sans  en avoir mauvaise conscience, sans en ressentir de culpabilité.
La violence doit être canalisée. C'est ça normalement le but de la civilisation: faire en sorte que les pulsions malsaines, barbares soient sublimées et donc transformées de manière à se satisfaire autrement, en particulier en créativité, le tout de manière conforme à la morale. C'est à mon sens, du point de vu psychanalytique, la base de toute argumentation sur ce qui se donne comme art et culture.
Donc, ça exclut de la civilisation presque tout ce qui se donne comme patrimoine culturel dans chaque pays et à l'UNESCO   : 
—la corrida et combats de coqs

—La gastronomie carnée et donc cruelle 
comme
en 1°  le foie gras, les animaux cuits vivants,  etc. 
mais aussi tous les élevages, la pêche  etc.
—l'art prétendu comme ce que "fait" l'imposteur Damien Hirst.
Etc.
La question est peut être plus: comment se fait-il que les hommes ne voient pas leur barbarie envers les animaux et qu'elle soit ainsi conservée intacte de façon à bondir sur eux, contre  eux à la 1° occasion? 
Un autre  reflexion qui ouvre sur la  QUESTION de la cause, conjointe, que je dois à Mme Jocelyne Pinque, une collègue, au sujet de cette étude suisse:
En effet, pas besoin d'Einstein pour nous l'apprendre bien que je pense qu'il faille prendre cette réflexion "à l'envers"
c'est parce que, au plus profond de soi, on a le respect de l'autre, que l'on devient végétalien; certains ne le deviendront jamais.

Il y a 2 formes de psychopathie:
1) l'individuelle, effet de sa structure mentale et des modèles éducatifs, eux même produits par l'histoire familiale et l'idéologie dominante.
2) la collective comme le fut le nazisme qui n'atteignit pas seulement les psychopathes, mais monsieur tout le monde.
 L'étude montre que la psychopathie individuelle est en corrélation avec l'attitude violente envers les animaux.  
Or, la faille, c'est qu'avec les animaux, il y a minimisation  de la faute, tour de passe-passe obtenu  en minimisant les victimes-par definition-inférieures donc  
(mais pourquoi ce  donc?) 
massacrables et torturables à merci.  
On ne veut-peut pas voir que c'est aussi grave. Pourquoi ne le peut-on pas ? Tout simplement  du fait que notre humanité est construite sur la violation du monde hors humain et que le savoir nous ferait entrer en conflit entre notre Surmoi et notre moi, chose que nous n'aimo,ns pas. la complicité entre le s freres aident à se sentir non coupable, donc en paix. D'ailleurs les specistes nous demandent de les laisser jouir tranquillement. nous sommes le grain de sable dans leur machine à endormir la conscience. Et pour cause: nous, les anti-spécistes, nous sommes  les éveilleurs de Surmoi. . 
 

Mais la vraie question ne se trouve-t-elle pas dans la logique: en quoi un inférieur mériterait par essence moins d'égards? De quelle morale cela est-il tiré, sinon de la raciste?
  Et si le monde humain était bâti sur la cause-même de la permanence de sa psychopathie collective encore et toujours possible?
Voici donc l'étude=

"Le constat de l'étude est sans appel: la maltraitance animale est associée avec des actes délictueux de toutes sortes, notamment les agressions violentes.  

Les criminologues Martin Killias, de l'Université de Zurich, et Sonia Lucia, de l'Université de Genève, se sont penchés sur l'échantillon suisse d'une étude internationale sur la délinquance, soit 3648 jeunes de 7e à 9e année provenant de 210 classes de 70 écoles différentes.

Dans le cadre de cette étude menée en 2006, les écoliers devaient répondre à un questionnaire en ligne, une méthode jugée valable en particulier pour évaluer l'ampleur des mauvais traitements envers les animaux, chose rarement poursuivie.

Résultats: 12% des jeunes - 17% des garçons et 8% des filles - ont admis avoir volontairement maltraité un animal. Dans 29% des cas, il s'agissait de chats, de chiens ou d'autres animaux domestiques, 18% concernaient des poissons, grenouilles ou lézards, 11% des oiseaux, le solde étant constitué d'insectes ou d'invertébrés (fourmis, mouches, escargots, notamment).

Si de tels actes sont relativement courants, cela ne signifie pas qu'ils soient largement acceptés, écrivent les auteurs de l'étude dans la revue américaine «Psychology of Violence». Seuls 4% des garçons et 1% des filles, soit 2,4% du total, trouvent que les animaux «méritent» un tel traitement ou que c'est «fun».

Une vaste majorité de 80% juge que c'est «horrible». Néanmoins, relèvent les chercheurs, 24% des garçons et 12% des filles (18% du total) n'ont donné aucun jugement, ce qui suggère que l'acceptation silencieuse ou l'indifférence touche une frange non négligeable des jeunes.

Délits avec violence

Les scientifiques ont ensuite comparé ces données avec les réponses des écoliers aux questions concernant les éventuels délits qu'ils auraient commis. Le constat est sans appel: la maltraitance animale est associée avec des actes délictueux de toutes sortes, et plus particulièrement avec le vandalisme, les agressions violentes et autres délits sérieux.

Un jeune qui a maltraité un animal a trois fois plus de risques de commettre de tels actes. La corrélation est en revanche plus faible - risque jusqu'à deux fois plus élevé - pour des délits moins graves ou sans violence, comme le vol à l'étalage, par exemple.

Cela suggère, écrivent les scientifiques, que la cruauté animale va de pair «avec des délits ayant une composante évidente de colère et de violence» et qu'elle pourrait constituer un marqueur de risque de violence future. De manière plus générale, elle serait un indice de «déviance générale» ou de «comportement antisocial».

Cruauté par paliers

Ces données confirment celles d'autres études ayant observé de la maltraitance animale dans le passé de délinquants violents. La question de savoir si la violence contre les animaux et celle contre les humains sont les manifestations d'un même trait de caractère ou si la première engendre la seconde reste ouverte.

La première hypothèse ne rend pas justice au fait que certaines personnes très violentes envers les humains se comportent de manière exemplaire avec les animaux, notent les chercheurs. Quant à la seconde, dite de l'apprentissage, elle postule que la cruauté envers les animaux et les humains nécessite une évolution par paliers et qu'une violence extrême est improbable sans passer par des étapes intermédiaires."

(ats)

Commenter cet article
C
<br /> Voir Blog(fermaton.over-blog.com)No.20 - THÉORÈME des BULLES. - Conscience et Corrélation ?<br />
Répondre