Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Psychanalyse et animaux.

De Viard à un certain moucheron, en passant par Adorno...et les Klarsfeld

12 Février 2014, 08:20am

Publié par Jo Benchetrit

      "Toute souffrance est haïssable. D'homme, d'animal, de tout être vivant bâti pour ressentir la souffrance et la peur. Distinguer entre la souffrance des uns et celle des autres procède d'un aveuglement délibéré" Cavanna.


http://static1.purepeople.com/articles/5/11/90/75/@/1102871-beate-serge-et-arno-klarsfeld-950x0-1.jpg
Beate, Serge et Arno Klarsfeld: une famille partageant le sens de la justice, de la réflexion et de la bonté. Et aussi de l'action.

André Viard, ancien torero, et « critique » de corridas (si si, ça existe puisque ils se targuent d’appeler ça sport ou art...) se compare aux juifs persécutés et nous, les anti-corrida, à des nazis!!! Ce ridicule ne serait qu'anodin si il ne s'en servait pas pour défendre cette ignominie irregardable pour tout être normal (pour une fois que je suis avec la majorité des gens!), la corrida:
http://www.minotaurefilms.com/dossiers_albums_photos/armes_torture/thumbnails/011_Banderilles_JPG.jpghttp://www.minotaurefilms.com/dossiers_albums_photos/armes_torture/thumbnails/01_Pique_JPG.jpg
http://terrefuture.blog.free.fr/public/CORRIDA-TAUREAU-AGONIE.jpg
 
Arno Klarsfeld (du comité d'honneur de la FLAC) et le grand Serge Klarsfeld, son illustre père qui traque avec son épouse bien aimée Beate(fille de SS, comme quoi il n'y a  pas de fatalité de la barbarie), les lâches criminels nazis planqués   ont  répondu à Viard sur le site de la FLAC grâce à Thierry Hély qui les a alertés sur cette curieuse mise en analogie conçue dans l'espace restreint d'un "cerveau malade", ce qui est bien le moins de ce qu'on peut dire au sujet de quelqu'un qui prenant plaisir intense et addictif  au spectacle de la cruauté la plus effroyable ose se lamenter! S'imaginer comme une victime de génocide quand on veut l'empêcher de faire du mal,  c'est assez cocasse.  Psychisme de bébé mal sevré à qui on dérobe le sein...

"Les aficionados comme André Viard insultent la vérité en se comparant aux juifs persécutés pendant la Shoah et en comparant leurs contempteurs à des hitlériens. Ils feraient mieux d’explorer leur inconscient pour chercher à savoir à quel camp ils appartiennent :  celui des victimes ou celui des bourreaux ?

 

Leur vision de la corrida les éblouit au point de les aveugler y compris sur eux-mêmes…"

Serge et Arno Klarsfeld

 
Tout d’abord, au sujet des Klarsfeld, on sait que Serge Klarsfeld et sa femme Beate  sont des chasseurs de nazis, les seuls chasseurs nobles car leurs proies sont tout sauf innocentes. 
On sait moins que leur fils Arno prend parti pour les animaux, ces  victimes des hommes. Mais ses parents sont aussi de cette mouvance, comme en témoigne  la réaction de Serge écrite avec Arno à   l’accusation pitoyable d’André Viard. 
  
Merci et honneur à Serge et Arno Klarsfeld qui veulent bien se faire avocats des victimes, de toutes, et ne se contentent pas comme beaucoup de défendre les hommes, comme si ceux-ci le méritaient plus que les plus victimes des victimes...les leurs, les animaux.
Ne défendre que les uns, et oublier les autres, c'est , au fond, ne défendre personne et montrer les limites non éthiques de sa compassion.
 
On ne peut défendre des victimes si on est complices de bourreaux d'autres victimes, ou soi-même bourreau.
Et même si chaque homme est multiple, complexe, la barbarie est, elle, une et indivisible. Il faut la combattre en chacun, en soi comme en l’autre, sans hiérarchiser les victimes selon ses goûts. En cas d’agression de Jean et de Pierre, ce n’est pas  parce que tu préfères   Jean à Pierre que la victime Pierre est moins à défendre et à plaindre que la victime Jean à souffrance égale, et que son bourreau est moins condamnable.  
 
 
Rappelons Adorno:  
On retient de lui une superbe phrase, superbe condensé de pensée profonde, phrase reprise par le philosophe Patterson, dans son ouvrage edifiant sur ce qu'est l'homme dans toute sa férocité: "Eternal Treblinka ". 

 Ce livre a pour objet la condition atroce des animaux aggravée encore par l’ère industrielle. Et voici la citation d'Adorno: 

 «  Auschwitz commence quand, devant un abattoir, on se dit: ce ne sont que des bêtes »

C’est ce qui est expliqué par Adorno dans un texte écrit en plein exil dramatique de son pays, l’Allemagne, où, pourtant chrétien baptisé selon la religion de sa mère, il était menacé car classé Juif par les nazis, puisque de père juif. 

http://bibliodroitsanimaux.voila.net/adornoidealismeetfascisme.html
"La dignité éthique chez Kant est d’une destination-différente. Elle est dirigée contre les bêtes. Elle exclut tendanciellement l'homme de la création et de ce fait menace incessamment son humanité de se retourner en inhumanité. A la compassion, elle ne laisse aucune place. Rien n’est plus détesté des Kantiens que le souvenir de la ressemblance-animale de l’homme." 
Loin de ne penser qu'à son triste sort ainsi qu'à celui de ses proches, il a eu ce mérite propre aux grands esprits de réfléchir à la souffrance d'autres que lui et ses semblables, et , ce faisant, de definir ce qu'est l'homme quand il s'en prend aux autres et qu'il tue sa compassion par un truc: prendre l'autre pour un animal.  Mais loin de limiter sa sensibilité comme beaucoup dans ce bas monde au monde humain,  il a combattu l'idée autiste selon laquelle envers les animaux l'indifference et la cruauté sont normaux, et pas envers les "humains" comme on dit à tort si souvent. Il a compris que c'etait aussi grave envers les animaux, et qu'en plus cela rendait possible tout et n'importe quoi envers les hommes.  Adorno a donc appris d'Auschwitz. et ce faisant, a accompli son devoir d'humain post-shoah.
Il eut pourtant une triste fin, mort fragilisé du fait d'avoir été incompris par ses étudiants.
Une confirmation, s'il le fallait, du fait que le monde humain n'est pas doux pour les plus intelligents qui sont souvent les plus sensibles et les moins violents, donc les moins aptes à se défendre et les plus révoltés par la prétention associée à la cruauté des hommes.
Adorno savait que s’exclure du règne animal, restreindre sa compassion aux seuls humains, était déjà en soi ignoble mais aussi une ouverture vers la possibilité de l’extermination des hommes réifiés en animaux. Car il s’agit bien de ça dans  l’animalisation de certains groupes humains, ou d’un homme seul face à une foule lyncheuse. Voir un animal comme une chose sans importance, à qui on peut ôter la vie de manière réflexe, en refusant tout discussion, donc toute réflexion, comme hier quelqu’un, une collègue par ailleurs intelligente, avec un petit moucheron, c’est fermer en soi toute capacité de compassion envers les hommes si, un jour, ils étaient classés animaux. Comme fut un temps les noirs, assimilés à des singes, les arabes, à des rats, les juifs, à de la vermine.
Ce refus de dialoguer et donc de penser  doit  nous inquiéter selon  cette phrase très pertinente de la philosophe Hannah Arendt:
« C’est dans le vide de la pensée que s’inscrit le mal ».
Comme vous le savez, en ce moment, en France, il y a un retour à ces réifications d’humains avec le retour du fascisme.
Notre ministre de la justice, Christiane Taubira, se fait traiter de singe parce que noire. Le fait d’être un singe est pourtant une réalité car l’homme, même blanc,  est un singe, ou un cousin des singes du point de vue scientifique. 
La preuve:
http://easycaptures.com/fs/uploaded/812/0582924046.jpg
Désolée pour Marine, je trouve ce singe bien plus joli qu'elle.
Est-ce à cause de la pureté de l'animal en lui? Quel beau regard sans duplicité, non?
Alors que celui de Marine...je ne m'y fierais pas!!!
Bref, j'aimerais bien mieux lui faire une bise qu'à elle.

Le jour où toute victime de racisme animalisé par un nom d'oiseau  dira que c'est un honneur pour lui d'être   attaqué en tant qu'animal,  et preuve de grande sottise de la part de l'agresseur d'en faire une injure, on aura fait un grand pas pour l'humanité!    
 Il est étonnant de devoir  redire ce que nous savons déjà depuis Darwin:  nous sommes tous des animaux, et on ne le mérite sans doute pas en tant qu'homme, vu  ce que nous faisons aux autres hommes, animaux, et à la nature.   C'est ainsi du moins aux yeux de ceux qui s’appellent « anti-spécistes »(le spécisme étant le MOULE du racisme entre hommes. C'est le "racisme" anti-animaux en question ici, celui qui chosifie les bêtes et nous rend imperméable à leur souffrance et à leur droit à la vie).
Ce rappel à l'ordre des choses désamorcera peut être la bombe contenue dans le spécisme des adversaires racistes.
L’homme, cet être fier de lui par aveuglement  n’est-il pas le singe le plus con, ( titre d'un livre de Cavanna: "Et le singe devint con")celui qui scie la branche de la nature sur laquelle il est assis?
Celui qui, croyant en lui comme il croit en un Dieu, pense être le seul à penser. Et qui, de ce fait, s'abstient bien trop pourtant de se servir de cette pensée, en balayant avec mépris et agacement la mouche du coche que sont les antispecistes, ces antiracistes cohérents, qui les appellent à mettre de la pensée dans leurs habitudes, du cerveau dans leurs réflexes.
C'est en pensant qu'on devient un homme, pas en méprisant celui qui appelle à la réflexion!
La haine de l'intello, la persécution des surdoués, la rigolade quand on appelle à déconstruire le rapport aux animaux, tout cela dévoile que l'homme déteste avoir à risquer sa jouissance en la mesurant à l'aulne de sa pensée. La haine de la pensée est donc le propre de homme. D'où le succès du comportementalisme contre la psychanalyse.
Le but de l'homme est de continuer à dormir sur ses certitudes acquises au cours des millénaires, et passées en arc réflexe. Dormir, rêver, se rêver au dessus du panier, tout cela pour jouir en s'assujettissant à la pulsion de mort qui le gouverne et en fait ce robot sans substance, cet être destructeur qui nous mène droit dans le mur...faute de vouloir, lui, être enfin assez mûr pour quitter sa perversion polymorphe qui lui donne l'illusion du droit de détruire.  Ces hommes qui, alors se pensent supérieurs sont alors bien plus bas que ce qu'ils donnent comme place à la bête car ils  tuent sans  autre raison que leur déraison. Ravalement quotidien et banal de l'humain au rang non de la bête ni de la chose mais de sa jouissance "obscène et féroce".
Le rapport méprisant aux plus faibles, au plus petit, aux moucherons qu'on écrase sans vergogne rabaisse l'humain et en fait un monstre sans pensée.   
Non, vous ne gagnerez rien à votre désir de ne pas savoir. L'ignorance ne rend pas plus digne que votre mépris...Car  ils vous mènent à la méprise, à la sottise, et aussi à la cruauté. "Bien souvent, bêtise est soeur de cruauté." Sophocle.

De plus, ce désir de ne pas savoir, de ne pas apprendre est signe de vieillerie. C'est pourquoi un homme comme Cavanna, mort à 91 ans, était encore jeune, un vrai jeunot comparé aux vieux qui ne veulent que dormir, même à 20 ans comme la charmante stagiaire psy  qui ricanait de maniere reflexe, un peu comme les autres participants à cette reunion où cet incident qui, pour moi, sert d'anlyseur au sens de Lapassade, s'est produit. Ce rire, tout deconstructeur du rapport aux animaux tel qu'il se  presente de manière scandaleuse mais banale, le connait bien. De même que   aussi tout avant-gardiste comme le furent les femmes au siecle dernier. Ou encore les homos qui revendiquaient des droits comme celui au mariage. Rire reducteur de celui qui croit que ce qui est doit l'etre et que ceux qui le contestent sont ridicules.  Rire deconnvence de cette jeune femme, qui est partie avec la certitude de savoir quelque chose sur moi me minimisant quand j'ai dit à l'infirmière de ne pas  tuer le moucheron qu'elle voyait.
http://cybermag.cybercartes.com/wp-content/uploads/2011/05/Carte-Journée-des-Infirmières.gifL'infirmière* qui est quelqu'un que j'apprecie beaucoup par ailleurs,  m'avait alors  balayée de sa main comme elle le ferait des moucherons, quoique non, car elle les tue, en claquant ses mains en gromelant: "Un moucheron, c'est qu'un moucheron" !
Qu'un moucheron ait droit à sa vie, qu'un animal sauvé apporte plus de joie qu'un animal tué, je n'ai pas pu le lui dire, elle qui a laissé mourir de faim un poisson rouge car, campée sur ses convictions, elle pensait qu'en mangeant qq. miettes tout les 3 jours, il  allait vivre vieux! Et impossible de l'éclairer, elle n'a pas voulu apprendre de moi, et, comme tout le monde est du côté de ceux qui croient savoir contre ceux qui savent...Le pauvre petit prisonnier est mort. Et moi, j'étais réduite à l'impuissance par son désir d'ignorance élevée au rang de passion.
Bel exemple pour les enfants qui étaient empêchés par elle de nourrir le poisson affamé. Mais elle ne veut rien en apprendre...Et elle n'a que 35 ans. Et est par ailleurs une personne charmante, belle, et intelligente, je le redis. Et certainement que je l'aime assez pour lui montrer ces lignes, afin, non de la fâcher, mais de l'emmener à réfléchir...sur ce point aveugle. Mais le voudra t elle? Suspens. 
Ce que Freud appelait la débilité névrotique, c'est quand on n'est con que sur certains points. Mais guérit-on cette connerie?
Rassurez vous, nous avons tous nos points aveugles, donc nous en souffrons tous. Nous sommes tous des imbéciles en quelque chose.
Ce ne serait pas grave si ça ne faisait souffrir personne.

Recommandé pour se soigner: Cavanna dans "Coups de sang". Humour et intelligence, que demander de plus?   http://0z.fr/EdIdP
2 extraits:
"Chapitre : L'habit de lumière
deux extraits p13-p15


../.. Jusqu'aux banderilles, ces horribles instruments de torture, qu'on orne de rubans de couleur et de je ne sais quelles cochonneries frisottées (tradition !) dignes d'un mirliton, dissimulant l'engin sadique sous l'accessoire de cotillon... Le jeune futur matador aux fesses bien moulées dans sa culotte à la con (tradition!) qui se dresse gracieusement sur la pointe des pieds pour enfoncer rituellement ses deux javelots enguirlandés dans la nuque offerte, et puis fait un non moins gracieux saut de côté pour éviter les cornes du "fauve", oh que je le hais !... Mais il risque sa peau, Monsieur !... Et alors ? Qu'en ai-je à foutre ? Le couvreur aussi risque sa peau, et tous les jours, mais il n'a pas de fanfare, lui, ni d' "habit de lumières", lui, ni de "Olé !", et il n'assassine ni ne torture personne, lui... Et le taureau, rendu fou par la souffrance, ne comprenant rien à ce qui lui arrive, à ces douze centimètres d'acier affûté en forme d'hameçon soudain enfoncés dans sa chair, court et rue, et les banderilles, du coup - Oh, que c'est donc ingénieusement calculé ! Oh, raffinement dans la dégueulasserie ! - oscillent et s'agitent avec violence, et déchirent les muscles, et cisaillent les nerfs, à la grande joie du public qui voit joliment virevolter dans les airs les pimpants oripeaux aux riantes couleurs... Et le sang, le sang qui gicle et qui arrose "en pluie vermeille", comme chante le poète en s'accompagnant sur la lyre sonore. Ah, le sang, le sang ! Extase des extases, frisson suprême, qui fait sur les gradins de bois mouiller les culottes des mémères et bandouiller les impuissants.
On leur ferait applaudir l'égorgement de leurs propres enfants, à ces sales cons, pour peu que le spectacle en vaille la peine... Et si, en même temps, une fanfare leur jouait "Carmen", bien sûr. "Carmen", minable musiquette de bastringue bricolée sur une anecdote d'un sordide fait divers, "opéra le plus joué dans le monde" - pardi, c'est le plus con ! -, "Carmen", que de mal tu auras fait, triste pute, en réinjectant dans les crânes épais qui n'y pensaient plus la fascination morbide de la corrida ! ../.."

"Toute souffrance est haïssable. D'homme, d'animal, de tout être vivant bâti pour ressentir la souffrance et la peur. Distinguer entre la souffrance des uns et celle des autres procède d'un aveuglement délibéré au fond duquel se tapit la trouille. On sacralise l'homme, et l'homme seul, parce que l'homme, c'est toi, c'est moi - moi surtout ! - et que si l'homme n'est plus sacré pour l'homme, nous sommes, chacun de nous, toi, moi - moi surtout ! -, en grand danger.

L'homme est sacré pour l'homme. Il fut conçu à l'image même de son Dieu, la Terre lui appartient avec tout ce qu'il y a dessus, minéral ou vivant. Il a le droit d'en faire ce qu'il veut. Il a le devoir d'en user pour le bien des autres hommes, ses frères. En particulier s'il s'agit de "sauver des vies humaines", noble justification des pires saloperies.
L'homme est mon frère, certes. Le chien l'est aussi. Et le singe, et l'ours, et l'éléphant. Et l'araignée. Oui, l'araignée aussi. Est mon frère quiconque peut, comme moi, souffrir, avoir peur, aimer, mourir. Je souffre avec tout ce qui souffre, avec l'enfant noir au ventre vide, avec la fiancée de Beyrouth aux jambes arrachées, avec le singe cloué sur une planche dont on déroule les intestins, "pour voir". Leurs yeux hurlent la même horreur, la même folie : la souffrance.
"Au nom de la Science." Majuscule. Menteurs ! Ce que vous appelez "science" n'est nullement la curiosité sacrée, la recherche désintéressée de la vérité, la quête de la connaissance sans rien d'autre au bout que la joie de connaître. Ce que vous appelez "science", ce sont les petites retombées payantes de cette quête, et si vous tolérez les savants, si vous les honorez, c'est à condition qu'ils vous pondent dans la main des gadgets qui, comme dit Ducon, "soulagent la peine des hommes"... Et le réduisent au chômage, mais ça, Ducon ne le dit pas, ou pas à ce moment-là.
En ce moment même, on torture à tour de bras, en des milliers de lieux clos de par le monde. On torture pour mettre au point des cosmétiques, pour tester des médicaments, ou à titre de démonstration pédagogique... Rarement pour la recherche fondamentale.
Il faut que cesse l'orgie sanglante. La peau humaine est-elle donc si précieuse que, pour qu'une mémère puisse se maquiller sans risquer d'attraper des boutons, on doive sacrifier des milliers de lapins à chaque fournée de fard ? Ne devrait-on pas, en priorité, pousser l'élaboration de méthodes de substitution destinées à la recherche ?
Pour cela, il faudrait avant tout que l'on considère l'animal non plus comme un objet, mais comme un être vivant à part entière. J'ai failli écrire "comme un être humain" ! Blasphème..."

François Cavanna.

 


* La jolie infirmière est une antillaise noire. Lui montrer que la façon qu'elle a de parler des animaux vaut bien celle des racistes à l'egard des noirs et autres pas-comme-eux serait logique sauf qu'elle est fermée et incapable de soutenir son attention si j'essaie une demonstration logique sur la question du specisme dont elle souffre avec evidemment 99,99% des "humains". Ne trouvant pas son Sésame, je me resigne à tenter de lui ecrire ici, sauf que je ne peux pas savoir si elle va avoir le courage de me lire!

Commenter cet article
J
<br /> PS:la jolie infirmiere est d'ailleurs une antillaise noire. Lui montrer que la façon qu'elle a de parler des animaux vaut bien celle des racistes à l'egard des noirs et autres pas-comme-eux<br /> serait logique sauf qu'elle est fermée et incapable de soutenir son attention si j'essaie une demonstration logique sur la question du specisme dont elle souffre avec evidemment 99,99% des<br /> "humains". Ne trouvant pas son Sesame, je me resigne à tenter de lui ecrire ici, sauf que je ne peux pas savoir si elle va avoir le courage de me lire!<br />
Répondre
J
<br /> Et merci aussi à toi d'avoir permis aux Klarsfed de porter haut et fort leur investissement pour la cause animale puisque c'est toi qui les a alertés sur les delires de VIard. Je devais<br /> d'ailleurs en parler dans cet article mais je l'ai oublié, excuse moi. je vais reparer ça et corriger un ou 2 trucs.<br />
Répondre
J
<br /> Merci, Thierry Hely, pour cette phrase: "naître humain, singe ou... moucheron n'est que le fruit du hasard", c'est mon credo.<br />
Répondre
T
<br /> Etant métis et ami d'Arno Klarsfeld, je rejoins et cautionne en grande partie l'analyse de Jo Benchetrit. Je résumerai en une phrase ma réflexion:  "naître humain, singe ou... moucheron<br /> n'est que le fruit du hasard". Sauf, bien évidemment, si on est empreint d'un dogme religieux. Conclusion: respectons la vie !<br />
Répondre
P
<br /> Bravo pour la démonstration de comptoir.<br /> <br /> <br /> -Madame Taubira se fait traiter de singe parce qu'elle a la peau noire.<br /> <br /> <br /> -Les humains, même blancs, sont des singes ou, scientifiquement, des cousins des singes.<br /> <br /> <br /> Au passage, scientifiquement', venant de vous, ça fait désordre !<br /> <br /> <br /> -Donc Madame Taubira étant un humain est un singe...<br /> <br /> <br /> Et comme ce n'est même pas un syllogisme, vous arrivez à la conclusion inverse de ce que vous vouliez démontrer .<br /> <br /> <br /> Quant à Le Pen, vous êtes au niveau école maternelle alors que l'inquiétante poussée d'extrême droite nécessite d'autres arguements et un autre combat que votre baratin de première communiante.<br /> <br /> <br /> Dommage ! Pour une fois que vous vous hasardiez à une pointe d'humour !     <br />
Répondre