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Psychanalyse et animaux.

Danger: démocratie participative. Identité nationale. SOS racisme.

25 Décembre 2009, 16:18pm

Publié par Jo Benchetrit

 Dans un 1° temps, (thèse) j'ai cru pouvoir repondre ceci, croyant que ce débat n'etait que virtuel sur un site dédié à lui. Mais en fait, non, et alors, la démocratie participative est dangereuse. Car mettre ensemble des gens qui peuvent être des beaufs racistes ou specistes peut-être sans un tiers qui puissent les remettre dans le droit chemin...c'est aller au désastre. Comme vous le voyez , il n'y a que les imbéciles qui s'obstinent.
Donc pas moi, loool!

Donc, ma 1° réaction:
Débat identité nationale, son principe ne me gêne pas si on peut répondre librement  (j'ai  pas encore été voir) sans un carcan de questions comme ce doit être le cas, je pense.
Tout débat me plaît par définition. Si les réponses sont libres, bien entendu. Et si on recadre en fin de débat. Car je suis opposée à cette équation si dangereuse: Vox populi, vox dei".
Je sais que si je réponds un jour à cette enquête, je   dirai, si on peut le  faire en sujet libre: 

Tout d'abord, je suis contre les nationalités et j'ai l' idéal d' un monde sans frontières, d'autant que les frontières, ce sont les humains qui se partagent le gâteau Terre, dérobée aux autres espèces,  qui les ont tracées.

Etre français est, pour ceux d'origine dite étrangère, mais je crois aussi pour tout français, comme une adoption réciproque. La question du êtes-vous content d' être français? Voulez vous le rester? qui pourrait être posée à un âge du genre 18 ans, devrait se poser à tous.
Quant à savoir ce qui fait l'être enfant de... telle famille, ce n'est pas une allégeance absolue à ses parents, ni une obéissance aveugle. Savoir critiquer la France n'est pas remettre en question son identité française, mais juste montrer qu'on est de ce pays, qu'on l'aime, et qu'on veut le perfectionner. Identité n'est pas droit du sang, ni même droit du sol. Quant à l'amour, ce n'est pas une complicité, ce n'est pas s'avilir avec l'autre, c'est progresser. L'éthique est bien plus importante que tout, donc que l'amour.
    
Etre d'une nationalité est un nom, une identification à ce pays dont je suis membre et à ce titre responsable. Et en tant que responsable, je me réserve le droit et le devoir d'en faire quelque chose de bien, donc de dire ce que j'en pense, de critiquer ce qui s'y passe, de m'excuser si ce pays a fait ou fait des  saloperies, car, en prenant une nationalité, on en prend aussi l'héritage qui n'est pas toujours que glorieux.
Comme dans toute famille.

Après, si on déteste trop ses parents, on peut les quitter à jamais...mais est-ce mieux ailleurs?
  Si on les aime encore, malgré nos critiques, alors, on assume d'être de la famille et on fait tout pour que NOUS, ce mot NOUS, prenne corps et sens, et dignité. On n'est alors plus simplement issu de l'immigration, comme certains, on est français et basta. On ne renie pas son passé ni celui de sa 1° famille, mais on est français. Simplement, pour ma part, je trouve idiot d'être fier d'être français, comme d'être de telle origine. C'est un fait de hasard.
on peut juste en être content ou pas, selon les moments.
Et, au delà de tout ça, on est humains, et notre responsablité se situe en fait essentiellement là, à essayer de tirer cette humanité vers le haut alors qu'elle n'aime en général que les bas-fond de la jouissance pulsionnelle et donc destructrice.

ça   semble si reac, ce debat? 
******************
Après avoir lu ça, j'ai changé d'avis (antithèse): 
http://www.arretezcedebat.com/

Depuis le 2 novembre et le lancement du débat sur l'identité nationale, les réunions organisées sur le territoire sont apparues comme des espaces de libration de la parole raciste. Pire, des responsables politiques eux-mêmes se sont laissés aller à des dérapages, là où ils auraient dû ramener de la sérénité.
>
> La République ne peut pas donner le sentiment de légitimer de tels propos. Il est plus que temps de mettre fin à cette séquence susceptible de laisser des stigmates profonds sur le vivre ensemble.
>
> Rejoignez notre combat : Signez et faites signer la pétition "Arrêtez ce débat, Monsieur le Président!"
http://www.arretezcedebat.com 
>
> Amitiés antiracistes,
> SOS Racisme 
>

Et j'ai ecrit ceci en réponse à D.O. anti speciste, lui en droit et moi en italique. :

Chouette, la parole est libre, j’en profite !  

 

Je trouve extrêmement déplorable que SOS Racisme n'ait rien d'autre à
proposer, pour lutter contre le racisme, que de protester contre la
*libération* de la parole.

Je suis pour la liberté de parole y compris des racistes.

Ce serait bien si notre espèce était parfaite.


Les interdire
de parole, c'est valider ce que dit Le Pen: qu'il dit tout haut ce que
d'autres disent tout bas.



Exemple vécu   de la parole libérée de  beaufs haineux :

 

Je suis allée pour la 1° fois à un comité de quartier et j’ai entendu des horreurs sur les pigeons. Lorsque j’ai pris la parole POUR les pigeons et CONTRE les massacres, on m’a regardé comme un  de ces aliens chers au cœur de   certains, lol.
PERSONNE jusque là, depuis je ne sais quand existent ces repères de « bons citoyens » prêts à tuer, n’avait parlé ainsi. Ils ont dit ensuite qu'ils réfléchiraient à la solution   des pigeonniers contraceptifs, non par conviction, mais par honte.  

 « Mais  j’ aime les animaux, je vous assure, j’ai moi même un chien, dit le chef des tueurs. ».
On voit le danger de la "democratie" qui met les plus cons aux commandes(dejà qu'on doit subir leurs representants!) si personne n’y apporte une parole anti-raciste .

 

Interdire l'expression des racistes, ce n'est
pas lutter contre le racisme, mais simplement pousser le racisme sous le
tapis pour qu'il se voie moins.

 

Hélas, je ne me fais pas d’illusions à la lumière de l’histoire, cf la dernière fois qu’on l’a sorti sans honte de sous le tapis à un niveau mondial,dans les années 30 et 40, ça a donné 6 millions de morts.

On n’a que 3 soluces :

 I. soit le laisser sous le tapis où il ne fait de mal à personne, mais est prêt à servir, c’est vrai, et c’est ça que tu crains à juste titre.

II.  soit au dessus et là, 2 soluces :

1.    on sait  qu’on est con de penser ça et on se soigne mais là c'est rare, et aucune ceritude qu'on soit guéri pour tjrs.

2.    Soit le plus probable et le PIRE : on banalise le discours raciste qui est un des effets du narcissisme, on se fait des potes, des mêmes que soi, des m’aime moi, quoi !  pour agir contre une race, ou une espèce haïe à plusieurs, c'est si bon! 


 

 

En plus, sur le site indiqué, on tombe directement sur la phrase 100%
stupide «le racisme n'est pas une opinion». 

 

 

C'est quoi, si c'est pas une
opinion?Un chou-fleur, une étoile, un son, un taux d'intérêt?

Je suis contre le débat sur «l'identité nationale», mais je ne vais
certainement pas signer une pétition de ce genre!

 

 

Bonne question. J’y réponds sans hésiter  ainsi : C’est un affect. Un sentiment, une jouissance malsaine, donc en rien une pensée élaborée comme l’est une opinion, en tous cas une opinion fondée sur une réflexion, sur des idées. Car Le Pen ne dit pas tout haut  ce que nous pensons tout bas. Il « apense » et le dit sans angoisse de culpabilité, et ça rencontre  le pire en nous, qui est acéphale et  ne demande qu’à sortir de dessous le tapis.C’est pour cela que j’ai changé d’avis sur ce débat, que j'imaginais sur un questionnaire sur le site.  Je ne savais pas qu’on le faisait en groupe,  où tout dépend de la composition a priori incontrôlable  du   groupe. 

 


 
Et ma synthèse: OUI, si il y a garantie qu'il y aura du tiers, c'est à dire des gens qui peuvent assurer  un éventuel recadrage d'idées abjectes possible.  
Pourquoi pas une personne  de SOS racisme exigée dans chacun de ces debats???? 

 





 
 
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V
<br /> Je ne fais pas de pub pour les nazis, même si j'apprécie certains écrits de Savitri Devi (que je ne connais que depuis 2 ans environ et qui ne m'a d'ailleurs influencé en rien, mais dont<br /> les analyses sont proches des miennes sur plusieurs points)<br /> Ma différence principale avec elle est que je ne crois pas à un racisme biologique, donc c'est clair je ne suis pas nazi, elle si.<br /> Ce qui n'empêche pas de reconnaitre la valeur de ses écrits.<br /> <br /> Quant aux barbaries commises par les nazis durant la guerre, je ne vais pas t'apprendre que la barbarie est humaine, tu le dis assez, non ?<br /> Alors pourquoi stigmatiser spécialement celle des nazis ?<br /> La réponse est simple: parce qu'elle s'appuyait sur une doctrine de discrimination entre les hommes, et c'est ce qui insupporte nos humanistes.<br /> Staline et Mao ont tué beaucoup plus de gens qu'Hitler, mais comme ils le faisaient au nom d'une doctrine égalitariste on ne les diabolise pas autant.<br /> <br /> Si des antispécistes tombent dans le piège de considérer les nazis pires que les autres, ils sont en contradiction avec leur antispécisme revendiqué, puisqu'ils trouvent plus<br /> grave la discrimination ayant conduit aux crimes envers les humains que celle envers les autres êtres vivants, qui à notre époque a pris des proportions ahurissantes.<br /> Des milliards d'animaux vivent l'enfer en ce moment même dans les élevages concentrationnaires et dans les labos, situation dépassant de loin en horreur les crimes commis envers<br /> les humains durant la seconde guerre mondiale. <br /> Si on n'est pas d'accord on est obligatoirement spéciste.<br /> <br /> La société idéale serait celle où les humains vivraient en harmonie avec les autres espèces, dans ce cas il faudrait tout faire pour préserver cette société, et toute barbarie<br /> devrait être combattue, quelle qu'en soit la victime.<br /> Mais on en est loin, et dans le contexte du monde actuel on ne va pas s'acharner sur une certaine idéologie qui a eu l'impudence de traiter certains humains "comme des animaux".<br /> Que le dogme sacralisant l'humanité ait ainsi été bousculé est plutôt réjouissant, ça rabaisse le caquet de certains, la "bête immonde" comme ils disent n'est pas morte, et elle ne le sera pas tant<br /> que les hommes n'auront pas pris conscience de ce qu'ils sont vraiment, tant qu'ils n'auront pas compris qu'en fait ils sont cette "bête immonde".<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> Ceci dit, tu n'as pas tort et il est lamentable de ne pouvoir  obtenir des humains de s'allier avec nous (et jene sais pas si je peux inclure toi dans mon "nous") contre la barbarie de<br /> toute obédience et contre tout vivant sensible; Sur ce point, comment ne pas te donner raison?<br /> Simplement, quand tu me fais ta pub pour des nazis, tu comprendras que j'ai du mal à accepter que tu ne sois en rien choqué par leur barbarie. Que sont<br /> leurs victimes pour toi? <br /> <br /> <br />
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J
<br /> Et ton pote a inventé les chambres à gaz.<br />  <br /> <br /> <br />
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V
<br /> Ainsi les racistes (ou supposés tels) n'auraient pas le droit de s'exprimer, alors que les spécistes par contre ont tous les droits, et s'expriment non seulement en paroles, mais aussi en actes,<br /> car ils ont la loi avec eux.<br /> Quoi de plus spéciste que l'expérimentation animale, les élevages concentrationnaires, les massacres de pigeons, sangliers, renards etc<br /> <br /> Voilà qui est profondément injuste, et se traduit par: "ne touchons surtout pas aux membres de notre sacro-sainte espèce, défoulons-nous sur les animaux."<br /> Et c'est exactement ce qui se passe !<br /> Il est sidérant de constater que des antispécistes accordent crédit à des officines comme le MRAP ou SOS Racisme, décidément la cohérence et la clairvoyance sont des qualités bien rares.<br /> Car l'antiracisme hystérique des organisations suscitées n'est rien d'autre qu'une sacralisation de l'humanité et de discrimination envers le reste du monde vivant.<br /> Nos antiracistes ne s'en cachent d'ailleurs pas:  "ce ne sont pas des animaux...et blablabla".<br /> <br /> Un antispéciste véritable est à l'exact opposé.<br /> Il est antispéciste parce qu'il constate que l'homme est le grand destructeur de la Nature, qu'il est le fléau des autres espèces, que sa prédation, loin d'être régulatrice comme celle des autres<br /> créatures, est destructrice et conduit la vie sur cette planète au néant.<br /> L'antispéciste ne sacralise donc pas du tout son espèce, il invite au contraire chacun à réfléchir sur la condition humaine, et à en tirer les conclusions sur ce qu'il convient de faire pour<br /> sauver ce qui peut encore l'être.<br /> L'antiraciste à l'inverse déifie l'homme et ses exactions, hurle sa haine envers ceux qui stigmatisent la barbarie envers les animaux.<br /> Ainsi SOS Racisme se porte partie civile en justice contre ceux qui s'indignent des massacres de l'aid el kébir, sous prétexte qu'il s'agirait d'une discrimination envers une communauté.<br /> Il est évident que la véritable discrimination, celle envers les moutons suppliciés, lui passe totalement au dessus de la tête !<br /> <br /> Le spécisme est une infamie, pour les raisons dites plus haut.<br /> Ce que l'on appelle le racisme (à tort d'ailleurs, car non basé sur des théories biologiques comme pouvaient l'être celles de Gobineau, Chamberlain, Rosenberg...) est d'une autre nature,<br /> il s'agit plutôt dans le contexte actuel d'une réaction de défense contre une communauté invasive, porteuse d'obscurantisme et de barbarie.<br /> Il s'agit donc d'une saine réaction, vitale, comme celle de l'organisme produisant des anticorps, et à SOS Racisme qui me dit: "touche pas à mon pote" je réponds: "ton pote est un<br /> égorgeur".<br /> <br />   <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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