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Psychanalyse et animaux.

DIMANCHE 27 JUIN 2009 A RIEUMES, RASSEMBLEMENT DES CONTRIBUABLES

3 Mai 2009, 13:20pm

Publié par Jo Benchetrit

Je transmets cet appel à manif anti-subventions à l'horreur tauromachique. Avec Laborde, je dis: "Corrida basta!"
Le contribuable est pressurisé pour des tas de choses plus ou moins indispensables mais aussi, et c'est là qu'est l'os, pour que certaines choses immondes aient lieu.
On paie ainsi pour que soient tués les adorables volatiles que sont les colombidés, colombes, pigeons, et tant d'autres oiseaux et mammifères que la liste serait longue. On paie pour que les éleveurs s'engraissent en torturant des animaux.
On paie pour que des chercheurs découpent vivants et sadisent de manières les plus inventives des animaux entre leurs mains, on paie pour que chacun puisse se dire: je suis un assassin. Oui, du fait qu'on paie des tueurs et tortionnaires à gage, nous sommes tous des assassins. C'est ça le totalitarisme anthropocentriste. L'humanisme qui nous mène à le faire sans trop rechigner est une religion intégriste qui a un beau visage lisse et un réel immonde.. Nous devons nous élever contre cette tyrannie qui bafoue un droit de l'homme essentiel: celui à l'objection de conscience..


CELA FAIT 10 ANS QUE RIEUMES SUBIT CES HORREURS !!!!

 

LA JEUNESSE AIME LA CREATIVITE, PENDANT LA CORRIDA ON REPETE 6 FOIS LE MEME MASSACRE.

IL EST TEMPS QUE CELA CESSE !!!!

 

VENEZ TOUS A LA MANIF POUR DEMANDER L’ABOLITION DES CORRIDAS !!!!

 

 

LE DIMANCHE 27 JUIN 2009 A RIEUMES, RASSEMBLEMENT DES CONTRIBUABLES QUI NE VEULENT PLUS PAYER POUR CES FETES SANGLANTES.

LIEU DE RENCONTRE : 16H A LA MAIRIE.

 

DEFILE PACIFIQUE DANS LE VILLAGE ET HAIE DE DESHONNEUR SILENCIEUSE A LA SORTIE DES ARENES.

CONTACT : L’ARAC – TEL : 06.60.15.02.13 – BP 8 – RIEUMES

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Psychanalyse du mépris affiché envers les défenseurs d'animaux.

2 Mai 2009, 16:24pm

Publié par Jo Benchetrit

La censure peut s’exercer de manière à ne pas ça-voir ce que nous sommes. Pourquoi, sinon parce que nous tenons à gagner sur tous les tableaux: d’une part continuer à profiter de notre barbarie, d’autre part, à nier en être porteur pour conserver de soi l’image idéalisée que les hommes utilisent pour se donner le droit de profiter des autres ? Comme si on pouvait croire une seconde qu’être supérieur (en valeur morale, ce qui est sous entendu ) donnait des droits sur les autres et non des devoirs!!!
regardez par exemple les photos d’ici :
http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-30896375.html
et de là:
http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-30893683.html
Le mépris pour la cause animale, la cause des plus faibles des plus faibles, des plus misérables, des plus persécutés, des plus torturés, des plus floués…et par qui, hein? est le mépris de celui qui se veut ignorant, le mépris donné par la résistance à sa propre vérité. L’humanité est, croyez moi, loin d’ avoir saisi le caractère à la fois urgent et d’avant-garde de cette cause. Il n’y a que des visionnaires comme Levi Strauss et Derrida pour l’avoir saisi.
Je ne sais pas si vous imaginez vraiment ce dont il s’agit. Il est normal et attendu que toute comparaison,   tout rapprochement de l’horreur nazie avec l’horreur de l’humanité complice active des traitements imposés aux animaux est tabou et donc provoque des réactions de rejet dit en psychanalyse de résistance à sa propre vérité qui vont du meurtre par mépris au meurtre réel, en d’autres termes qui vont depuis la mise au ban par “ridiculisation” jusqu’à celle par main armée. 
Déjà, de par le monde, on en met en prison, on en met sous surveillance par écoutes, les RG  interroge des protecteurs d'animaux. La lutte anti-terroriste commence à englober les mémères à chien-chien. 
quelque soit le discours, les hommes ne veulent surtout rien laisser des privilèges qu'ils ont acquis sur le reste de la nature. La procréation des animaux est confisquée à leur profit. La souffrance ne compte pas. On est devenu autiste. 

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Remède à la grippe porcine, aviaire l'ESB: l'écologie de la nutrition.

2 Mai 2009, 15:58pm

Publié par Jo Benchetrit

Intolérable?
Aussi je vous invite à suivre ces instructions, signer ce qui doit l'être etc.
initiative
– sous forme de pétition populaire au niveau européen – pour mettre 
fin
à tout type de subside européen à l'élevage, à la pêche, aux 
cultures de
céréales destinées aux animaux d'élevage.
Nous demandons à tous, particuliers, groupes, organisations en 
faveur du
végétarisme/veganisme de  diffuser cette initiative dans tous les pays
européens. L'annonce est également disponible en italien et en 
anglais.
Ces cinquante dernières années, la consommation d'aliments d'origine
animale (viande, poisson, lait et produits laitiers, œufs) s'est
répandue de façon exponentielle dans toute l'Europe ainsi que dans 
tous
les pays industrialisés.  Aujourd'hui, ces produits ont un coût très
bas, par rapport aux coûts réels de production, souvent  même plus bas
que les aliments végétaux qui eux par la force des choses, requièrent
une quantité de matières premières, d'énergie et de travail très 
inférieure.
Ceci arrive parce que les éleveurs et les pêcheurs reçoivent de l'État
et de l'Union Européenne des aides monétaires directes et 
indirectes: en
substance, ce que nous ne payons pas à la caisse du supermarché, 
nous le
payons en taxes et ceux qui choisissent de ne pas acheter d'aliments
d'origine animale le paient dès lors aussi.
Tout ceci est d'autant plus grave que les conséquences de la forte
consommation de viande, poisson et autres aliments d'origine animale
sont lourdes pour l'environnement, la santé humaine et le 
développement
des pays pauvres. Si les gouvernements et la Communauté Européenne
soutenaient et promulguaient, via leurs subsides, uniquement la
consommation d'aliments sains et ayant peu d'impact sur 
l'environnement,
cela serait entièrement positif.  Mais ils soutiennent au contraire 
des
aliments dont la production et la consommation ont des effets
dévastateurs... et ceci ne doit pas être accepté ni cautionné 
légalement
et c'est à nous citoyens de mettre fin à cet état de choses et de
pousser à une politique plus clairvoyante, sensée et qui protège
l'environnement et la santé humaine au lieu de les mettre en danger
comme à présent.
Ce que nous souhaitons proposer est d'intervertir cette tendance
autodestructive, avant tout en mettant fin à tout type de subsides à
l'élevage, à la pêche et aux cultures de céréales pour les animaux
d'élevage.
Nous proposons une pétition populaire au niveau européen qui a autant
pour but de porter cette requête au Parlement Européen que de soulever
ce problème dans divers domaines, puisqu'il n'y a jamais assez
d'attention portée à combien la pratique de l'élevage est dangereuse 
et
à quel point y contribuer avec l'argent public est inacceptable.
Aidez-nous à récolter des signatures!
Pétition en-ligne:
<http://www.nutritionecology.org/news/petition_cap.html>
Téléchargez la pétition format papier:
<http://www.nutritionecology.org/download/petition_fr.pdf>
Mettez une bannière sur votre site, vous les trouvez ici:
<http://www.nutritionecology.org/news/stop_subsidies.html>
Un dossier d'approfondissement du sujet:
<http://www.nutritionecology.org/download/dossier_CAP_en.pdf>
Merci pour votre soutien,
Le Centre International d'Ecologie de la Nutrition
<http://www.nutritionecology.org>
Le Centre International d'Ecologie de la Nutrition (NEIC) est un 
comité
scientifique interdisciplinaire préposé à l'étude de l'impact des 
choix
alimentaires tout au long de la chaine de production et de 
consommation
de la nourriture, dans les domaines de la santé, de l'environnement, 
de
la société et de l'économie. En un mot: l'écologie de la nutrition.

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Arguments pour le végétarisme et surtout végétalisme.

2 Mai 2009, 15:38pm

Publié par Jo Benchetrit



On castre à vif les animaux. Ici, un porcelet.


J'ai retrouvé une compilation d' articles   toujours d'actualité,et   de plus en plus. Mais helas, la conclusion de Mle Clavreul fait peur:
La nouveauté qui stmule la recherche agro alimenatire :l'agriculture
écologiquement intensive. 

Rien contre la souffrance animale, par contre.
HONTE comme dab.

http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1050334&clef=ARC-TRK-NC_01
Manger moins de viande pour lutter contre le réchauffement climatique
LEMONDE.FR avec AFP | 07.09.08 | 12h16 • Mis à jour le 07.09.08 | 13h56

Les gens devraient réduire leur consommation de viande afin de lutter à
titre personnel contre le changement climatique,
a déclaré l'Indien Rajendra
Pachauri, président du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat
(Giec), cité dimanche 7 septembre par le journal britannique l'Observer.
<http://www.guardian.co.uk/environment/2008/sep/07/food.foodanddrink>

"Au début, renoncez à manger de la viande un jour par semaine, et ensuite
cessez graduellement votre consommation," conseille ce végétarien. Le
changement de nourriture serait un pas important dans le combat contre le
changement climatique car l'élevage de bétail contribue à produire l'effet
de serre. "Ce que je veux souligner, c'est qu'on doit faire des réductions
de notre consommation dans chaque secteur de l'économie", a-t-il ajouté.

LA VIANDE PLUS NOCIVE QUE L'AUTOMOBILE

Rajendra Pachauri a obtenu avec l'ancien vice-président américain Al Gore le
Prix Nobel de la Paix en 2007 et se consacre depuis des décennies à la
préservation de l'environnement. Il avait déjà tenu de tels propos dans un
entretien accordé en juillet au Monde.
<http://www.lemonde.fr./sciences-et-environnement/article/2008/07/07/rajendr
a-pachauri-il-nous-reste-sept-ans-pour-inverser-la-courbe-des-emissions-de-c
o2_1067170_3244.html#ens_id=1092442>

Selon des estimations de la FAO - Organisation des Nations Unies pour
l'alimentation et l'agriculture -, l'élevage représente à lui seul près d'un
cinquième des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit une
contribution au réchauffement climatique plus élevée que celle des
transports. Or la consommation de viande devrait, selon les dernières
projections, doubler d'ici 2050.


------------------------------

<http://www.lemonde.fr/technologies/article/2007/09/22/le-vrai-faux-declin-d
e-la-viande_958296_651865.html#ens_id=1092442>

Le vrai-faux déclin de la viande
LE MONDE | 22.09.07 | 14h56 • Mis à jour le 07.09.08 | 12h07

Une bonne grosse côte de boeuf, régulièrement ? Ce plaisir sera peut-être
interdit aux générations futures, tant la production et la consommation de
viande font l'unanimité contre elles. Au point qu'un nombre croissant de
personnes, dans les pays occidentaux, ont déjà décidé d'y renoncer.

La liste des méfaits de la viande est longue. Risques pour la santé
, une
surconsommation favorisant les maladies cardio-vasculaires, l'obésité ou le
diabète. Mais surtout, au niveau mondial, risque de développement des
épizooties et danger pour la sauvegarde de la planète.
Les productions
d'origine animale - viande, oeufs, produits laitiers - sont en effet
extrêmement polluantes. Les milliards de tonnes de déjections qui en sont
issus engendrent des rejets azotés dans les sols et les rivières.
Et
l'élevage, à lui seul, représente 18 % des émissions mondiales de gaz à
effet de serre.
Soit une contribution au réchauffement climatique plus
élevée que celle des transports.

Autre point noir de cette production : sa propre consommation. Les pâturages
occupent 30 % des surfaces émergées, et plus de 40 % des céréales récoltées
servent à nourrir non pas directement les hommes, mais le bétail. Les zones
disponibles étant insuffisantes pour répondre à la demande, l'élevage peut
provoquer le défrichage de forêts. Il est gourmand en matière première et en
eau... En bref, la production animale pose question. D'autant plus que la
Terre, d'ici à 2050, aura 9 milliards de bouches à nourrir.

Dans ce contexte, doit-on prévoir la fin de la viande pour ce siècle, ou du
moins son déclin ? On serait tenté de le croire. Pourtant, cette vision est
contredite par tous les prévisionnistes. Au contraire, c'est à une
augmentation de la consommation mondiale qu'il faut s'attendre. De tout
temps, et dans tous les pays, en effet, l'augmentation du revenu est allée
de pair avec la progression de la consommation de viande. Il n'y a aucune
raison qu'il en soit autrement dans les pays émergents, d'où viendra
l'accroissement de la population.

-----
CHIFFRES
POLLUTION : à l'échelle mondiale, l'élevage est responsable de 65 % des
émissions d'hémioxyde d'azote (essentiellement imputables au fumier), tandis
que le bétail engendre 37 % des émissions de méthane.

CONSOMMATION : il faut 4 kg de céréales pour produire 1 kg de poulet et 6 kg
de grains pour 1 kg de porc. Ce dernier nécessite par ailleurs 4 600 l
d'eau. Une quantité qui grimpe à 13 500 l pour 1 kg de boeuf, quand
seulement 1 000 l d'eau sont nécessaires pour produire 1 kg de blé.


À LIRE Nourrir l'humanité - Les grands problèmes de l'agriculture mondiale
au XXIe siècle, Bruno Parmentier, La Découverte, 274 p., 22 euros.
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Entre 2007 et 2016, selon les perspectives communes FAO-OCDE, la production
mondiale de viande devrait ainsi augmenter de 9,7 % pour le boeuf, de 18,5 %
pour le porc et de 15,3 % pour le poulet. Principalement en Inde, en Chine
et au Brésil. D'ici à 2050, la production de viande pourrait même doubler,
passant de 229 millions de tonnes au début des années 2000 à 465 millions.

Il en va de même pour celle de lait. Du fait de la démographie, bien sûr,
mais aussi de l'augmentation des besoins en fonction de l'évolution de la
population (plus jeune, plus urbaine, plus grande) et de la modification du
régime alimentaire.

"Dans les pays du Sud, la difficulté est de permettre aux gens de manger.
Ces trente dernières années, la consommation de viande y a diminué
drastiquement, surtout en Afrique, et ce manque de protéines animales fait
que les gens sont en état de malnutrition", rappelle Renaud Lancelot, chargé
de mission santé animale au Centre de coopération internationale en
recherche agronomique pour le développement (Cirad). Bruno Parmentier,
directeur d'une école d'ingénieurs en agriculture, estime quant à lui que
l'évolution de la consommation de produits d'origine animale dépend de trois
grandes questions, qui montrent le lien étroit entre consommation de viande
et pratiques culturelles. La religion hindoue, comme la religion catholique,
va-t-elle décliner, et, dans ce cas, l'Inde va-t-elle consommer beaucoup de
viande ? Les Chinois vont-ils se mettre à boire du lait si on leur propose
un produit qu'ils parviennent à digérer ? Les Occidentaux vont-ils continuer
à manger du porc, si ce dernier devient un réservoir pour les
transplantations d'organes ?

Quoi qu'il en soit, une nouvelle répartition géographique de la consommation
devrait se mettre en place, qui consistera en un double mouvement de
balancier : diminution de la ration carnée dans les pays riches, où il y a
excès, et augmentation dans les pays pauvres, où il y a carence. De quoi
combler un peu la disparité actuelle : si l'on consomme dans le monde, selon
une étude publiée par la revue médicale britannique The Lancet (datée du 13
septembre), 100 grammes de viande par jour et par personne, ce taux moyen
atteint 200 à 250 grammes dans les pays développés, et plafonne entre 20 et
25 grammes dans les pays pauvres.

"Si l'on considère que la population globale va augmenter de 40 % d'ici à
2050 et si aucune réduction des émissions de gaz à effet de serre liées au
bétail n'intervient, la consommation de viande devra baisser à 90 grammes
par jour et par personne pour stabiliser les émissions de ce secteur",
affirment dans The Lancet les auteurs de l'étude. Il faudrait donc, d'ores
et déjà, inciter les consommateurs des pays riches à prendre conscience des
dégâts provoqués par leur consommation abusive. Et envisager au niveau
mondial, non pas de produire moins, mais de produire autrement, afin de
réduire les effets négatifs de l'élevage sur l'environnement.

Comment suivre les préceptes de la FAO, selon laquelle les coûts
environnementaux par unité de production animale devraient "être réduits de
moitié, ne serait-ce que pour éviter d'aggraver le niveau des dégâts" ? En
incluant, comme le suggère son chargé des questions animales Grégoire
Tallard, "le coût environnemental dans le prix des viandes", selon le
principe du pollueur payeur ? En privilégiant la consommation de volailles,
écologiquement moins agressive que d'autres productions ? La FAO préconise
également l'amélioration des pratiques d'élevage. Une des pistes fort
attendues concerne le séquençage des génomes complets des principales
espèces (en cours pour la plupart), qui devrait permettre d'accélérer les
sélections et de faire coïncider, par exemple, rusticité (donc résistance
aux maladies) et productivité.

Les recherches se concentrent par ailleurs sur des rations alimentaires du
bétail plus économes, ou encore sur le système digestif des ruminants. La
fermentation entérique des bovins (productrice de méthane, lequel agit
vingt-trois fois plus que le CO2 sur le réchauffement climatique) pourrait
ainsi être mieux maîtrisée. Par exemple par l'utilisation d'additifs
alimentaires à base d'huile végétale. Ou encore grâce à une ration plus
concentrée en céréales. "Nous avons mené une expérimentation sur de jeunes
taurillons et avons ainsi réussi à les faire grandir plus vite, ce qui
permettait de réduire les émissions de méthane", explique Jacques Agabriel,
zootechnicien à l'INRA de Clermont-Ferrand. Mais la production animale étant
un système complexe, ce qui confère ici un avantage écologique entraîne là
un inconvénient économique (une plus grande consommation de céréales). D'où
la nécessité, pour faire émerger un système d'élevage durable, de s'orienter
vers une approche globale. A l'Institut national de la recherche agronomique
(INRA), un groupe de réflexion sur la place des produits animaux dans
l'alimentation, qui réunit sociologues, zootechniciens, économistes,
nutritionnistes et agronomes, s'est déjà attelé à la tâche.

Alors qu'on parlait il y a dix ans de désintensification des systèmes de
production, ce concept a été remplacé par un autre : celui d'agriculture
écologiquement intensive.
La question de la viande est un excellent exemple
de cette quête.

Laetitia Clavreul
Article paru dans l'édition du 23.09.07.

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Blacky, chien abandonné, va-t-il enfin être adopté? Ou tué?

2 Mai 2009, 12:15pm

Publié par Jo Benchetrit

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Auschwitz commence partout où quelqu’un...

1 Mai 2009, 10:32am

Publié par Jo Benchetrit

Merci, Thierry Hély, pour ta citation qui m'a fait tomber là dessus, pour illustrer mon article sur le tabou de la comparaison des choses que l'on fait aux bêtes avec le nazisme, je vous copie colle ce qui suit de ce blog http://testeurs-medicaments.over-blog.com/article-30417538.html :
"Ce sont seulement des animaux"
"Auschwitz commence partout où quelqu’un
regarde un abattoir et pense :
ce sont seulement des animaux." Theodor Adorno
     Auschwitz, « comme » un abattoir ? Le docteur Josef Mengele, l’ange de la mort d’Auschwitz, surnommait les prisonniers qui servaient à ses expérimentations médicales, des « cochons (*) ».
     Pourquoi cette apathie du grand public face à l’expérimentation humaine ? La banalisation de l’expression « cobaye » - banalisation grandement alimentée par les médias - y est pour beaucoup. Ceux qui participent à des essais cliniques sont automatiquement affublés du qualificatif de « cobaye », pour mieux les déshumaniser en les plaçant au rang « inférieur » de l’animal. Ils ne sont pas comme nous. Ce sont seulement des animaux.
     Les français sont les plus gros consommateurs de médicaments allopathiques en Europe. Pourtant, la majorité considère comme « dangereux » le fait de tester des médicaments. Alors, pourquoi continuer à consommer des médicaments, si l’on croit que d’autres se sacrifient ou soient sacrifiés pour notre petit confort, notre petite santé ? Parce que ces « autres » ne sont pas comme nous. Ils sont des cobayes. Ce sont seulement des animaux.
     L’industrie pharmaceutique est souvent accusée d'être cynique... Mais la société entière fonctionne ainsi ! El le système de pensée/défense des consommateurs de médicaments égal en cynisme celui des labos. Une société utilitariste qui prône le sacrifice de quelques-uns pour le bien-être du plus grand nombre.
     Le mot « cobaye » devrait être utilisé seulement quand les sujets d’expérimentation sont des victimes. Les animaux le sont toujours en l’espèce. Mais avant d’être des « cobayes », ces animaux sont des cochons d’Inde, des rats, des souris, des chiens, des singes, etc. Et les humains traités comme des « cobayes » sont les prisonniers, ou ceux qui ne peuvent pas donner de consentement éclairé, tels les malades mentaux (asiles), les enfants (orphelinats), etc. Tous les participants à des essais cliniques ne sont pas des victimes. Des malades contribuent grandement au progrès de la recherche médicale et à la découverte de thérapies. Certains d'entre eux veulent devenir les acteurs de leur traitement.
    Pendant que des participants aux essais cliniques deviennent les « acteurs de leur traitement **», les consommateurs de médicaments se déresponsabilisent et se victimisent. La plupart des essais cliniques tournent autour des mêmes maladies ; celles liées à notre mode de vie : manque d’exercice physique, cigarette, alimentation trop riche en graisses saturées et en sucre (diabète type II, hypertension, maladies cardiovasculaires). Il suffirait d’un peu de bon sens, et d'une attitude responsable vis-à-vis de notre santé, de notre consommation de médicaments, et les labos ne produiraient plus ces médicaments de confort, autrement appelés "blockbusters" et leur "me too".

     L’expérimentation animale est une méthodologie obsolète. La preuve est le nombre de mes compagnons qui refusaient d’être les premiers testeurs humains après les animaux : trop « risqué » me disaient-ils. L'utilisation d’animaux comme « cobayes » n'est jamais éthiquement justifiable Décréter que l’autre est inférieur à soi pour mieux justifier/accepter son exploitation.  Le combat contre les animaux « cobayes » doit s’associer à celui contre des humains « cobayes ». Mais qui se soucie de ces « autres », pas comme nous ? Ce sont seulement des animaux.
(*). Charles Patterson, Eternal Treblinka : Our treatment of Animals and the Holocaust, Lantern Books, p47.
(**). Laure Pelé, "Un site pour tout savoir sur les essais de médicaments", Le Parisien, 11 avril 2009. 

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A propos du tabou de comparer les abus envers les bêtes et la Shoah.

1 Mai 2009, 09:16am

Publié par Jo Benchetrit



 

Cette photo a été prise par leur assassin.
Photo prise sur le site "Forum des Jeunes chasseurs".
Les photos de la Shoah, en général étaient prises par les nazis eux-mêmes, temoignant ainsi, comme celui-ci, de leur "tableau de chasse".






Renardeaux pris au piège   par un homme jeune très fier de lui et félicité par ses copains du forum.. Photo du site "Forum des Jeunes chasseurs". Derrière ces barbelés, l'innocence terrorisée,  maltraitée, d'enfants à qui on a massacré devant eux  la mère et qui vont à leur tour y passer. Certains ont été tués par le piège.

Il reste  à écrire un essai sur l'interprétation à donner à la résistance à parler de la Shoah. Je veux dire par là à y réfléchir comme le font ceux qui  osent un parallèle entre des pratiques cruelles actuelles qui s'exercent en permanence sur les bêtes, et ce passage à l'acte violent d'un désir monstrueux que fut la programmation de l'élimination méthodique d'un peuple humain. Le traumatisme provoqué par le crime de masse nazi a pourtant besoin de mots pour ne pas se répéter... Ne pas y toucher c'est risquer de se le voir  dénié et banalisé alors qu'il n'y a qu'une seule chose qui est semblable: ce qu'on fait aux animaux. En effet, les bêtes sont perçues par la majorité des hommes, comme le furent les victimes des nazis, en particulier les juifs, comme des  abstractions, du chiffre, des choses qu'on compte mais qui ne comptent pas. Des êtres dont on jouit d'une manière ou d'une autre.

Si le devoir de mémoire peut avoir une efficacité préventive, c’est en questionnant ainsi les auto-proclamés humains, ces êtres de simulacre, qui rient de leurs victimes, ce qui pour moi est le rire nazi. Du ghetto de Varsovie  aux jeunes chasseurs, en passant par les  arènes de la honte...le même rire:

Comment as tu pu, comment peux-tu, faire cela à des êtres à ta merci ? »

 

 

Ces êtres-là nous concernent tous, dans le présent, à chaque seconde.

Refuser de les voir autrement que comme des abstractions c'est refuser de savoir que la bombe nazie, celle qui reifie les hommes et les bêtes, est en chacun de nous. on ne peut demander pour les uns   ce qu'on refuse aux autres, sinon, on reste dans la même logique nazie. Il faut en tous cas une sacrée auto-critique aux hommes pour arriver à sortir de l'impasse où ils sont coincés.


Car c'est de ça qu'il s'agit. On peut résister à penser que le mal nous concerne tous comme possible victime mais aussi, et c'est là surtout qu'on n'en veut rien savoir, comme possible bourreau. Et j'englobe sous le terme bourreau celui qui regarde et laisse faire, l'écrasante majorité des hommes, qui en s'abstenant de toute action contre ça, en devient le commanditaire.

La monstration géniale par Lanzmann du projet d'élimination méthodique et moderne d'un peuple ne lui a pas permis de penser suffisamment la barbarie pour qu'il puisse y échapper, lui :  il serait aficionado. Tout en ayant fait un énorme travail d'investigation sur le sujet de la barbarie nazie, on peut s’autoriser le pire qu’on dénonce.

Avouez que ça pose un incontournable problème. Oui, il faut y réfléchir. Lanzman peut affronter et apprécier ce qu'on fait à des animaux à la merci de tortionnaires.   Claude Lanzmann, auteur du film parfait qu'est la Shoah, a pu avoir fait un admirable travail qui lui a demandé une 10 aine d'années de recherches, de reportages, d'interviews de victimes, de témoins plus ou moins complices  jouissant  même parfois de ce malheur imposé à d'autres haïs parce que juifs (cf. l'antisémitisme des polonais par exemple), des interviews masquées et passionnantes des nazis responsables pour qui la mort des juifs était un produit à gérer avec autant de fierté qu'un chef d'entreprise qui réussit(comme ce responsable de camp d'extermination qui se vante d'être allé jusqu'à 18.000 juifs "traités" en chambre à gaz par jour), d'écoute patiente de l'impensable dans la bouche de ceux qui ne manifestent aucun remords.

On peut donner à entendre, à imaginer, à saisir ce qui s'est passé, là bas, où nous n'étions pas allés, nous, la majorité des spectateurs. On peut donner à voir cet inimaginable région de l'être humain. Car, souvenez vous que le monde entier a marché, que le monde entier, avec en chaque pays des exceptions, que le monde humain a pu rester passif , si ce n'est complice, si ce n'est acteur...de cet anéantissement programmé d'une partie des hommes.

Mais, pour ma part je soutiens ceci : le film de Claude Lanzmann ne signifie pas qu'il ait pu réfléchir à ce processus monstrueux. Qu'il ait pu aller jusqu'à se voir, lui, humain parmi les autres, frère des victimes certes, mais frère des bourreaux. Il n'a pas pu car personne ne le peut, si ce n'est peut être les psychanalystes (et analysants)qui ont poussé assez loin leur analyse. Il n'a pas pu... Oui, ce grand cinéaste, si pudique et intelligent qu'il a fait confiance en l'imagination des gens en ne montrant aucune image d'horreur, est aficionado. Cette simple et douloureuse, choquante, réalité peut elle être oblitérée? Je ne le crois pas.


On ne doit pas entrer dans le jeu du mal, aussi banalisé soit-il. ET CE, QUEL QUE SOIT NOTRE SENTIMENT ENVERS LA VICTIME. Il faut savoir le détecter où il est, et cen'est pas nécessairement loin de chez soi. Ça peut être...chez soi.
C'EST D'AILLEURS CELA QUE DOIT NOUS ENSEIGNER LA SHOAH!  La shoah, l'anéantissement,  est l'illustration la plus explosive pour le psychisme humain que ce que dit Freud est vrai, en particulier dans le" Malaise dans la civilisation", que c'est du réel. C'est avec ce réel de la barbarie structurale de l'homme qu'il faut faire afin de transformer ce psychisme taré par son addiction à une jouissance mortifère en un autre réel, celui où la pulsion de mort sera mise au pas par la sublimation civilisatrice.

Le plaisir pris  devant les corridas est pour moi une énigme. Pour Lanzman, ça ne peut être éclairé que par le défaut d'un film parfait: son interdit de se penser, soi. D'ailleurs, en voici une preuve: Claude Lanzmann n'a jamais pu écrire une préface au livre: "Shoah, le film," éditions Granchet, ecrit par des psychanalystes et dont je vous recommande la lecture. Il a dit qu'il ne le pouvait pas, qu'il savait qu’il y avait là une résistance. Et  il ajouta qu'il faisait confiance aux psychanalystes de l'ouvrage pour ne point tenter de l'interpréter. Si c'est pas du désir de ne pas savoir, ça! On ne peut continuer ainsi. Le rapport insane aux animaux nous questionne. Nous ne pouvons pas continuer à nous taire. En 4° de couverture du livre « Shoah, le film »   cette phrase me semble-t-il y autorise: "Cette chose a été commise. De cela, aucun sujet, aucune pratique ne sont indemnes, ni indemnisables."


Je rajoute que ce n'est qu'à ce prix, celui de se "ça-voir", celui d'accepter de ne plus se voir aussi clean qu'on rêve de l'être que le mal sera si ce n'est éradiqué, du moins suspecté même là où on se sent irréprochable alors qu'il y a des victimes comme dans la cuisine non  par exemple. J'ose espérer qu'une fois décelé, il sera éloigné par chacun de ses propres actes et traditions. Le devoir de (se) penser après la Shoah est le seul véritable hommage à rendre aux victimes, afin que plus jamais ça. Sujet inspiré par cette info  du midi libre:

http://www.midilibre.com/articles/2009/04/28/20090428-BEZIERS-Coups-d-39-eclat-autour-de-l-39-expo-Eclats-de-corridas.php5 
Édition du mardi 28 avril 2009
Coups d'éclat autour de l'expo "Eclats de corridas"
Le photographe sétois Jean-Loup Gautreau, dont l'expo "Eclats de
corrida" a été retenue pour être accrochée à l'Espace taurin cet été,
n'imaginait sans doute pas provoquer un clash lors du conseil
municipal de Béziers.
Patrice Pollet, représentant des verts, a poussé un coup de gueule
contre cette expo qu'il a dénoncée comme "l'apologie de la barbarie"
et a cité la philosophe Elisabeth de Fontenay : « Dans son merveilleux
livre, que je vous encourage à ouvrir, elle assimile les mauvais
traitements faits aux animaux à ceux infligés lors de la Shoah... ».
Tollé général dans la salle. La conseillère Anne Bialek menace de
partir si l'élu ne retire pas « ces paroles scandaleuses, le lendemain
du jour national de la Déportation ». Le maire se fâche tout rouge : «
Assez, c'est inadmissible ».
C'est finalement Patrice Pollet qui quitte la salle du conseil,
s'estimant censuré et mal compris.

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Veggie Pride - Lyon/Milan/Prague 16 mai 2009. Stop aux bourreaux!

30 Avril 2009, 05:23am

Publié par Jo Benchetrit


NON!!!!!! Cet homme frappe à coup de barre de fer un innocent petit cochon cherchant à échapper de l'enfer où les mangeurs de hot dog et autres charcuteries l'ont cloué jusqu'à sa mort. Arrêtez son bras! Ne mangez plus d'animaux!



La veggie pride, cette année, se tiendra à Lyon. Belle  organisation. Félicitations à eux. allez-y, montrez votre determination.
je transmets:


[English version below]
Veggie Pride - Lyon/Milan/Prague 16 mai 2009
Lettre d'info 23 avril 2009
1/ Veggie Pride à Lyon : rendez-vous et infos pratiques
2/ Nouveau site www.veggiepride.fr
3/ Forum des petites annonces
4/ Préparation du défilé
1/ Veggie Pride à Lyon : rendez-vous et infos pratiques
Bonjour à tous et toutes,
La Veggie Pride française aura lieu dans moins d'un mois à Lyon. Nous vous attendons samedi 16 mai à 14 heures place des Terreaux (Lyon 1er).
Pour vous repérer dans Lyon, vous pouvez utiliser le site de transport en commun qui vous présente des plans et des itinéraires. Le métro est direct depuis la gare SNCF de Perrache (descendre à Hôtel de Ville).
Pour venir à Lyon ou y trouver un hébergement, voir le point 3 ci-dessous.
2/ Nouveau site www.veggiepride.fr
Le nouveau site de la Veggie Pride française est maintenant en ligne à l'adresse www.veggiepride.fr.
Aidez-nous à diffuser l'annonce de cet événement! Du matériel militant (bannières, affiches, tract...) est à télécharger à la page matériel.
3/ Forum des petites annonces
Une page a été créée pour déposer et lire des propositions de covoiturage ou d'hébergement : http://veniralaveggiepride.ning.com/forum/. Si vous vivez à Lyon et pouvez accueillir un ou plusieurs manifestants le week-end de la Veggie Pride, n'hésitez pas à déposer un message. Vous pouvez également émettre une demande ou vous organiser pour un covoiturage.
4/ Préparation du défilé
Lors du défilé, la marche s'interrompra par moment pour laisser place à des happenings visuels ou sonores. Si vous avez une idée de performance, ou simplement envie de lire un texte, faites-nous en part en écrivant à l'adresse contact@veggiepride.fr.
Contactez-nous également si vous souhaitez que votre groupe ou association tienne un stand pendant la Veggie Pride. Notez que nous demandons que l'ensemble des documents présentés aux stands correspondent à l'esprit de la Veggie Pride, et donc que leur contenu soit axé sur les conséquences pour les animaux, en tant qu'êtres sensibles, de la consommation de leur corps et des autres mauvais traitements dont ils sont l'objet.
Par ailleurs, nous vous encourageons à faire en sorte que la Veggie Pride vous ressemble : fabriquez vos propres pancartes et banderoles, en excluant les noms d'associations et en centrant votre message sur les animaux.
Nous espérons vous voir nombreux à Lyon, à Milan ou à Prague le 16 mai marcher pour les animaux.
L'équipe d'organisation de la Veggie Pride
 
Veggie Pride - Lyon/Milan/Prague 16 May 2009
Newsletter 23 April 2009
1/ Veggie Pride Lyon : how to get there, and other practical information
2/ New site www.veggiepride.fr

3/ Personal adverts forum
4/ Preparations for the march
1/ Veggie Pride Lyon: how to get there, and other practical information
Hello,
The French Veggie Pride will take place in less than a month in Lyon. We are looking forward to meeting you on Saturday 16 May at 2 pm at the Place des Terreaux (Lyon 1er - 1st arrondissement).
To find your way around Lyon, you can use the public transport site which shows maps and routes. The metro is a direct line from the Perrache railway station (gare SNCF de Perrache): you get off at Hôtel de Ville.

To get to Lyon or find accommodation, see Point 3 below.
2/ New site www.veggiepride.fr
The new site of French Veggie Pride is now on line at the following address: www.veggiepride.fr.
Help us publicise this event! You can download banners, posters and leaflets here.
3/ Personal adverts forum
We have created a page where you can put your requests for, and offers of, lifts and accommodation: http://veniralaveggiepride.ning.com/forum/. If you live in Lyon and can accommodate one or more visitors on the Veggie Pride weekend, please leave a message. You can also make a request for accommodation or organize a lift.
4/ Preparations for the march
The march will come to a halt from time to time so we can watch and listen to various « happenings ». If you have an idea for a performance, or if you simply want to read something, please write to contact@veggiepride.fr.
Please let us know if you would like your group or association to hold a stand during the Veggie Pride. You should note that all documents presented on the stands should be in agreement with the spirit of the Veggie Pride: in particular, they should be centered on the consequences for the animals, as sentient beings, of the use of their bodies for food and of other cruel treatments that they are subjected to.
Furthermore, the Veggie Pride is to be your demonstration: make your own banners and posters. Please do not display on them names of associations, and make sure your message remains focused on the animals.
Looking forward to seeing you in Lyon, Milan or Prague on 16 May, marching for the animals.
The Veggie Pride organisers

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On dit que l'homme est comme le cochon, omnivore. Qu'est-ce à dire?

30 Avril 2009, 04:57am

Publié par Jo Benchetrit

Les carnivores veulent que nous mangions de la viande en prétextant que nous sommes omnivores.
On peut leur répondre ceci:  être omnivore ne signifie pas qu’on doive et puisse manger de tout. Par exemple, on ne mange pas le bois, l’acier, le verre, on évite l’arsenic…  Ce n’est pas une injonction. C’est juste une info sur le fait que nous pouvons tirer nos nutriments de sources diverses.
Aussi, on peut ne manger aucun animal ni aucun produit animal sans avoir de carence. Il suffit de mettre chaque jour dans nos menus des céréales(blé, comme le pain, orge etc.)  et des  légumineuses(lentilles haricots secs etc.). Afin d'obtenir la chaîne complète des acides aminés nécessaires. il se peut que, comme chacun, y compris carnivore, vous ayez un jour des carences en fer. On doit donc en prendre en complément alimentaire si nécessaire. La vitamine B12, si vous êtes végétalien, est nécessaire à raison d'une ampoule par mois selon mon médecin.
Le must, ce sont les algues. N'oubliez pas de saupoudrer vos plats. ça a un goût d'huîtres, donc allez y molo au début. Plutôt bon dans les salades.

A l’origine l’homme était végé, d’ailleurs.
Des études récentes ont trouvé que chez les végés, il y  avait 11% de chance en moins de développer un cancer.
Dès que vous avez des problèmes qui peuvent affecter votre système cardio vasculaire, on vous dit de supprimer un tas de produits  animaux.
Quant au poisson, bourré de mercure, les plus lucides le déconseillent aux plus prudents.
Les coquillages et crustacés sont les pauvres, bourrés de métaux lourds car au fond des mers pour les seconds et filtres pour les 1°.

Mais les gens savent tout ça, y compris et surtout la souffrance animale absolument atroce née de nos mauvais traitements irrespectueux qui font de l'homme un prédateur sadique. Ce n'est donc pas pour rien qu'ils continuent à (se) nuire. Et si, au fond, c'était ça le but recherché? La mort?
Pour dire non à toute cette souffrance, à cette soumission imbecile à la pulsion de mort, chaque année se tient la fête des végés, la Veggie Pride.


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Les Egyptiens se vengent sur les porcs en les massacrant: magique.

29 Avril 2009, 16:15pm

Publié par Jo Benchetrit

Grippe mexicaine, porcine et même aviaire...demandez le pogrom!
Absurdité cruelle sur ces êtres hyper sensibles que sont nos très proches frères les cochons!
En Egypte, malgré qu'on sache que le virus ayant muté il n'y a plus de  danger avec les cochons mais avec les autres hommes, 300.000 cochons sains vivent leurs dernières heures: ils vont être massacrés, Allah sait comment, par la folie humaine qui prend si bien en Egypte. Mais arrêtez les élevages de tout, et c'est tout. SIMPLE, mais il faut y penser.
Encore une bonne raison pour constater le danger des hommes qui mangent de la viande, de porcs ou pas.
Tout cela n'est pas écœurant, non. Les mots manquent à l'être sensible pour dire combien tout cela est inacceptable.
News: la grippe porcine a été transmise en espagne à quelqu'un qui n'avait pas voyagé au Mexique.
C'est le debut de la fin?

JDD:
International 29/04/2009 - 14:08
Grippe: L'Egypte envisage d'abattre ses porcs
"L'Egypte, très touchée par la grippe aviaire, envisage l'abattage de centaines de milliers de porcs à titre de précaution alors que des cas de grippe porcine ont été signalés en Israël.
Une telle mesure ne devrait pas empêcher le virus H1N1 de sévir puisqu'il se propage d'homme à homme et que les porcs égyptiens ne sont pas contaminés.
Mais agir contre les porcs, considérés par les musulmans comme un animal impur, pourrait éviter un sentiment de panique."

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