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Psychanalyse et animaux.

barbarie-symptome et psychanalyse

Isaac Bashevis Singer et une video: et s'il fallait se décider à devenir végétarien?

30 Novembre 2005, 23:00pm

Publié par josette benchetrit

On  commence par une étude neutre sur la barbarie et on finit par trouver des infos qui peuvent bouleverser notre mode de vie. Jugez en plutôt en cliquant là:

 

 

 

 http://www.petatv.com/tvpopup/videodirectuk.asp?video=cot_uk
 
Après avoir lu ça, dites moi SVP si vous ne pensez  pas qu'il faudrait  apprendre à se passer de protéines animales si on veut sortir de l'âge barbare.

 

 

 

ça ne sera pas facile, car rompre avec un mode de vie ancestrale, de plus lié à notre enfance et aux préjugés du genre: "la viande et indispensable à la vie des hommes, donne des forces etc." relève de la désintox. de tout drogué. Desintox physique et psychique car l'idéologie dominante s'est transformé en grand Autre non barré qui nous dicte ce qui est bon pour soi.

Les hommes veulent oublier leur animalité, mais sortent leur jocker: "je suis comme les autres animaux" quand ça les arrange. Ainsi, disent-ils, si nous sommes de ce règne-là, pourquoi ne pas comme eux manger selon notre "nature"?

Je crois avoir déjà posé que l'homme semble ne pas être carnivore. De plus, il est au moins omnivore, ce qui signifie qu'il a le choix de trouver sa pitance dans tout. On sait qu'un régime végétarien peut contenir tous les acides aminés en étudiant la question  pour compléter avec des algues et des vitamines B12.

 

C'est un apprentissage nouveau, certes, mais de nombreux humains s'y mettent de plus en plus pour des raisons de santé physiques. Je pense que ce régime pourrait bien nous aider à  sortir en tant qu'esèce--car je me garderai de parler de ce sujet pour un individu donné: il y a plusieurs plans--de la maladie psychique dont je parle ici.

 

 

 

 

 

 

Ainsi, nous avons pris le goût de ça dans l'enfance, et c'est lié aux souvenirs de sa mère, à ses petits plats qui sont surinvestis etc. C'est vrai mais regardez ce qui se cache dans votre assiette, c'est la moindre des choses...C'est très rapide: à peine 1mn je crois. Et ce n'est qu'une faible partie de la réalité.

 

 

 

 

 

 

 

Sachez que seulement en France, pas moins d'1 milliard et demi d'animaux, sans compter les poissons et autres, sont élevés et tués après le plus souvent une vie affreuse, des transports sans égards( on dit bien"trimballés comme du bétail"), des sévices graves(tenant tout autant au mode d'élevage moderne qu'à des traditions imbéciles), sont tués pour notre alimentation. Alors que rien n'indique dans  notre anatomie que nous soyons des animaux carnivores: en effet, la longueur de notre intestin est celle d' animaux végétariens. les carnivores ont un intestin plus court. On d'ailleurs peut se permettre de douter de notre "nature" absolument omnivore quand on apprend que les maladies liées à la viande sont , d'après des études scientifiques, considérables : augmentation de risques de cancers et de maladies cardiovasculaires.

 

 

 

 

 

 

 

Sortir de l'âge barbare, c'est accepter de grandir.

 

 

 

Grandir suppose des privations. Mûrir, c'est accepter la Loi qui interdit de manger son semblable. Or les animaux sont nos semblables: déjà, on est du même règne, et de plus, ils sont comme nous, sensibles. Ceux qui ont des animaux de compagnie en doutent-ils?

 

 

 

 

 

Elle a commencé avec l'agriculture. Finira-t-elle avec elle?
Folie de croire en de telles sornettes alors que le monde entier se couvre de ces horribles batteries que l'occident vend aux pays du tiers monde.

 

 

Folie, utopie. Mais le monde ne s'améliorera qu'ainsi.

 

 

 

 Rêvons l'impossible et en attendant, tentons l'impossible: réduire la souffrance, réduire notre dette envers les autres animaux réduire ainsi l'état dépressif du monde.

 

 

 

De plus, les souffrances liées à la consommation de la viande sont infiniment plus grandes que celles occasionnées par la prédation dans la nature: en effet, nous sommes les seuls animaux à pourrir la vie de nos proies de la conception à l'assassinat final.

Voici un texte pris sur le site de l'alliance végétarienne sur Isaac Bashevis singer:

ISAAC BASHEVIS SINGER

Article extrait du Journal Alliance Végétarienne n° 62 - Hiver 2000

Isaac BashevisParmi les végétariens les plus célèbres du siècle, figure sans aucun doute le Prix Nobel juif polonais, naturalisé américain, Isaac Bashevis Singer (1904-1991), cité pour le réalisme dramatique de ses mots et la puissance extraordinaire de ses analogies. Il fut un écrivain prolifique en langue yiddish, puis son propre traducteur en langue anglaise. Il a transposé l'affrontement tragique entre le bien et le mal dans l'existence d'individus humbles, en récits et romans de grande intensité et de force évocatrice magnifique, avec des personnages et des sujets tour à tour pittoresques, sensuels et pathétiques et ceci dans un style dépouillé et visionnaire.

I.B. SINGER est devenu végétarien au milieu des années soixante pour des raisons éthiques, et il aimait affirmer que les motifs de son choix étaient liés à la santé, "mais à la santé des animaux !" précisait-il.

Dans beaucoup de ses récits, il traite de thèmes végétariens - insérés dans des contextes réalistes et riches de sens - comme dans "Ennemis, une Histoire d'Amour" dans lequel nous trouvons un rendu efficace des sensations éprouvées par le protagoniste devant la violence : "(...) Bien que Herman ait souvent assisté à l'abattage d'animaux et de poissons, il avait toujours la même pensée : dans leur comportement envers les autres créatures, tous les hommes sont des nazis. L'arrogance avec laquelle l'homme traite les autres espèces pour son propre plaisir se rapproche des théories racistes les plus extrêmes : le principe selon lequel la force satisfait la justice."

A propos des motifs qui conduisent les gens à devenir végétariens, dans un bref essai introductif à "Vegetarianism, a Way of Life" de Dudley Giehl, l'écrivain recourt à un parallèle plutôt vigoureux : "(...) Bien que le nombre de suicides soit assez faible, rares sont ceux qui n'y ont jamais pensé. C'est la même chose pour le végétarisme : en effet, il y a peu de gens qui n'ont jamais considéré le meurtre des animaux comme un véritable assassinat, mais rares sont ceux qui pensent réellement à l'éviter."

Le dilemme que I.B. SINGER définit comme "éternel" se fonde sur la question suivante : qu'est-ce qui confère à l'homme le droit de tuer un animal pour se remplir l'estomac de sa viande ? Depuis toujours, nous percevons instinctivement la capacité des animaux à ressentir de la souffrance et des émotions, de manière souvent plus intense que les humains, et bien que de nombreux philosophes et leaders religieux aient tenté de convaincre leurs disciples et leurs partisans que les animaux sont seulement des machines sans âme, dépourvues de sentiments, quiconque a vécu avec un animal est conscient qu'une semblable théorie n'est qu'un mensonge effronté, inventé pour justifier la cruauté humaine.

L'auteur continue en décrivant la stupeur qu'il a ressentie en lisant que des poètes sensibles, prêcheurs de la moralité, bienfaiteurs de toutes sortes, ont aimé chasser, poursuivre de faibles lièvres et de pauvres renards, ou en faisant la connaissance de gens qui, après s'être retirés de la vie sociale et des affaires déclaraient - avec l'air de ne plus vouloir nuire à personne - avoir l'intention de se consacrer uniquement à la pêche, sans penser qu'un tel choix signifie souffrance et mort pour des êtres innocents, au nom d'un sport "inoffensif et discret" pour des hommes "charitables et tranquilles".

Avec un sens aigu de la réalité, l'écrivain se déclare très pessimiste quant à l'espoir que l'indifférence de l'humanité vis-à-vis des animaux puisse se terminer bientôt et il craint l'arrivée d'une époque dans laquelle la chasse aux êtres humains deviendra un sport. Il se réjouit de l'existence d'un mouvement de protestation contre le meurtre et la torture des êtres sans défense, contre ceux qui jouent avec leur peur de mourir, contre ceux qui éprouvent de la jouissance dans la souffrance : "même si Dieu ou la Nature se rangent du côté des assassins" soutient l'écrivain - dont le travail littéraire trouve l'inspiration dans les communautés tissées et régulées par la religion hébraïque, et qui était lui-même fils et petit-fils de rabbins - "le végétarien proteste contre Dieu et contre les hommes. Nous pouvons admirer la sagesse divine - affirme-t'il - mais nous ne sommes pas obligés de louer ce qui nous apparaît comme manquant de miséricorde. Dans une autre introduction, il clarifie cette idée : "le végétarisme est ma religion (...) et je ne peux supporter absolument aucun manque de cohérence et de justice, même dans le cas où il proviendrait de Dieu.
Si une voix divine s'adressait à moi et me disait "Je suis contre le végétarisme", je répondrais "eh bien moi, je suis pour !" (...)
"Ceci est ma protestation contre la conduite du monde. Etre végétarien signifie être en désaccord avec le cours actuel des événements, et l'affirmer dans une puissante déclaration : le végétarisme !"

La dernière citation tirée de cet essai résume avec une lucidité inattaquable et une intensité provocante la conviction sur laquelle se fondait le végétarisme d'I.B. SINSER : "(...) Tant que les êtres humains continueront à répandre le sang des animaux, il n'existera pas de paix dans le monde. La distance qui existe entre la création des chambres à gaz à la Hitler et les camps de concentration à la Staline n'est que d'un pas, car tous ces actes ont été perpétrés au nom d'une justice sociale et il n'y aura aucune justice tant que l'homme empoignera un couteau ou un pistolet pour détruire des êtres plus faibles que lui."

Paola Segurini

Extrait de "Il Germoglio" (Società Vegetariana - Italie). Traduction Christine Erard

 

 

 

 

 

 

 

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"Paul McCartney fait sa chochotte ! "Humanisme et machisme : même combat! Le mur du çon franchi par Marianne.

30 Novembre 2005, 18:15pm

Publié par Jo benchetrit

C'est étonnant. Vous allez lire dans l' article de Marianne web copié-collé la caricature de ce qu'il convient d'analyser à l'origine de la barbarie.  Humanisme et machisme: même combat!

Même la féminisation machiste de celui qui a de la...sensibilité, euh! selon l'auteur, de la "sensiblerie" bien- entendu, même cette féminisation que les anti-animaux aiment à plaquer sur toute action pro animaux, y est.("Paul mac Cartney fait SA CHOCHOTTE").

Qu'une femme en soit la coupable ne doit pas nous étonner: nous sommes là au coeur de ce qui endort les foules, l'idéologie dominante, celle qui donne bonne conscience aux barbares, idéologie qui est à la fois machiste et sexiste . Et qui féminise l'ennemi pour mieux le detruire en le ridiculisant.

Marianne, ce me semble, a eu honte de cet article et l'a retiré du web au bout de 24 heures. Question poncifs, on est servi, même le racisme anti-Brigitte Bardot y est en bonne place !

Nous fûmes nombreux à y répondre mais Marianne a fait une sélection drastique des réactions.Le webmaster en laissa passer 8. Voici donc la curiosité (Ou plutôt la banalité!):

Paul McCartney fait sa chochotte !

Le 29/11/2005 à 9 h 00 - par Anna Topaloff

L'ex-Beatle refuse de se produire en Chine pour protester contre.le traitement des animaux !

A ceux qui croyaient que seule Brigitte Bardot était capable de faire passer la santé de ses amies les bêtes avant celles des êtres humains, Paul McCartney vient de prouver le contraire !

Dans une interview accordée au journal télévisé de la BBC, il a affirmé ne pas envisager de se produire en Chine compte tenu du traitement réservé aux chiens et aux chats.

 « C'est barbare, horrible et moyenâgeux », a déclaré l'ex-Beatle au bord des larmes après avoir visionné un reportage tourné en secret sur le marché de Canton.

 Certes, cette vidéo avait de quoi choquer : on y voyait des chiens lancés du toit d'un bus ou des chats plongés dans des bassines d'eau bouillante.

 Pour autant, on peut s'étonner que le chanteur britannique ait choisi cet argument pour justifier sa décision de ne pas donner de concert en Chine.

 Le nombre d'arrestations arbitraires par exemple, ou l'interdiction faite aux journalistes et internautes de publier des articles critiquant le gouvernement auraient pu lui fournir une bonne raison de boycotter la Chine.

Sans parler des nombreuses exécutions arbitraires que Pékin autorise chaque année. Fervent défenseur de la cause des animaux, Paul McCartney gagnerait en crédibilité s'il daignait s'intéresser aussi au sort de ses congénères.

Mais la sensiblerie du chanteur était prévisible. Après tout, n'était-il pas l'un des fondateurs d'un groupe nommé « coccinelle » ?

 Source http://www.marianne-en-ligne.fr/exclusif/virtual/mdias/e-docs/00/00/52/51/document_web.phtml  on peut lui répondre là : http://www.marianne-en-ligne.fr/exclusif/virtual/reagir.phtml?cle_doc=21073

(en fait beatles c'est scarabée, pas coccinelle (nom de la wolfsagen qui fut créée par Hitler) et ça joue sur un joke entre scarabée et beat, le rythme.)

 

Humanisme et machisme: même combat!Vous voulez un argument anti humaniste?
Si j'osais, je vous dirais: mon blog y est consacré. ne m'obligez pas à le redire ici.
Mais pour pas entendre dire que je me fais de la pub etc., j'en propose un, le plus gros:
C'est le narcissisme.
L' humanisme, autre nom de l'amour des hommes pour les hommes, c'est la m^me chose que l'amour de soi par soi.
L'amour de soi mène au pire: guerre de religions, nazisme, par exemple. En gros,ça signifie : tout ce qui est (comme) "moi" est prioritaire. Et "moi", ça représente la race, la religion, le sexe, l'espèce, ou encore la famille avec le fameux : "je préfère ma cousine à ma voisine et ma fille à ma cousine." Le Pen.
L'humaniste préfère la famille des hommes à celles de ses voisins les autres  animaux:
même logique et même conséquences barbares.
Et vous remarquerez ceci qui est fondamental:
c'est au nom de l'humanisme que les hommes tuent les autres hommes en disant que ceux-là ne sont pas des hommes mais des...animaux!
Si le spécisme humaniste n'existait pas, je ne sais pas si la barbarie entre hommes existerait.

En tous cas, un bel alibi déculpabilisant tomberait.

 

 

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La preuve que le régime carné est à l'origine de la résignation à la barbarie.

28 Novembre 2005, 23:00pm

Publié par Jo benchetrit

 Les occidentaux se révoltent-ils contre le fait qu'en Asie on mange du chien et du chat? En général, non. Au nom du respect des cultures. Eux mangent du boeuf et ne voient  pas en quoi c'est plus atroce de manger du chien.

C'est ainsi, que, peu à peu, on admet comme droit à la différence des choses sadiques et on accepte que les hommes partout aient leur part de jouissance barbare.

 Si, rien qu'en France, nous ne mangions pas de viande, 1 milliard et demi d'animaux seraient épargnés d'un mode de vie abominablement douloureux. Et nous nous autoriserions à critiquer les autres cultures restées rétrogradement carnivores.

 On sait que l'homme est libre de sa nutrition et n'a pas besoin de viande pour bien vivre.

Au contraire.

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L'homme barbare ou le refus de l'âge adulte.

28 Novembre 2005, 23:00pm

Publié par Josette Benchetrit

 

 

 

 

 

   "Est-ce que tu crois qu'on sera  civilisés?"

"Bof! moi j'en ai pas envie! comme ça, on pourra s'en mettre plein les pognes, on va prendre notre pied, et les autres, on va en profiter, tu verras!"

 

Kathleen Heide. " Si un proche remarque qu'un môme adopte une attitude agressive vis-à-vis des animaux, il est important que cet enfant fasse l'objet d'une prise en charge psychologique. Je suis convaincue que cela permettra d'éviter, plus tard, que les choses tournent plus mal encore."

Pr Kathleen Heide, spécialiste en criminologie à l'Université de Floride (Etats-Unis), qui vient de publier une thèse sur le sujet. Après avoir interrogé une centaine de détenus, incarcérés dans des prisons de haute sécurité, elle a observé que parmi les criminels les plus dangereux, les plus craints, on retrouvait ceux qui, lorsqu'ils étaient mômes, avaient férocement torturé des animaux de compagnie ou de ferme. On ne parle pas ici d'actes bénins, mais d'individus qui, lorsqu'ils étaient gosses, ont piétiné à mort un chaton, brûlé vif un chien ou entretenu des relations sexuelles avec de malheureuses bêtes.

"Nous avons remarqué que, dans certains cas, la nature de l'acte commis durant l'enfance était identique au crime pour lequel l'intéressé a été condamné à l'âge adulte. En tout état de cause, ces individus n'expriment aucun remord, que leur victime soit un animal ou un être humain "

 

 

Se civiliser ?

 

 

 

 

 

 

Il faudrait  réhabiliter le sentiment de culpabilité, si on veut tenter de faire évoluer les hommes ! Mais la Morale a souffert dans sa réputation du fait qu’on la confonde avec la moralisation etouffante, anti-Morale, inhérente aux us, coutumes et traditions souvent étriquées de chaque société.

 

Il serait temps de considérer la Morale comme autre chose que le contrôle par les communautés de ce qui relève de l’intime, qui est exactement son contraire.

 

Vivre libre et en sécurité, en tenant compte que la liberté de chacun ne peut être qu’à une seule condition : que la liberté de tous soit respectée est le but de la Morale.

 

Dès qu’une liberté lèse (j'ai pas dit gêne, car la liberté de chacun est gênée par le moins-de-jouir qu'on s'impose pour la faire exister) un autre, et cet autre n’a pas besoin d’être de la même famille, ou de la même religion, ou de la même rue, ou de la même espèce etc., et bien, la liberté n’est plus ni pour l’un, ni pour l’autre.

 

C’est ainsi que, malgré les apparences, il n’y a pas de liberté hors la Loi. Je n’ai pas dit hors la loi avec un petit l. quand je parle de Loi, je fais référence à celle qui, dans le développement de l’humain interdit la jouissance des pulsions partielles telles qu’elles sont avant elle et donc avant la castration symbolique.

 

La loi l. ne suit pas toujours la Loi L. Tout le problème est de mettre la première en conformité avec la seconde.

 

De nombreuses luttes s'en suivent pour demander cette adéquation aux personnes qui font les lois. comme le féminisme, ou la revendication pour vivre sa sexualité entre adultes responsables sans que la morale y trouve à redire si on est homosexuels ou pas mariés ou toute autre restriction que se donnent les microsociétés humaines. Il en est de même dans  le combat pour le libre choix du moment de sa mort quand on est cloué dans un état d’impuissance comme le fut Vincent Imbert, mais aussi la lutte pour le respect des Droits des (autres) animaux, tout cela et bien d’autres combats consistent à exiger que la loi rejoigne la Loi.

 

La Morale qui est prônée par ces mouvements réside dans l’adéquation des lois et des actes avec cette Loi, dont la transgression peut induire de la souffrance. La Morale est le discours explicatif de cette concordance des lois avec la Loi. Elle consiste aussi à mettre en évidence à ceux pour qui l’immoralité est la norme--et ne croyez pas qu’ils soient rares--que leur choix lésant d’autres, il n’y a pour eux qu’illusion de liberté et asservissement à la jouissance régressive d’avant la Loi.  

 

Avec les (autres) animaux, les hommes dans leur ensemble sont d’ailleurs dans cette immoralité de fait qui a entraîné le droit à l’inclure dans les lois.

 

C’est ainsi que leur  écriture édifiante permet de conclure que notre civilisation (comme les autres) s’est construite avec pour norme la barbarie, c'est-à-dire l’hors-Loi aux commandes.

 

Je vous invite à vous plonger dans les codes, en particulier rural et civil, car le pénal réserve aux (autres) animaux un place exceptionnelle : il leur reconnaît ce que leur refuse les autres, malgré l’évidence : à savoir une…sensibilité et un droit à ne pas être maltraité.

 

Mais ne rêvez pas…le nombre de dérogations à l’interdit de la cruauté envers eux est suffisant pour que cette loi du code pénal ne soit en rien suivie du moindre effet consistant sur ce qui libèrerait ces asservis chroniques. 

 

Sinon, si cette loi était appliquée, il est évident qu'il n'y aurait plus rien de possible dans ce qu'on leur faire subir, de la recherche à l'élevage en passant dans le desordre par tout ce qui existe avec eux, c'est à dire contre eux et contre leur volonté. On est avec eux dans le domaine de la "violentée", plutôt!.

 

Il fait dire que  la première  violence est ce qui soustend nos civilisations: de les empêcher de vivre librement.

 

Or, quand on dit « Ma liberté s’arrête avec celle de l’autre », on pourrait tout autant dire qu’elle commence à ce moment de respect de celle de l'autre vivant sensible et donc conscient et qu'elle ne peut exister qu’à cette condition.

 

Ça fait un peu moralisateur, je sais, et suranné, ben oui, mais c’est comme ça que ça fonctionne. C’est structural et s’éclaire du fait qu’avant la Loi, c’est la soumission au surmoi qui dit « Jouis » qui règne sur le petit d’homme. Or ce surmoi rajoute: sans entrâve ni scrupules.

 

C’est ainsi que la majorité des hommes se sont coupé les ailes en coupant celles des autres vivants sensibles. Et, de s’être installés à un stade régressif de son développement, par ce fait, l’humanité ne peut qu’en déplorer les effets : nul progrès moral ne semble possible de manière irréversible.

 

Je ne vous prends pas à rebrousse-poil par désir d’une méchante chicane, mais parce que je ne suis pas sûre que cacher un cadavre pour protéger son meurtrier, sous prétexte que c’est un ami, soit un si bon service à lui rendre. Amitié ne signifie pas automatiquement complicité!                               

 

          En fait, permettre à l’Autre de s’améliorer du point de vue éthique est la meilleure façon de le préserver de certains effets dévastateurs de la pulsion de mort.

 

 

C’est donc une façon de rendre service  à l’humanité en tant que victime de l’appel irrésistible d’un choix de jouissance   médiocre et dangereux pour tous les vivants, et par sympathie pour l’idée que le qualificatif « humain » contient de manière pour l’instant complètement paradoxale en termes de vertu, que je tiens pour ma part la réflexion proposée ici pour indispensable.

 

Lacan disait de la masturbation que c’était « la jouissance de l’idiot » ! Inutile d’en débattre ici, même si ça le mériterait, bien-sûr. Mais notons que le manque de limites éthiques ne peut que confiner le sujet humain dans une situation pulsionnelle pour le moins immature puisque elle tient de l’ autoérotisme du nourrisson et de la perversion polymorphe du jeune enfant.

 

 

Rappelons que la fonction de la civilisation est de lutter contre la barbarie, qui est l’expression de cette jouissance primitive, afin de permettre aux hommes de vivre ensemble en sécurité.   

 

Or c’est malheureusement sous le signe de cette jouissance-là, qui se définit d’être non balisée par la Loi (qui marque la fin de l’Œdipe), que l’homme a décidé d’asseoir ses civilisations.

 

Ce qui fait qu’elles ne sont pas efficaces pour se prémunir de leur adversaire, qui peut se résumer par ce mot : la cruauté des hommes.

 

Même si ça ne fait pas plaisir, affronter ce réel-là, ne plus faire comme si on ignorait ce qui se passe dès que ce n’est pas flatteur pour les hommes, c’est la seule voie pour éclairer ce que dit Freud, qui ne serait énigmatique que si on n’en avait pas la preuve quotidienne : « La civilisation n’est qu’un vernis qui craquelle facilement pour laisser apparaître la barbarie ».

 

Comme je crois que les hommes sont intoxiqués à leur propre saloperie, je ne peux imaginer que le dire va les changer!

 

Simplement qu'ils sachent qu'on peut être autrement qu'un  père Ubu va peut-être les amuser.

 

J'aurais donc fait oeuvre utile!

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Une amie est malade et elle croit souffrir plus qu'un animal gavé. Du coup, pas de compassion elle bouffe du foie gras.

24 Novembre 2005, 23:03pm

Publié par Jo benchetrit

C'est curieux: elle me dit, je n'arrive plus à avaler les 20 pilules par jour. Je me sens trop pleine. J'ai la nausée.

ça me fait penser à ces pauvres canards et oies qui n'en peuvent plus, halètent et se retrouvent avec l'equivalent de 5 kg de pâtes 2 à 3 fois par jour...

Je lui dis: ça devrait te faire penser aux animaux gavés. Mais elle refuse, se cabre et rejette cette pensée: Oui, mais eux ils ne sont pas conscients marmone-telle mal à l'aise. Non, je me dis, rien ne sert à rien. Pourquoi? Même vivre la souffrance ne rend pas compatissant celui qui ne veut pas lâcher sur sa jouissance.

RIEN.

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REACH :l'expérimentation animale au banc des accusés. Les techniques alternatives existent et sont plus efficaces;

24 Novembre 2005, 20:58pm

Publié par Jo benchetrit

mais on en reste à la torture des animaux.

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Voici ma copie de l'article du nouvel obs:

Semaine du jeudi 24 novembre 2005 - n°2142 - Notre époque http://www.nouvelobs.com/articles/p2142/a288452.html

 Comment tester les produits nocifs

Reach, version « light »

Le Parlement européen vient d'adopter son projet de régulation des substances chimiques dans une version édulcorée

Cinquante milliards d'euros économisés sur les dépenses de santé pour les trente ans qui viennent ! Si les experts bruxellois ne se trompent pas dans leurs calculs, ce coût correspond à tous les cancers, les maladies dégénératives, les allergies qu'on pourra éviter en connaissant mieux et en contrôlant les substances chimiques que l'industrie répand dans la nature.

C'est le but du projet Reach - (Registration, Evaluation and Authorization of Chemicals) - adopté jeudi dernier en première lecture par le Parlement européen à l'issue d'une longue bataille : les lobbies de l'industrie chimique ont tout fait pour que ne paraisse pas un texte qui leur impose de tester les produits qu'elle met sur le marché, de démontrer qu'ils ne sont pas dangereux pour la santé publique et de les remplacer par d'autres, s'il s'avère qu'ils le sont.
La bataille n'est pas terminée.

Le texte doit maintenant être examiné par le Conseil des Ministres européens.

Mais même les ONG qui déplorent qu'on ait adopté une version « light » de Reach - les lobbyistes de l'industrie ont été efficaces... - reconnaissent qu'un « pas important » a été accompli.
 
 
Un peu tard ? On peut s'en inquiéter quand on constate que les cancers du cerveau ont décuplé, en pourcentage, depuis cinquante ans ou que le nombre de personnes touchées par la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson augmente de 1,5% chaque année.

Reach devrait permettre de transformer les soupçons émis par les épidémiologistes en certitudes et de proscrire les produits manifestement nocifs pour la santé.


 Problème : les tests de toxicologie réalisés sur les animaux, tels qu'ils sont prévus par Reach, coûtent fort cher, de 2 à 4 millions de dollars par produit testé.

Un argument brandi par l'industrie chimique, qui a réussi, au final, à réduire très fortement le nombre de produits qui vont être examinés de près.
 pour ne pas handicaper l'industrie européenne et a fortiori les PME de la chimie incapables de miser de telles sommes, ce ne sont pas les 100 000 molécules chimiques existantes qui seront testées, mais environ 30 000.
 Mieux que rien, mais les toxicologues, comme Jean-François Narbonne, qui fait autorité dans le domaine, se demandent pourquoi on n'a pas choisi d'utiliser des procédures plus modernes que l'expérimentation animale dont les résultats ne sont pas toujours transposables à l'homme.

 

Bon nombre de molécules peuvent être examinées dans un premier temps par de simples logiciels, des systèmes experts qui permettent de cerner très vite les produits qui risquent d'être dangereux.

 

   

Ou bien encore en utilisant ce qu'on appelle une puce ADN, pur produit du génie génétique : on met des gènes humains bien déterminés en contact avec la molécule qu'on veut tester, et on voit très vite comment ils réagissent.

Si le gène réagit en commandant à la cellule de se mettre à proliférer, s'il se lance dans la réparation d'une mutation, ou s'il lance un signal de suicide - ce que les scientifiques appellent l'apoptose - alors, on est face à un produit dangereux.

 Ces tests-là, dits de toxico-génomique, ne coûtent pas grand-chose (entre 1 000 et 3 000 euros) et sont effectués en une semaine. Surtout, ils permettraient de tester en deux ans les 100 000 molécules chimiques utilisées en Europe pour un prix deux fois inférieur au budget prévu par Reach.

 

Gérard Petitjean   

Helas!... Il dit utiles ces methodes anlternatives"dans un 1° temps", sous-entendant que le recours à l'expé. animale ne lui répugne pas.
Comme d'ab.

Rappel:

La barbarie, utile ou pas, est intolérable!!!!!!!
 
 

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ARTE loue Nitsch : dans le piège de l'actionnisme

23 Novembre 2005, 10:21am

Publié par Jo benchetrit

 Nitsch est un autrichien qui se croit artiste...un monstre qui a rejoué sur scène les monstruosités nazies, mais envers des animaux. (Autriche incurable?) Sa specialité est le badigeon avec du vrai sang. Il adore éventrer des animaux et, eux encore vivant se vautrer dans leurs tripes qu'on arrache avec delectation pour faire jouir le maître. Exactement comme le cinéaste Arrabal, loué par Lang et donc toute l'inintelligentsia.

 

En tous cas, ARTE n'a pas hésité !

Cette chaîne ne cesse de rendre hommage à ce bourreau infâme, fils de nazis comme tous ceux de cette époque. Chez eux, CRS=SS était un slogan vraiment approprié.

Car qui des gardiens de camps a été mis en prison?Qui des médecins nazis a été inquiété? Croyez vous qu'une majorité des autrichiens s'est retrouvée en taule?

Soyez lucides: ils ont tous continué à travailler. Les médecins, les policiers, les juges...Quelques "gros" poissons se sont retrouvés à Nuremberg mais la masse sans qui tout cela aurait été impossible est restée bien tranquillement épargnée, à son poste.

 Masse nazie qui, se reconnaissant dans les Nitsch, mais refusant cette image d'eux même, en ont envoyé quelques uns en taule pour quelques mois. Et cette répression a eu, chez ces pervers, un effet tout autant pervers : ça les a hélas conforté dans l'idée qu' eux, anciens nazis ou fils de nazis n'en étaient pas, des nazis...Mais des gens bien.

Ce qui a également conforté les esprits stupides du politiquement correct du monde et donc de France (jamais en reste dans cette forme de snobisme) dans l'idée que les horreurs que certains pseudo-artistes contemporains sont de merveilleux démocrates, sans voir une seconde l'immoralité de leurs actes. D'où leur reconnaissance par ARTE, fief de la chose.

Mon DIEU ! Que de conneries et de monstruosités on peut faire et dire avec des QI bas...et l'envie de se faire passer pour un intello ou un esthète de gôche et donc in.

 

Et le comble, c'est qu'en torturant des animaux, les membres de cette secte croient montrer leur liberté, et, en cela, faire de l'anti-nazisme. Sur ce point, cf. http://1libertaire.free.fr/OTTOMUEHL.html

Le monde se portera mieux quand il saura ces deux verités:

1.Vouloir paraître intelligent, ça ne rend pas moins con.

2. Changer de victimes, ça ne  rend pas moins bourreau, que DIABLE!

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Comment les animaux voient-ils les hommes? Ils nous jugent...débiles et dangereux. Ont-ils tort?

22 Novembre 2005, 07:10am

Publié par Jo benchetrit

 

 

 

Les Pensées de Minnie:

 

 "Depuis l'arrivée des "débiles", comme on les appelle dans le milieu  animal, le  monde est devenu invivable.

Nous , on  n'a pas un gros cerveau mais au moins on a des idées! Jamais on n'aurait commis les crimes des hommes, ni empoisonné la planète . C'est pas parce qu'on se croit supérieur qu'on l'est: faut encore le prouver. La supériorité en violence n'est pas de la supériorité, c'est simplement le régime de la Terreur, la supériorité des acéphales dévorateurs.

Et en plus, les débiles ont tellement peur des petites souris qu'ils nous assassinent! On se passerait bien de cette preuve de notre supériorité!"
 
 
Puisque avec les (autres) animaux tout lui semblait possible et qu'il a confondu le possible avec le permis, Homo Sapiens Sapiens s'est volontairement appauvri sur le plan de la morale comme sur celui de l'intelligence afin de ne pas avoir à se savoir coupable des ignominies qu'il leur faisait subir. Du coup, il en pâtit à son tour, ce qui n'est que justice, me direz-vous.

 


 

 

 

Mais tout ce gâchis pourrait être évité. Seulement, on est devant un problème pathologique et ce n'est pas un coup de baguette magique qui le guérira. Il faut qu'il en ait le désir.

 


 

 

 

Or, je vous le demande, avez-vous déjà vu un tyran décider d'arrêter d'être tyran sans qu'on l'y force, un Hitler qui aurait rendu son tablier de boucher en faisant son mea culpa ? C'est pourquoi je me demande s'il n'est pas déraisonnable de rêver un changement qui, en fait serait une véritable révolution, la seule urgente à faire, dont la nécessité crève les yeux des rares humains lucides et sensibles mais qui ont à s'affronter à près de 7 milliards d'individus aveuglés par la "maladie" d'Homo Sapiens Sapiens, celle qui porte le nom de …barbarie.
 
 


 


 

 

 


 


 

 


 

 

"Et si je M'aime, prends garde à toi" : devise d'Homo Sapiens Sapiens.


 


 

 

 

Le secret de la famille Hommes.
Ou comment les hommes se sont rendus incapables de penser.

Les Pensées de Minnie:

 

 "Depuis l'arrivée des "débiles", comme on les appelle dans le milieu  animal, le  monde est devenu invivable.

Nous , on  n'a pas un gros cerveau mais au moins on a des idées! Jamais on n'aurait commis les crimes des hommes, ni empoisonné la planète . C'est pas parce qu'on se croit supérieur qu'on l'est: faut encore le prouver. La supériorité en violence n'est pas de la supériorité, c'est simplement le régime de la Terreur, la supériorité des acéphales dévorateurs.

Et en plus, les débiles ont tellement peur des petites souris qu'ils nous assassinent! On se passerait bien de cette preuve de notre supériorité!"
 
 
Puisque avec les (autres) animaux tout lui semblait possible et qu'il a confondu le possible avec le permis, Homo Sapiens Sapiens s'est volontairement appauvri sur le plan de la morale comme sur celui de l'intelligence afin de ne pas avoir à se savoir coupable des ignominies qu'il leur faisait subir. Du coup, il en pâtit à son tour, ce qui n'est que justice, me direz-vous.
Mais tout ce gâchis pourrait être évité. Seulement, on est devant un problème pathologique et ce n'est pas un coup de baguette magique qui le guérira. Il faut qu'il en ait le désir.
Or, je vous le demande, avez-vous déjà vu un tyran décider d'arrêter d'être tyran sans qu'on l'y force, un Hitler qui aurait rendu son tablier de boucher en faisant son mea culpa ? C'est pourquoi je me demande s'il n'est pas déraisonnable de rêver un changement qui, en fait serait une véritable révolution, la seule urgente à faire, dont la nécessité crève les yeux des rares humains lucides et sensibles mais qui ont à s'affronter à près de 7 milliards d'individus aveuglés par la "maladie" d'Homo Sapiens Sapiens, celle qui porte le nom de …barbarie.
Une des choses qui sauterait aux yeux de celui qui débarquerait sur la planète Terre, c'est que l'homme est la seule espèce à estimer qu'elle est supérieure aux autres et même d'une autre essence que tous les autres vivants. Cet animal impitoyable avec les autres espèces croit pourtant être le seul à avoir une conscience morale, et même, comble d'orgueil, une conscience tout court.
Ce n'est guère étonnant dans ces conditions qu'un homme réputé pour son intelligence par ailleurs, Descartes, ait inventé une façon de les désubjectiviser tout-à-fait : il a affirmé sans rougir que les animaux étaient des machines. Du "Canada Dry" de vivant, une illusion de sensibilité…sans se douter qu'en faisant ça, c'est lui qui devenait un canada dry de Sapiens. Bien imité, et ses fans, les "cartésiens" confondent "pisse-froideur" avec rationalité. Obsessionnalisation de la raison moïque oblige.

Force est de constater que cette espèce déraille ! Pour toute personne lucide, la manière d'être des humains est incohérente, immorale, et dangereuse pour tout ce qui vit sur cette planète. mais nul ne veut le savoir: c'est la passion pour l'ignorance qui gouverne le monde de ceux qui croient vouloir savoir et sacrifient au Dieu Science sans compter des vies d'innocents incarcérés dans des laboratoires où la souffrance est le lot quotidien et la mort la seule issue.
Alors qu'il est capable de donner à la recherche pour savoir un maximum de choses sur lui et les autres, il continue à vouloir ignorer l'essentiel. Et l'essentiel, c'est la souffrance de ceux qu'il maintient dans un état effroyable pour sa pomme. L'essentiel, pour un homme libre, c'est la liberté des autres, faute de quoi sa liberté n'existe pas. La psychanalyse le démontre : ce que je dis là n'est pas que une simple recherche de l'éthique, un bourrage de crâne moralisateur, mais c'est scientifique. Cependant, qui voudra le savoir ? Ce livre en sera la démonstration. Je suis à l'âge où l'on se soucie de transmettre ce que l'on sait. A vous d'en profiter.

La psychanalyse, science du psychisme, a découvert ceci : le développement de l'enfant est un chemin vers l'éthique. Il commence pervers, aux fantasmes barbares, et il aboutit à un parfait civilisé. Enfin, si tout va bien. Mais il y a un hic: l'espèce humaine s'est coincée au stade barbare, dit de perversion polymorphe par Freud.

 
Aussi, chaque enfant se trouve à son tour entravé dans son développement et c'est probablement pour cela que chez l'humain, la norme est la perversion, qu'au mieux il se contente de fantasmer, au pire de passer à l'acte. (Lacan:"L'homme est un pervers sexuel".)

Ce qui caractérise la perversion, c'est la formule: "Je sais bien, mais quand même, je fais comme si je ne savais pas."
Un exemple? Quand il donne au Téléthon et autre Sidaction afin qu'on torture des bêtes pour se sauver soi-même, ça lui paraît aux hommes le must de l'altruisme. C'est vous dire où sa lucidité en est rendue. On voit des défenseurs d'animaux qui donnent à la recherche biologique…Et même faire chaque année de la pub pour le Sidaction et le Téléthon en question.    J'ai même vu des gens signer des pétitions contre la vivisection et qui donnent de l'argent pour la recherche (en m'assurant quand je les en informais que je leur apprenais ce que l'on faisait de leur argent) dans ces grands élans médiatisés de "générosité" humanitaire. A une manif contre la tuerie des phoques, il y en avait de cette sorte, qui s'étonnaient eux-mêmes de n'avoir jamais "réalisé" ce dont il s'agissait quand je leur en informais. Hypnose, quand tu nous prends !
Car cela relève de la psychologie des foules. Soyez certain qu'une foule qui lynche est en proie aux mêmes phénomènes hypnotiques.
Est-ce possible que le QI puisse être ainsi variable selon le moment ? En tant que psychologue, je peux vous dire que oui. Il y a même ce que l'on appelle la débilité névrotique qui affecte tout un chacun névrotique comme beaucoup d'entre nous, mais sur certains sujets seulement. Tout le champ du rapport aux animaux est riche en cette inhibition intellectuelle sectorisée. Nous allons voir ici à quelles nécessités cette mise au repos de l'intelligence répond. C'est pour cela que j'ai pour projet de réveiller homo ça pionce avant qu'il ne soit trop tard pour lui. Mais aussi parce que se taire relève de la non-assistance à vivants en danger.
Pour ceux qui veulent comprendre ce qu'ils sont, et où ils vont, il serait bon d'attacher vos ceintures et de se préparer à un voyage au coeur du réel, réel dénié, halluciné autrement, mais qui est là et cruellement imposé à ceux qui ne peuvent s'évader dans le virtuel. Car c'est l'angoisse d'une vie sans autre lendemain de la question : "Que me veulent-ils encore?" qui leur est donnée pour tout horizon.
Il serait temps que les hommes réalisent ceci : ce qu'ils font aux animaux est lourd de conséquences, non seulement pour ceux-ci mais encore pour eux-mêmes, les faisant ce qu'ils sont, riches en dangerosité, et ce, même pour leurs congénères. Ce qui n'est pas plus grave objectivement parlant, mais ce qui les gênent plus, anthropocentrisme pathologique oblige.
Mais qui veut le savoir ?
Une chose est sûre : Ce n'est pas parce que vous ne voulez pas savoir quelque chose que cette chose n'existe pas.
Ce n'est pas non plus parce que la plupart des gens méprisent les animaux et tout ceux qui les défendent que ceux-ci sont méprisables.
Le sujet des (autres) animaux est au contraire central et je tiens pour sûr que la façon dont on raille tout ce qui s'y rapporte est en gros due au fait qu'on a peur de découvrir que c'est là que toute l'espèce humaine trouve son sens.
Je suis même certaine que sans le rapport de l'homme aux bêtes la barbarie entre humains comme envers les bêtes aurait toutes les chances de ne pas exister.
Aussi, je peux affirmer sans aucun risque de me tromper mais aussi avec très peu de chance d'être entendue que le champ de ce rapport aux bêtes est la chose la plus importante pour notre espèce car c'est lui qui façonne les hommes.
C'est pourquoi j'y consacre un livre…que je vous livre…et qui dit ceci : là se trouve le secret de la famille Homo Sapiens Sapiens. Comme tous les secrets de famille, tous le connaissent plus ou moins consciemment mais le dire peut permettre de progresser. Ce secret c'est justement que les hommes se leurrent volontairement sur leur propre sujet.
Je vous le dis tout de suite, ce secret dont découlent bien  des leurres et mensonges : les hommes se cachent à eux-mêmes que Sapiens Sapiens n'existe pas. Du moins, pas encore, ou bien plus du tout... Car si on prend à la lettre la définition de ces mots, Sapiens Sapiens, on s'aperçoit qu'on peut les traduire par : sage 2 fois ou par celui qui, non seulement pense, mais pense  qu'il pense, ou quelque chose comme ça.

Notez qu'il "croit" qu'il pense, ça, c'est certain. mais le véritable secret c'est qu'il sait qu'il est un tortionnaire mais il ne se l'avoue pas. Il sait que la souffrance qu'il gébnére est contraire à l'éthique, mais il fait comme si la souffrance des bêtes n'était pas importante.

c'est en faisant comme si les bêtes n'étaient pas plus importantes à ses yeux que leur malheur que l'homme a pu devenir le petit bonhomme nuisible à tous donc à lui-même que l'on connaît.

Ce n'est pas en sauvant des hommes sur le dos des autres bêtes qu'il se tirera de ce mauvais pas . C'est en arrêtant de nuire. Après avoir reconnu qu'il n'est pas le seul être digne d'intérêt de ce monde. Et que ce qu'il fait est intolérable.

Bon, soyons honnête, il lui arrive de se manifester sous cette forme "réfléchisseuse". Mais en règle générale, ce n'est pas le cas. L'homme est un animal primaire qui ne voit que son intérêt à court terme, aime à jouir sans se soucier de la souffrance que cette jouissance peut occasionner chez d'autres, et n'arrive pas à se projeter dans le futur pour modérer ses pulsions avec de la raison, si ce n'est du coeur. C'est la définition de la perversion polymorphe.
Je n'en veux pour preuve que ce que la simple observation avec l'aide des données inquiétantes indiquées par l'écologie : sa façon de vivre dans le monde, la nature, est pour le moins égoïste, cruelle, incohérente, inconséquente, et de ce fait, suicidaire.
Notons au passage qu'il est le seul singe à scier la branche sur laquelle il est assis. Et quand la nature sera inutilisable, il rêve de pouvoir transporter, tel un Noé "intersidérant", ses ouailles vers une autre planète pas encore poubellisée par son espèce. C'est une façon de dire qu'il croit en sa bonne étoile, faute de pouvoir croire en sa raison.
Il faudra bien qu'un jour, tout—de-même que les hommes se résignent à se servir de la glande qui se cache dans leur crâne et acceptent, pour le plus grand bien des vivants de la Terre, y  compris eux-mêmes, de se mettre à penser !
Et de penser quoi?
 Ce qui est le plus évident et pourtant le plus caché à leur conscience : la façon dont ils vivent.
La seule révolution indispensable à la survie de la nature vivante mais aussi à la dignité humaine en découlerait.
On sait à présent qu'Homo Sapiens Sapiens, à peine âgé de 100.000 ans est à l'origine de la 6° extinction de l'histoire de la vie, vieille de près de 4 milliards d'années sur Terre. Des milliers d' espèces chaque année disparaissent en effet, et pas par hasard puisqu'à cause de ses exploits. Ce qui le range parmi les plus grands fléaux que la nature n'ait jamais eu à endurer.
Ce fléau est-il un fléau parmi d'autres ? On a tout lieu de se demander si il n'est pas pire et si, après son passage, il faudra à la nature les 10.000 ans qu'on dit pour se remettre ou si ce sera plus long. Peut-être même qu'il ne se retrouvera plus de conditions de vie terrestre si les bombes à retardements du nucléaire, du gaz carbonique, du réchauffement de la planète, de la disparition progressive de la couche d'ozone, de la disparition de la calotte glacière et des autres glaciers du monde et donc de l'eau potable etc. les  détruisaient à long terme irréversiblement.
Et alors, la vie, cet effet quasi-miraculeux d'un improbable concours de circonstances, si aucune autre planète n'est habitée, alors, on peut supposer que cela ne reproduira pas de sitôt. Espérons que les hommes s'en rendront compte à temps. Mais il n'y a pas lieu d'être optimiste, sans jouer les cassandre. L'espèce dite humaine, en effet, n'est pas loin d'être un enfant terrible qui casse ce qu'il trouve, y compris ses jouets, y compris les objets les plus précieux accumulés pendant des siècles d'efforts par sa famille.
Au fond, on sait encore peu de choses des conséquences sur les écosystèmes de nos actes. On en dénombre certains, mais tout n'est pas encore cerné. En gros, l'humanité n'a pas encore fait le tour de ce qu'elle produit par méprise. Laissons cette tâche aux écologistes. Mon propos est plutôt de m'intéresser aux conséquences sur le psychisme de l'homme de son approche immorale des autres vivants. Je sais qu'ainsi je serai en plain dans le champ de la passion de l'ignorance.

Les forces qui s'opposent à mon dit sont terribles. Je nage à contre- discours courant. Ce courant est si puissant que je risque à tout moment de me noyer! Mais le fait de savoir qu'il faut transmettre, que c'est une des seules chances de l'humanité de comprendre qu'elle a intérêt à cesser ses monstruosités décuple mes forces. Je dois aller jusqu'au bout de ce livre.
Mais pourquoi le discours courant est-il si fort ? Pour ceci : afin de continuer à s'aimer, à s'estimer, voire à s'admirer, à se préférer à tout autre espèce, aller jusqu'à s'adorer dans une nouvelle religion, l'Humanisme, qui dit que "le bien des hommes c'est le Bien" et que tout se qui fait du bien aux hommes, même aussi manifestement immoral que le foie gras, les corridas ou les combats de coqs est BIEN.
Tout en se comportant de manière odieuse, tout en apportant sur Terre, pour toutes les autres espèces, le plus grand malheur, celui de ne plus être maître de son destin, l'homme fait comme si il ne se passait rien dans ce domaine qui ne soit  parfaitement normal.
Car, aux yeux des hommes les (autres) animaux n'ont aucun droit !  Auto-consacré maître du monde et des vivants qui s'y trouvaient depuis bien plus longtemps que lui, l'homme abuse du pouvoir que lui donne son intelligence . Mais il ne se sert pas d'elle pour comprendre que ce qu'il fait est immoral, inconséquent, idiot et suicidaire : il est en effet le seul primate à scier la branche sur laquelle il est posé. Pas très malin, finalement. Comme le dit Cavanna avec le titre de son livre:"Et le singe devint con".
Alors la question s'impose : à quoi l'homme sacrifie-t-il son intelligence et sa sensibilité ? Mais tout simplement à la jouissance. Le Dieu Jouissance lui dicte de ne pas ça-voir ce qu'il fait ni ce qu'il  est. Et ce Dieu a un autre nom, Thanatos. Il s'agit de la pulsion de mort.
D'où la débilisation volontaire, la cruauté envers les (autres) animaux, l'impuissance à progresser durablement sur l'échelle de la morale, qui est la même que celle de son développement.  
Aussi une autre question arrive assez rapidement : quelles sont les conséquences de cette manière de vivre sur la structure des hommes ?
Leur discours contre la barbarie sont nombreux mais les hommes ne se rendent pas compte que le simple fait d'appartenir à cette espèce est en soi, avant tout acte, participer de cette barbarie. Et ce, parce qu'ils n'envisagent pas que ce qu'ils font aux bêtes est illégitime.

 
 

 

"La civilisation n'est qu'une mince couche de vernis qui craque facilement pour laisser

apparaître

la barbarie." (Freud.  Malaise dans la civilisation)

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D'une difficulté de la défense des animaux. Dur dur d'être contre l'exploitation des bêtes.

19 Novembre 2005, 17:32pm

Publié par Jo benchetrit

Et si je n'm'aime pas (en tant que bourreau,) je t'aime .
 
 Expériences sur animaux : utiles ou pas? Ce n'est pas le problème malgré ce qu'en disent les gens y compris antivivisection.  
Nous sommes devant un dilemme: être à la fois du camp des bourreaux (les hommes le sont )et représentants du camp des victimes(animaux).
C'est la seule lutte comme ça, je crois, où les victimes ne peuvent être défendues que par leurs bourreaux. La lutte des femmes se jouent avec les femmes contre les hommes, la lutte du travail voit le proletariat contre le patronat etc.
Mais là, le combat est en même temps un combat contre soi-même.
Ce n'est pas simple, et explique les frottements, même entre nous, les defenders.
Je crois que notre devoir est de choisir le camp de ceux que nous avons choisi de défendre.
On ne peut garder un pied dans les deux à la fois.
 
C'est pour cela qu'utile à l'homme ou pas, toute barbarie doit être rejetée.

C'est du moins mon idée pour rester logique et cohérent et essayer d'être efficace!
 
 Sinon, on devient collabo assez vite et sans s'en rendre compte.
Ce qu'il faut pour les animaux tout d'abord, c'est que chacun soit en mesure de se remettre en question pour mener à bien un combat très difficile, et à la fois peu ordinaire et fondamental pour notre monde, et surtout pour notre espèce qui, sortant de la barbarie pourrait enfin grandir et s'en sortir.
Et ce combat est à la fois extérieur, contre les bourreaux d'animaux c'est à dire l'organisation sociale dans son ensemble qui est bâtie sur l'exploitation impitoyable des bêtes, mais aussi intérieur , contre soi-même.
Mais aussi contre ce qui, en l'autre, est chiffonné par la culpabilisation imposée par le socius, les autres hommes qui, eux, vont être indignés de notre soi-disant extrémisme qui n'est que simple recherche de cohérence. On est du camp des animaux. Ça implique de ne pas être compris de suite. Mais on doit aussi se dire que peu à peu, on va gagner des gens, et que nous pourrons enfin nous distinguer comme les véritables porte- parole des animaux et non pour de bâtards amis des bêtes mais avant tout humanistes convaincus.( pour l'homme prioritaire qui rend malheureux les bêtes et rend barbare).
Oui,,j'ai la prétention de vous apporter des choses et c'est ma contribution au mouvement de défense des animaux dont on peut dire qu'il y a heureusement des bonnes volontés mais pas encore beaucoup de gens qui ont une   direction, ni une boussole.
Je n'ai rien d'autre à donner que ce que je sais et vous, ce que vous savez et bien plus encore pour certains.

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Slogan de mai 68 pour la defense des animaux: ce que nous voulons? Tout. plus de mise à mal d'animaux.

18 Novembre 2005, 21:18pm

Publié par Jo benchetrit

 

 

Je ne donne pas de solution alternative mais j'affirme que l'utilisation des bêtes n'est pas acceptable par quiconque se prétend être du monde dit  humain , c'est-à-dire porteur des valeurs morales et d'une éthique dite civilisée. Ou ,si vous le voulez, pour quelqu'un qui ne veut pas vendre son âme au diable.

 

 

Pourtant les associations de défense des animaux en général croient qu'il s'agit d'organiser l'exploitation animale au lieu de la proscrire sous le prétexte qu'on ne sait pas quoi mettre à la place.
N'oublions pas qu'Aristote croyait impossible de vivre sans l'esclavage.  Ce qu'Hegel a mis en valeur comme étant le comble de l'impuissance dans la dialectique du maître et de l'esclave.

 

 

Et pourtant, la vie moderne, depuis l'abolition de l'esclavage, prouve l'inverse. Ce qui n'empêche pas l'homme de se croire encore soumis à cette dialectique car il croit que sans animaux à son service, il ne serait rien. Cette autohypnose est en fait un...piège mortel

 

 

Bel hommage aux (autres) animaux ? Non. Car il ne les considère pas comme des êtres auxquels il devrait une énorme reconnaissance mais comme ce que Lacan appelle des objets a, des objets de jouissance, à jeter après usage. Et surtout, sans subjectivité…car si jamais il leur accorde de la subjectivité, il se sens aussi mal que si, devant votre miroir, vous aviez soudain l'impression d'avoir quelqu'un en face de vous, qui vous regardait. Quelqu'un qui ne serait pas vous.

 

 

E, effet, pour l'homme, l'animal n'est pas un "en soi" mais un pour lui. L'homme n'a pas encore fait ce décentrement que Copernic annonçait pour la Terre en accordant cette place à notre soleil…place qui outrageait suffisamment les hommes qu'ils ont brûlé Giordano Bruno qui avait eut le courage de dire son soutien  à cette théorie, chose que ne fit pas Galilée quelques années plus tard, parce qu'il n'avait pas envie que la sainte Inquisition en fasse autant de lui.

 

 

C'est que tout tournait autour de cette institution intégriste, à l'époque. Et Galilée avait les pieds sur Terre!

 

 

Il en est de même à notre époque, à ceci près que si, au cours des âges, on accepta cette vérité offensante pour notre espèce maladivement narcissique, le fait que l'homme n'est pas le centre de la Nature, l'espèce pour qui, selon son fantasme, les autres vivants furent créés, et bien ce fait là n'est pas encore bien ancré dans  sa tête.

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