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Psychanalyse et animaux.

cinema

Petition contre Almodovar comme president du jury du festival de Cannes 2017. Polanski poussé à refuser la presidence des cesar 2017.

5 Février 2017, 04:46am

Publié par Jo Benchetrit

 

Almodovar ne remplacera pas Polanski à Cannes car Polanski avait été demandé pour presider les César..
Il y eu confusion au 13h de  france 2 le 31/1
quand Marie-Sophie Lacarrau a dit ceci:

 
"Le Festival de Cannes s’est trouvé un nouveau Président pour sa prochaine édition, la 70eme. C’est Pedro Almodovar qui va remplacer Roman Polanski, qui a renoncé sous la pression »
Ce qui est vrai: Polanski ne sera semble-t-il  pas remplacé AUX CESAR,  ce qui n’a rien à voir avec Cannes.
Le cinéaste de 83 ans s’est retiré de lui-même de la Présidence des César.

"24 janvier 2017: Dénonçant une polémique qu'il juge «injustifiée» et «alimentée par des informations tout à fait erronées», Roman Polanski, 83 ans, annonce par la voix de son avocat, qu'il renonce à présider les «Oscars français», à la veille de l'annonce des nominations de cette 42ème cérémonie, le mercredi 25 janvier" http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/01/24/03002-20170124ARTFIG00221-pour-tout-comprendre-de-l-affaire-polanski.php

Parfois, la morale est immorale. Ainsi, Polanski est poussé à refuser un poste de president des César, car Mme Rossignol a chanté que c'etait pas bien et des demoiselles neo feministes lui refusent tout droit à l'oubli, et toute prise en compte de sa repentance. Cruelles, elles ne veulent pas que l'immense cinéaste  puisse vivre un peu tranquille pour une faute vieille de 40 ans  et pour qui la victime a pardonné.

Mais parfois la morale est morale; c'est le cas quand on combat une personne fautive qui continue à revendiquer son droit à la faute et agit en sagouin tueur sans aucun scrupule.
 
Le Festival de Cannes s’est trouvé un nouveau Président pour sa prochaine édition, la 70eme. C’est Pedro Almodovar. (et il n'y remplace personne mais meriterait d'être remplacé, lui, d'où ma pétition.)
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Je propose ceci,  EN INCLUANT LE COMM DE JEAN PAUL RICHIER:
titre: À l'attention : Pierre Lescure, president du Festival de Cannes.
P. Almodovar comme président du Jury du  Festival n’est pas un choix éthiquement défendable.

D’un côté, certains ont critiqué du point de vue moral le choix de Polanski comme président des Cesar  au point de le pousser au refus malgré que l'acte éminemment critiquable fût isolé dans sa vie, et ait eu lieu il y a 40 ans.

De l’autre, à Cannes,  M. Lescure choisit sans que personne ne s’en indigne, Almodovar, un multirécidiviste aficionado, non repenti, lui,  un être sans empathie, qui vit dans un monde de corridas, où la  mort de chaque animal, selon lui, est un orgasme des 2: celui qui tue et celui qui est tué. Et ce, après des tortures d'un animal innocent des turpitudes des pulsions (in)humaines, tortures qui tiennent  lieu de préliminaires à M. Almodovar.
 Contre Almodovar, ce passionné de corridas, fier de cette pourtant honteuse jouissance, nous trouvons à redire.
 
Pour un film, « Parle avec elle », qui, en plus, est loin d’être féministe puisqu'un homme qui a violé y est montré sous un très bon jour, 6 taureaux ont été charcutés puis tués.« Parle avec elle est un film
où on n’a pas à réfléchir. » Almodovar.

Désolée, il vaut mieux réfléchir avant de gober et de faire n'importe quoi! et là, il faut réfléchir et virer le pulsionnel Almodovar.

Je rappelle que contrairement aux humains, les souffrances et morts animales dans les films sont rarement feintes et parfois non décelables, malgré la loi qui les interdit pour les tournages.

C’est pourquoi, nous, signataires de cette pétition, nous vous demandons de refuser Almodovar.


L'art, dont est le cinéma, est une sublimation de nos pulsions,  y compris  criminelles. Un grand Festival du cinema tel que Cannes mérite mieux que cette banalisation de l'horreur dont Almodovar est le symbole.
Banaliser le mal, ce grand problème de notre humanité qui s'habitue très vite à trop de monstruosités, est au final un mauvais calcul qui lui retombe dessus. C'est contre ça que toute personne responsable se doit de sans cesse lutter.
Je suis certaine que vous pourriez trouver un realisateur/trice qui ne sera pas contestable.

Pour info, jai copié ce commentaire bien documenté du dr Richier:
"Almodovar est sans doute un cinéaste talentueux.
Il est aficionado. On ne peut pas demander aux artistes d'être parfaits.
Mais le problème est qu'il mêle sa passion pour la corrida à sa pratique cinématographique.
Ainsi dans les films "Matador" (1986) et "Parle avec elle" (2002).

Et là où les limites de l'acceptable sont clairement dépassées, c'est que pour "Parle avec elle", 6 taureaux avaient été charcutés pour de bon lors d'entraînements dans des arènes : 4 à Aranjuez (Communauté de Madrid), et 2 à Brihuega (Communauté de Castille-La Manche).
Avant même la sortie du film, un mois après le tournage des scènes (juin 2001), l'association Amnistía Animal avait émis une plainte administrative devant la Direction générale de l'agriculture et le Département de l'environnement de la Communauté de Madrid, dont la loi de protection de animaux domestiques requiert que les maltraitances animales dans les films soient simulées. Lors de la sortie du film en mars 2002, 4 organisations avaient à leur tour émis une plainte devant la Direction générale de l'Agriculture de la Communauté de Madrid. Plaintes sans suite…

Ce choix est regrettable de la part de Pierre Lescure, le président du Festival de Cannes.
Il faut dire que les retransmissions de corridas par Canal , de 1985 à 2003, avaient été intégrées aux programmes sous la houlette de Pierre Lescure, co-fondateur de la chaîne en 1984, directeur d'antenne, puis directeur général à partir de 1986, puis président de 1994 à 2002.

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"Elle s'appelait Sarah", une bouleversante victime qui se croyait coupable.

2 Novembre 2015, 17:05pm

Publié par Jo Benchetrit

Sans aucun doute un très bon film.
Un parti-pris:  ne pas faire dans le melo. Juste les faits. L'effroi des faits.
Les larmes coulent dejà assez comme ça. 

Une femme avec un embryon dans le ventre,  "un polichinelle dans le tiroir",  veut avorter comme le voudrait son mari,  à l'inverse de son désir à elle.
Elle vit son drame personnel d'une manière lointaine, dédoublée, distanciée, car elle se trouve happée par la grande histoire, celle qui, par hasard, croise son chemin dans son nouvel appartement.  L'appartement dans le marais de PARIS a été le lieu d'une tragédie lointaine qu'elle ignore, mais ressent.
En effet, comme en echo à son histoire, un petit garçon de 2 ou 3 ans, enfermé à clé dans un placard, dont le petit cadavre est peut etre encore emmuré, quelque chose comme 25 ans après, est la verité d'un terrible secret de la famille de son mari.

 Terrifiant, bouleversant, un enfant emmuré dans un placard secret est le fil rouge obsédant de cette histoire terrible. Malaise. Au fond c'est cet enfant qui a sauvé sa grande sœur ; sinon, elle n’aurait pas pu trouver la force morale et physique de s’échapper du camp français, car elle l'a fait  pour aller le liberer.  Ce lieu où elle l'avait mis, croyait-elle, à l'abri, était à present  un piege fatal.

La fillette clairvoyante, en effet,  avait compris qu'il etait dangereux de se laisser arrêter quand la police etait venue les chercher comme des milliers d'autres juifs. Elle l'avait mis hors de portée des policiers français executant la honteuse rafle du 16 et 17 Juillet 1942, celle du Vel d'Hiv du pote de Mitterrand, le salaud René Bousquet resté impuni. 


 

  Au passage, l'auteur evoque le sort terrible des animaux des deportés. Le chat  mourra de faim de l'autre côté du placard, dans l'appartement vide...Combien de millions d'animaux de juifs raflés et massacrés furent ainsi des victimes dont on ne parle jamais? Ce que décrit ce film est pénible comme une tranche de vie d'humanité débridée...

Merci à Chirac d'avoir reconnu ce que tous comme MItterrand avaient caché dans le placard :la responsabilité de l'etat français. A l'inverse, le fourbe Mitterrand  fleurissait chaque année avec nos impots la tombe de l'infâme Petain!

Quelques justes, et beaucoup de salauds, parfois les mêmes le sont tour à tour, comme le personnage joué par le génial Niels Arestrup qui refuse sa maison et même un verre d'eau à l'amie de Sarah, l'enfant agonisante, le 1° soir, et devient un Juste, prend des risques pour les sauver, dès le lendemain. Ensuite, il devient un pere aimant pour Sarah, alors que ses  parents déportés sont tués à  Auschwitz. Ambiguité aussi de Jacques le policier francais impitoyable mais se laissant finalement attendrir au point d'aider Sarah et sa compagne de malheur à s'evader. 

 

 

J'ai vu ce film la 1° fois en 2013.

Les années passent, le monde redevient immonde, et on le voit différemment.

L'art dévoile le réel. Mais cela est dependant de ce qui se passe hic et nunc. La terreur nazie est plus en plus plausible, actuelle. Elle n'a plus le goût d'un vieux conte de fée invraisemblable.
Ce réel nous apparait de plus en plus precisément au fur et à mesure que l'homme se met à nu car il perd  sapudeur et n'a plus honte de laisser parler le pourri à voix haute.

Avant, on était tous unis autour d’un CREDO :

« Plus jamais ça ». Les gens du mauvais genre aux yeux d’Hitler , les juifs en 1°, se sentaient quelque peu protégés par la société, même si on ne se faisait plus d’illusion sur l’humanité, vu que le nazisme + son attitude avec d’autres groupes humains+ les pires horreurs imposées aux animaux, ça fait beaucoup pour idéaliser les hommes .

Là, c'est de la tristesse jusqu’à la nausée.

Que se passe t-il donc en ce moment , et ce, au moins depuis le début du siècle ?

Après avoir avancé masqué, Le Pen continue son coming out et retrouve ses amours de jeunesse: il soutient des petits groupes de vrais nazis dissouts mais toujours actifs dans l'ombre.

Il était à leur dernière réunion. Marine   a les mêmes potes  mais elle sait les cacher. Pas encore l'heure du strip tease. Elle vise les élections de 2017 et veut pas effaroucher les andouilles.

Les gens de gauche, dont la profession est le progrès et le cœur se trompent de combat et imaginent Israël comme une colonie, voire un apartheid, sous la manipulation orchestrée par un véritable nouveau complot antisémite. Attendez, ça ne signifie pas qu'on ne puisse pas critiquer la politique des uns ou des autres là bas ou ailleurs.

Mais soyez lucides, ces critiques vont plus loin et menacent l'existence d'israel et du peuple juif.. Il s'agit de la survie d'un pays et c'est un pousse au genocide. 
 Mensonges et erreurs de gauche et haine aussi folle  qu'indecrotable de la droite-droite se croisent et se confondent…Où cela nous mène-t-il ?

Du gang des barbares à Couloubali, en passant par Merah meurtrier  des enfants et adultes de l’école juive, les réactions de révolte des non juifs ne sont pas aussi convaincues qu'on le souhaiterait.

Personne n’est dupe. Si l’équipe de Charlie n’avait pas été attaquée, ce ne sont pas les victimes de l’Hypercasher qui auraient fait bouger les foules.

 Alertez vous!

Au fur et à mesure que le temps passe, le manège tourne, et l’humanité à nouveau régresse, elle montre non seulement de quoi elle est capable, mais que ce qu’elle peut croire comme conneries peut la faire quitter son rôle protecteur par rapport à d’autres hommes, pour retrouver sa compagne aimée : la haine et l’appétence pour les mensonges qui l’alimentent.

Si, en plus, on leur faire gober que c'est pour la bonne cause, voilà notre humain qui change de camp, et se retrouve à nouveau avec les nazis !

Dans cette illusion, des propagandistes propalestiniens et des palestiniens eux mêmes, ou encore les DAESH, tout ceux sur qui des âneries du niveau des Protocoles des sages de Sion (Le ridicule et toujours fameux faux russe) continuent à être déversées comme terreau de toutes calomnies…  pourraient crier la phrase entendue dans le film, d’un temoin à sa fenetre  qui regarde le car de police se remplissant des personnes ramassées par les nazis : « c'est bien fait pour eux. Ils l'ont bien mérité. »

 


J'ai entendu la même chose quand une capture de pigeons a eu lieu sous mes fenêtres, alors que je hurlais pour faire fuir les pigeons…En vain, c'était trop tard.
Des gens sont sortis à leur fenetre comme dans le film, et m'ont engueulée de faire du bruit, indifferents au crime sous leurs yeux.   Ces "bonnes gens" étaient encore au pieu  un samedi matin et y a que ça qui les interessait, leur dodo !

Personne n'a pris la défense des martyrs pigeons. Je suis descendue, et j’ai dit à un mec qui parfois nourrit de qq miettes les pigeons  qu'il fallait faire qq chose pour empêcher l’entreprise tueuse sous vide des pigeons de continuer ailleurs. Il m’a dit : "Non, il faut comprendre, ils font leur boulot !"

J'ai discuté avec les monstres SS qui  bouffaient des pains au chocolat, relax au soleil, en rigolant quand ils m'ont vue,   les martyrs étant invisibles, enfermés dans des cages dans la camionnette sans fenetres des lâches immondes, entassés, souvent  blessés, etouffant d'angoisse et de chaud.
Le patron d’ H.A. ,Hygiène Action ( Hitler Adolf ?) m’a dit s’être converti à l'islam et a déblatéré des horreurs calomnieuses sur les israéliens "tueurs de palestiniens en les gazant dans les tunnels! "quand , après m’avoir traitée de collabo, dieu sait pourquoi, sans doute parce que je l’avais traité de nazi, ce qu'il est, je lui ai dit : « ça risque pas, je suis juive. »

Ces gens ne valent pas en effet mieux que les nazis et les collabos et je sais bien qu'ils en feraient autant si c’était des juifs ou autre religion visée par des génocidaires ;
Alors, ne me bassinez surtout pas avec la prétention de l’espèce à se vouloir supérieure, parce que vous allez me mettre en colère. Quoi ? je le suis déjà ?  

Comment ne pas l’être quand on se rend compte que nous vivons dans un monde de minables dangereux qui, majoritairement, ne vireront jamais en Justes?

Admirables acteurs que j'imagine souffrant pour  présentifier la pesanteur de cette ambiance insoutenable. Une enfant actrice parfaite, cette Melusine.
"Elle s'appelait Sarah est un film réalisé par Gilles Paquet-Brenner d'après le roman éponyme de Tatiana de Rosnay, sorti en salles en France le 13 octobre 2010. Wikipédia
 
Date de sortie : 13 octobre 2010 (France)

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