Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Psychanalyse et animaux.

experimentation animale

Réponse d'Andrieux à une militante qu'il traite en débile. Vivisection: laissons ce débat sur le plan éthique.

5 Février 2008, 21:29pm

Publié par Jo Benchetrit

En fait sur ce point je suis ok avec le méchant Mao, grand stratège :
"il ne faut  pas se battre sur le terrain de l'ennemi."

;-)
Tout souffrance imposée au nom de la supériorité en force, en intellect ou en "valeur" (sic)  assise sur une vision métaphysique qui relève de l'aveuglement narcissique est un aveu d'abus de pouvoir, donc ethiquement inacceptable. Vous remarquerez que seul l'Homme a droit à la majuscule dans la lettre de  B Andrieux, défenseur humaniste spéciste de la recherche sur animaux, qui ne m'a pas répondu car je suis restée sur ce terrain et celui-là ne lui va pas du tout. La morale, il n'en veut rien entendre. C'est son talon d'Achille.


La seule question qui vaille au sujet du rapport aux animaux est celle-ci: DE QUEL DROIT leur faisons nous subir tout ça? Si c'est celui de la loi du plus fort rappelons nous que c'est une loi qui est celle de la barbarie, celle dite à tort ou à raison de la Jungle.
Or l'homme se targue d'avoir dépassé ce stade et d'être un civilisé incapable d'abuser de son pouvoir et c'est au nom de cette auto-proclamée supériorité éthique qu'il commet des actes immoraux!!!C'est un raisonnement parfaitement torve donc  PERVERS.

Voici un échange entre Hélène et Andrieux en bleu :

TRES IMPORTANT :

Ci-dessous, la réponse de Bernard Andrieux de la Direction générale de la recherche et de l’innovation - Commission nationale de l’expérimentation !!
Il prêche pour sa paroisse et pour les tests sur animaux. Il est vraiment irrécupérable !
C'est extrêment grave les propos qu'il peut tenir : lisez plus bas ce qu'il a répondu en bleu dans mon mail !!
Il tente de faire de la désinformation ...

Cela pose non seulement un problème de santé publique, mais aussi de gaspillage des deniers des contribuables et bien entendu... maintien pour rien des supplices infligés aux animaux !!
C'est une honte !
> Message du 05/02/08 12:48
> De : "Bernard ANDRIEUX" bernard.andrieux@recherche.gouv.fr
> A : "helenemc.brissaud"
> Copie à :
> Objet : Re: Reponse concernant vivisection
>
> 
Madame,
Votre conviction vous aveugle, et vous ne voulez, vous qui objectez que nous ne prenons pas en compte vos arguments, entendre ce que nous vous disons. Permettez-moi des commentaires dans le texte.
Bien à vous.

----- Original Message -----
From: helenemc.brissaud
To: Bernard.andrieux@recherche.gouv.fr
Sent: Monday, February 04, 2008 6:20 PM
Subject: Reponse concernant vivisection

>
V/Réf. :
DGRI/A 4
N° 2008/10.DA

Monsieur,
J'accuse réception de votre courrier du 22 janvier dernier , cité en référence en réponse à mes différents courriers concernant l’expérimentation animale.

> Je relève en premier lieu que vous ne prenez en considération aucun de nos arguments contre l’expérimentation sur des animaux pris comme modèles biologiques de l’homme : hostilité d’une large majorité de l’opinion, vous êtes abusée par le sondage de One Voice : le dernier sondage Louis Harris (2008) en la matière montre que 74% de la population est favorable à l'utilisation des animaux dans une perspective médicale et sécuritaire, risque sanitaires inconsidérés se traduisant par des dizaines, probablement des centaines de milliers de morts prématurés de Français tous les ans ces chiffres sont des affabulations véhiculées par une association mais ne sont fondés sur aucune vérité, et surtout ne tient pas compte des millions de personnes qui sont soulagées voire guéries par les médicaments, et par-dessus tout la démarche strictement illogique consistant à vouloir considérer une espèce animale comme modèle biologique fiable pour l’homme*Là aussi sachez que les chercheurs savent qu'une souris n'est pas un homme, c'est la raison pour laquelle tous les résultats ne sont pas obtenus chez la souris mais qu'il faut aussi étayer les pistes de découvertes de traitements au travers d'autres groupes animaux. Et par exemple l'utilisation de singes est tout à fait primordiale car outre la proximité avec l'Homme, ces animaux (certaines espèces mais pas toutes) se comportent de façon très comparable à l'Homme et peuvent servir de "modèles" pour comprendre et enrayer les maladies humaines.

Vous voudrez bien dire à Madame PECRESSE qu'en tant que ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, elle est certainement la dernière à pouvoir s'exonérer de prendre en considération la logique et les faits établis.Les trois faits que vous semblez croire "établis" ne le sont pas du tout ni l'opinion des citoyens, ni le nombre de "victimes" des médicaments, ni l'inutilité des modèles animaux.
>
> Vous tentez ensuite de justifier le recours à l’expérimentation sur des animaux « modèles » en faisant appel à des données historiques remontant à plus d’un siècle !! Vous semblez intoxiquée par les propos de certaines associations qui veulent faire croire que la science d'aujourd'hui est construite sur une activité rétrograde, ce qui est contraire à la réalité : au jourd'hui les considérables progrès techniques, tant au niveau de l'analyse des paramètres biologiques que des moyens d'investigation, permettent de comprendre comment les molécules interagissent dans un organisme sain ou malade, permettent d'analyser finement les évolutions des pathologies, permettent de cerner précisément les modèles animaux utilisés afin d'optimiser les recherches. Néanmoins jusqu'à présent quand on veut l'évolution d'un infarctus du myocarde il n'y a qu'en l'induisant chez un animal que l'on peut tester des thérapies. L'idéal serait de faire toutes les études chez l'homme, mais je pense que vous partagez avec moi l'idée que ce serait criminel de le faire.

Il est surprenant qu’un Ministre qui est en charge d’impulser l’innovation et d’organiser le progrès, mette en exergue les méthodes du passéSoyez assurée que les chercheurs ne s'appuient pas sur le passé et sont au contraire porteur de l'avenir, et ce n'est pas parce que nous sommes en 2008 que nous avons tout découvert, les chercheurs, c'est une de leur qualité sont très modestes à cet égard, et sont les constructeurs du savoir de l'humanité qui avance à petit pas et qui pour le moment ne peut se passer de l'utilisation des animaux . Nous ne les nions pas et nous n’en faisons pas reproche –toute science démarre dans l’empirisme-, mais nous sommes en 2008...Si le mot empirisme est péjoratif pour vous, il le serait aussi pour l'ensemble des chercheurs car empirisme signifie "sans méthode", il ne signifie pas qu'on fait une expérience sans connaître le résultat, car c'est bien la définition de la recherche c'est de trouver une réponse. Or actuellement la science biologique est devenue tellement sophistiquée que jamais une expérience n'est menée à la fois sans méthodologie avérée et sans réflexion éthique préliminaire.

Vous voudrez bien constater que la biomédecine a fait depuis 30 ans des progrès tels qu’il n’y a plus aucune raison aujourd’hui de recourir à l’empirisme du modèle animal. Les chiens de l’élevage du Centre de Mézilles,Non seulement les chiens sont utiles dans dans un grand nombre d'exploration de pathologies humaines mais aussi pour vérifier la qualité des vaccins pour les millions d'animaux domestiques que nous avons dans nos foyers. par exemple, vont simplement donner lieu à « de la mauvaise science », pour reprendre l’expression du Prof. Thomas Hartung, directeur d’ECVAM et conseiller scientifique de la CECet honorable collègue a prononcé ces paroles fortes dans un contexte que vous ne semblez pas retenir. Dans l'idéal si nous pouvions ne pas utiliser d'animaux, je vous assure que nous le ferions dès à présent, mais héals les quinze méthodes substitutives qui ont été validées par l'ECVAM depuis sa crétion en 1992 me font craindre que nous ne sommes pas en situation de pouvroi arrêter demain l'expérimentation sur les animaux.. Elle coûtera cher au contribuable sans aucun bénéfice pour sa santé, alors que des projets vraiment prometteurs sont en attente de financement.
Nous estimons à environ 60% l'activité de tous les chercheurs en biologie grace à des techniques qui ne recourrent pas à l'animal et la toxicogénomique qui pointe derrière votre "projet prometteur" est largement utilisée dans sa forme de puces par tous les laboratoires.

> Le projet de Biopark à Archamps est un exemple d’actualité, d’autant que le Président de la République vient de lancer le plan Alzheimer. On projette en effet d’y étudier cette maladie sur des petits lémuriens.

Voici 100 ans que des dizaines de milliers de projets se proposent d’étudier cette maladie sur des primates, sans aucun résultat ni pour comprendre la pathologie ni pour offrir une thérapie. Vos affirmations ne sont pas fondées tant par le nombre que vous évoquez, et vous semblez ignorer les progrès qui sont engrangés année après année.

Les scientifiques du Biopark ne vont pas manquer de solliciter le Plan Alzheimer pour financer leurs travaux, dont on est d’avance certain qu’ils ne vont mener à rien. Merci pour votre confiance, mais peut-être êtes vous dubitative de tout le monde scientifique, et pas seulement des biologistes . Tout financement d’un projet Alzheimer sur des modèles animaux –peu importe qu’il s’agisse de souris, chiens, singes ou de lémuriens- revient à jeter de l’argent par la fenêtre.

L'ensemble du monde scientifique n'est absolument pas de cet avis et notre seule chance de protéger les humains des maladies dégénératives est de consacrer une activité intense à ces pathologies pour lesquelles nombre d'animaux sont des modèles indispensables. Loin d'être inutiles, ces recherches sont abolument nécessaires si on veut soulager les hommes et si on veut ne pas plomber l'économie nationale par une assistance coûteuse et en expansion.
>
> Le changement est à l’ordre du jour. La recherche biomédicale sans « modèle » animal doit s’imposer, au nom de la sécurité sanitaire (prévention des risques toxiques) et des progrès thérapeutiques. En refusant de financer ces recherches inutiles, vous y contribueriez de façon décisive en même temps que vous soulageriez le fardeau des dépenses de santé.

_bug_fck

Voir les commentaires

Demandez l'interdiction de l'expérimentation sur primates avec en prime un coup d'oeil du côté de tous les ANIMAUX, SVP.

5 Février 2008, 10:03am

Publié par Jo Benchetrit

Au boulot, les braves.
merci.


La Directive 86/609 s'applique à l'utilisation d'animaux pour les
fins suivantes :
- la mise au point, la production et les essais de qualité,
d'efficacité et d'innocuité de médicaments, de denrées alimentaires
et d'autres substances ou produits:
- dans le cas du suivi des maladies ou des troubles de santé chez
l'homme, les animaux et les plantes;
- dans le cas du suivi des caractéristiques physiologiques chez
l'homme, les animaux et les plantes;
- la protection de l'environnement naturel dans l'intérêt de l'homme
et de l'animal.

La Commission a lancé un Plan d'action Communautaire pour la
protection et le bien-être des animaux. Le Plan d'action proclame
clairement que "son but est de remplacer les expériences sur les
animaux par des méthodes ne nécessitant pas l'utilisation de ceux-
ci".

L'utilisation des primates dans la recherche et les expérimentations
reste très controversée. Il existe davantage de proximité génétique
entre l'être humain et le chimpanzé qu'entre le cheval et l'âne ou
entre le marsouin et le dauphin.

En Europe les singes de l 'Ancien Monde sont utilisés avant tout pour
les tests d 'innocuité (et d'efficacit


" La Directive 86/609 s'applique à l'utilisation d'animaux pour les
fins suivantes :
- la mise au point, la production et les essais de qualité,
d'efficacité et d'innocuité de médicaments, de denrées alimentaires
et d'autres substances ou produits:
- dans le cas du suivi des maladies ou des troubles de santé chez
l'homme, les animaux et les plantes;
- dans le cas du suivi des caractéristiques physiologiques chez
l'homme, les animaux et les plantes;
- la protection de l'environnement naturel dans l'intérêt de l'homme
et de l'animal.

La Commission a lancé un Plan d'action Communautaire pour la
protection et le bien-être des animaux. Le Plan d'action proclame
clairement que "son but est de remplacer les expériences sur les
animaux par des méthodes ne nécessitant pas l'utilisation de ceux-
ci".

L'utilisation des primates dans la recherche et les expérimentations
reste très controversée. Il existe davantage de proximité génétique
entre l'être humain et le chimpanzé qu'entre le cheval et l'âne ou
entre le marsouin et le dauphin.

En Europe les singes de l 'Ancien Monde sont utilisés avant tout pour
les tests d 'innocuité (et d'efficacité)
,principalement dans
l 'industrie pharmaceutique.

10 000 primates par an souffrent et meurent dans les laboratoires de
l'UE lors d'expériences désuètes et immorales. Il est temps que cela
cesse.

S'il vous plaît, veuillez envoyer un courriel à la Commission
Européenne et demandez l'interdiction des tests sur les primates.
http://www.eceae.org/saveprimates/fr/action.html

Pour plus d'informations
http://www.experimentation-animale.org

Meilleures salutations

T. Gallett"

Voir les commentaires

Ma lettre au Ministère de l'enseignement, Commission nationale de l'expérimentation animale.

31 Janvier 2008, 21:07pm

Publié par Jo Benchetrit

*Monsieur Bernard ANDRIEUX, monsieur Jean-Richard CYTERMANN,

Je viens de recevoir pour m'informer ce que vous lirez en bas de ce
mail.Je suis psychanalyste et ai été particulièrement intéressée par la
lettre de monsieur **CYTERMANN **qui suit. Je vous confie mon analyse
de la chose. En espérant cette lecture pas trop fastidieuse et surtout
féconde.

Je me permets de vous signaler que certaines évidences ne sont que de
la banalisation du mal selon les termes de la philosophe Hannah Arendt,
amie d'Heidegger, et qui a écrit entre autres joyaux de la pensée un
texte sur le procès d'Eichmann où elle a conçu le signifiant suivant:
"la banalité du mal."
Ce qui rend banal le mal est qu'il s'installe dans "le vide de la
pensée". et ce qui vide de la pensée, qui met en pilotage automatique,
c'est l'évidence, l'habitude de croire penser ce qu'on ne fait que croire.
Le barbare n'a pas nécessairement de couteau entre les dents. En costume
cravate, un rond de cuir peut très bien être un dangereux psychopathe,
invisible , banal si la société elle-même a une ideologie qui va dans
son sens en disant que c'est ça, le bien.

Personne ne croit être barbare.

Aussi, pour ceux qui ont un sens moral assez solide pour déceler le mal
là où le péquin moyen n'y voit que du feu, et même du bien, il leur est
essentiel de mettre en question pour les autres ce que l'idéologie peut
à tel moment de l'histoire véhiculer d'immoral. L'idéologie est
dangereuse par ses évidences en mettant chacun en pilotage automatique
de telle sorte que personne ne perçoit ce qu'elle peut avoir de
pernicieux.

Ce n'est pas parce que tout le monde croit quelque chose que cette
chose est vraie et ce ne sont pas des scientifiques comme vous qui me
contrediront.
Pourtant sachez ceci: vous ne mettez pas en cause la base de votre
discours qui n'est faite que de croyance par définition sujette à
caution. Ne vous vexez pas. Merci de continuer. Je crois vous le prouver.

Le problème est idéologique.
A la base, qu'y a-t-il donc?
Je répondrai qu'il y a un postulat humaniste que la société donne comme
un dogme religieux qui ne doit pas être remis en doute et qui peut se
dire ainsi: ce qui est utile de quelque façon à l'homme est primordial
et permet tout ce que par ailleurs on pourrait et devrait moralement
condamner.
La notion d'utilité est assez vaste...et se confond avec la jouissance,
comme cela se voit dans les numéro de dressage, ou encore les zoos, ou
encore l'expérimentation répétitive des lycées et facs et parfaitement
inutile en termes de nouvelles connaissances, mais aussi dnas la
gastronomie, en un mot dans l'utilisation multiple et banale des autres
animaux à notre service et sous nos sévices.

Ainsi dans la recherche fondamentale, le plaisir de faire une "belle"
découverte, une "belle" expérience fait oublier la douleur de l'autre,
les animaux n'étant alors que des objets procurant de la jouissance, la
jouissance interdite préoedipienne de la pulsion, c'est-à-dire non
sublimée, donc non civilisée .
Que dire alors du plaisir et de la fierté d'avoir un prix Nobel??? ça
doit bien anesthésier ses scrupules si tant est que l'état de frigidité
affective et éthique des chercheurs à leur tâche, cartésiens par
définition, lui ait laissé la moindre place.
Extension du postulat: Ce qui fait jouir est utile à l'homme, donc est bien.
Le savoir suffit à procurer un jouir (féroce si non sublimé) sans
l'alibi de l'utile, sans que ce soit de la science appliquée ni applicable.
Mais si, en plus, on brosse le péquin dans le sens de la trouille de
mourir, alors, l'idéologie médicale vient à la rescousse. Le problème
est que pour ces gens le bien est défini par le postulat et non comme
une valeur en soi. Le bien est relatif à ce que ça rapporte à l'homme.
Il ne leur vient pas à l'idée que le bien est une valeur absolue qui ne
peut être modulable en fonction de nos intérêts car alors ça s'appelle
du machiavélisme. Celui-ci est pourtant stigmatisé de manière
consensuelle comme immorale.
Mais l'humanisme est une religion qui fait oublier que ce qui est honnis
d'une main est encensé de l'autre...puisque c'est d'une morale
sur-mesure qu'il s'agit pour ne protéger qu'un seul Dieu, l'homme.
Quant à ce que vous dites sur la sévère règlementation qui encadrerait
les expérimentations, allons, messieurs, nous savons tous à quel point
c'est de la poudre aux yeux. comment ignorer la liberté exorbitante des
chercheurs?
Sachez que la position de l'homme vis à vis des bêtes est celle du
pervers. Et vous n'entendrez jamais un pervers se dire mauvais. Un vrai
pervers est convaincu d'être bon, et il n'a pas de mal à en convaincre
les autres. Le déni pervers de la souffrance des animaux et de
l'immoralité de leur exploitation est généralisé.

Croyez, chers messieurs, que je serais fort satisfaite que mes
éclaircissements aient pu satisfaire une partie de votre pulsion
cognitive et ce, sans avoir torturé le moindre animal. Comme quoi, il
peut se révéler utile et je l'espère agréable d'apprendre sans nuire à
quiconque. Ce qui est la définition de la sublimation, donc de la vraie
science qui satisfait la pulsion cognitive sans nuire.
Freud disait que la sublimation était l'issue civilisée des pulsions de
la perversion polymorphe du jeune enfant. L'expérimentation animale
n'est en rien de la sublimation.
Merci de me tenir au courant.
Croyez, messieurs, en l'expression de mes salutations attentives.

Mme Jo Benchetrit.
http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/

Voici la lettre en question ici :

*
>
> *
>
>
> En-tête du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
> Direction générale de la recherche et de l'innovation (!!)
> Commission nationale de l'expérimentation animale
> DGRI/A 4
> N° 2008/10.DA
> AFFAIRE SUIVIE PAR Bernard ANDRIEUX
> Téléphone : 01.55.55.99.

* *55
> Fax : 01.55.55.87.
**52
> Mail : Bernard.andrieux@recherche.gouv.fr
> <mailto:Bernard.
andrieux%40recherche.gouv.fr>
> Adresse Postale : 1 rue Descartes
> 75231 PARIS CEDEX 05
> Retranscription de sa réponse :
> « Vous avez bien voulu appeler l'attention de Mme Valérie PRECRESSE,
> ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le
> bien-fondé de l'expérimentation animale.
> *
>

> *En préliminaire, il est capital de vous dire que les connaissances
> actuelles et celles à venir n'auraient jamais pu, et ne pourront être
> acquises sans le recours à des animaux de laboratoire. *
>

> *A titre d'exemple, depuis 1901, soixante douze prix Nobel de médecine
> et de physiologie ont été attribué à des chercheurs pour des résultats
> qui découlent directement d'expérimentations sur les animaux. *
>

> *La complexité des systèmes biologiques est telle que des cellules en
> culture ne peuvent permettre de prévoir les répercussions de
> médicaments et de produits sur les êtres vivants dans leur entier.
> Dans les laboratoires de biologie les chercheurs consacrent environ 60
> % de leur activité sur des modèles in vitro (en France, environ 10 %
> des animaux utilisés à des fins scientifiques le sont pour réaliser
> des cultures de cellules), mais ensuite ils poursuivent leurs
> recherches sur les animaux. *
>

> *Pour celles-ci, en 2004 à titre d'exemple, 1168 chiens ont été
> utilisés pour étudier les maladies humaines et animales et 3427 l'ont
> été pour valider la sécurité des médicaments et appareillages médicaux
> fabriqués par notre industrie médicale et pharmaceutique.
*
>

> *C'est ce qui explique la nécessité de disposer sur notre territoire
> de chenils spécialisés pour des chiens de laboratoire. Les essais
> préliminaires réalisés sur les animaux , permettent de limiter le
> nombre d'accidents dans la population humaine. Les rares cas
> d'accidents graves montrent qu'il est évidemment impossible de prévoir
> toutes les variabilités qui peuvent surgir dans une population de
> millions d'utilisateurs mais ne remettent pas en cause la fiabilité
> des essais réalisés sur les animaux.
> *
>

> *Je tiens à vous assurer que l'expérimentation animale est l'objet
> d'une réglementation contraignante qui garantit que les chercheurs
> sont bien formés et que les établissements satisfaisantes pour les
> animaux.
> De plus, tous les efforts sont mis en oeuvre pour mettre au point des
> méthodes de remplacement : un Groupement d'Intérêt Scientifique a été
> créé en novembre 2007 afin de constituer la plate-forme nationale des
> méthodes alternatives à l'expérimentation animale. Celle-ci demeure
> cependant nécessaire, vous l'aurez compris, si l'on veut préserver les
> intérêts de patients, la santé des animaux et la sécurité des citoyens.
> Je vous prie d'agréer...."
> *
>

> *Signé l'adjoint au Directeur
> de la recherche et de l'Innovation
> Jean-Richard CYTERMANN

Voir les commentaires

Intéressant: Une biopuce pour éviter les tests sur les animaux?

21 Janvier 2008, 22:04pm

Publié par Jo Benchetrit


On ne sait pas si les chercheurs auront envie de laisser leurs vilaines habitudes au placard.




Par Jean-Luc Goudet - Futura-Sciences
Une start-up américaine, issue d'un centre de recherche, vient de mettre
au point un outil miniature pour tester rapidement des produits
pharmacologiques et cosmétiques, évitant le recours à des essais sur des
animaux.

Depuis longtemps, on étudie des alternatives aux tests sur les animaux.
Pour l'industrie pharmacologique, il s'agit moins de réduire la
souffrance d'êtres vivants que de diminuer le coût et la durée des
essais toxicologiques. Mais l'industrie cosmétique y est poussée depuis
2004 par la réglementation européenne, qui en limite déjà l'usage. En
2009, l'interdiction sera complète et concernera même les produits
importés.

C'est ce marché que vise d'abord Solidus Biosciences, une start-up créée
par des chercheurs de l'Institut Polytechnique Rensselaer (Troy, Etat de
New York) et qui a collaboré avec l'université de Californie à Berkeley.
L'équipe a mis au point deux biopuces, appelées DataChip et MetaChip,
dont l'usage combiné permet des tests fiables. Ces résultats viennent
d'être publiés dans la revue Pnas (Proceedings of the National Academy
of Sciences).

« Nous avons développé le DataChip et le MetaChip pour aider à
déterminer les deux points clés lors d'une étude de toxicité d'un
composé : quel est son effet sur les différentes cellules de l'organisme
et comment sa toxicité est modifiée quand ce composé est métabolisé par
le corps » explique Jonathan Dordick, l'un des co-auteurs. En effet,
même si une molécule n'est pas toxique, ses sous-produits peuvent l'être
et la plupart apparaîtront dans le foie, cette usine biochimique qui
recycle une grande quantité de molécules.

Tester aussi les sous-produits issus du métabolisme

Le DataChip (Data Analysis Toxicology Assay Chip), dont la mise au point
est toute récente, est avant tout un ensemble de 1.080 minuscules
alvéoles de 20 nanolitres disposées sur une lame destinée à la
microscopie optique. Chacune d'elles contient des cellules humaines en
culture tridimensionnelle, c'est-à-dire en volume et non sur une
surface, ce qui s'approche mieux des conditions d'un tissu vivant.

Le MetaChip (Metabolizing EnzymeToxicology Assay Chip) avait été réalisé
en 2005. Il comprend de minuscules plots sur lesquels sont déposées des
enzymes, de celles qui, dans le foie, se chargent de dégrader les
molécules. Une fois le composé à étudier réparti sur les plots, les
sous-produits nés de sa dégradation apparaîtront peu après. Ce MetaChip
reproduit, dans une certaine mesure, le fonctionnement du foie et peut
même modéliser des différences individuelles. Il suffit de modifier les
doses relatives de toutes ces enzymes. Une même molécule peut en effet
conduire à des conséquences différentes selon les personnes. « On est
encore loin d'une médecine personnalisée, reconnaît Jonathan Dordick,
mais le MetaChip le permettrait. »

Les deux biopuces peuvent s'utiliser ensemble : quand le MetaChip est
appliqué sur le DataChip, les sous-produits du composé apparus sur les
différents plots viendront en contact avec les cellules des alvéoles du
DataChip et leur effet pourra alors être observé.

Le test devient alors bien plus rapide et bien moins cher qu'un long
essai sur un animal..Une biopuce pour éviter les tests sur les animaux
Par Jean-Luc Goudet - Futura-Sciences
Une start-up américaine, issue d'un centre de recherche, vient de mettre
au point un outil miniature pour tester rapidement des produits
pharmacologiques et cosmétiques, évitant le recours à des essais sur des
animaux.

Depuis longtemps, on étudie des alternatives aux tests sur les animaux.
Pour l'industrie pharmacologique, il s'agit moins de réduire la
souffrance d'êtres vivants que de diminuer le coût et la durée des
essais toxicologiques. Mais l'industrie cosmétique y est poussée depuis
2004 par la réglementation européenne, qui en limite déjà l'usage. En
2009, l'interdiction sera complète et concernera même les produits
importés.

C'est ce marché que vise d'abord Solidus Biosciences, une start-up créée
par des chercheurs de l'Institut Polytechnique Rensselaer (Troy, Etat de
New York) et qui a collaboré avec l'université de Californie à Berkeley.
L'équipe a mis au point deux biopuces, appelées DataChip et MetaChip,
dont l'usage combiné permet des tests fiables. Ces résultats viennent
d'être publiés dans la revue Pnas (Proceedings of the National Academy
of Sciences).

« Nous avons développé le DataChip et le MetaChip pour aider à
déterminer les deux points clés lors d'une étude de toxicité d'un
composé : quel est son effet sur les différentes cellules de l'organisme
et comment sa toxicité est modifiée quand ce composé est métabolisé par
le corps » explique Jonathan Dordick, l'un des co-auteurs. En effet,
même si une molécule n'est pas toxique, ses sous-produits peuvent l'être
et la plupart apparaîtront dans le foie, cette usine biochimique qui
recycle une grande quantité de molécules.

Tester aussi les sous-produits issus du métabolisme

Le DataChip (Data Analysis Toxicology Assay Chip), dont la mise au point
est toute récente, est avant tout un ensemble de 1.080 minuscules
alvéoles de 20 nanolitres disposées sur une lame destinée à la
microscopie optique. Chacune d'elles contient des cellules humaines en
culture tridimensionnelle, c'est-à-dire en volume et non sur une
surface, ce qui s'approche mieux des conditions d'un tissu vivant.

Le MetaChip (Metabolizing EnzymeToxicology Assay Chip) avait été réalisé
en 2005. Il comprend de minuscules plots sur lesquels sont déposées des
enzymes, de celles qui, dans le foie, se chargent de dégrader les
molécules. Une fois le composé à étudier réparti sur les plots, les
sous-produits nés de sa dégradation apparaîtront peu après. Ce MetaChip
reproduit, dans une certaine mesure, le fonctionnement du foie et peut
même modéliser des différences individuelles. Il suffit de modifier les
doses relatives de toutes ces enzymes. Une même molécule peut en effet
conduire à des conséquences différentes selon les personnes. « On est
encore loin d'une médecine personnalisée, reconnaît Jonathan Dordick,
mais le MetaChip le permettrait. »

Les deux biopuces peuvent s'utiliser ensemble : quand le MetaChip est
appliqué sur le DataChip, les sous-produits du composé apparus sur les
différents plots viendront en contact avec les cellules des alvéoles du
DataChip et leur effet pourra alors être observé.

Le test devient alors bien plus rapide et bien moins cher qu'un long
essai sur un animal...
------------

-------------------------------------

voila le texte, mais c'est intéressant d'aller sur le site, voir le
tableau (array), sur lequel on dépose adn et autres, ça n'a rien a voir
sur les puces que l'on met sur les animaux, les tests se font sur des
biopuces et non pas sur des êtres vivants Nous avons en France ANTIDOTE
qui en est le précurseur.
------------
-------------------------
c'est mieux d'aller voir sur le site, il suffit de cliquer sur la
tinyurl
http://tinyurl.com/35nnjk

ça fonctionne très bien.
 

Voir les commentaires

Pourquoi Florence Burgat à l'INRA? Supputations.

13 Janvier 2008, 10:03am

Publié par Jo Benchetrit



Je me dis que cette machine se paie une philosophe qui va contre son idéologie. Bizarre, non?
Elle me  semble bien impuissante à faire changer les choses. Alors pourquoi est-elle là, sinon pour l'image de l'INRA qui a  accepté une femme que je pense anti-spéciste et dans quel but, sinon celui de faire poids contre ceux qui diront que cette INRA de malheur manque d'éthique puisque cette philosophe est en elle même une réflexion sur l'Ethique, il n'y a qu'à lire ses textes ?

Isolée, semble-t-il, dans cette institution crée  pour aider les agriculteurs à avoir des industries rentables. Selon Jocelyne Porcher, chargée de recherches à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) SAD-APT, sur la relation de travail entre éleveurs et animaux, les usines à viande sont de pire en pire. Seule la rentabilité  règne sous les bons conseils de l'INRA.
Mais il est vrai que je ne connais pas le pb, et j'espère qu'elle y restera, ne serait-ce que comme l' oeil qui, dans la tombe, titille Cain.
Je viens d'écouter la fin de l'émission juive et toute l'émission protestante "Café Biblique" et j'ai trouvé ces gens intelligents. ça m'a fait du bien; Chez les 1° on y apprend que le droit des femmes dans le Talmud est privilégié par rapport au sort des hommes!!!
Dans le 2° on étudie le 1° psaume de l'ancien testament qui dit quelque chose comme : Bonheur pour le juste. Le bon est  comparé à un arbre enraciné dans sa rigueur morale, abreuvé à l'eau pure et abondante(de ses idéaux, ici la Thora, mais pour nous, l'éthique du rapport à l'Autre), ce qui portera ses fruits. On ne peut pas bouger un arbre. ("we don't be moved" disent les révolutionnaires americains des femmes aux noirs.)
Cet arbre, je pense,  n'a qu'une apparence d'immobilité puisque ce 1° psaume nous promet d'avoir un chemin qui mène quelque part si nous sommes justement arrimés par  notre devoir.
Vous pouvez visionner cette émission "optimiste" sur le site de France 2 pendant une semaine et il me semble encourageant  pour nous qui souffrons de notre impuissance à sauver les petits martyrs, en dehors de toute considération religieuse.
Ce point d'ancrage s'oppose à l'errance des fétus de paille qui volent au vent et se croient libres, ces non dupes de notre lucidité, qui, eux, continuent à n'aller nulle part au grée de la jouissance de leur épicurisme mal compris.
Ça rejoint ce que dit Camus: Il faut imaginer Sisyphe heureux".
Bon, j'avoue que c'est dur de se dire heureux avec cette omniprésence du malheur...
Chaque juste est seul parmi ceux que le psaume appelleraient selon la traduction empruntée par l'émission   "les méchants" et nommés "les criminels" par celle de Chouraqui*, et vous verrez que le théologien note avec justesse que le bon est au singulier et les méchants au pluriel.
Oui, nous sommes au singulier mais nous sommes ensemble, grâce au Dieu Internet, lol.
De même, on peut dire que Burgat, comme la stagiaire en éthologie écoeurée par ce qui se passe à l'AGRI bien-être, soit "seule parmi les criminels".
"Je crois en l'intelligence qui finit par pénétrer" dit A. Jacquard. Espérons. et continuons. Anyway, nous ne pourrions pas abandonner même si nous le décidions.

*Le 1° psaume traduit par Chouraqui à la langue inimitable dans une traduction qui est à la fois littérale et poétique:
"1 En marche, l'homme qui ne va pas au conseil des criminels, ne s'arrête pas sur la route des fauteurs, n'habite pas l'habitat des railleurs,
2 mais a son désir dans la tora de IHVH-Adonaï et murmure sa tora jour et nuit.
3 Il est comme un arbre transplanté sur des canaux d'eaux, qui donne son fruit en son temps. Son feuillage ne fane pas, tout ce qu'il fait triomphe.
4 Pas ainsi des criminels, ils sont comme la glume que cingle un souffle.
5 Aussi, les criminels ne se lèveront pas au jugement, ni les fauteurs dans la communauté des justes.
6 Oui, IHVH-Adonaï pénètre la route des justes. La route des criminels perd."


C'est pour cela que la voix de Florence Burgat, notre voix à nous qui avons fait choix de combattre la barbarie jusqu'en notre coeur, a sa place à  l'INRA.
Pourtant il faut bien admettre que sa présence doit être à visée publicitaire.
afck_fckanti

Voir les commentaires

Le scandale de l'AGRI, unité de recherche de l'INRA sur le bien-être animal

12 Janvier 2008, 18:44pm

Publié par Jo Benchetrit

Annonce du film:
projection du *film* "Des cochons (et des hommes)" - De l'objectivation
scientifique de leur *bien*-*être* et autres petits concepts, de Bruno
Thomé, *...*

J'y suis allée assez confiante, pour ce film à la Villette, persuadée que l'on allait voir plutôt des animaux heureux que des animaux comme dans les usines à viande. Que nenni. C'est tout pareil, à ceci près qu'en plus, des expériences abominables y sont faites.

Voir de manière continue  ce film me fut impossible, j'ai dû sortir à qq reprises.. J'ai un penchant très faible pour les tortures, comme vous vous en doutez. Donc, je vous résume ce qui se passe, à partir de ce que j'ai pu en comprendre, et ensuite grâce au débat, ça c'est un peu éclairé:
A l'INRA, on crée une unité de recherche, l'AGRI, pour rassurer les consommateurs  dans le but de donner un label "bien-être" qui fera vendre.

OK?Mais ces ignares veulent justifier de leurs émoluments en faisant des choses stupides, inutiles et douloureuses.
Tout comme Mengele, les expériences de stress sont menées afin de voir ce qui va se passer quand ils sont malades, ou mis dans des conditions si dures qu'ils essaient de s'entretuer.

Les scientifiques qui font de protocoles d'expériences basées sur le stress sont, eux, fort decontractés.. La chercheuse que nous avons vue , en rigolant sur son vélo, a amené le cinéaste  en disant: gaiement  "des animaux  stressés? Vous allez en voir plein."

En effet, les cochonnets tout juste sevrés subissent 2 sortes de stress: physique et psychiques.

On leur injecte des drogues inflammatoires pour que leur corps soit douloureux, qu'ils aient de la fièvre et pendant 12 h, ils vomissent ,se tordent de douleur. Pour couronner le tout on leur fait des prises de sang mais on nous explique que c'est très dur à faire et ce jour-là, que la moitié est morte de prises de sang mal faites. On se demande quelle "charcuterie"   se fut pour tuer avec une prise de sang.
De toutes les manières, en général, après, ils sont tués et brulés dans le four de l'inra ou envoyé à l'équarrissage si qq chose de leur corps, os, gras ou peau, peut   être utilisé. Mais si ce que l'on a injecté est trop toxique  et donc serait dangereux pour l'homme ensuite, c'est le four crématoire.. Tiens donc, ça ne vous évoque rien?



Mais quel cynisme!!!
Le cinéaste dénonce parfaitement cette terrible imposture.
 Qui aurait imaginé une telle  perversion, au nom de recherche soit-disant sur le bien-être???
C'était très bien, et courageux.
 Le cineaste est un biologiste éthologiste qui se pose à juste titre contre les physiologistes
mais il dit au débat que le végétarisme n'est pas la solution!!
j'ai parlé de mon végétalisme. Quelqu'un parla ensuite de végétalisme "primitif"!!
Mais je n'avais plus le micro, ni assez envie de m'exprimer.

Au débat, il y avait l'éleveuse/ publicitaire dont j'ai oublié le nom
qui vient faire son cinéma sur son" amour" pour ses 350 truies et 22 000
cochonnets auxquels elle est attentive, of course! elle te ferait croire
qu'elle en connaitrait les noms et qu'elle les couve tous--une ville de
20.000 habitants à couver, quel boulot! et qui est payée par son
syndicat pour faire la communication des eleveurs(selon Johanne de la
PMAF). C'est elle qui était contre Méryl et Alice de PETA à une arène de France. Alice qui avait mission de pârler des elevages l'avait rétamée.
Je l'ai mouchée, mais bon, elle s'en fout car c'est un robot lénifiant rabâcheur qui refera son n° à l'identique alleurs..
Mme Porchet   : très bien sur et contre l'elevage industriel, est pour sa part
pour l'élevage à l'ancienne.
Pas d'accord avec moi pour dénoncer
tout l'élevage, elle a même l'audace de dire ceci: "l'élevage c'est un
travail ensemble, les animaux et leurs éleveurs. L'élevage vous elève!!!"
C'est qd même le seul boulot dont la rétribution est la mort.

Quand je lui ai parlé d'esclavage et pas de contrat de travail entre
êtres libres, elle a dit "pas d'accord"...mais incapable d'argumenter

elle m'a invité à la lire puis à en
discuter plus tard avec elle.

Comme si un livre pouvait me convaincre de la veracité de cette association entre êtres heureux de travailler ensemble, quand les uns gardent prisonniers les autres aux fins de les faire assassiner!!!Dingue, ce que les gens aiment à se donner d'eux une belle image.
Mais je n'imaginais pas que j'allais voir ça et j'en suis
malade.
C'est trop dur.
Que dire sinon:"Pourquoi?
" comme dit le tableau anti-corrida de Thierry Héli
*Vous qui écrivez contre les expé hors de France, ne croyez vous pas que
nous devrions d'urgence nous rebeller contre l'INRA et cette hypocrite
unité de recherche?*
 
Cependant, je me demande si on continuerait à manger de la viande si on savait ce que ces bébés endurent pour que l'assiette de nos consommateurs se remplissent de leurs cadavres suppliciés mais maquillés en objets anodins.


 

A nous de savoir si nous ne devons pas à notre tour lutter pour que ce département disparaisse ou au moins soit surveillé par la SPA ou autre car là, seul le ministère de l'agriculture les chapeaute et ils y font ce qu'ils veulent.
La sacro-sainte liberté des scientifiques est avec celle des artistes une plaie quand leurs objets  sont vivants et sensibles.
Il faut oeuvrer pour que cela cesse.
 

Voir les commentaires

ecrire contre le Téléthon. Où vont vos dons?

8 Décembre 2007, 07:01am

Publié par Jo Benchetrit

Voici un site voué à la collecte des dons.

ON se croit bon et on fait souffrir des pauvres petits.CoeurCoeur+tête = je proteste contre le téléthon 2007 car c'est pour la recherche génétique et autre sur innocents animaux.


http://tr1.mp005.net/r5.aspx?GV1=ASP2047001G40002AT000334600082ZV8

une vidéo eclairante sur la souffrance des animaux  ici.

Et donnez à ANtidote et Proanima.

Merci d'eviter ça:


vivi-anti-copie-1.jpg

 

Voir les commentaires

Téléthon 2007:dons en nature possibles? Si oui, pourquoi ne pas y envoyer votre chien, chat ou enfant ?

30 Novembre 2007, 07:12am

Publié par Jo Benchetrit


Bientôt vos people préférés avec en tête Sophie Davant(qui se vante  des expé sur chiens) vont venir les trémolos dans la voix vous présenter les petits infirmes que vos dons vont sauver(enfin c'est pas sûr!!!).
Hé ben, si vous n'avez pas assez de sous...donnez ceux que vous aimez.
Donnez à la recherche du téléthon du sidation,  de l'ARC(du cancer), de tout ce que vous avez ou pourriez avoir comme bobo ! Tous dons devraient être  possibles:
 Vos animaux domestiques favoris seront torturés gentiment par nos bons chercheurs formés pour ne pas se laisser marcher sur les pieds par les défenseurs du droit animal. Ne vous inquiétez pas. Vous ne les reverrez plus entiers mais si vous avez du piston vous récupérerez leurs restes. Sinon, ils se chargent de la poubelle en tri sélectif. 
Envoyez vos chats, oiseaux, souris, belle mère, mari, enfants etc.
 C'est pour sauver des petits n'enfants et au passage, si vous êtes sans tout cela, pourquoi ne pas donner votre propre peau plutôt que d'envoyer les autres au case-pipe avec vos sous de fausse bienfaisance ?vivis.jpg

ET SI C'ETAIT VOTRE CHIEN, CE TOUTOU?


Je transmets:
http://telethon-2007.blogspot.com/
 
Et si pour ce nouveau Téléthon nous faisions quelque chose de  
vraiment bien, comme d'arrêter de donner nos sous aux  
chercheurs qui expérimentent sur des êtres sensibles ?  
Donnons à ceux qui pratiquent une science responsable avec des méthodes  
de recherche modernes, fiables et moins cruelles. Cette année ayons  
encore plus de coeur, faisons un don aux chercheurs qui ne torturent  
pas les animaux.
 
Donnons plutôt ici :
 
http://www.animalexperiments.ch/
http://www. proanima.fr/
http://www.antidote-europe.org/  
 

Voir les commentaires

Le véritable scandale de la recherche et donc du Téléthon...

29 Novembre 2007, 18:21pm

Publié par Jo Benchetrit

La méthode Théléthon est connue : Tirer des larmes pour obtenir du liquide!
Mais saviez vous que c'est aussi pour en faire couler, des larmes? En faire couler aux innocentes bêtes piègées dnas les labos où on les torture. Téléthon, Sidaction? Apitoyer pour utiliser des fonds à une recherche impitoyable.
Sachez que près de 70% de vos dons au Téléthon sont utilisés pour la torture de l'expérimentation animale.

je transmets:

Je transmets ceci:

"Il serait judicieux que nous envoyions en grand nombre des messages de protestations au TELETHON qui se vante ( Nous le savions déjà mais Sophie Davant l'a confirmé !!! ) d'utiliser une grande partie des millions qu'ils récoltent pour acheter des animaux de laboratoires ( Chiens, chats et j'en passe ). J'ai de mon côté prévenu des personnes qui étaient susceptibles de donner à ces pourvoyeurs de souffrances légales ce qui se passait. Personne ne s'en doute et ces gens étaient révoltés. Qu'ils emploient leur argent à développer les méthodes substitutives et à aider les malades concrètement ( J'ai une amie myopathe et elle est bien plaçée pour savoir que rien ne bouge !!!) Parce que les millions, ils n'en manquent pas !!!!!!!!!!!!!!
 
Ils font pleurer dans les chaumières, ils torturent, et leurs recherches sont dignes de ce que l'on faisait au 16ème siècle............
 
Révoltant !!
 
S'ils sont bombardés d'emails, peut être que leur conscience défaillante se réveillera !"
 
www.telethon.fr "Contactez nous"  DIFFUSER CE MESSAGE

Voir les commentaires

Les buralistes en colère manifestent contre l'interdiction de fumer dans les Tabacs: on doit s'enfumer donc tomber malade ou ils pensent crèver.

21 Novembre 2007, 07:05am

Publié par Jo Benchetrit

Je suis solidaire de bien des luttes: en particulier pour la retraite à 37 ans de cotisation  pour tous, avec Besancenot (une fois n'est pas coutume). Je suis partante pour reconnaître aux flics et aux pompiers que leur boulot est risqué et pénible.(Heu! ne me lancez pas de tomates!).
Je suis évidemment avec les fonctionnaires qui ont un pouvoir d'achat en régression, et ont choisi d'être fonctionnaires aussi parce que leur salaire souvent bien inférieur à celui qu’ils auraient eu avec le même métier dans le privé était compensé par le contrat d'embauche qui stipulait des avantages dont une retraite plus jeune que dans  le privé. Les  fonctionnaires se sont donc fait gentiment baiser. On aurait dû faire plus d'enfants...Mais justement, ça aurait encore plus foutu en l'air notre nature. Bon, admettons qu'on l'a bien merité mais défilons.
Je soutiens également les étudiants contre la privatisation des  universités.
Imaginez le danger de se faire formater par des gens sans scrupules, des tortionnaires d'animaux comme Sanofy qui sous-traite avec l'horrible et sinistre camp (comment parler d'autre chose?) HLS, où 500 animaux sont tués par jour et des milliers d'autres, en continu,
en plus de la souffrance tant psychique que  physique de subir des expérimentations abominables sont terriblement maltraités, . Les tortionnaires d'HLS ont été condamnés pour leur sadisme, je crois...
Mais c'est général dans les labos.
Imaginez vous en étant livrés sans défense à des géants qui peuvent à tous moments vous faire endurer ce que leurs imprévisibles caprices  leur dictent.
Aussi, si vous avez de la vraie compassion, ayez-en pour eux d'abord en ne donnant rien à la recherche, rien au Téléthon,     au Sidaction et en chosissant des produits verts non testés sur animaux. Merci pour eux et pour l'humanité.

Pour info et photos d'HLS, vous pourrez vérifier là:
http://www.lesfurieusescarottes.com/spip/spip.php?article77
 
http://combat-antispeciste.over-blog.fr/article-13769395.html

Mais revenons à la lutte des buralistes.

En Janvier  2007, en France, nous aurons une interdiction du tabac dans les restos et bars. Ceux qui vendent les cigarettes et autres cigares, pleins de poison légal, exagèrent de revendiquer qu'on puisse fumer chez eux. Ou alors, faisons leur payer des grosses taxes pour la sécu. Parce qu'avec les méfaits du tabac, on creuse non seulement les tombes des gens qui sont obligés de respirer les nocives fumées que le trou de la sécu qui creuse nos poches et nos ...futures retraites.
En fait, la liberté de fumer partout équivaut à la liberté de passer au rouge , de griller des stops,  donc de mettre en péril la vue d'autrui. Or c'est bien les fumeurs qui imposaient jusque là aux autres de respirer leurs fumées, y compris en y laissant leurs peaux.(Non, ici, même si vous m'y attendiez, pas de disgressions sur la monstruosité de la fourrure, je ne peux pas exagérer!!!)

Quid d'une liberté qui  limite   la liberté des autres jusqu'à les tuer ? C'est aussi...fumeux que de parler d'éthique médicale quand on se préoccupe plus des petits amalgames de cellules insensibles que sont les embryons que des animaux, produits finis et sensibles qui sont, on le sait, martyrisés dans les labos de recherche.(Ha! je l'ai déjà dit?)

Je ne crois pas plus à  la liberté du tyran fumeur (esclave de sa fumette, et je sais de quoi je parle) qu'à celle du tyran dit humain puisqu'il a assis ses civilisations sur la barbarie à l'encontre des animaux, donc sur la non- civilisation, ce qui la neutralise de facto.

Entre la pollution et le tabac, le mélange magique, on en arrive à attraper des bronchites chroniques, des asthmatiformes, des asthmes purs, enfin des tas de pb pneumo-ORL, quand  ce n'est pas le cancer ou l'infarctus... et qui mènent tous parfois à des hospitalisations qui, hormis le problème dit "humain", est un coût mirobolant pour la dite sécurité sociale....

Là se lit bien que l'homme est mû par la pulsion de mort, malgré le succès universel de l'idéologie médicale.Le désir est contradictoire, mais c'est Thanatos qui mène l'homme par le bout de son Eros ("nez rosse": sisisi, elle l'a fait et c'est pas si mal).
En effet, dans le même temps, nous demandons au Dieu médecine de nous soigner de ses effets tout en nous laissant continuer à nous detruire.

Pitié enfin pour les animaux de laboratoire que, depuis des décennies, nous enfumons aux seuls fins de démontrer que la fumée est dangereuse pour la santé, sans compter ceux qui servent à expérimenter pour tenter de guérir ou simplement soulager les ceusses d'entre nous qui sont condamnés à vie à utiliser de nombreuses drogues, corticoïdes, Ventoline salvatrice et autres gentillesses. Et on peut aussi parler des très coûteux pontages et autres babioles médicales destinées à nous maintenir en vie après avoir trop fumé.
Aussi, quand j'entends la revendication qui  consiste à autoriser les tabacs à avoir des fumeurs, je trouve que c'est gonflé.

Voilà de quoi me faire fulminer.
Mais je me réjouis que ceux qui sont privés de sortie depuis toujours car la fumée les rend malades avant de les tuer, vont enfin avoir la liberté de vivre un peu comme les autres. Les tyrans se rebiffent? Rebiffons-nous contre eux,  les tabacs et les fumeurs qui nous indisposent voire nous empêchent de nous distraire. Le must sera quand le tabac sera interdit dans les discothèques. Car bouger et fumer...il faudrait choisir car danser dans la fumée, c'est absolument suicidaire.
Mais ça résiste de ce côté-là. Et pourtant c'est autant, voire encore plus dangereux que l'alcool au volant même si les effets devastateurs du tabac sur les autres mais aussi sur le fumeur lui-même ne sont pas visibles aussi vite.
Et puis, les bureau de tabac ne savent pas que le succès des jeux comme le loto sur Internet tient beaucoup à l'impossibilité pour beaucoup d'affronter les fumeroles de leurs volcaniques clients pour gratter
du tac au tac etc. Donc, ils ne perdront pas tout, et y gagneront eux-mêmes en santé.

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>