Comment éviter un crime passionnel? Ado de Perpignan égorgée.
Les ados et même certains adultes l’ignorent : une relation amoureuse est potentiellement dangereuse, et pas qu'à cause du HIV et l'hepatite C.
On ne se lance pas là dedans sans précaution.
Et pour cela, il faut faire beaucoup pour cerner la personnalité de la personne avant de vous engager à quoi que ce soit. C’est une sorte de capote psychologique.
S’il ne fallait se poser qu’une question, avant de commencer une quelconque relation amoureuse, ce serait celle-ci : est ce que ce ou cette charmant(e) est un tueur en puissance ?
Donc, faut essayer très vite, avant que l’autre puisse imaginer que vous lui appartenez, qui est le pire qui puisse arriver, de pouvoir savoir s'il supporte et comprend qu'on le quitte.
Ensuite, en subsidiaire, pour bien cerner le sujet : supportes tu de perdre ?
Tu en as d’autres, indispensables :
Es tu jaloux ?
On peut et doit aussi demander des détails sur la vie de l’autre. Et juger d’après la possible violence de ses récits et de ses actes si cette personne ne devrait pas faire plutôt une thérapie avant d’être déclaré apte à la vie sociale, et en particulier, amoureuse.
S’il / elle croit que l’amour est un dû ou que l’aimé lui appartient, si c’est un eternel furieux, s’il ne cesse de se sentir frustré par des affreux méchants, les autres en général, et/ou s’il maltraite les animaux, courage, fuyez même sil vous plait beaucoup. ce n'est certainement pas la personne ideale que vous croyez.. Et dénoncez le dans ce dernier cas à la SPA.
100% des serial killers furent cruel avec des animaux.
Un mec qui bat ou egorge un animal peut un jour en faire autant sur une humaine, par exemple.
Il faudrait aussi que la justice cesse de considérer la passion comme circonstance atténuante, mais au contraire, c'en est une aggravante. Une passion sans respect de l'autre est une bombe en puissance qui peut péter dès que l'aimé veut sortir de cette prison.
Notre société occidentale a évolué sur ce point. Certaines autres en sont encore à favoriser le fantasme de possession de l’autre, en particulier des femmes.
Les enfants de l’émigration sont déboussolés, au croisement de 2 cultures éloignées l’une de l’autre de plusieurs siècles de réflexion sur le sexisme et de luttes féministes.
La mort de cette jolie jeune fille est plus qu’une tragédie. Elle interroge notre façon de supporter des discours sexistes chez les jeunes, au sein même des écoles et des quartiers. Discours qui mènent à la terreur des filles obligées de porter des pantalons pour cacher leurs guiboles, ou pire, des cache-cheveux, des voiles, des foulards, des burkas.
Sous couvert de tolérance, nous sommes en train de laisser entrer dans notre société la pire des régressions. Nous livrons nos sœurs à une vie bien triste sous couvert de respect des traditions.
Je suis contre les traditions connes et destructrices, les traditions qui font mal aux gens , animaux ou humains; celles où la crasse intellectuelle empêche de penser.
Je suis pour une pénalisation lourde de l’injure « putain » quand il s’agit de désigner une fille qui a une jupe, ou qui choisit de plaire, d’avoir des petits amis.
Cette injure , comme salope, doit être bannie et ce, que celui qui la profère soit fille ou garçon.
Je propose que dans les écoles, déjà, cette injure soit susceptible de lourdes sanctions allant jusqu'à l'eviction, et de la convocation de la famille pour savoir si elle ne déverse pas une idéologie pernicieuse.
Dire de qq que c'est une pute ou une salope en voulant dire qu'elle est mechante n'est pas la même chose. Mais cette façon de parler est peu usitée actuellement.
Donc...
Cette affaire montre que tolérer l’intolérable mène à la pire des barbaries, comme dans ce cas.