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Psychanalyse et animaux.

Pétition contre TF1: Débilozoo:ça suffit! Les animaux souffrent et meurent dans vos émissions à la noix! De Chavannes, l'aficionado Carmouze, Koh Lanta et les autres.

13 Juillet 2005, 22:00pm

Publié par Jo benchetrit

Par la présente, nous demandons à TF1 l’arrêt de l’utilisation des animaux domestiques et sauvages dans les émissions de télévision.

Rappelons notamment quelques incidents ayant eu lieu lors démissions de télé réalité :

  • Lors de la première saison de « Koh Lanta », plusieurs poules ou coqs ont été tués à coup de machette de façon non appropriée provoquant la souffrance de l’animal.

  • Lors de la quatrième saison de « Koh Lanta », une brebis attachée et exposée au soleil pendant plusieurs heures a du être retirée aux candidats et soignée in extremis.

  • Lors de la première saison de l’émission « La ferme célébrités », plusieurs animaux ont été blessés ou tués (poules électrocutées ou empoisonnées, coq écrasé, poney blessé) lors du tournage de l’émission.

  • Lors de la cinquième saison de « Koh Lanta », des candidats ont capturé et blessé une chèvre pleine qu’ils souhaitaient abattre au mépris des règles de chasse, enlevée in extremis de leurs mains par la production. Toujours lors de cette saison, des dizaines de puffins ont été tués par ces mêmes candidats, inexpérimentés dans la capture de tels animaux et avec un matériel non adéquat, laissant envisager une mort douloureuse pour l’animal.

Alors que nous connaissons aujourd’hui une dégradation accrue de la biodiversité, mise en danger en partie par les activités humaines, il est de notre devoir de contribuer avec les moyens dont nous disposons à réduire ce phénomène.
De plus, les images diffusées dans de telles émissions, parfois non respectueuses des droits des animaux, ne véhiculent pas un message incitant au respect des animaux.
Pour ces deux raisons, nous souhaitons que TF1 arrête l’utilisation des animaux domestiques et sauvages sous quelque forme que ce soit dans les émissions de télévision, et notamment les émissions de télé réalité, et ne diffuse plus à l’avenir des images violentes à l’encontre des animaux.
TF1 a déjà montré par le passé son intérêt pour le milieu naturel et les animaux, à travers les émissions « Ushuaïa » et « 30 Millions d’amis » (dorénavant diffusée sur France 2). Nous souhaiterions voir la programmation de ce type d’émission augmentée, car elle véhicule un message de respect de la planète à travers la sensibilisation des auditeurs et montre une meilleure image de la chaîne, à travers son respect et son aide à la sauvegarde de la biodiversité.

Cette pétition sera envoyée à TF1, une copie sera adressée au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel

 

j'ai copié cette pétition et vous pouvez aller la signer et demander à vos relations de la signer là:

http://www.protection-des-animaux.org/petition/

 

je remarque avec ironie que l'on qualifie ici "d'incident "la mort d'êtres sensibles qui ,

 pour en arriver à une telle détresse physique et psychique

qui les a mené à expirer, auraient mérité un mot plus"gros".

C'est encore ça, la fameuse identification à l'agresseur.

STOP AU DEBILOZOO TELEVISUEL...et d'ailleurs.


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clés sur la psychanalyse

12 Juillet 2005, 22:00pm

Publié par jo

Quelques clés pour comprendre ce que veut dire la psychanalyse.

 

 

 

Ceci n'est pas très exhaustif. ET l'objet a? La jouissance? le fantasme? Le désir? M'enfin! Tu dis que ça viendra? Bon . Ben , en attendant, passe-moi le régime, banane!

 

 

 

 

 

Un texte scientifique et rigoureux, accessible à tous, comment ça marche ?

Il est difficile d’être clair quand on ne veut exclure aucun lecteur, sans trahir la théorie. La psychanalyse parlant de vous et de moi, on s’attend à pouvoir tout comprendre. C’est comme si, parce que l'objet du savoir est humain, on ne pouvait pas imaginer que ça soit compliqué. Mais nous sommes compliqués, nous aussi.

Difficile de comprendre la théorie d’Einstein quand on n’est pas physicien !   Difficile également de se repérer dans une théorie qui distingue la partie consciente de la personnalité et le sujet de l’inconscient si on n’est pas préparé un minimum.Permettez-moi de ne pas être exhaustive. Je ne vais pas faire un reader digest de la psychanalyse, mais vous donner mon éclairage sur certaines notions.

 

 

 

C'est renversant!

 

 

D’abord, il faut admettre ceci : le MOI n’est pas le sujet de l’inconscient.

Le MOI n’est pas le tout de la personnalité.

Le MOI est ce qui émerge de l’iceberg de notre personnalité dans le conscient, bien qu’une part du moi ne soit pas visible non plus.

Le MOI est fait d’images de soi. On se croit ceci ou cela. Mais l’est-on vraiment ? C’est comme ça que se présente parfois les questions d’un sujet sur le divan. Y-a-t-il un hiatus entre ce que je crois de MOI mais aussi du monde d'une part et ce qui est d'autre part ? La psychanalyse répond bien-sûr que oui.

Le MOI est le lieu des croyances. On est attaché très fort à ce que l’on croit. C’est le confort du MOI que de ne pas se poser de questions. Il n’aime pas non plus se remettre en cause. Le MOI s’aime tel qu’il est. Il n’aime pas ceux qui le perturbent en lui disant : faut revoir ta copie. Tu n’es pas celui que tu crois ! Tu te dis bon et généreux et je peux te démontrer le contraire.

 

Et moi, on me dit méchant mais c'est pas vrai du tout. Je suis un vrai carnivore,  et ne tue que par faim, et pas souvent: une semaine de digestion environ! Economique en vie, non? 

 

Alors le MOI envoie des signaux d’agressivité parce qu’on n’a pas le droit de venir troubler sa quiétude, pour ne pas dire son sommeil ! Le MOI  veut être reconnu comme le plus digne d’être aimer. Lorsque Lacan dit : « La paranoïa, c’est la personnalité », c’est de ça qu’il parle. Nous sommes a priori en accord avec nous-mêmes, et, «si on me conteste, c’est qu’on ne m’aime pas »…on se sent persécuté, nous qui sommes le meilleur.La paranoïa c’est de la mégalomanie et de la persécution. L’Autre, dès qu’il ne se prosterne pas devant notre grandeur sera mis dans le camp des ennemis à abattre. C’est aussi ce qu’on appelle la susceptibilité !

Si on écoute le MOI, on ne se donnerait aucune chance de progrès. Le Moi résiste au changement et à ce qui lui montre qu’il y a 2 personnes en lui : la consciente, et l’Autre, qui est inconsciente, et est maître du jeu, et pourquoi pas du JE.

Le Moi se donne comme le lieu des identifications, de l’imaginaire et donc du narcissisme.

 

Le MOI s’aime, et c’est bien naturel en somme et en sommeil !

Le MOI ne souhaite pas savoir ce qui le perturberait. Il résiste tant et si bien qu’il joue un rôle de Cerbère par rapport au savoir.

D’où la nécessité pour mener à bien une analyse, qui passe par le savoir ce que l’on est réellement d’avoir une demande suffisamment forte, qui se tire d’une souffrance suffisamment invalidante pour que le sujet veuille bien se prêter au jeu du désir de changer... d'opinion sur lui.

La passion de l’ignorance est la 3°, selon Lacan, en dehors de la haine et de l’amour. On le comprend dès lors qu’on se heurte au désir de ne pas savoir de nos congénères, désir qui a pour lui de nombreuses armes, qu’on appelle les mécanismes de défense.

Nous en avons plusieurs pour cela, dont le déni, arme préférée des pervers, la dénégation, celle qu’utilisent beaucoup les obsessionnels, l’isolation, celle des personnalités repliées sur leur petit ego, et qu’on repère par ailleurs chez les schizophrènes, et le refoulement, très hystérique.Et encore quelques autres. Mais tout cela est employé par tous cependant. Comment se disent ces mécanismes de défense ?

Le déni : « Je sais bien, mais quand même, je fais comme si je ne savais pas ».( cher aux pervers)

La dénégation : « Je ne sais pas ». Ce qui, pour l’inconscient qui ne connaît pas la négation signifie : « Je sais ». (se trouve beaucoup chez les pbsessionnels)

L’isolation : En fait, elle ne se dit pas clairement mais se déduit de certains comportements, et de certaines options.« Rien de ce qui arrive aux autres ne m’est perceptible. Je ne peux absolument pas m’identifier à l’autre vivant. Donc ce que je leur fais réellement n’est pas source de savoir sur moi. »  On la reconnaît dans le mythe cartésien de l’animal-machine.

La normalité n’existe pas vraiment. Lorsque je parle de névroses, comme la phobie, l’hystérie et l’obsessionnelle, c’est en tant que structures mentales. On doit être structuré d’une manière ou d’une autre, sans que cela soit à considérer comme une pathologie. Faut bien avoir une forme, ce qu’on appelle structure avec Lacan. Les psychoses, elles,sont moins structurées. Elles sont la folie, et l’on peut parler à leur sujet « d’astructure ».

La normale, dont Lacan montre qu’elle est constituée d’un nœud borroméen parfait où les trois dimension du psychisme humain, l’imaginaire, le réel et le symbolique sont noués, est la plus en danger de devenir psychotique !

 

Puisque le « nœud bomoréen »est caractérisé par le fait que si on coupe un rond de ficelle les 2 autres se barrent... Ça implique que l’astructure guète la structure normale. Autant dire ceux qu’aucune mise en cause du monde rend conforme à tout ce que la société attend d’eux, puisqu’ils sont normaux d’être dans la norme.

 

Quant à la perversion, elle est un peu ce que nous fûmes, au temps d’avant la loi de l’Œdipe, sauf qu'elle fait comme si elle ne savait pas la castration. d'où le désir pervers pour une femme qui ne lui évoque pas la castration, une femme, oui, mais avec un pénis SVP!

 

La perversion est en actes ce que les névrosés sont tous en fantasmes.

 

Sauf avec les autres animaux avec qui nos pulsions ne sont pas dites coupables, et avec qui nous sommes tous pervers en acte, donc.

 

Du fait d'un laxisme complet dans le rapport des hommes aux bêtes, nos pulsions du temps de la perversion polymorphe du jeune enfant échappent à la castration. C’est ce que nous ne voulons pas savoir, bien que nous ayons tous les éléments pour nous en informer.

 

Je tente dans cet ouvrage de faire la démonstration que ce que nous leur faisons, aux autres animaux, est de cet ordre-là, et que c’est en une brèche dans la civilisation qui lui est fatale. Elle la rend sans consistance autre que celle du vernis. 

 

Car la norme est sur la perversion, de ce fait. et la boussole morale indique le mal à la place du bien et vis-versa. 

 

Ce qui a déjà ces deux conséquences évidentes : c'est la catastrophe pour les animaux

et les protecteurs des animaux sont suspectés d'être d'horribles insensibles, traîtres à leur espèce!!!

 

Maintenant, j’aimerais vous donner une idée du développement de l’enfant dont il est fait allusion à de nombreuses reprises dans ce livre.

Au commencement, temps archaïque, c’est l’autoérotisme. L’enfant engage une relation fusionnelle avec le grand tout, dit grand Autre non barré par Lacan, dont il a du mal à se distinguer.

 

Mais très vite, il reconnaît que ce grand Autre lui résiste et qu’il faut crier pour appeler le sein. Très vite ensuite, le sein doit être le réservoir de l’amour. Cet amour, il n’en doute pas, le désigne, lui, comme ce qui comble sa mère.  

Ben, c'est pareil chez nous...et je suis bien le plus mignon, non?

 

 

 

Cette mère, pourtant, n’est pas disponible sans cesse. Il faut pleurer pour l’appeler, et c’est très enrageant. Le bébé, impuissant dans son berceau peut alors satisfaire ses pulsions agressives et intrusives en fantasmant qu’il détruit le monde entier, l’Autre, sa mère, avec les seules armes de destruction massive qu’il possède : ce qui sort de son corps, ses excréments.

 

La séparation, dès le début, est inscrite dans la relation mère-enfant qui rend l’interdit oedipien perceptible très tôt. Mélanie Klein fait remonter au plus jeune âge la situation oedipienne.

C’est ainsi que l’impuissance est compensée par le fantasme de toute-puissance qui l’habite, et qui est confirmé parce que maman arrive toujours, à la fin ! D’ailleurs, il en est sûr, il est le plus merveilleux des bébés et sa maman n’a besoin de rien d’autre que de lui.

Le Titien: Vierge au Lapin!

 

 

C’est le temps où Bébé sourit à sa mère, et à tous, et même aux anges quand il hallucine son contentement à la voir. C’est le temps où tout est dû au bébé, tout est permis, et son 1° Dieu, à savoir sa mère, le lui montre bien : C’est parce qu’il le vaut bien !

 

C’est l’enfant merveilleux du narcissisme primaire, maître de sa mère, donc du monde !

 

Ce temps béni est enjolivé par le fantasme de toute-puissance de cette époque bébé. C’est là que la conviction d’être le plus fort, donc le plus précieux et donc que tout nous est permis,  s’origine. On le voit, il y a un aspect délirant dans cette logique.

L'avez-vous reconnu? C'est ainsi que se décrit l'homme par rapport aux autres animaux!

 

Cette conviction, on le sait, mène au pire. Elle ne supporte aucune limite. Et si le bébé qui se vit comme merveilleux est un être ravissant et adorable, parfaitement inoffensif, bien-sûr, de par sa fragilité, sa dépendance extrême, il en est tout autrement de l'adulte qui continue à se croire cet enfant merveilleux de la Terre, qui, du fait qu'il n'y a rien de mieux au monde est de facto en toute chose à privilégier.

On le voit dans la psychopathie, l’adulte que cette identification à l'enfant merveilleux du narcissisme primaire atteint, peut devenir très dangereux, pour ne pas dire barbare.

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Lettre ouverte à Gérard Miller: en tant que psy je ne conseille pas le cirque aux enfants!

12 Juillet 2005, 22:00pm

Publié par Jo benchetrit

Pour l'aider, signez la pétition et n'y allez sous aucun prétexte.

cliquez ici: voici la pétition en ligne .

Surtout, si vous avez des doutes sur la monstruosité des dressages, voir ici:

http://www.code-animal.com/campagne/demonstration.htm

 

 

 

« Ne te fie pas  à tes yeux, mon vieux. Tout ce qu’ils te montrent, ce sont des limites, les tiennes. Richard Bach.



Un jour,  tu as dit, Gérard, qu'en tant que psy, tu conseillais le cirque aux enfants, et ce, pour leur santé mentale, aussi bien que pour "notre" avenir, car l'enfant est à l'âge où il "attrappe" sa structure d'adulte.. Bien entendu, tu as dit ça en riant, pour montrer ta distanciation toute brechtienne. Mais , pourtant, tu y croyais. Alors, moi, je voudrais que tu ouvres un peu tes yeux et zoreilles: en tant que psy qui travaille auprès d'enfants depuis 25 ans , je conseille le boycott de tous les cirques avec animaux. Idem pour le zoos.

Il ne s'agit pas d'une option sans incidence ou sans importance mais d'un choix éthique lourd de conséquence.

En effet, l'abus de pouvoir dont sont victimes les animaux dressés, donc maltraités, qu'ils soient sauvages ou domestiques, est en soi la porte ouverte à un message subliminal donné aux enfants: il suffit d'être le plus fort pour avoir tous les droits.

Message qui est envoyé à leurs tendres oreilles au sujet du rapport aux bêtes et, parfois, au sujet des enfants, lorsque les parents leur tapent dessus, ce qui est, de même, un abus de pouvoir.
C'est ainsi que la société transmet ses…valeurs(sic.) Tu conviendras que l'éducation des enfants vise l'inverse, à savoir le respect qui est la preuve que les pulsions préoedipiennes dites par Freud de "perversion polymorphe" ne se satisferont pas telles quelles. Il y a des moyens pour savoir ce qu'est le dressage. C'est de la torture. Mais, eût-il été aussi doux que les dompteurs veulent le faire croire aux spectateurs autodébilisés comme le sont les humains au sujet des (autres) animaux, que ce n'en serait pas plus acceptable: ce n'est pas la place d'un animal, qui a d'autres choses à vivre que cette soumission à l'obligation de faire le guignol pour des humains.

Je suis sûre que tu en conviendras dès que tu auras perçu la pertinence de cette remarque

Quelques liens à ce sujet. il y en a beaucoup d'autres.


http://dedieauxanimauxquinonpaseudechance.over-blog.com/article-409040-6.html


 

 

Quelques outils du parfait petit dompteur:

  Des harpons  de pêche sous-marine. des banderilles de corrida! Des instruments électriques... et aussi des coups, des humiliations des hurlements, des clous pour faire lever les pattes.

Lorsqu'en public, vous verrez le "gentil" dresseur avec à la main une cravache avec une fleur au bout, sachez ce que ça cache: une pointe acérée.Je vous épargne les photos des oreilles d'éléphant esquintées par ces pointes.C'est pourquoi, Gérard, et j'espère que tu ne vas pas bougonner comme Pierre Benichou, tu devrais faire attention à ce que tu dis à des millions de personnes.
RESPONSABILITE, ça s'appelle.
Moi, je n'aurai au mieux que 10.000 personnes qui liront un jour ces mots. Cependant, si tu rajoutais à tes conseils ces simples mots: "sans animaux", j'accepterais bien entendu ton enthousiasme pour les cirques. N'oublie pas, avant de jeter cette lettre ouverte aux orties, que la formule consacrée: "mais ce ne sont que des..." est le Sésame du pire. Merci de m'avoir lue. je précise que j'apprécie le style de tes interventions, en général, qui procèdent du même souci que moi, de ne pas faire de l'art pour l'art mais de tenter, si tu me permets cette expression digne de l'INRA, l'amélioration de la race humaine.
Cordialement. 
Jo 

PS:Texte de One Voice. "L'illusion du dressage en douceur

La plupart des animaux dits « de cirque » sont nés en captivité, mais, « fauves » ou animaux domestiques, ils ne sont pas faits pour supporter un dressage réellement contre nature. Les tours sont inculqués par la violence, non par l'amour comme les dompteurs voudraient habilement le faire croire.
Un ours qui danse, sautillant d'une patte sur l'autre ? Il a fallu le mettre sur une
plaque brûlante pour qu'il tente d'échapper à la chaleur en soulevant les pattes. Un cheval couché qui redresse la tête pour « embrasser son maître » ? On l'a d'abord ficelé au sol et piqué avec un aiguillon. En cherchant à s'échapper, il a relevé la tête au moment où le dresseur se penche, ce qui donne l'illusion d'un baiser. Une fois le tour appris, il n'y a plus besoin de cordes ni d'aiguillon, l'animal conditionné «exécute le numéro» sous les applaudissements du public ému par tant de complicité.

Si les éléphants obéissent, c'est sous la menace des
gaffes métalliques avec crochet et pointes, plantées sous les oreilles, là où la peau est plus mince - douleur garantie - et où le sang ne se voit pas ! Et si leur patte reste en l'air, c'est qu'ils ont « appris » avec de gros clous - la plante des pieds des pachydermes est tout à fait sensible !

En 1975, l'ancien dompteur repenti Paul Leroyer dévoile les dessous du dressage :
« On torture les animaux à des fins lucratives. On les dresse à lever une patte, à sauter dans un cercle. Le public applaudit une fois, deux fois, puis après il se lasse. Il faut trouver mieux chaque fois. C'est la compétition pour de l'argent c'est l'escalade vers l'horreur .. »
Il parle du dressage des chiens : 

«Pour lui apprendre à faire le saut périlleux, on accroche un harnais de cuir autour de sa taille. On le soulève brusquement on le fait pirouetter Hop, en l'air, hop, la pirouette, hop, le coup de badine. Plus vite, toujours plus vite. Tiens, voilà un sucre, tiens un coup de fouet. Merci Toutou et à demain. L'animal est remis dans sa boîte. Quelquefois, il peut à peine s'y tourner. Quelquefois aussi, dans l'exercice, il se casse une patte. Dans le meilleur des cas, il sera recueilli par un refuge ou par une âme sensible. Dans le pire, il servira de pâture aux lions. . . "

La triste Histoire de Samba est authentique mais on l'a perdue de vue. L'aurait-on tuée?

 

Elle était détenue par le Continental Circus. Boycottez le, boycottez les tous. Protestez contre les cirques à animaux.

Contrainte d’effectuer un numéro où elle mimait sa mise à mort, cette éléphante de 14 ans a été victime de mauvais traitements le 20 mai 2003 de la part de son dompteur. L'association One Voice a porté plainte :

"Pour autant que l’on puisse connaître l’histoire de cet animal, elle aurait été capturée au Kenya, après que son groupe ait été tué devant elle. Placée dans une ferme, elle a été achetée par un cirque. Depuis lors, Samba n’a plus jamais été au contact d’autres pachydermes, alors que ces animaux vivent en troupeaux.

Samba effectuait un curieux numéro. Chaque soir, ou presque, le Continental Circus représentait sa mort. Le dompteur la frappait. Après avoir marché sur les genoux, elle était censée s’écrouler, les yeux exorbités. One Voice a filmé cette scène (voir lien en fin d'article). Une vidéo qui montre, notamment, l’emploi d’un ankus (bâton avec une pointe acérée). Le dresseur de Samba reconnaît lui-même que ce tour est "très difficile pour les éléphants". Selon Martin Saller et Karl Gröning (1998), "le simple fait de s’agenouiller sur les 2 pattes représente déjà une forte contrainte pour les articulations et la colonne vertébrale de l’éléphant".

Les docteurs Helmut Pechlaner et Harald Schwammer considèrent que "ces positions peuvent causer des blessures aux articulations et aux disques intervertébraux des éléphants adultes, ainsi que des fissures dans les ongles. Quant aux exercices d’équilibre, ils peuvent être à l’origine de dérangements moteurs dans les articulations du coude et du genou".

Le soir du 20 mai 2003, à Rochefort du Gard, Samba a refusé de se plier aux ordres. Son dresseur, furieux, sans même prendre le temps de quitter son costume de scène, armé d’un bâton, s’est acharné à frapper l’animal, prisonnier dans un camion. Les coups ont plu sur ses pattes, son corps, sa trompe, sa tête. Il a fallu les pleurs des enfants et les cris des adultes témoins de la scène pour qu’il cesse. Alertée, One Voice a aussitôt porté plainte auprès du tribunal de Grande Instance de Nîmes. Une plainte accompagnée de témoignages hélas classée sans suite en mai 2004.

A nîmes, pays de la cruauté, des férias et des arènes pour débiles sadiques...on ne s'attendait pas à mieux!

Selon la circulaire du 17 janvier 2000 relative au certificat de capacité pour l’entretien d’animaux d’espèces non domestiques, "le certificat de capacité d’une personne responsable de l’entretien des animaux peut être suspendu ou retiré, en application du point 5 de l’article R.213-4, si son titulaire a fait preuve de carence dans l’entretien des animaux démontrant son inaptitude et jugée suffisamment importante pour qu’il convienne dans un souci de prévention, de lui retirer l’autorisation lui permettant d’assurer la responsabilité de l’entretien des animaux au sein de l’établissement où il exerce ou dans l’autre."

En conséquence, les 100000 signataires de la pétition de One Voice demandent au Ministère de l’Ecologie de donner l’instruction au Préfet de réexaminer l’attribution du Certificat de capacité du dompteur de Samba au titre de l’article R.213-4 du Code de l’environnement. One Voice veut obtenir la garde de Samba, afin de la placer dans un sanctuaire qui abrite déjà d’autres éléphants d’Afrique.

Samba n’est malheureusement pas un cas isolé. Son sort est commun à celui des autres animaux employés dans les cirques. Pour parvenir à obtenir que l’animal exécute un numéro, le dresseur doit le soumettre à sa volonté. Pour cela, l’animal est "cassé" à chaque fois que celui-ci fait un écart. Comme le soulignait Lydia Zavatta, cette soumission "ne peut être obtenue que par la peur".

De nombreux témoignages de dompteurs et de spécialistes du cirque confirment l’usage de la violence dans le dressage. Dans un témoignage accablant le dompteur Vladimir Deriabkine dénonce ces méthodes en ces termes : "vous avez sans doute remarqué que tous les dresseurs d'éléphants, pendant les représentations, ont à la main une cravache de cuir ornée d’une fleur au bout. Le dresseur s’approche de l’animal, fait un geste gracieux de la main et l’éléphant, comme s’il obéissait à la fleur, se dirige gentiment vers l’endroit qu’on lui indique. Mais aucun des spectateurs ne sait que la magnifique rose cache en fait un crochet acéré, qui viendra se planter dans l’oreille de l'éléphant au moindre signe de désobéissance. C’est ainsi dans tous les cirques du monde".

One Voice confirme à travers ses enquêtes qu'effectivement, des cirques aussi importants qu’Alexis Grüss ou Pinder ont systématiquement ces piques lors des représentations."

Pour en savoir plus, se reporter au site de One Voice (une seule et même voix pour les animaux et la planète). Pour la vidéo évoquée dans l'article, voir cette page du site Cirques (des cirques sans animaux)




 

 




 

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Est-ce parce que Dieudonné n'est ni Lévi-Strauss, ni Einstein et ni Freud, qu'il aime les antisémites ?

10 Juillet 2005, 22:00pm

Publié par josette benchetrit

"Il est plus difficile de
désintégrer
un préjugé qu'un atome"
Einstein.

Kitty 5C'est parce qu'il est plus facile de penser penser que de penser.

 

Vous dormiez? Et bien, pensez maintenant!

 

Je ne dis pas que Dieudonné soit né con. Je suppose même avec Dolto qu'on naît tous très intelligents et qu'au fur et à mesure, on le devient de moins en moins.

Mais le problème n'est pas un problème de QI mais bien plutôt du refus de penser. La haine de la pensée est proportionnelle à sa complaisance pour son propre ego.

Jouir de la vie passe par le sacrifice de sa pensée quand cette jouissance se produit dans le mal. Ce qui nous ramène à l'avertissement d'Arendt: c'est dans la non- pensée que s'installe le mal.

 

 Il me semble important de réfléchir au fait que la civilisation n'a pas réussi à exister suffisament pour remplir son office de barrage contre la barbarie. Le "barrage contre le Pacifique" de la mère de Duras n'était pas plus efficace contre l'océan, et pour cause!

Tolstoï disait que pour donner envie aux gens de s'améliorer, il fallait d'abord leur donner l'impression qu'ils étaient bons.

D'autres assurent que le savoir, l'information  peuvent  produire un désir de changement. 

D'autres enfin croient que le devoir de mémoire  est suffisant.

Quant à moi et quelques autres, nous sommes du côté de la necessité de penser cet "impensable"-là, de quitter l'état de fascination, de fading du sujet qui est produit par la crudité, l'obscénité mais oui, Dieudonné, de la monstruosité nazie, puisque c'est de ça qu'il est question.

Car le nazisme est en effet une pornographie où les bourreaux étalent sans pudeur leur jouissance malsaine et nous font en public et dans une partouze gigantesque des orgasmes destructeurs sans aucun scrupule.

Donc, si en effet il y a de la pornographie, c'est du côté des nouveaux amis de Dieudo qu'il est necessaire de chercher. Bien-sûr, dieudo n'est officiellement pas nazi au sens strict, pas plus que ses amis des pays musulmans où se vendent les ouvrage des nazis en toute liberté, pourtant. Car il va déverser sa bonne parole dans des pays où Mein Kampf, le best seller d'Hitler et le faux célèbre, Le protocole des sages de Sion sont en vente libre et même très bien vendus. alors qu'ici, les librairies fascistes les vendent sous le manteau à leurs adeptes et aux islamistes integristes à l'esprit intégralement désintégré.
Ces non -aryens  pourraient bien être visés par ces textes!

 C'est pourquoi des révélations non associées au désir de penser sur soi rend inutilisable voire persécutif le savoir commémoratif. Cf le délire de Dieudonné qui se la ramène avec sa jalousie infantile du type: "Et de moi, on parle pas? Les noirs aussi ont souffert etc." Mais oui, on le sait, mon moineau.

C'est pour cela qu'il faut réfléchir à ce qui est la CAUSE de tous les racismes, et qui se trouvent dans le fils noir de Le Pen (selon le mot de BHL), Dieudonné, ainsi que dans tout un chacun, ne l'oublions jamais, car c'est ici que je situe le devoir de mémoire!

J'ai nommé: le barbare.1monde10002

Quel avenir nous réservent ces pays qui chauffent comme des cocottes-minute lorsque la vapeur sera à son comble sous le couvercle hermétique? Que diront alors de ça nos politiquement corrects qui sont muets sur le sujet, partis à la rescousse du "bon noir" fils d'esclave (hem!)  ? "Oh! Excusez nous, on ne savait pas" ? Ben oui, allez-y. On a l'habitude. Vous êtes innocents. "N'ayez pas peur!".

 

Il est vrai que cette option est sage: supposer l'autre innocent. Lui donner des infos pour que, sachant ce qui se passe et que, pour une raison ou une autre, il n'a pu que l'ignorer jusque là, il prenne la décision qui s'impose.

Supposer l'autre innocent même si il ne l'est pas. Et ce parce que tous unis contre cette tare humaine, qui, au même titre que tout symptôme, est à combattre devrait être plus productif que les uns contre les autres.

Mais ce texte ne peut s'abaisser à chercher la meilleure façon de manipuler. Parce qu'alors, il serait inspiré du comportementalisme, pas de la psychanalyse comme il l'est.

C'est pour cela que je ne peux avoir de stratégie autre que celle de dire ce que je sais. Car le devoir de transmission est essentiel.

C'est tout. Je ne peux avec mes pauvres moyens arriver à obtenir du malade qu'il se soigne à son corps défendant.

 

Je fais confiance à la portée de mon discours qui, loin d'être courant, est assez osé, ma foi. Que la lâcheté humaine ne le dénature pas par des précautions oratoires. Il ne s'agit pas d'imposer, mais de susciter du désir.

 

Celui, qui, lisant ces textes, restera de marbre, comme celui chez qui il y aura une lueur sache au moins ceci : je tiens pour sûr qu'il y va de la santé mentale de notre espèce et de chaque individu de surcroît de s'interroger sur ce qu'il accepte de faire à d'autres vivants sensibles et faibles pour une raison ou une autre, par rapport à lui, pour ne se priver de rien.

 

L'obscénité de son être au monde est-elle à lui supportable ? Voilà la question que je propose à mon gentil lecteur. Et à moi-même car je ne veux pas oublier que le devoir de mémoire, associé à celui de penser me dicte de reconnaître en moi "l'humaine condition".( Montaigne.)

 

La banalisation est le pire des dangers, car elle mène à ne plus  voir l'intolérable et donc à l'encourager.

 

L'océan de maltraitance dont sont victimes les animaux est assez puissant pour que la barbarie qui s'y installe par ce biais puisse se rire de la civilisation qu'elle parasite et que, du coup, celle-ci ne soit rien moins que  le ridicule artefact que Freud appelait " mince couche de vernis prêt à craqueler pour laisser apparaître la barbarie." Donc le substrat de la civilisation  est la barbarie. Il faut se demander pourquoi cette condamnation.

Et vous commencez à comprendre que c'est au moins une de ses origines que j'étudie ici. et le fait que cette barbarie banalisée, soit généralisée à l'espèce humaine montre bien que les fondements même de cette espèce sont ancrés dans la boue des pulsions partielles non castrées. Celles en jeu dans la barbarie.

Il me paraît évident, comme à bon nombre d'entre nous, mais qui sommes une frange minoritaire, que l'homme doive changer d'urgence. Je crois avec Lévi-Strauss qu'il doit "se défaire de son humanisme exaspéré" comme il dit.

Cependant, même dans le cas de figure idéale d'une demande d'analyse, quelqu'un de malheureux qui décide de payer de son temps et de son argent pour changer, il n'y arrive pas facilement. Il faut des années. Et Lacan disait même: "Je ne vois que des gens heureux."

 Ce qui s'explique par la compulsion à la répétition et la jouissance mortifère qui lui est associée…dont les "bénéfices secondaires de sa maladie" ( Freud).

Alors, essayer de faire changer près de 7 milliards d'individus sur un plan où ils sont satisfaits tient de la gageure. Surtout qu'en conséquence, ils ne demandent rien.

Portrait de EinsteinPortrait de EinsteinEt il faut bien dire avec Einstein qu'"il est plus difficile de désintégrer un préjugé qu'un atome."

Or la zone de non-droit où sont confinés nos relations aux (autres) animaux est bétonnée de préjugés.

C'est pourquoi je me demande depuis près de 4 ans : comment faire pour atteindre les hommes derrière le mur?  (NB: rendons à César: cette jolie métaphore, je la dois au député- maire de ma ville, qui a écrit dans un de ses billets du journal municipal qu'il était important de faire des ponts et non des murs. Or, depuis des années, sur le sujet crucial de la façon dont sont traités (tués) chats et pigeons ici, Il "fait le mur"...Je n'ai jamais pu avoir un RV avec lui.   Remarque. Sous la pression des gens du coin qui ne veulent pas de ça chez eux: nous avons pu faire arrêter la dernière capture de pigeons et espérons un pigeonnier contraceptif avant   le baby-boom qui nous guète si on ne fait rien. Mais le silence a repris ici.)

Comment faire un pont entre mon dit et eux alors qu'il y a un fossé entre mes idées et leur esprit, entre ce que j'ai découvert sur le réel à la sueur de mon front...et leur désir de ne pas savoir, fossé entre le réel terrifiant et leur imaginaire édulcorant, gouffre entre leur sensibilité et eux-mêmes ? Et même entre leur intelligence et ce qu'ils en ont fait ?

 

Info pour Dieudo, déniant que les négriers étaient à part égale arabes et chrétiens:

Sur un chiffre probable de 30.000.000

d'esclaves, les historiens  en dénombre environ 1000  dûs à des juifs, 

proportion  quand même faiblissime.

(selon de nombreuses sources sérieuses dont le résumé

se trouve dans un article du Nouvel Observateur.)

 Mais   il a attribué

à ceux-ci

 la presque entière responsabilité de cette ignominie!

 

 

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jouissance;amour;pulsions;encore; ça suffit!

9 Juillet 2005, 22:00pm

Publié par Jo benchetrit

je hais la souffrance imposée par l'amoral tyran bien plus que je n'aime les victimes que je défends de toutes mes forces.

 

 

 

 

           Du fait que le symbolique l’a tordu au point de ne plus savoir vivre d’instinct, en se soumettant à la pulsion de vie, l‘homme semble être condamné à vivre en contrariant son désir de mourir. On a vu, d’autre part, que l’homme est le seul vivant, jusqu’à preuve du contraire, à pouvoir agir en barbare. A défaut de tuer le sujet, le sujet de la pulsion court après l’impossible objet a, et, ne pouvant l’attraper puisqu’il est inatteignable, il veut tuer l’Autre porteur selon lui de cet objet qui se dérobe et excite le sujet.

 

Contrairement aux (autres) animaux, le plaisir ne vient pas de la satiété, car il n’y a pas de satiété pour l’homme. Il vient de la destruction de l’objet. Et ce plaisir est toujours insuffisant, puisque l’objet réel du désir ne peut pas être atteint. Et le serait-il qu’il ne pourrait provoquer que de l’angoisse car il serait alors « trop » ! C’est vous dire si nous sommes tordus. Car le désir est ambigu. Il a une double face. On peut désirer deux choses contraires en même temps : la complétude et la liberté par rapport à l’objet de complétude. Le comportement du boulimique qui se fait vomir après s’être rempli peut donner une idée de ce que je dis ici. En amour, on observe des phénomènes voisins, où l’être aimé, que dis-je ? … adoré est tellement « ça » que l’amant ne le supporte pas, et le vire, puis veut le reprendre dans un jeu de for-da inconfortable pour tous.

 

Jusqu’à ce que l’aimé casse le lien et laisse l’amant dans l’état de délabrement qu’on imagine.

 

C’est ainsi que dans sa quête d’apaisement, l’homme peut tomber dans le pire, la régression au temps où il croit qu’il n’y avait pas d’interdit, au temps où l’enfant « aimé » se croit tout permis…du moins en fantasmes et hallucinations du réel. Car dans la réalité, bébé est bien impuissant à mettre en actes ses petits délires de toute-puissance. Mais en fantasmes, il peut être féroce, et l’homme qui peut, lui, agir, s’il régresse à cette période devient extrêmement dangereux. Or il ne faut pas oublier ceci : nous y sommes tous, régressés à ce moment-là, du fait que notre espèce nous y a mis en abandonnant son statut d’animal colocataire pour celui d’homme prioritaire sur tous et propriétaire de tout.

 

D’où le fait que l’homme est un animal très dangereux, capable de tomber dans la barbarie que je définirais de la façon suivante : le plaisir de nuire de manière impitoyable, sans aucune motivation vitale.

Avec, sous-jacente, la tentative de se soulager des interdits sociaux qui n’admettent pas la satisfaction directe des pulsions. Du moins officiellement. Car il n’est plus trop question d’interdit dans les zones de non-droit par elle définies, dont la plus énorme, celle qu’on ne voit pas tant elle recouvre notre champ visuel : notre rapport aux (autres) animaux.

 

L’état d’insatisfaction que ressentent les humains est dû à la définition même de la pulsion qui ne pourra de toutes les façons jamais arrêter de les titiller. Même quand ils vont se rincer l’œil à l’hémoglobine dégoulinante des arènes de la honte.

La pulsion est un robinet ouvert. Jouir est une manière de croire l’apaiser, alors qu’elle réveille le manque.

C’est ainsi de toutes les addictions. Ne parle-t-on pas des alcooliques comme de « boit-sans-soif » ? Ne sait-on pas que la moindre goutte d’alcool fait d’un désintoxiqué un esclave de ce dont il a eu tant de mal à se libérer ?

Ce n’est pas pour rien que l’Espagne est le pays d’Europe où la proportion de femmes tuées par leurs conjoints est la plus forte d’Europe. Là où on réveille la barbarie, là où la société permet le pire, on régresse au stade du narcissisme primaire. Qu’on l’appelle alors secondaire ne change rien au fait qu’il est contemporain de la perversion polymorphe et que rien ne l’apaisera. Il n’y a que le mot : STOP de la décision d’arrêter qui permette un espoir.

 

Mais avec les animaux, qui dit STOP ? Qui dit radicalement stop ? Personne. Car proposer des aménagements ne change pas le fond du problème.

 

Et le fond du problème, c’est qu’avec les (autres) animaux, les hommes, à défaut d’être humains…sont humanistes !  L’humanisme, l’amour de l’homme pour lui-même à travers tous les autres, c’est encore pire que l’indifférence, qui n’est pas la haine. Alors qu’amour et haine sont des passions qui sont proches, comme on le sait. De par leur humanisme, les hommes sont installés au stade du narcissisme.

 

En d’autres termes, se comparant aux animaux avec mépris ( on connaît la phrase leitmotiv : « On n’est pas des bêtes ».), ils étalent leur supériorité, leur amour d’eux-mêmes. Pas étonnant car dans une zone de régression comme les zones de non-droit, la régression au stade du narcissisme primaire est automatique.

Du coup, il était fatal que les hommes exposent avec les (autres) animaux ce qui n’est rien moins qu’une absence de modestie obscène, qu’un égoïsme qui les rend imperméable à toute argumentation morale : ils sont dans la jouissance due au retour à l’époque refoulée de la perversion polymorphe et malheur à celui qui veut les en faire sortir. Ils mordent !

Car, dès qu’abordée, la jouissance est une drogue dure. Comment dire aux hommes la nouvelle : pour être humains, il leur faudra se priver de tout ce qui nuit aux autres vivants ? Là est tout le problème. Essayez déjà de dire à un alcoolique qu’il devrait ne plus boire et la violence attendue de sa réaction vous donne l’image de ce qui attend celui qui suggère aux hommes de cesser d’être des barbares.

 

C’est pourtant ça que je tente ici. Un gilet pare-balle s’impose !

 

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Introduction à l'étude de la barbarie.

6 Juillet 2005, 22:00pm

Publié par Jo benchetrit

 

     1°Tous les hommes sont humanistes et barbares à la fois. Est-ce une contradiction?

 

Non. Elle n'est qu'apparente et je développe ici pourquoi cette assertion.

 

2°Tous les hommes sont capables d'être des justes et ne le sont pratiquement jamais.

 

Là, oui, il y a contradiction, par contre.

 

Voici, en peu de mots, le résumé de mes interrogations.

 

Nous étudierons ceci à la lumière de ce qui fait l'homme, sa façon d'être au monde, son choix de vie d'où l'éthique est, malgré les apparences, absente. Son choix d'actions sur le monde l'a en effet façonné en espèce abusive et tyrannique, déniant son appartenance au réel des (autres) animaux, se voulant "genre humain", hors du règne dont il est scientifiquement parlant, le règne animal.

C'est-à-dire qu'il se veut inclassable, faute d'avouer qu'au fond, il s'est sacralisé et issé au rang d'un dieu.

 

Nous verrons que la barbarie ne lui plaît que lorsqu'il est en est l'agent et pas la victime. Et que c'est pour éviter ce rôle-là qu'il a créé des lois. Lire à ce sujet Totem et Tabou de Freud.

 

Cependant des lois ne peuvent être une véritable protection que si on n'exclut personne du champ des bénéficiaires de cette protection.

 

En effet, on peut facilement changer de catégorie car l'homme prend ce qu'il dit pour ce qui est. Il lui a suffit de dire:"je ne suis pas un animal" pour y croire. Mais il y a un os dans ce système: il lui suffira pour vous classer hors du genre humain de décider de vous classer animal   pour que vous soyez basculé du statut homme au statut hors-humains, ce qui est dangereux parce que précisément les lois ne sont pas faites pour les hors-humains.

 

C'est là qu'on en revient à l'humanisme. Pas celui des "humanités", des études, mais la théorie universellement admise chez les humains selon laquelle leur bien, c'est le bien. Que ce qui les sert de quelque façon que ce soit, même absurde, même parfaitement gratuite, pour le fun, le plaisir ou l'arbitraire le plus vide de sens, est, au fond, moral.

 

C'est en cela que l'humanisme n'est en rien une protection contre le déchaînement pulsionnel qui peut s'abattre sur eux, mais au contraire une condition de cette barbarie.

 

Pourtant, les hommes y croient dur comme fer: l'humanisme c'est, disent-ils "le dernier rempart contre la barbarie".

 

Il est bien évident  qu'en étant une complaisance envers les pulsions en question, l'humanisme, la préference à l'homme placé en tant que prioritaire, ne peut en même temps les en protéger!

 

Mais l'évidence n'est pas le fort de l'homme. Il a décidé un jour que ce qu'il disait était le vrai sur le réel et que ce qu'il voulait de pire, c'était le bien, à condition toutefois que ce ne soit pas des hommes qui le subisse.

Mais à cause de cette restriction, un épée de Damoclès nous surplombe. Le sera-t-on demain pour ceux qui auront le pouvoir de nous en exclure? Comme, déjà, pour Ben Laden, nous ne sommes pas des hommes, mais des chiens d'infidèle, alors, tout lui est permis contre nous.

 

 

 

 

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Homo sapiens megalomagnum: Attentats à Londres .dialogue entre humanistes.

6 Juillet 2005, 22:00pm

Publié par Jo benchetrit

 

 

Claude Lévi-Strauss:"…les tares d'un humanisme incapable de fonder l'exercice de la vertu…Car n'est-ce pas le mythe de la dignité exclusive de la nature humaine qui a fait essuyer à la nature sa première mutilation?

On a commencé par couper l'homme de la nature et à le constituer en règne souverain: on a cru ainsi nier son caractère le plus irrécusable, qu'il est un être vivant.

En restant aveugle à cette propriété commune, on a ouvert la porte à tous les abus."

La priorité  est dûe à l'Homme, le préféré de Dieu.

Il se prend même pour Dieu fait homme.

Quand un autre genre d' animal est fou, il se prend pas pour Dieu. jugez en plutôt:

 

 

On  reconnaît également l'homme parmi les autres animaux au fait qu'il a un sens moral, dit-il!

Et ça, vous en connaissez, vous, des autres animaux assez immoraux pour le faire?

  Le Conseil de sécurité de l'ONU adopte une résolution condamnant les attentats de Londres

NATIONS UNIES (AP) - Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni jeudi en urgence, adoptant à l'unanimité une résolution condamnant les attentats de Londres qui ont fait au moins 33 morts.
La résolution, rédigée par la Grande-Bretagne, exprime la sympathie pour les victimes et exhorte tous les pays à aider à traduire les responsables en justice. Elle fait part de la détermination du Conseil à combattre le terrorisme.
»Cette réunion du Conseil est très importante pour le Royaume-Uni», a déclaré l'ambassadeur de Londres auprès de l'ONU, Emyr Jones Parry, avant le début de la réunion. Il a noté que Londres aurait dû «s'éveiller dans la joie» après avoir remporté l'organisation des JO 2012, et au lieu de cela, «s'est réveillée dans la tragédie».
Les ambassadeurs au conseil ont dénoncé ces attentats. «Aucune cause ne peut justifier l'assassinat de civils», a déclaré le représentant de l'Algérie Abdallah Baali.
Des résolutions similaires avaient été adoptées après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis et après ceux de Madrid, le 11 mars de l'année dernière. AP
nc/v
© AP - The Associated Press. Tous droits réservés.

 

 

Moi j'ai une recette anti-barbarie!!!Infaillible mais vous devez m'écouter.

Si! vous ne devinez pas?

il suffirait de ne plus être barbare soi-même: donc ça nous fait  1 x  6 milliards d'humains = 6 milliards d'hommes vivant en paix.

Et c'est moins facile qu'il n'y paraît, car, avec les animaux nous le sommes sans cesse.

Il n'y a que ça pour faire mûrir l'espèce humaine. Il n'y que ça pour nous mettre à l'abri des actes de barbarie qui nous menacent:

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non aux usines à chiots. Quebec sans aucune loi de protection des animaux!

5 Juillet 2005, 22:00pm

Publié par Jo benchetrit

Non aux usines à chiots dans le monde:
Ne les achetez jamais. Recueillez les animaux dans les refuges ou dans les rues!
 
View Current Signatures   -   Sign the Petition


To:  Mme Françoise Gauthier, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation

Considérant que plus de 1500 usines à chiots sont en opération au Québec et produisent autour de 400 000 chiots par année, chiots qui sont revendus dans les animaleries du Canada et des États-Unis;

Considérant que le Québec est le seul endroit en Amérique du Nord où il n'existe aucune loi sur la cruauté envers les animaux et sur l'opération de chenils commerciaux;

Et afin que cesse la cruauté envers les animaux, que les conditions d'élevage soit décentes et permettent aux adoptants d'avoir un animal en santé et équilibré;

Afin de réduire le nombre de morsures et d'abandons, résultant souvent de problèmes de comportement dûs à d'une mauvaise socialisation en bas âge, à une mauvaise sélection des géniteurs ou à des problèmes de santé, ou encore à des propriétaires n'ayant pas les ressources nécessaires pour avoir un chien et ayant succombé au chiot dans la vitrine de l'animalerie;

Et afin de permettre aux sociétés protectrices des animaux de pouvoir bien faire leur travail,

Nous demandons qu'une loi sévère soit votée et que tous les moyens nécessaires à son application soient mis en place et ceci, dans les plus brefs délais.

Sincerely,

The Undersigned

View Current Signatures
 



 
The Non aux usines à chiots! Petition to Mme Françoise Gauthier, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation was created by and written by Caroline Landry (info@monfidelecompagnon.com).  This petition is hosted here at www.PetitionOnline.com as a public service. There is no endorsement of this petition, express or implied, by Artifice, Inc. or our sponsors. For technical support please use our simple Petition Help form.

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transports des pays de l'est d'animaux vivants, chevaux sans boire ni manger 48 heures, arrivés morts!

5 Juillet 2005, 22:00pm

Publié par Jo benchetrit

 

 

Lettre du Mercredi 6 juillet 2005
Transport de chevaux : un nouveau scandale !

Le 16 juin dernier, l’escadron départemental de la sécurité routière (EDSR) de Chaumont (gendarmerie nationale), a intercepté sur l’A31, un camion transportant 27 chevaux dans des conditions déplorables.

Un cheval qui était tombé à terre, est mort peu de temps après que les gendarmes aient tenté de lui porter secours. L’animal épuisé, avait reçu de nombreux coups de sabots de la part de ses congénères. Souffrant de plusieurs blessures, il avait notamment les arcades sourcilières à vif. Une autopsie a révélé que ce cheval n’avait pas bu ni mangé depuis 48 heures. De plus, plusieurs poulains étaient transportés avec des chevaux adultes, ce qui est totalement illégal !

Partis d’Espagne, ces chevaux étaient destinés à la Belgique  (credit photo : Le journal de la Haute Marne)

Les autres chevaux étaient dans un état lamentable. Rachitiques pour la plupart, certains avaient les pattes déformées, d’autres n’avaient pas les sabots parés et ne pouvaient se déplacer qu’avec difficultés. Les chevaux souffraient aussi d’infections oculaires et respiratoires.

En toute illégalité

Des chevaux en si mauvaise santé n’auraient jamais du être transportés ! Ils sont pour l’instant maintenus en quarantaine dans un centre de repos, et devraient être rapidement placés. Les responsables du transport ont immédiatement été mis en garde à vue pour manquement aux règles les plus élémentaires de protection animale.

Cet incident n’est malheureusement pas un cas isolé. Ainsi, le 20 mai 2005, un transport de chevaux en provenance de Pologne et à destination de Narbonne, a été arrêté par la police allemande. A bord, 19 chevaux voyageant depuis 32 heures, sans avoir été déchargés au bout de 24 heures comme l’exige la loi. La majorité des chevaux était dans une telle détresse, que trois d’entre eux ont du être euthanasiés.

La PMAF a entamé il y a 3 ans un vaste programme national destiné à aider les gendarmes à œuvrer à une bonne application de la réglementation protégeant les animaux en cours de transport. Ces derniers mois, la PMAF a travaillé en étroite collaboration avec l’EDSR de la Haute-Marne. C’est d’ailleurs la première brigade à nous avoir accueilli pour présenter, au cours d’une instruction collective, la réglementation sur le transport des animaux vivants. Une coopération efficace semble-t-il. A présent, nous attendons les suites de cette affaire…

Les français et le bien-être animal

64% des français estiment que le bien-être des animaux d’élevage ne reçoit pas assez d’importance. C’est ce qui ressort de l’étude sur les « Attitudes des consommateurs vis-à-vis du bien-être des animaux d’élevage » du baromètre européen, publiée par la commission européenne (Etude complète disponible sur le site de la commission en cliquant ici).

La Protection mondiale des animaux de ferme se réjouit de pouvoir enfin disposer d’une photographie précise et fidèle de l’opinion publique venant conforter la légitimité du combat que mène l’association pour l’amélioration des conditions d’élevage des animaux.

Ce rapport démontre sans ambiguïté l’attachement des français à une amélioration des conditions de vie des animaux élevés pour la viande, le lait et les œufs. Ce résultat est même de 10 points supérieur à la moyenne européenne.  

D’autres résultats :

69% des français interrogés estiment que le bien-être des poules pondeuses est plutôt mauvais voire très mauvais, la moyenne européenne étant de 58%. Et 54% des français interrogés estiment que le bien-être des cochons est plutôt mauvais voire très mauvais, la moyenne européenne étant de 44%.

De plus, 57% des européens se disent disposés à payer davantage pour des produits alimentaires respectant le bien-être animal. Un seul bémol : ces produits sont trop difficilement identifiables.

Nous espérons donc que la volonté démocratique sera entendue et respectée tant au niveau des institutions européennes, que de la politique agricole française.

Agir pour la PMAF

Notre rubrique Comment agir s’enrichit peu à peu. Ainsi, nous venons de mettre en ligne une page Internet. Cette partie Ecrire est consacrée à celles et ceux qui veulent devenir porte-parole des animaux de ferme. Vous y trouverez des conseils, des exemples de lettres destinées à faire pression sur nos leaders politiques français et européens (ministres, députés…), ainsi que différentes actions à mener pour relayer le travail de la PMAF. Alors n’hésitez plus, agissez pour la PMAF : >> lien vers la rubrique

The Meatrix VF

La parodie militante du film Meatrix The Meatrix, est à présent disponible en version française.

Léo le petit cochon y découvre les dérangeantes vérités sur les méthodes de production industrielles… A voir absolument !
>> voir le film

Estivales de la question animale, édition 2005

Sorte d’ "Université d’été" ouverte à tous, les Estivales ont pour but d’engager un sérieux débat autour du statut de l’animal dans notre société. La 4ème édition de cette manifestation se tiendra du 6 au 13 août 2005 à Saint-Julien-Molin-Molette dans la Loire, à 30 kilomètres de Saint-Étienne (et à 70 kilomètres de Lyon) dans le massif du Pilat.

Pour toute information concernant l’accès, l’hébergement et le programme, vous pouvez consulter le site www.question-animale.org, ou téléphoner au 03 83 81 40 66.

> Visitez notre site internet : www.pmaf.org <

 

 

Et pour les survivants, est-ce une chance? voilà ce qui les attend:

Le cheval
L'abattoir...
Associations
Pétition
Histoire touchante
Histoire touchante 2
Logos hippophagie
Liens

Vous l'aimez comment ?

Comme ça:

ou comme ça:

A l'abattoir un cheval se fait tuer dans d'atroce souffrance, à la chaîne comme n'importe quel objet commercial, alors que ce sont des animaux VIVANTS comme nous.

Depuis le début des temps, le cheval a toujours été un ami fidèle pour l'homme et les services qu'il lui a rendus sont inestimables. Il serait tout-à-fait que le cheval bénéficie d'une retraite heureuse!
Au lieu de cela, régulièrement mis en vente et négociés aux États-Unis, des chevaux anxieux et paniqués, souvent souffrants et totalement inaptes au transport sont malgré tout transportés sur de longues distances pour être abattus dans nos abattoirs québécois et canadiens.
Au cours des dernières années, au Québec et au Canada, l'exportation de viande chevaline a pris une ampleur telle que notre pays exporte annuellement, dans plusieurs pays du monde, pour plus de 14.5 millions de kilos de viande de cheval et compte encore augmenter ses ventes.
Il est inacceptable, que le Québec et le Canada, pour satisfaire les papilles gustatives de certains consommateurs de divers pays, participent à la mise à mort de milliers de chevaux tous les ans.
Seul une interdiction de tels marchés servira réellement au bien-être des chevaux.

Les étapes de la souffrance du cheval:

1)Le cheval est assommé:

Il est ensuite accompagné, sans aucune attention, dans la salle du "saignement".

2) Le saignement, généralement à cette étape le cheval n'est toujours pas mort.

3)Le "sechage".

4)Le cheval est alors découpé, ici seulement le cheval meurt.


5)Le découpage final.

Aprés, on le retrouve dans nos assiettes...

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maltraitance des poissons rouges; et des autres! souffrance, sensibilté des poissons.

3 Juillet 2005, 22:00pm

Publié par Jo benchetrit

 
 

ON NE VOUS DEMANDE PAS D'AIMER LES ANIMAUX MAIS FICHEZ LEUR LA PAIX

Non, si vous l'aimez vraiment, n'en achetez pas.

Bien que je sois contre l'incarcération de tout animal, (y compris humain, sauf en cas de faute...)
donc des poissons toujours innocents, eux, je vous mets ce lien et ce texte qui se trouve sur le site en question
pour les aquariophiles invétérés
 
********************
 
Texte collé:
 
bannière

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Pourquoi ce titre ?

 

 

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Parce que le Poisson Rouge est sans aucun doute l' animal domestique le plus maltraité au monde !

 

 

Quel est celui ou celle d' entre nous qui, étant enfant, n' a pas eu son poisson rouge dans un bocal de 5 litres avec comme décor des cailloux colorés au fond et éventuellement une "superbe" plante verte en plastique ... Evidemment ce bocal n' avait aucun équipement . Ni filtre, ni pompe à air . La seule nourriture administrée venait de la sempiternelle boite de daphnies séchées . L' eau était changée de temps en temps, voire jamais pour les moins sérieux d' entre nous ! Bref, notre petit ami mourait à petit feu d' une asphyxie lente et inexorable ... Malheureusement au XXI ème siècle nous voyons toujours des Mamans ou des Papas acheter un poisson et un bocal pour céder aux suppliques de leur chérubin et nous voyons toujours des vendeurs en animalerie ou en grande surface laisser faire sans rien dire .

 

 

N' OUBLIONS JAMAIS L'IMAGE SUIVANTE :

 

 

 BOCAL = DiablotinbocalDiablotin = TORTURE !!!

LE BOCAL EST FAIT POUR LES BONBONS PAS POUR LES POISSONS !!!

 

 

Ce qu' il faut savoir à tout prix c' est que le Poisson Rouge a besoin de beaucoup d' espace et d' oxygène . Ce site Web va s' efforcer de vous sensibiliser et de vous convaincre de donner les meilleurs conditions de vie à ce petit animal charmant (qui a tant enchanté notre tendre enfance) s'il fait déjà partie de votre foyer ou si vous décidez de l' accueillir bientôt...

******************************************

Mon conseil  est donc:

Non, si vous l'aimez vraiment, ne l'achetez pas.

et lisez l'article suivant sur la souffrance des poissons puisque des ignares

insensibles, eux,

 n'y croient tout simplement pas!

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LA SOUFFRANCE DES POISSONS

Résumé d'un débat ayant eu lieu lors des Estivales de la Question Animale - Août 2003
- Texte conçu par Yves Bonnardel -

La question des poissons et de ce qu'on leur fait subir est très rarement abordée ; pourtant, ce sont aussi des êtres sensibles, et ce sont de très loin, parmi les animaux vertébrés, nos plus nombreuses victimes : ce sont plusieurs centaines de milliards, sans doute même des milliers de milliards, de poissons qui sont tués chaque année dans le monde, essentiellement pour être mangés, ou pour produire des farines et huiles qui serviront à nourrir d'autres animaux, d'élevage (dont des poissons). L'intensité des souffrances qu'ils endurent, et le nombre d'êtres concernés devrait nous amener à considérer la question de la pêche et de l'élevage des poissons comme un problème prioritaire, un axe de lutte qu'il est d'autant plus urgent de développer que personne pour l'instant ne s'en soucie.

La capacité des poissons à ressentir le stress et la douleur ne fait pas de doute : leur système nerveux central ressemble étroitement au nôtre. Lorsqu'ils sont poursuivis, enfermés, ou menacés de toute autre manière, ils réagissent comme le font les humains : par l'augmentation de leur fréquence cardiaque, de leur rythme respiratoire, et par une décharge hormonale d'adrénaline. Quand ils sont blessés, les poissons se tordent, halètent, et exhibent d'autres signes de douleur. Il est clair que les poissons ressentent la peur : si un vairon a été une fois attaqué par un brochet, ou en a seulement vu d'autres se faire attaquer, l'odeur d'un brochet suffit à lui faire prendre la fuite. Et les perches apprennent rapidement à éviter les hameçons simplement en en voyant d'autres s'y faire prendre. Pourtant, fréquemment cité par les magazines de pêche, le professor James D. Rose de l'Université du Wyoming aux USA, affirme avoir établi que les poissons ne possèdent pas cette région du cerveau spécifique qui permet la sensibilité. Parce qu'ils sont dépourvus de néo-cortex, les poissons ne ressentiraient ni souffrances ni détresse ni plaisirs, et leurs comportements lors de la capture, par exemple, seraient simplement des réponses réflexes à des stimuli. Ces arguments avaient dans l'ensemble déjà été réfutés il y a plusieurs années, notamment par David DeGrazia, professeur à l'Université Georges Washington. Le néo-cortex n'est pas la seule zone cérébrale permettant les perceptions sensibles et des arguments variés et de nombreuses expériences forment un si vaste faisceau de présomptions que l'on peut considérer qu'en fait nous avons des preuves de la sensibilité des poissons. Une équipe de l'Institut Roslin et de l'Université d'Édimbourg semble en outre avoir apporté une preuve "définitive" d'une perception de la douleur chez les poissons. L'étude, qui a porté sur la truite arc-en-ciel, démontre non seulement l'existence de récepteurs du système nerveux dans la tête du poisson qui réagissent aux stimuli, mais que l'application sur sa peau de substances nocives peut produire des changements profonds et durables de son comportement et de sa physiologie, tout comme c'est le cas avec des mammifères supérieurs. [?] la réaction à une substance nocive n'étant pas suffisante pour prouver la perception à la douleur, il a fallu démontrer que la conduite de l'animal est affectée de façon négative par l'expérience douloureuse, et que ces modifications de comportement ne sont pas uniquement le fait de réflexes. C'est pourquoi les chercheurs ont étudié les réactions de la truite à des stimulations extérieures, en leur administrant ou non des anesthésiques. "Tous ces travaux font apparaître que les critères permettant d'affirmer qu'il y a bien douleur de l'animal sont réunis", résument les chercheurs. (D'après un communiqué de l'AFP du 30 avril 2003)

La pêche commerciale décime les poissons, en en tuant d'innombrables milliards chaque année. En général, pour eux, la mort n'est ni rapide ni indolore. Dans la pêche au chalut, un bateau traîne derrière lui à travers l'eau un énorme filet. Tous les poissons qui y entrent sont poussés par le mouvement de traction en direction de son extrémité en cul de sac effilé. Pendant une à quatre heures, les poissons pris sont tirés et pressés les uns contre les autres, avec divers débris et cailloux que ramasse le filet sur le fond : le frottement use leurs écailles et met leurs flancs complètement à vif. La décompression que subissent les poissons devient insoutenable dès lors que leur remontée forcée a lieu depuis une certaine profondeur. La chute de la pression provoque une dilatation du gaz enfermé dans leur vessie natatoire. Il arrive souvent que la pression interne qui en résulte fasse éclater la vessie natatoire, ou sortir les yeux de leurs orbites, ou œsophage et l'estomac par la bouche. « Beaucoup parmi eux n'avaient que des trous vides là où auraient dû se trouver les yeux », rapporte un observateur sur un chalutier. Une autre fois, il remarqua lors de la remontée du filet « une grande écume de bulles? provenant des milliers de vessies natatoires rompues. » Les poissons relativement petits sont d'ordinaire déversés sur de la glace pilée ; la plupart y meurent d'étouffement ou écrasés par les couches suivantes. Les poissons plus grands sont vidés sur le pont et l'équipage les larde de coups au moyen de courtes tiges pointues pour les trier, puis leur coupe la gorge et le ventre (pas nécessairement dans cet ordre). Entre-temps, les poissons non désirés (« déchets »), qui représentent parfois la majorité de la prise, sont rejetés par dessus bord, parfois à la fourche.

Ceci dit, la pêche de loisir est évidemment également loin d'être sans douleur (et sans tuerie, bien sûr !) : le palais ou l'estomac du poisson dans lequel s'ancre l'hameçon est tout aussi sensible que le nôtre, et le poisson qui étouffe à l'air libre prend parfois plus d'une heure pour mourir.

L'indifférence à l'égard des poissons est généralement totale, et on ne comptabilise leurs morts qu'en tonnes : matière première, produits de la mer, ressources halieutiques, "biomasse"?

D'après « Les poissons : une sensibilité hors de portée du pêcheur », Joan Dunayer, paru dans les Cahiers Antispécistes Lyonnais n°1, et d'après un communiqué de l'AFP du 30 avril 2003 et d'après un encadré sur les travaux de Rose, dans la brochure à paraître sur les poissons.

Yves Bonnardel.

 

 

Entre la Terre, les Animaux et les Humains

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