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Psychanalyse et animaux.

BB, pourquoi cet amour suscite-t-elle tant de reactions hostiles?

25 Juin 2008, 22:20pm

Publié par Jo Benchetrit

BB ce soir à la télé, sur l'A2.
Tout un programme.
BB n'aime pas mâcher ses mots. Depuis toujours.
Personne ne l'aura rendu politiquement correcte.Mais de là à prôner l'absence de limite, ce serait embêtant.
BB, c'est en qualité morale quelque chose de bien supérieur à la moyenne des gens. Mais bon, les gens ne lui disent pas merci.
BB a un défaut majeur: elle en rajoute tant qu'elle offre des verges pour se faire battre à ceux qui la détestent car sa lutte menace leur petit confort--et dieu sait que dans notre monde humaniste, le con est fort!-- et notre lutte est de ce fait fort difficile à mener à bien.
Bien sûr, à mes yeux ,ses qualités l'emportent de loin sur ce défaut.
Mais hélas elle est souvent obstinément libre. Et sa liberté de parole peut la perdre. Elle n'ignore pourtant pas que nous sommes en guerre idéologique et que donner des armes  aux exploiteurs d'animaux  est ...maso.
Mais son desir d'insolence et de verité est plus fort que son systeme de defense.
C'est cela, ette sensibilité, qui, allié à sa beauté et à sa grâce ont fait son succès inegalé et écrasant pour la petite fille qu'elle était alors que Vadim en parlait comme étant LA femme. Lourde charge que cette représentation idéale pour cette grande Lolita rebelle. De plus, ctte femme qui a tant fait "saliver" les hommes a été ravalée car selon le principe machiste une femme est soit pute, soit mère immaculée. Lire à ce sujet "le ravalement de l'objet de désir " de Freud.
BB fut ainsi l'antithèse de la vierge Marie, celle qui ne parle pas, celle qui aime son enfant, qui ne laisse pas de place au père et n'est née que pour ça, celle dont l'enfant est Dieu.
BB fut haïe des gens du Front National, avant son mariage. Le saviez-vous?
Elle est à l'opposé des idéaux fachos et traditionnels. Et c'st contre le fascisme anti-animaux d'où qu'il soit qu'elle se battra jusqu'à son dernier souffle.
Entre elle et le FN, à présent, c'est le malentendu: elle n'est pas celle qu'ils croient, ils ne sont pas ceux qu'elle croit.
Je pense qu'elle est leur proie. Le Pen se fout bien des animaux. Il defend la corrida, c'est vous dire!
Mais BB est déprimée, donc avide d'amour, de soutien et c'est là, auprès de D'Ormale, qu'elle  a trouvé tout ça.comment la désaprouver de chercher à être heureuse?
Elle le mérite bien, non?


Sinon, je peux donner une explication à son incapacité d'élever son fils, par ceci:
L'objet a est parfois angoissant. BB nous fait part dans son 1° livre de cette angoisse bien connue des psychanalystes et qui dénote à la fois une phobie et un baby blues qui a duré au delà de la semaine banalement décrite.
Pourquoi? Sans doute la solution est à chercher dans sa propre histoire et je ne la connais pas. Mais une femme n'a pas d'instinct maternel  car une femme est un parl'être, et que nous n'avons plus d'instinct, mais des pulsions. Il n'ya pas de féminité innée. Tout s'apprend. Le désir de mort arrive sans que cela soit prémédité, sans que cela soit maîtrisable et alors, ne pas élever son enfant est un service à lui rendre pour qu'il n'en souffre pas trop.
Toute femme ne se sent pas apte à élever son enfant.
Passer la main est alors un service à lui rendre, le plus grand acte d'amour.

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Deuil : y a t-il une vie après la mort de ceux qu'on aime?

25 Juin 2008, 17:18pm

Publié par Jo Benchetrit

A qui parler de cette perte poignante qu'est celle d'un être aimé, ici, un animal ?

Il se trouve que lorsque la douleur est trop forte, mettre des mots la met à distance, la rendant supportable, du moins chez certains, dont moi.
Vous trouvez ce texte sur mon blog ; est-ce hors sujet, moi comme sujet qui vous dévoile une part très personnelle? Après tout, cette histoire de révolte contre le mal fait à des êtres en état de contrainte et d'impuissance, ces abus, ça touche aussi à l'intime.
Laissons  dire  les autres, les gens de peu qui se croient quelque chose de plus, de mieux, sous prétexte qu'ils ont le pouvoir, laissons ces gens nous taxer de sensiblerie, là où, simplement nous ne voulons pas comme eux mettre entre notre sensibilité et nous la muraille glaciale et stérile qui les sépare de ce qui est sans doute le meilleur en eux et qu'on appelle à tort ou pas l'humanité.
Aujourd'hui, , on m'a laissé un message : après plus d'un mois dans le congélateur des vétérinaires, ma Gigi, est partie lundi

« pour se faire incinérer ». Cette information dite sous cette forme active à mon répondeur par une assistante embarrassée m'a accueillie au retour du travail. Ce fut comme un couperet : ma petite fille, je ne la reverrai plus. Ma petite fille, je cherche depuis son accident, le 18 mai, à ne pas affronter sa mort . là, ce fut incontournable.

Une chose trop brutale, imprévisible, ça vous laisse sur le carreau...Ne pas affronter cette réalité, ne pas souffrir car la souffrance en question est trop déchirante, et on plonge dans un certain déni.

Mais ce message me fait savoir, "enfin" (mais c'est encore trop tôt!), après plus d'un mois, que je ne retrouverai jamais son regard vif, vigilant, tour à tour et en même temps espiègle, inquiet, possessif...insolent, tendre, et tant d'autres états d'âmes encore. Sa grande subtilité, sa capacité de comprendre au quart de tour, tout ce qui m'avait scotché en elle..PFUIT...En fumée. Car ça y est, à l'heure qu'il est, elle est en cendre.
Le chat, Guzzy, n'a encore pas le courage de rentrer sans moi dans la chambre vide ou elle avait élu domicile, ma chambre au départ, chambre où il rentrait au grand dam de la pigeonne qui lui courait après en lui tirant les poils tout en lui expliquant avec force roucoulou(elle avait evidement des vocalises très diverses selon la situation, car voyez vous, un animal, n'en déplaise aux passionnés de l'ignorance, ça parle.) qu'il avait intérêt à sortir, ce qui était devenu un jeu au fil des années, 9 ans de cohabitation houleuse mais amicale.

Tout cela est en moi, je sais, en souvenir d'elle et des moments ahurissants passés ensemble...Precieux souvenirs mais jene peux encore y penser...trop dur.

Voilà, je ne reverrai plus ma petite fille. Je sais, j'ai déjà perdu du monde...Mais je n'avais jamais subi un effet retard de la douleur. Etre sous le choc anesthésie un peu, faut croire. Et puis, de même que quand on est amoureux , on pense que c'est la 1° fois qu'on est aussi heureux...Lorsqu'un deuil vous atteint, cette douleur, on la croit la plus forte jamais ressentie. Heureusement, le temps cicatrise, aide à vivre.
Ce matin, à direct 8, le petit présentateur viandard amateur de foie gras donnait une recette.. celle d' un pigeon.
Oui, je sais, ...On tue aussi les poulets, mais là, avec ses pattes recroquevillées témoins de son supplice, pattes qu'on avait laissées à son corps, alors que la tête était coupée, ce pigeonneau martyrisé, car on les tue par vide d'air, mort atroce, ce petit prêt à rôtir m'a fendu l'âme, faisant rebondir cette question : pourquoi faut-il tuer puisqu'on peut vivre sans tuer ?
C'est sur cette question que je vous laisse, ou plutôt que je vais continuer...car ça consiste à continuer. (Camus disait « à recommencer »).

 

 

Là,  elle a un peu peur car c'est Yann qu'elle connaissait peu qui l'a photographiait.


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Mon grain de sel psychanalytique. Procès de la corrida à Genève.

22 Juin 2008, 11:41am

Publié par Jo Benchetrit

Le 23 juin 2008, la Fondation Franz Weber organise à la cour des Droits des Animaux un procès avec Sarkozy et Fillon entre autres accusés!
Un expert psychologue parlera sur les enfants au nom du droit des enfants et des animaux à être respectés.

 

Mon grain de sel psychanalytique lacanien, puis l'annonce de cette manifestation :

Qu'est-ce qui en jeu dans ce scenario entre les abuseurs et les sauveteurs?

Pas moins que l'évolution de l'humanité.


La place de l’autre vu comme être (pré-)destiné à porter les objets de sa jouissance et à les mettre à sa disposition sans broncher, c’est celle de la bonne mère du stade d’avant la métaphore du nom-du-père.

Le nom-du-père, c’est le « non » de la mère, au final. C’est elle qui dit : « Ça suffit. Tu ne me suffis pas. »

Un jour l’esclave a dit aussi : « Ça suffit ». Les femmes pareillement. Et à la fin, ça a marché. Le bourreau, l’abuseur, on l’a bien remis à sa place.
Mais les animaux, eux, ils le disent sans cesse que ça suffit mais on ne les entend pas car l’homme ne les comprend pas ou plus réalistement, les hommes font comme s’ils ne parlaient pas, les animaux.


Ils ont même dit qu’aux animaux, il  manquait la parole, façon de dire qu’ils étaient en quelque sorte des « a-mots ». Mais  je crois plutôt qu’il s’agit d’un déni que fait l’homme qui les voit comme des A-nie-mots, des Autres hors mots, des sans langage, au prétexte qu’ils n’ont pas le même que le nôtre, ni le même entre espèces.


Ainsi, la métaphore paternelle qui est ce qui préside à l’interdiction de l’exploitation éhontée de l’Autre, est énoncée par ceux qui, officiellement, parlent, eux, de manière indéniable.   Pourquoi des animaux, les hommes   nient les mots?

Ils  ne veulent rien entendre d'eux de peur de se savoir coupables.

Les protecteurs des animaux qui s’en font les avocats, subissent la rage des accusés qui n’aiment pas trop cette place, on le  comprend, d’autant que les lois de tous les pays se sont donné  le mot  pour nier le droit animal, leurs mots comme leurs maux...et du coup, les hommes ne voient pas quel  mal il y a à se faire du bien en leur faisant du mal. Mal nié, d’ailleurs, prudemment et de manière quasi-universellement cartésienne, en leur assignant un psychisme et une sensibilité de machine,  ce qui ne va pas très loin, certes.


Les  défenseurs des animaux doivent donc faire la preuve de l'évidenceque ce mal est un mal et que le bien que se font les hommes sur le corps et l’esprit des animaux est un abus, un délit, voire un crime en regard d’une loi qui dépasse la loi locale, ce qui n’est pas simple à faire entendre par ceux qui ne veulent rien céder de leur jouissance.

L'annonce:



Le 23 juin se déroulera à Genève au C.I.C.G. (Centre International de Conférences de Genève) devant la Cour des Droits de l'Animal, sous la présidence de Franz Weber, le procès contre les principaux responsables de la tauromachie en Espagne, au Portugal et en France. Il est reproché aux accusés de vouloir maintenir en vie la pratique barbare et surannée de la corrida (rejetée par la majorité des citoyennes et des citoyens des pays concernés) et l'instaurer en tant qu'héritage culturel en Union Européenne. Il leur est reproché d'admettre la torture et la mise à mort de créatures sensibles comme une distraction publique et de bafouer ainsi la dignité humaine.

A Nicolas Sarkozy et François Fillon, il est reproché de violer la législation de leur pays en laissant s'implanter la corrida dans des localités françaises ne pouvant se réclamer d'aucune "tradition tauromachique". Les deux magistrats sont également accusés, tout comme le Président du Gouvernement Espagnol, M.José Luis Rodriguez Zapatero, de laisser s'établir et de subventionner sur leurs territoires respectifs des écoles de tauromachie où l'on enseigne à des enfants et adolescents la violence, la perfidie et la cruauté envers les plus faibles.

M José Manuel Barrosso, président de la Commission Européenne, est accusé d'avoir créé, pendant son mandat de Premier Ministre au Portugal, les bases légales de la mise à mort de taureaux, rejetant ainsi son pays en arrière de 80 ans en matière de protection animale.

Parmi les principaux accusés figurent également, et pour la première fois dans une audience publique contre les corridas, les milieux directement impliqués dans la tauromachie espagnole :

- la Fédération nationale des écoles de tauromachie
- l'Union des fédérations d'éleveurs de taureaux de combat
- l'Union nationale des organisateurs et promoteurs de spectacles tauromachiques
- l'Union professionnelle des matadors

Les trois unions en particulier sont accusées de publicité trompeuse au travers d'une exposition glorifiant la corrida, manifestation qui s'est déroulée (4 et 5 juin 2008) à Bruxelles au Parlement Européen dans le but de faire reconnaître la tauromachie comme tradition et culture européennes et héritage universel.

L'accusation est assurée pour la France par le Comité Radicalement Anti Corrida (CRAC), pour l'Espagne par la Fundacion Altarriba, pour le Portugal par l'association ANIMAL, soutenus par plus de 50 organisations co plaignantes venant de toute l'Europe. Dans le cadre de ce procès, Caroline LANTY, Présidente Nationale de la SPA, officiera en tant que Procureur Général.

La traduction simultanée est assurée en français, allemand, anglais et espagnol.

Montreux, 4 juin 2008
Source Soa FONDATION FRANZ WEBER

La corrida, c'est le refuge mélancolique de l'impuissance et le nomadisme de l'impunité qui cherchent à détruire la part humaine dans l'homme. Dans une ironie solennelle, de l'odeur du sang à l'impudeur, le toréador ne respire que la mort de l'innocence gisant à ses pieds. Où sont donc dans cette barbarie la compassion et l'intelligence du coeur qui assument le respect de la vie et la traversée vers l'Autre?

Morad EL HATTAB, Lauréat du Prix Littéraire Lucien Caroubi, Prix pour la Paix et la Tolérance.
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FBI ( Français et Español)= tortionnaires d'animaux tueurs.

21 Juin 2008, 14:52pm

Publié par Jo Benchetrit

On peut y perdre son latin. Les animaux sont torturés sans cesse pour la nourriture, dans la recherche, et même dans l'art, qui en devient pseudo-art.
Une pulsion non sublimée ne saurait être civilisée. Les parents doivent être clairs là dessus, c'est leur devoir d'éducateurs.
Il existe pourtant une loi qui reconnaît enfin la sensibilité des autres animaux   et qui , de ce fait, prévoit des sanctions. Cependant des milliards d'animaux échappent à cette protection sous prétexte d'utilité. Passons sur la monstruosité d'un tel cynisme pour en venir là où je veux vous amener: les serial killers ont, selon le FBI tous été des bourreaux d'animaux.
Ce n'est donc pas sans conséquence de faire du mal aux animaux.
Ainsi, un client de corrida et a fortiori si il est un enfant prend des risques.  Les aficionados ou les touristes qui sont les plus coupables car ce sont eux qui font vivre les corridas sont des gens qui torturent des animaux en payant  des massacreurs à gage qui reçoivent ainsi d'eux une procuration. Est-ce pour cela que  que les espagnols sont à la fois les champions d'europe de coutumes montrueuses envers les bêtes et des crimes  sur leurs conjointes?
En tous cas, nous sommes tous dans ce cas de  manière plus masquée en achetant de produits issusde torture animale.
Et nous ne pouvons que constater que, sans être serial killer en permanence, les humains sont
le plus souvent des bombes à retardement, si on se réfère à leurs exploits entre eux pendant les guerres, ou au succès populaire de l'expérience nazie à laquelle tant de gens ont participé par action, intention et ou complicité tacite.


La relation entre la maltraitance animale et les tueurs en série

http://agir-pour-les-galgos.over-blog.com/article-20444328.html

Information du FBI concernant la cruauté contre les animaux

Ces derniers 18 mois nous avons vu sept fusillades à l'intérieur des écoles: pour chacun de ces cas, nous avons appris que les auteurs de ces crimes avaient abusé, torturé et tués des animaux avant de passer à des victimes humaines.
Le FBI utilise des rapports de cruauté sur les animaux pour analyser le potentiel de supposés criminels violents
Les maîtres d'écoles, les pères et étudiants sont avertis et entrainés pour débusquer les symptomes alarmistes. De fait, le Département de l'Education des Etats Unis, publie un pamphlet où l'on étudie la cruauté sur les animaux et où on la définit comme étant un symptome d'avertissement sur un jeune potentiellement dangereux.
En 1993, le Congrès National PTA concluait: " Les enfants élevés dans des notions de justice, de compassion pour les animaux, deviennent plus justes, pleins de bonté et considérés par leur entourage. Le fait de le maintenir dans cette ligne de caractère, aboutira à en faire des êtres tournés vers les autres, plus humains, plus respectueux des lois, des citoyens de valurs."
Mai 1988/Springfield, Oregon: Kip Kinkel tua ses parents et deux compagnons de classe et en blessa 22 autres. Il avait déjà une histoire de crimes et tortures sur animaux, se vantant d'avoir "volé" une vache, tué chats et écureuils, en leur introduisant des pétards dans la gueule.
Mars 1988/Jonesboro, Ark.: Mitchell Johnson et Andrew Golden tuèrent au fusil quatre étudiants et un enseignant. Un ami avoua qu'Andrew, tuait de temps en temps quelque chien avec un rifle calibre 22
Décembre 1977/West Paducah,Ky.: Michael Carneal séquestra et tua trois de ses compagnons de classe pendant qu'ils étaient en prière.Il s'était déjà vanté auprès d'un ami d'avoir brûlé un chat sur un bûcher.
Octobre 1997/Pearl,Miss.

: Luke Woodham cogna sur sa mère jusqu'à la tuer, sur ce il tua avec arme à feu deux compagnons de classe et en blessa plusieurs autres. Dans son journal intime il avait écrit qu'avec un ami, ils avaient écorché, brûlé et torturé son chien, jusqu'à le tuer.
Abus sur les humains et abus sur les animaux: un crime.
Les actes de violence sur les animaux ont été largement reconnus comme des indicateurs d'une dangereuse psychopathie qui ne s'arrête pas sur les animaux eux-mêmes.
" Quiconque qui a été habitué respecter la vie d'une quelconque créature vivante a des chances négligables d'en arriver à considérer la vie humaine comme négligeable elle-même", écrivit le Dr Albert Schweitzer.
En accord avec Robert Ressler, qui étudie les profils des tueurs en série pour le FBI: "Les tueurs en série petit à petit, commencent en tuant et en torturant les animaux dans leur enfance".
Ces etudes ont convaincu les sociologues, les hommes de loi et les cours de justice, que les actes de cruauté sur les animaux doivent attirer notre attention. Ces actes seront les premiers symptomes d'une pathologie violente, qui suppose des victimes humaines.
Les abus sur les animaux ne sont pas seulement le résultat d'une déficience mibeure de la personnalité de l'abuseur, mais plutôt un symptome d'une profonde perturbation mentale.
Les investigations de la psychologie et de la criminologie montrent que ceux qui ont commis des actes de cruauté sur les animaux ne s'arrêtent pas là, nombreux sont ceux qui passent à d'autres êtres humains.
Le FBI a démontré que les faits de cruauté sur les animaux sont un des traits qui apparaissent régulièrement dans leurs ordinateurs de statistiques, quand ils répertorient les antécédents des violeurs ou assassins en série. D'autre part le Manuel de Psychiatrie et Désordres Emotionnels répertorient la cruauté sur les animaux comme un critère de diagnostic pour les désordres de conduite.
Les études ont montré que les criminels violents et aggressifs sont plus à rapprocher des enfants ayant abusé des animaux que les criminels considéré comme non aggressifs.
Un examen psychiatrique effectué sur des patients qui ont régulièrement torturé des chats et des chiens, a démontré que tous présentaient des troubles importants d'aggression sur les gens, comme par exemple un patient qui avait assassiné un enfant. pour les investigateurs, . une fascination pour la cruauté sur les animaux est un signal d'alarme rouge dans la vie des vloleurs et assassins en série. Le fondateur de l'Unité de Sciences du comportement au FBI, Robert Ressler, a dit: " Ceux ci ont été des enfants qui n'ont jamais appris que c'était très mal d'arracher les yeux à un petit chien".
L'Histoire est pleine d'exemples notoires: Patrick Cerril qui tua 14 compagnons de travail et se suicida ensuite, harcelait son chien et mutilait d'autres mascottes.
Earl Kenneth Shirner, qui viola, poignarda et mutila un enfant de 7 ans, était connu par son voisinage pour introduire des pétards dans l'anus des chiens et tendre des chats.
Brenda Spencer qui mit le feu dans une école de San Diego, tuant deux enfants et en blessant neuf autres, avait abusé de chiens et de chats. Souvent elle leur mettait le feu à la queue.
Albert DeSalvo, "l'étrangleur de Boston", qui tua 13 femmes attrappait dans sa jeunesse des chiens et des chats qu'il enfermait dans les grues à oranges et leur tirait des flèches qui traversaient les cagettes.
Carroll Edward Cole exécuté pour 5 des 35 homicides dont il fut accusé, a dit que son premier acte de violence, quand il était petit, avait été d'étrangler un petit chien.
En 1987, trois étudiants du secondaire furent accusés pour avoir tapé un compagnon de classe jusqu'à le tuer? Tous avait régulièrement pratiqué des actes de mutilation sur les animaux de nombreuses années avant. L'un d'entre eux a avoué avoir tué tant de chats qu'il en avait perdu le compte.
Deux frères qui avaient tué leurs parents avaientb raconté avant à leurs compagnons de classe avoir décapité un chat
Le tueur en série Jeffrey Dahmer avait empalé des têtes de chiens, de chats et de grenouilles.
Plus récemment, Kip Kinkel en Springfield, Ore., et Luke Woodham, 16, en Pearl, Miss., deux assassins de 15 ans torturaient des animaux avant de devenir alcooliques
Les étudiants de Columbine High Scholl Eric Harris et Dylan Klebold qui tuèrent 12 de leurs compagnons de classe avant de se tuer eux-mêmes se vantaient d'avoir mutilé des animaux de leurs amis.
" Il y a quelque chose en commun à tous ces tireurs de ces dernières années" dit le Dr Harold S. Koplewicz, directeur du Centre d'Etudes de la Ninez, à l'Université de New York.
" Nous sommes en face de jeunes qui présentent des symptomes d'aggression pour leurs semblables, un intérêt pour le feu, de la cruauté envers les animaux et beraucoup de signaux que les écoles ont ignorés."
Tristement, beaucoup de cette violence infantile chez ces criminels n'a jamais été examinée, jusqu'à ce qu'elle se retourne sur les humains. L'anthropologue Margaret Mead dit " une des choses les plus dangereuses qui puisse arriver à un enfant c'est de tuer un animal et de l'assumer.
J'en déduis que l'abus domestique est dirigé vers le plus fragile, l'abus d'animal et l'abus des enfants vont de pair.
Les parents qui nient à l'animal l'attention appeopriée ou abusent d'un animal, abusent aussi et négligent leurs propres enfants
Sur 23 familles britanniques, avec un vécu de négligence envers les animaux, 83% étaient identifiés par les experts comme à risques d'abus et de négligence
Une étude sur les femmes battues montre que 57% d'entre elles disaient que leur conjoint maltraitaient ou battaient les animaux. Une sur quatre disait rester avec son conjoint violent par peur de laisser ses mascottes avec lui
Bien que l'abus sur les animaux soit un signe important d'abus sur les enfants, le père n'est pas toujours celui qui harcèle l'animal. Les enfants qui abusent des animaux, souvent, répètent la leçon apprise à la maison: et comme leur père ils répondent à l'angoisse et la frustration par la violence. Sa violence est dirigée vers l'unique être de la famille plus vulnérable encore que lui-même: l'animal.
Un expert a dit: " les enfants de foyers violentes se caractérisent par leur participation à des bagarres", dans lesquelles il peuvent mutiler ou tuer un animal. Assurément, la violence domestique est la base la plus commune pour la cruauté infantile contre les animaux.
C'est une certitude partagée entre psychologues que la cruauté contre les animaux est un des meilleurs exemple de la continuité des perturbations psychologiques de l'enfance à l'âge adulte. En bref, un diagnostic détaillé pour évaluer la cruauté infantile sur les animaux devra être bien établi et se faire conjointement avec le Collège de Médecine Vétérinaire de l'Université de Cornell
Ecoles, parents, communautés et Cours de justice qui considèrent l'abus sur les animaux comme un "délit mineur" ignorent UNE BOMBE A RETARDEMENT
Par contre, les communautés qui appliquent des peines sévères contre les abuseurs d'animaux, examinent les familles, recharchent d'autres signes de violence et feront intensément appel à un consultant pour les personnes concernées
Les communautés doivent reconnaître que l'abus d'une QUELCONQUE être vivant est inacceptable et constitue un danger pour tout le monde
En 1993, la Californie fut le premier état à passer une loi, l'accusation officielles de contrôle animal, pour contrer les abus infantiles.
Le rapport d'abus est déjà dans les législations du Connecticut, Washington, DC. Une législation similaire a été introduite en Floride. L'abus sur les animaux de compagnie est un signal d'alarme de l'abus des membres à "deux pattes" de la famille dit le représentant Steve Effman. " Nous ne pouvons plus jamais ignorer cette connection".
Après une étude approfondie des liens entre l'abus animal et l'abus humain, deux experts ont conclu: "L'évolution d'une majorité de gentils dans la société humaine doit alors être aidée par notre promotion d'une éthique plus positive entre les enfants et les animaux".

Je rappelle que le projet de loi de protection animale présenté par l'Argentine s'est basé sur le contenu de ce rapport du FBI :

http://www.canadianvoiceforanimals.org/gualeguaychu.html

Informe del FBI

La conexión entre maltrato animal y los asesinos seriales.
Informe del FBI sobre crueldad contra los animales.

En los últimos 18 meses hemos visto siete tiroteos en escuelas: en cada uno, hemos aprendido que los perpetradores de estos crímenes habían abusado, torturado y matado animales antes de accionar sobre víctimas humanas.
El FBI usa reportes de crueldad animal para analizar del potencial de los sospechados como criminales violentos.
Maestros, padres y estudiantes son advertidos y entrenados para buscar síntomas de alarma. De hecho, el Departamento de Educación de Estados Unidos, publica un panfleto, donde se coloca la crueldad contra los animales, como un síntoma de advertencia de un joven potencialmente peligroso

En 1993, el Congreso Nacional PTA estableció:" Los niños entrenados para extender la justicia, bondad y compasión para con los animales, se vuelven mas justos, bondadosos y considerados en sus relaciones con el prójimo. El entrenamiento del carácter en éstas líneas, dará como resultado seres con una afinidad más amplia con los demás, más humanos, más apegados a las leyes, en síntesis, ciudadanos más valiosos"

Mayo de 1988/Springfield, Oregon: Kip Kinkel mató a sus padres y dos compañeros de clase e hirió a otros 22. Tenía una historia de crímenes de animales y tortura, alardeaba de haber "volado" una vaca, matado gatos y ardillas, introduciendo petardos en sus bocas.

Marzo 1998/Jonesboro, Ark.: Mitchell Johnson y Andrew Golden mataron a tiros cuatro estudiantes y un maestro. Un amigo dijo que Andrew, mataba de tanto en tanto, algún perro con un rifle calibre 22.

Diciembre 1997/West Paducah, Ky.: Michael Carneal disparó y mató a tres compañeros de clase mientras estaban rezando. Le había comentado a sus amigos, que había quemado un gato en una hoguera.

Octubre 1997/Pearl, Miss.: Luke Woodham apuñaló a su madre hasta matarla, luego mató a disparos a dos compañeros de clase e hirió a muchos otros. En su diario había escrito que con un amigo, habían apaleado, quemado y torturado a su perro, Sparkle, hasta matarlo.

Abuso humano y abuso animal: copartícipes de un crimen.
Los actos de violencia contra los animales ha sido largamente reconocidos como indicadores de una peligrosa psicopatía que no termina con los animales en sí mismos.

"Cualquiera que ha sido acostumbrado a cuidar de la vida de cualquier criatura viviente tiene una chance despreciable de arribar a la idea de que la vida humana es despreciable"
, escribió el Dr. Albert Schweitzer.

De acuerdo a Robert Ressler, quien diseñó los perfiles de los asesinos seriales para el FBI: "Los asesinos seriales muy a menudo, comienzan matando y torturando animales, cuando eran niños".

Estos estudios han convencido a los sociólogos, los hacedores de leyes y las cortes, que los actos de crueldad contra los animales deben merecer nuestra atención. Estos deben ser los primeros síntomas de una patología violenta, que incluya víctimas humanas.

El abuso animal es no sólo el resultado de un defecto menor de la personalidad del abusador, sino un síntoma de un profundo disturbio mental.

Las investigaciones de la psicología y la criminalística muestran que los que cometieron actos de crueldad contra los animales no paran ahí, muchos de ellos agreden a otros seres humanos.

El FBI ha encontrado que la historia de la crueldad contra animales es uno de los rasgos que regularmente aparecen en sus computadoras, cuando revisan los antecedentes de violadores ó asesinos seriales. Además el Manual de Psiquiatría y Desórdenes Emocionales lista la crueldad contra los animales como un criterio de diagnóstico para los desórdenes de conducta.[1]
Los estudios han mostrado que los criminales violentos y agresivos son más propensos de niños a haber abusado de los animales, que los criminales considerados no agresivos. [2]

Un examen a pacientes psiquiátricos que han repetidamente torturado gatos y perros, encontró que todos ellos tenían altos niveles de agresión contra la gente, como por ejemplo, un paciente que había asesinado un niño. [3] Para los investigadores, una fascinación con la crueldad por los animales, es una bandera roja en las vidas de los violadores y asesinos seriales. [4] Dijo Robert Ressler, fundador de la Unidad de Ciencias del comportamiento del FBI: " Estos eran niños que nunca aprendieron que está muy mal arrancarle los ojos a un perrito".[5]

La historia está repleta con notorios ejemplos: Patrik Cerril, que mató 14 compañeros de trabajo en una oficina de correos y luego se suicidó, hostigaba a su perro a atacar y mutilar otras mascotas. [6]

Earl Kenneth Shirner, quien violó, acuchilló y mutiló a un niño de 7 años, era conocido en su vecindario por colocar petardos en el recto de los perros y ahorcar gatos .[7]

Brenda Spencer, quien le prendió fuego a una escuela en San Diego, matando dos niños y lastimando a otros nueve, había abusado de perros y gatos. Frecuentemente les prendía fuego la cola .[8]

Albert DeSalvo, el "estrangulador de Boston", que mató 13 mujeres, en su juventud, atrapaba perros y gatos y luego de colocarlos en grúas para naranjas, les tiraba flechas que atravesaban las cajas .[9]

Carroll Edward Cole, ejecutado por 5 de los 35 homicidios de que fue acusado, dijo que su primer acto de violencia, fue cuando niño, había estrangulado un perrito.[10]

En 1987, tres estudiantes de secundaria fueron culpados de golpear a un compañero de clase hasta matarlo Todos ellos tenían repetidos actos de mutilación de animales, varios años antes. Uno de ellos confesó haber matado tantos gatos, que había perdido la cuenta.[11]

Dos hermanos que mataron a sus padres le habían contado previamente a sus compañeros de clase, que habían decapitado un gato.[12]

El asesino serial Jeffrey Dahmer había "empalado" cabezas de perros, gatos y ranas.[13]

Más recientemente, Kip Kinkel en Springfield, Ore., y Luke Woodham, 16, en Pearl, Miss., dos asesinos de 15 años, torturaban animales antes de tirotear borrachos.[14]

Los estudiantes de Columbine High School Eric Harris y Dylan Klebold, que dispararon y mataron a 12 compañeros de clase, antes de dispararse a sí mismos, se ufanaban de haber mutilado animales de sus amigos.[15]

" Hay algo en común a todos los tiradores de los últimos años", dijo el Dr. Harold S. Koplewicz, director del Centro de Estudios de la Niñez, en la Universidad de New York.
" Tenemos jóvenes que tienen síntomas de agresión hacia sus pares, un interés por el fuego, crueldad contra los animales, aislamiento social, y muchos signos de alerta que las escuelas han ignorado" .[16]

Tristemente, mucha de la violencia infantil de estos criminales no ha sido examinada, hasta que se volvió en contra de los humanos. La antropóloga Margaret Mead dice " una de las cosas más peligrosas que le puede suceder a un niño es matar ó torturar a un animal y cargar con ello" .[17]

Debido a que el abuso doméstico está dirigido al más desvalido, el abuso animal y el abuso de los niños a menudo van de la mano. Los padres que niegan al animal la necesidad de un cuidado apropiado ó abusan de animales, también abusan ó descuidan a sus propios hijos.

Algunos adultos abusivos, saben muy bien que serán mas reprochados por abusar de un niño en público que por abusar de un animal. En el 88% de 57 familias de New Jersey, que fueran tratadas por abuso de infantes, los animales de la casa eran abusados. [18]

De 23 familias británicas, con historia de negligencia con animales, el 83% habían sido identificadas por los expertos, como riesgosas por abuso ó negligencia.
[19]

Un estudio de mujeres golpeadas, muestra que el 57% decía que sus parejas maltrataban ó mataban animales. Una de cada cuatro, decía que se quedaban con el golpeador, por miedo a dejar sus mascotas con ellos.[20]

Mientras que el abuso de animales es un importante signo de abuso de niños, el padre no es siempre quien hostiga al animal. Los niños que abusan de los animales, tal vez, repitan la lección aprendida en casa; y como sus padres, respondan a la angustia y a la frustración con la violencia. Su violencia es dirigida al único ser de la familia mas vulnerable que ellos mismos: el animal.

Un experto dijo: " Los niños de hogares violentos se caracterizan porfrecuentemente participar en apuñalamientos ó golpizas", en los cuales pueden mutilar ó matar un animal. Seguramente, la violencia doméstica es la base más común para la crueldad infantil, contra los animales.[21]

Es una creencia compartida entre psicólogos que la crueldad contra los animales es uno de los mejores ejemplos de la continuidad de las perturbaciones psicológicas de la niñez a la adultez. En breve, un proceso para el diagnóstico, que evalúe la crueldad animal infantil, tendrá que ser bien estudiado, y debe hacerse en conjunto con el Colegio de Medicina Veterinaria de la Universidad de Cornell.[22]

Escuelas, padres, comunidades y cortes que consideran el abuso animal como "un crimen menor" están ignorando UNA BOMBA DE TIEMPO.

No así, las comunidades que tengan penas severas para los abusadores de animales; examinen a las familias, buscando otros signos de violencia, y requiriendo intensivamente, un consultor para los perpetradores.
Las comunidades deben reconocer que el abuso de CUALQUIER ser viviente es inaceptable y nos pone en peligro a todos.
En 1993, California fue el primer estado en pasar a ley, la requisitoria de oficiales de control animal, para reportar abuso infantil.

El reporte de abusos, ya está en las legislaciones de Connecticut, y Washington, D.C. Una legislación similar, fue introducida en Florida. El abuso de las mascotas es una señal de alarma del abuso a los miembros de "dos piernas" de la familia, dice el representante Steve Effman. " No podemos enfrentar la ignorancia de esta conexión nunca más" .[23]

Después de un extensivo estudio de los lazos entre el abuso animal y el abuso humano, dos expertos concluyeron: " La evolución de una mayor gentil y benigna relación en la sociedad humana, debe, entonces, estar ayudada por nuestra promoción de una más positiva y nutriente ética entre los niños y los animales" .(24)



Referencias
[1]Daniel Goleman, 'Child's love of cruelty may hint at the future killer', The New York Times, 7 Aug. 1991.
[2]'Animal abuse forecast of violence', New Orleans Times-Picayune, 1 Jan. 1987.
[3]Alan R. Felthous, 'Aggression against cats, dogs, and people', Child Psychiatry and Human Development, 10 (1980), 169-177.
[4]Goleman.
[5]Robert Ressler, quoted in 'Animal cruelty may be a warning', Washington Times, 23 June 1998.
[6]International Association of Chiefs of Police, The Training Key, No. 392, 1989.
[7]The Animals' Voice, Fall 1990.
[8]The Humane Society News, Summer 1986.
[9]International Association of Chiefs of Police.
[10]Ibid.
[11]Ibid.
[12]Lorraine Adams, 'Too close for comfort', The Washington Post, 4 Apr. 1995.
[13]Goleman.
[14]Deborah Sharp, 'Animal abuse will often cross species lines', USA Today, 28 Apr. 2000.
[15]Mitchell Zuckoff, 'Loners drew little notice', Boston Globe, 22 Apr. 1999.
[16]Ethan Bronner, 'Experts urge swift action to fight depression and aggression', The New York Times, p. A21.
[17]Margaret Mead, Ph.D, 'Cultural factors in the cause and prevention of pathological homicide', Bulletin in the Menninger Clinic, No. 28 (1964), pp. 11-22.
[18]Elizabeth DeViney, Jeffrey Dickert, and Randall Lockwood, 'The care of pets Within child-abusing families', International Journal for the Study of Animal Problems, 4 (1983) 321-329.
[19]'Child abuse and cruelty to animals', Washington Humane Society.
[20]Sharp.
[21]Cornell University College of Veterinary Medicine, Animal Health Newsletter, Nov. 1994.
[22]Ibid.
[23]Sharp.
[24]Stephen R. Kellert, Ph.D., and Alan R. Felthous, M.D., 'Childhood cruelty toward animals among criminals and noncriminals'
, Archives of General Psychiatry, Nov. 1983.



Links relacionados:
http://www.minoriasorda.com/modules.php?name=News&file=article&sid=5185
http://www.vet-uy.com/articulos/artic_ba/008/ba008.htm
http://www.gevha.com/index.php?option=content&task=view&id=5
http://www.gevha.com/index.php?option=content&task=view&id=16&Itemid=2
http://www.gevha.com/index.php?option=content&task=view&id=268&Itemid=2


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Pourquoi faut-il interdire la corrida aux enfants?

21 Juin 2008, 09:37am

Publié par Jo Benchetrit

 

Dans l’encyclopédie universelle : « Initialement terme de chirurgie désignant l'état dans lequel une blessure grave jette l'organisme, le « traumatisme » en est venu à connoter dans la théorie psychanalytique toute excitation suffisant à mettre en échec les mécanismes de défense habituellement efficaces. »

La corrida est, comme la pornographie, du registre de l’obscénité, terme issu du grec qui signifie « de mauvaise augure »car ce que ça montre est supposé avoir  des effets désastreux sur le psychisme des gens .  du fait que ça passe la limite de la morale.

C’est une mise en scène qui montre ce qui ne doit pas être montré. Mais en plus de ce qui se passe si on montre un acte sexuel librement consenti par les partenaires, la corrida passe une autre limite, celle où les participants ne sont pas tous libres d’être là.

  1. c’est une pornographie : les petites culottes qui volent dans les  gradins des arènes en témoignent.
  2. Mais une porno   sans  partenaires car il s’agit de bourreaux et de  victimes. Le taureau, pas plus que les chevaux ou que les animaux qui servent à l’entraînement des toreros, ne sont volontaires.
    ça change tout et ça met les choses au niveau où ça doit être,  celui des viols : c’est une violence aggravée sur un être absolument abusé, forcé, contraint à une situation qu’il n’est pas possible pour lui de quitter. Et ce, malgré ce qu’en dit Wolf en prétendant que le taureau n’étant pas attaché, la terme de torture ne s’applique pas, comme s’il était libre de repartir dans son pré à sa demande !!!
  3. C‘est donc traumatique pour tout le monde.   ça l’est  sur les adultes, y compris ceux qui croient qu’en aimant ça, ils en effacent les effets   délétères.

  4. la question est de savoir si oui ou non c’est plus un traumatisme pour les enfants et si il faut leur interdire  l’acces en attendant de nous en protéger tous en lui retirant son passe-droit ? Indubitablement, oui, du point de vue psychologique. déjà parce qu’un enfant n’est pas responsable de lui-même.   du point de vue légal, et ce même pour les plus grands, ce sont les parents les responsables jusqu’à la majorité de ce qui arrive de négatif aux enfants.
  5. Ensuite parce que la personnalité en formation y perd ses repères et donc sa capacité de progresser puisqu’il est invité à tenir pour BIEN de régresser au stade de la toute-puissance amorale.  . ce  renversement des valeurs à un âge où il est crucial de les intérioriser est dû au manque de lucidité des parents irresponsables et eux mêmes traumatisés à leur insu, ce qui a de quoi désorienter et endommager la boussole morale qui permet de discriminer le bien du mal.


 

L’homme qui approuve ce qui ne doit pas être approuvé et arrive à le faire sans sanction, et même en étant toléré voire approuvé  par une loi illégitime, constitue un violeur moral de tous les autres humains. Et ce,  avec la complicité du législateur. Donc ce n’est pas traumatique que pour les enfants. Montrer ça à la télé est une violence faite aux esprits sains qui regardent ça par hasard de zapping avec une désespoir complet. En conséquence si en effet la corrida fait écho de manière traumatisante à la scène primitive, en montrant ce qu’il ne faut pas voir, cette effraction psychique est aggravée par le fait que les valeurs de la société sont renversées, puisque cela se passe en toute légalité.

la torture se situe en effet en dehors de la limite de la morale. SI la transgression fantasmatique est monnaie courante, celle du passage à l’acte qu’elle est correspond à la définition de   la seule perversion sadique.

La petite enfance est pleine d’hallucinations cruelles du genre de la corrida, mais effectuées sur le corps de la mère quand elle est mauvais objets par rétorsion ou bon objet en voulant la dévorer et pas seulement de…baisers.. La psychanalyste  Mélanie Klein décrit un certain nombre de choses du genre. La censure est la cause du refoulement de la petite enfance car pour grandir il ne faut plus jouir de façon meurtrière et oublier le temps de cette jouissance pour éviter d’être tenté de recommencer.

Or la censure va permettre d’intérioriser les règles morales au point que l’on ne pourra ultérieurement pas jouir de tortures et meurtres mais au contraire s’y opposer fermement. Les justes sont ceux qui ont intériorisé les interdits. Leur rareté montre que ce processus censé être commun à tous est loin d’être unanime.

La censure fait que l’on ne peut pas jouir d’un spectacle sans sublimation car ça se passe pour de vrai. Si on en jouit, c’est que la censure a échoué.

C’est le signe d’une régression psychique grave le plus souvent irréversible.

La construction mentale de l’enfant peut alors en être gravement altérée. La jouissance psychopathe va se généraliser à sa personnalité entière.

Bien sur il n’en aura pas conscience car le reconnaître serait déjà un processus de guérison. Mais pour cela, il lui faudrait admettre que ses parents ont pu se tromper, qu’ils l’ont maltraité en l’emmenant aux corridas. Ça demande une capacité de mentaliser ce qu’ils sont.   Ces êtres là ne l’ont pas souvent, du fait que la pathologie fait perdre de nombreux points de QI sur certains sujets. Il n’y a qu’à entendre  les inepties des pro corridas les plus bardés de diplômes..

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Le développement de l'enfant est éthique.

17 Juin 2008, 07:17am

Publié par Jo Benchetrit

Au commencement était   la perversion polymorphe.

 
 Le bébé, agité de pulsions par tous les trous de son corps, par tout son psychisme, est demande et jouissance, c'est à dire alternance de plaisir-souffrance. Il a tous les droits, tous les pouvoirs. Il veut. Il exige. Il a besoin, envie de ne manquer de rien, de résoudre le pb que lui pose la vie, les gens, cette femme le cas échéant, enfin ce qui lui sert de mère, cette énigme qui va, vient, lui appartient et parfois, la traitre, lui échappe.
Il supporte pas de pas savoir ce que c'est que cette bête capricieuse, qu'est-ce qu'elle veut, pas tjrs assez intelligente pour savoir ce qu'il lui faut, à lui, la prunelle de ses yeux, qu'elle dit, hem!
 Melanie Klein repère déjà les pulsions et pour ma part je vois là l'époque cartésienne de la question du  "kes qu'elle a ds le ventre?"
Et si on pouvait, on le lui ouvrirait histoire de voir. C'est l'époque de l'origine de la recherche scientifique(sublimation) et je dirais par ailleurs de la vivisection (par regression).
En fait le bébé  satisfait ses méchantes pulsions comme il peut, en hallucinant. L'hallucination, c'est du réel, pas de l'imaginaire, pour le jeune enfant, mais ça ne fait de mal à personne.
Donc:

Au 1° jour, il est auto erotique.
Au 2°il est oral
au 3° il est anal
au 4° il est phallique.
Au 5° il est quoi dejà? Ha  oui, castré. Il est passé du en être ou pas, au en avoir ou pas. Je parle ici du phallus.
au 6° c'est Chabat, période de latence, il se résigne à quitter le temps incestueux de sa toute-puissance sur sa mère en sublimant ses pulsions
au 7° il se pose en s'opposant   pulsions revendicatives en tête.
et au 8°...il n'y a pas 8 jours...Zut! ben si, il devient un sujet adulte, transformant par sublimation et ascèse ses pulsions archaiques tjrs là en pulsions irréversiblement non destructrices...
Mais en realité SELON MOI, cet age n'est jamais atteint car   l'adulte est  à la fois sublimant et   transgressant. Il va satisfaire comme bébé ses pulsions destructrices mais pas hallucinatoirement, car grâce à certaines conditions prévues par la loi des hommes, loi perverse car la seule loi non perverse  est celle non écrite de l'interdit de l'inceste, grâce à des trucs comme la guerre, ou encore et surtout, c'est moi qui le rajoute, ce qui fonde notre espèce et que personne ne voit tant ce champ  est énorme, la vaste zone de non-droit  du rapport aux animaux, il retrouve sa toute-puissance infantile mais avec la puissance de l'adulte, il devient un réel danger public.A la fois barbare et civilisé, alternant enfer des pulsions perverses atteintes par régression et paradis de la sublimation de la maturité psychique.
Car   rien n'est acquis à l'homme disait Brassens, et surtout pas cette capacité psychique de veiller à ne pas transgresser si ça nuit à un autre quelqu'il soit. Pourquoi?
C'est ça qu'il convient d'étudier.
Un animal sauvage dans la nature donc pas sous l'emprise humaine, ne régresse pas, à ma connaissance. Mais l'homme semble être le seul à se promener de l'âge adulte où ses pulsions sont civilisées à l'enfance perverse.
La porte du passé ne se ferme pas.
On le constate, la civilisation n'est qu'un vernis, dit Freud dans malaise et en prime le sentiment de culpabilité n'est qu'un sentiment de honte, " de l'angoisse sociale" dit-il.

Est-ce parce que l'inconscient ne connait pas le temps ou parce que le mal qu'il fait aux animaux , dépassant dans son rapport à eux le simple rapport d'un prédateur à son repas, dépassant l'utile par l'agréable en se soumettant à l'emprise de ses pulsions régressives, est ce donc à cause de ce rapport regressif qu'il ne peut sortir de cet âge où le bébé est narcissique, sûr de son bon droit, sur que son plaisir et ses besoins doivent être prioritaire sur tout le reste.
La corrida s'inscrit dans cette logique.
Mais avec ceci de particulier c'est que l'alibi dont a besoin l'homme pour justifier ses transgressions pour garder de lui la belle image qu'il veut avoir pour ne pas avoir à remettre en question son "art de vivre", celui de l'utile à quelque chose, là, dans la corrida, est encore plus tirée par les cheveux.

Je soutiens en resumé ceci:
le fait que les hommes se permettent ce qu'ils font aux animaux a 2 sortes de conséquences:
1. sur les animaux
2. sur l'humanité qui ne peut  prétendre à une bonne gestion de ses pulsions en  dehors d'une assise éthique solide. Le monde de sang et de souffrance, monde d'abus qui fait qu'au moment où je parle des milliards d'animaux se font soit torturer   soit tuer pour les hommes, est pour tout un chacun un monde traumatique.
Ce n'est pas un choix humaniste ou religieux, mais du domaine de la science.
ça s'observe. L'éducation sert à ça. Elle échoue , certes, mais le but de l'éducation est de rendre possible une vie sociale à l'enfant en le rendant non dangereux pour lui ou pour les autres, alors qu'il contient de quoi, tel une bombe kamikaze, défoncer le monde, et lui avec, à savoir ses pulsions perverses.
Ce cauchemar que nous créons par un choix de vie abusif avec les autres vivants sensibles  que les corridas ne cachent pas, alors que la plupart des autres tortures sont masquées, est   pathogène du fait qu 'il est jouissance transgressive, née de la regression et  pousse à regression.. DOnc structurant l'homme de manière pathologique et cette pathologie, cercle vicieux, est ce qui fait régresser aux stades  archaïques de notre vie, là où on réagissait en processus primaires, donc non réfléchie. Ce nest pas le lieu de la lucidité mais celui de l'aveuglement, et
ce n'est pas un hasard si si peu de penseurs ont analysé de manière objective donc détachée de  toute tentation de jouissance, cad de non pensée, le domaine du rapport aux animaux.
 

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Grandeur et vicissitudes des pigeons.

16 Juin 2008, 06:16am

Publié par Jo Benchetrit

 

 L'Association Stéphane Lamart reçue au Ministère de l'agriculture

 

Je suis très contente que l'association Lamart, et bien entendu les autres puissent faire entendre la voix des animaux au ministère.
Pour les pigeons, je suis de cet  avis sauf que je ne comprends toujours pas 2 points
que les défenseurs s'obstinent à omettre:
1: la mise à mort autrement que par caisson
2. la fin de la loi interdisant le nourrissage des animaux des rues, dont  des pigeons, animaux domestiques abandonnés et dont la liberté, de ce fait, est un handicape au même titre que pour les chiens ou chats abandonnés. On en fait des enfants dépendants et après, ils ne savent pas faire pour se nourrir seuls, donc ils restent dans nos pattes. De plus, la nature est hostile:chasse, pesticides poisons pièges divers, Agriculture envahissante et peu de graines sauvages dites mauvaises herbes  combattues par les hommes  mais   indispensables à la biodiversité.
les oiseaux affamés n'ont pas le droit de se servir dans les champs cultivés car alors ils sont classés nuisibles et sont tirés à vie!
Les gens imaginent que le fait d'être un animal donne des capacités innées et quasi magiques  à se nourrir et à extraire du béton et du bitume de quoi survivre bien. Mais il n'en est rien, si ils n'ont rien, ils n'ont rien et la manie de la propreté comme aux Champs Elysées fait que les qq miettes qui tombent des touristes et autres passants sont immédiatement avalées par la voirie là en permanence avec des voitures balais qui arpentent sans cesse les trottoirs. Alors, les pauvres pigeons qui y sont picorent sans cesse ...le vide.
Il faut que nous assumions nos responsabilité dans la dégradation de la vie des animaux et, en particuliers des domestiques errants que sont les chiens, chats et pigeons.
 
L'Association Stéphane Lamart reçue au Ministère de l'agriculture

 
L'Association Stéphane Lamart reçue au Ministère de l'agriculture
 
 Ce jeudi 12 juin dernier, l’Association Stéphane Lamart « Pour la défense des droits des animaux » était reçue au Ministère de l’agriculture pour y présenter plusieurs propositions sur 5 thèmes différents, dans le cadre des rencontres « Animal et Société ».
 
Ce groupe de travail a pour mission de se pencher sur les statuts de l’animal dans notre société et, notamment, sur les questions scientifiques et juridiques. A terme, il s’agit de mettre en lumière les difficultés et les incohérences rencontrées au cœur des dispositifs de la protection animale et surtout d’y apporter un certain nombre d’améliorations.
 
Stéphane Lamart, accompagné de Maître Grillon, avocat de l’association, ont été reçus pendant plus de deux heures par Messieurs Frédéric Uhl et Nathan Gracc, tous deux chargés de mission au sein du cabinet du Ministre.
 
Parmi les propositions, l’accent avait été mis sur le problème de la maltraitance des chiens de travail au sein de la profession de vigile et de maître chien.
 
 
 
1 - Concernant la profession de maître chien, l’association demande :

- Une réglementation de la profession d'Agent de sécurité (Maître chien), comme cela se pratique dans certains pays : Angleterre, Allemagne, Espagne, Belgique, en leur octroyant un « permis canin » accordé uniquement par le bureau de protection animale des Services Vétérinaires, après avoir suivi des cours obligatoires sur la réglementation et la protection animale et subit un examen de compétence, leur permettant ainsi de posséder un chien dit de « travail ».
 
- L’interdiction de faire travailler un chien âgé de plus de 8 ans.
 

- L’obligation, au moins une fois par an, d’une visite chez un vétérinaire pour un contrôle de santé de l’animal.
 
- Lorsque l’animal atteint l’âge de sa retraite ou en cas de problème de santé, nous demandons qu’il soit stipulé dans le contrat que l’animal soit confié définitivement à un tiers (collègue, famille ou amis), comme c’est le cas pour les chiens de la Police Nationale, afin de lui éviter le refuge voire l’euthanasie. Outre le bien-être de l’animal, ceci a pour but de responsabiliser le propriétaire. Les sommes allouées par l’employeur pour l’animal, si minimes soient-elles, pourraient être réservées aux frais de la retraite de l’animal.
 
- Nous proposons que l’employeur ait l’obligation de constituer un dossier comprenant le nom, le prénom, l’adresse et le numéro de téléphone du maître chien. les jours de travail et le nombre d’heures effectuées. La race du chien ainsi que son numéro de tatouage.
 
- Entraînement obligatoire de l’animal en présence de son maître (certificat d’entrainement obligatoirement joint au dossier de l’employé).
 
- Modification de la législation pour que les procédures engagées contre les maîtres chiens ne respectant pas la loi passent du contraventionnel au délit, comme c’est le cas lorsqu’il s’agit d’éleveurs, par exemple, condamnés pour mauvais traitement sur des animaux.
 
 
 

2 - Concernant le massacre des pigeons des villes, l’association demande :

- L’interdiction du caisson à vide d’air.
 
- La mise en place sérieuse d’un programme contraceptif, avec l’installation de pigeonniers et la distribution de graines contraceptives.
 
Stéphane Lamart souligne, au terme de cet entretien l’aspect positif et le bon écho concernant le problème du massacre des pigeons des villes. Si aucune décision n’est encore annoncée, nul doute qu’au regard de la pression qu’exerce l’ensemble des protecteurs d’animaux et de l’accueil qu’a reçu l’association, des améliorations sont imminentes.
 
 
 

3 - Concernant l’achat d’animaux à crédit, l’association demande :
- La promulgation d’une loi visant à encadrer le commerce des animaux domestiques, interdisant la vente à crédit d'animaux domestiques (chiens, chats...), y compris sur Internet. Nous demandons que cette disposition s'applique à tous : acheteurs, animaleries et élevages.
 
 
 

4 - Concernant l’achat et la vente d’animaux par des particuliers par le biais de petites annonces, l’association demande :
- L’interdiction de toute transaction d’animaux par des particuliers, par le biais de petites annonces.
 
- L’obligation que les transactions d’animaux s'effectuent par le biais d'une association de protection animale.
 
 
 

5 - Concernant le dramatique problème des corridas, l’association demande :
- l’interdiction urgente des corridas aux moins de 16 ans.
L’Association Stéphane Lamart s’insurge contre l’idée que nous continuions à accepter et à banaliser la violence dans nos spectacles et nos réjouissances et ajoute : « Comment peut-on interdire aux enfants de moins de 16 ans les films de violence qui ne sont que FICTION, alors qu’on leur permet d’assister, dans l’indifférence totale, à la REALITE des corridas dont le dénouement est la mort d’un animal, torturé dans le sang les coups et la violence, juste pour le simple plaisir de l’homme ? Il est même des parents qui emmènent des enfants en bas âge pour assister à des férias où de jeunes toréadors combattent pour la première fois de jeune taureaux en transformant ce « spectacle » en véritable boucherie. »
 
 
 
Globalement, l’association se réjouit de cet entretien primordial au cours duquel le souci d’une amélioration de la condition animale s’est nettement dégagé. Le problème des procès classés sans suite a également été abordé en rappelant la gravité des actes commis sur des animaux mais aussi celle de l’absence de véritables sanctions à l’égard des infracteurs.
 
L’Association Stéphane Lamart s’associe à l’ensemble de ceux qui défendent les droits des animaux pour remercier nos dirigeants de cette initiative tant attendue par tous ceux qui aiment et respectent les animaux.

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Judaisme et éthique, un livre.

14 Juin 2008, 18:05pm

Publié par Jo Benchetrit

Je peux vous envoyer là:
http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-12539959.html
J 'ai par aileurs trouvé une critique d'un livre, l'Ethique juive de
Francis Weill, en 10 paroles. Il explique en quoi la défense des animaux était déjà esquissée dès l'écriture de la BIble.
Par exemple, il faut soigner un animal malade même un jour où toute activité est proscrite, cet animal pouvant même être celui de ton pire ennemi.
Il  est interdit de faire souffrir un animal au point qu'un animal ayant souffert pour etre tué ne doit pas être consommé par un juif car alors il n'est pas cascher.
Il est interdit de manger le sang car le sang, c'est l'âme de l'animal et l'âme appartient à Dieu, et doit le retrouver.
D'où l'absurdité du protocole des sages de Sion, faux tristement célèbre et en vente libre dans le monde arabe et chez les orthodoxes russes, entre autres...dans ce protocole, on donne une recette fantaisiste de la matzoz en diffamant gravement les juifs afin de dresser les autres contre eux: les juifs selon cette infamie tue des enfants chrétiens et leur volerait le sang pour faire de la galette mangée à Pâques. Du coup, selon cette vomissure d'un esprit malade mais ô combien efficace sur les esprits faibles et prêts à jouir de leur haine. Jésus le juif en a mangé!!!
Ouille!

Lorsque le messie viendra, le monde changera, excluant le carnivorisme, et tous les animaux, et les humains, deviendront pacifiques et végétariens.


Voici:
"Tout au long de l’ouvrage, Francis Weill nous montre, exemples à l’appui, combien le judaïsme a été en avance sur son temps dans les domaines les plus divers : droit du travail, protection sociale, indépendance des magistrats, « sécurité sociale », gestion du « troisième âge », droits des malades et des handicapés, droits des étrangers, écologie, défense des animaux, problèmes posés par les organismes génétiquement modifiés.
 
On lira avec intérêt les considérations relatives à la fameuse « Loi du Talion », si injustement commentée par les adversaires du judaïsme parce que mal traduite et mal interprétée alors qu’elle contient les bases de la notion moderne de réparation d’un préjudice. 
 
Hillel, on le sait, résumait toute la Torah à un seul principe : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fît ».

« De fait, dit Francis Weill, toute la richesse de l’éthique juive peut se résumer en quatre versets, ceux que nous avons dénommés les versets magiques : aime ton prochain comme toi-même ;
 ne reste pas debout sur le sang de ton prochain ;
ne mets pas d’obstacle sur le chemin de l’aveugle ;
celui qui sauve une vie, c’est comme s’il sauvait tout l’Univers ».
Quatre versets qui renvoient, pour plus de détails, aux fameux dix commandements.
 
Dix commandements, donc, dix paroles, qui, on l’aura compris, encadrent le Juif dans sa vie quotidienne, dans son cheminement spirituel. Pourtant, l’ouvrage comporte onze chapitres car il existe un onzième commandement induit, celui de la paix universelle, sous-jacent au socle moral de toute l’humanité, la paix,
 
Dommage, avoue l’auteur, que le judaïsme soit resté minoritaire et que la chrétienté l’ait emporté pour véhiculer le message divin : « Si le Monde avait adopté l’éthique juive au lieu de la combattre et de l’écraser, la vie serait sans doute plus agréable depuis des millénaires dans toutes les terres habitées. Le judaïsme n’a pas su faire connaître son éthique. C’est le christianisme qui s’est investi de la mission de la faire connaître, en en oubliant parfois la racine et l’universalité : on ne peut pas dire que la réussite soit complète… ».
Très intéressant. "
 
Jean-Pierre Allali
 
(*) Éditions MJR Genève. 2006.  254 pages. 30€ 
 

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Dernier jour!!!Consultation publique du Grenelle des animaux

14 Juin 2008, 08:29am

Publié par Jo Benchetrit

Dernier jour!!!Consultation publique du Grenelle des animaux/ FOUTAGE DE GUEULE.

Truc: faites un copié collé ailleurs BLOC NOTE ETC.car ce site animal et société est illisible car coupé à droite (gasp!)!!!!

Ces journées furent par certains aspects une offense à la défense des droits des  animaux, protestez!!

Faut absolument prendre du temps pour aller là et répondre :
http://www.animaletsociete.com/consultation-publique


afin que ces  méprisants qui veulent enterrer ce Grenelle en faisant même régresser les choses dans certains cas sachent que nous existons et représentons une force...
Trop de mépris mène à LA COLERE. Faut donc qu'ils sachent qu'on est nerveux ET NOMBREUX

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Toulouse ne veut pas de corridas ! A quand son interdiction partout?

14 Juin 2008, 08:13am

Publié par Jo Benchetrit



On peut aller à Toulouse! Ne la boycottons plus.



Je transmets:

Toulouse ne souhaite pas accueillir de corridas
 
12-06-2008 Toulouse ne souhaite pas accueillir de corridas
Alors que la corrida perdure dans diverses villes françaises, notamment au
nom de la tradition, le maire de Toulouse, Pierre Cohen, s'est opposé à
l'organisation
de manifestations de corridas dans les murs de sa ville.
Si cette décision marque en soi une étape favorable dans la lutte contre
l'héritage
tauromachique, elle est d'autant plus encourageante au regard des motifs
avancés par le maire toulousain pour justifier le refus apposé aux
aficionados. Il a en effet confié à l'Alliance Anticorrida avoir «
longuement évoqué de façon objective, les multiples aspects de la culture
tauromachique dans la région toulousaine ». D'apparence anodine, ces propos
attestent d'un effort de redéfinition du patrimoine culturel, lequel
pourrait désormais exclure la corrida de son champ d'application. Si la
route est encore longue pour que ce point de vue se propage dans l'ensemble
des villes du Sud de la France, ce discours ouvre néanmoins de bonnes
perspectives d'évolution des mentalités.
Un espoir encore renforcé par l'annulation pour l'année 2008 de la réputée
feria de Fenouillet (Haute-Garonne)
, habituel lieu de rendez-vous des
inconditionnels de la traque au taureau.
Cécile Cassier
1- Voir sur le sujet de la corrida, l'interview de Claire Starozinski, la
présidente de l'Alliance Anticorrida.

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