
Ceci est un petit melting pot de morceaux choisis pour vous donner l'eau à la bouche, sauf si ça sent la chair fraiche;
On n'est pas des ogres. Interview EVANA : le grand rabbin David Rosen :
'... J’ai dû participer aux contrôles surprise des équarisseurs dans les
abattoirs et la vue du massacre m’a rendu malade …'
............. EVANA : Nous avons tous vécu le drame d’assister impuissant à
un acte de cruauté. Très certainement de nombreuses personnes éclairées
s’horrifiaient des maux liés au commerce d’esclaves. Aujourd’hui, des
centaines de millions de végétariens partout dans le monde sont profondément
blessés lorsqu’ils voient les bains de sang perpétrés dans les abattoirs
alors qu’il s’agit d’une routine normale et presque incontestée. Avez-vous
des raisons d’espérer ?
Réponse : Absolument. Ce contre quoi nous devons nous battre c’est le
détachement technologique qui permet aux gens de dissocier ce qui est dans
leur assiette d’avec la cruauté qui en est à l’origine. Mais, la technologie
au travers des médias expose également les gens à des réalités auxquelles
ils ne sont généralement pas confrontés. La connaissance et la dénonciation
des cruautés dans le traitement et l’abattage du bétail semblent progresser
et augmentent la perception des dilemmes moraux impliqués.............
L'interview: http://www.evana.org/index.php?id=35174&lang=fr
HELMUT F. KAPLAN - FONDEMENTS ÉTHIQUES POUR UNE ALIMENTATION VÉGÉTARIENNE
Traduit de l'allemand par Cyril Taffin de Tilques,
Préface d'André Mery
L'oeuvre de Peter Singer La Libération animale (1975) a fait date, elle
marque l'avènement d'un mouvement international en faveur des droits de
l'animal et appelle à adopter une alimentation végétarienne. Dans Fondements
éthiques pour une alimentation végétarienne, l'auteur traite la question des
droits de l'animal et celle du végétarisme sous différents angles comme le
principe d'égalité, l'empathie et la dignité humaine, et il répond aux
principales objections faites aux (néo-)végétariens.
ISBN : 978-2-296-05826-2 • juin 2008 • 186 pages
version numérique (pdf image-texte) : 5 327 Ko
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=2622
Helmut F. Kaplan: Avons-nous ... le devoir d'aider les animaux ?
Il y a une réponse toute simple. Commence à aider !
Livre: « Fondements éthiques pour une alimentation végétarienne »
du philosophe autrichien Helmut F. Kaplan,
préface du président d’AVF, André Méry,
L’Harmattan
ISBN : 978-2-296-05826-2 • juin 2008 • 186 pages
Quelques citations
1- La question de savoir qui nous devons aider ou bien par qui nous devons
commencer est tout aussi superflue que celle de savoir si nous devons aider.
Avons-nous le devoir d'aider les étrangers ? Avons-nous aussi le devoir
d'aider les animaux ? Avons nous le droit d'aider les étrangers alors qu'il
y a tant de misère chez nous ? Avons-nous le droit d'aider les animaux,
alors qu'il y a tant d'humains qui souffrent ?
À toutes ces questions, il y a une réponse toute simple. Commence à aider !
Toutes les questions en suspens se résoudront d'elles-mêmes.
2- Un jour, Gandhi a demandé à quelqu'un :"Aimerais-tu réduire la masse de
violence dans le monde?" Et comme son interlocuteur répondait par
l'affirmative, il a posé cette seconde question : "Que manges-tu ?".
3- Chaque fois que les humains et les animaux ont des besoins similaires,
les uns comme les autres ont droit à un traitement égal et à une prise en
considération égale de ces besoins.
4- Du caractère "naturel" de quelque chose ne découle pas sa rectitude
morale (pas plus que du caractère "artificiel" de quelque ne découle son
immoralité). Autrement, il serait parfaitement irrationnel et absurde de
s’engager contre la guerre et d’œuvrer pour la paix, car de mémoire d’homme,
les humains ont toujours fait la guerre, et de ce fait, elle revêt un
caractère « naturel ».
5- Tous les grands crimes ne sont rendus possibles que par l'attitude
complice des petits suiveurs, qui se soustraient à leur responsabilité
individuelle, et dont la ligne de défense est toujours la même : « Que
vouliez-vous que je fasse? Ça ne dépendait pas de moi.
----------------------------------------
Sus au steack, fabrique de CO2
Loin du cliché tenace de peuple mangeur de saucisses, de plus en plus
d’Allemands cèdent à la tentation du végétarisme. Depuis les premières
enquêtes sur le sujet, il y a vingt-cinq ans, près d’un sur dix a arrêté la
viande. Dans les villes, les restaurants jouent presque tous la carte
végétale en proposant un menu adapté.
«Virage alimentaire». L’Allemagne vire végétarienne, d’autant plus que
l’assiette sans viande pourrait devenir la nouvelle recette pour sauver le
monde. C’est sérieux : dans les entrailles d’acier du Kulturpalast de
Dresde, remarquable vestige de l’architecture communiste où se tenait le
congrès végétarien mondial la semaine dernière, la théorie a fait l’objet
d’une journée entière de discussions. «Il est grand temps de prendre le
virage alimentaire», s’alarmait l’Autrichien Martin Schlatzer, qui mène des
recherches sur le rôle de la nutrition dans le changement climatique. Les
700 spécialistes du végétarisme réunis à Dresde, venus de 35 pays, ont
repris en chœur un argument béton : l’élevage est responsable de 18 % des
émissions de gaz à effet de serre, selon un rapport de la FAO publié il y a
deux ans, soit plus que les transports. «Le mode de vie végétarien est bon
pour la planète», conclut Thomas Schönberger, le président militant de la
fédération végétarienne allemande (Vebu). «Ceci pour la simple raison qu’il
faut sept unités de nourriture végétale pour produire une unité de
nourriture animale», affirme-t-il.
La théorie est simple. Comme il faut bien nourrir les bêtes avant de les
manger, il faut plus d’énergie, donc plus d’émissions de CO 2, et plus de
pesticides, pour produire une même quantité de nourriture lorsqu’elle
comprend de la viande. Le végétarisme, en revanche, est «climat friendly».
Et c’est une aubaine pour les militants. «L’argument n’est pas nouveau, mais
la prise de conscience des changements climatiques joue effectivement en
faveur du végétarisme, admet Thomas Schönberger. Même si ce n’est pas
l’unique explication, nos adhésions ont très nettement augmenté depuis deux
ans.» Le nombre de membres est en effet passé de 1 800 à 2 500. Avec les
Pays-Bas et la Grande-Bretagne, l’Allemagne rejoint ainsi le peloton de tête
des pays végétariens.
Carotte. «On ne fait pas aussi bien que les Européens», se désole
l’Américaine Gerry Coffey, porte-parole de l’Union végétarienne
internationale, à l’issue du congrès de Dresde. Les militants n’ont pas
encore trouvé la carotte pour attirer d’autres pays comme les Etats-Unis sur
la voie du végétarisme. Mais les Allemands sont convaincus que l’argument
climatique peut en être une.
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/343080.FR.php
PÉTITION « NOURRIR LA POPULATION VS NOURRIR LES ANIMAUX »
18/08/2008
PÉTITION
AU : Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon
COPIE :
FAO – Directeur général, Jacques Diouf
OMS – Directrice générale,Dre Margaret Chan
Lancée par :
-Jens Holm, membre suédois du Parlement européen
-Association Suisse pour le végétarisme
-European Vegetarian and Animal News Alliance (EVANA)
« NOURRIR LA POPULATION VS NOURRIR LES ANIMAUX »
Cher Monsieur le secrétaire général,
En 1996, la «Déclaration de Rome sur la sécurité alimentaire» réaffirmait le
«droit de chaque être humain d'avoir accès à une nourriture saine et
nutritive». Les signataires ont également engagé leur volonté politique afin
«afin d'éradiquer la faim dans tous les pays».
En 2008, non seulement la malnutrition et la famine sont-elles en croissance
dans plusieurs parties du monde, mais elles devraient atteindre de nouveaux
sommets de souffrances. Des récoltes qui diminuent, des prix qui grimpent en
flèche et des pratiques agricoles insoutenables ne sont que quelques-uns des
facteurs qui posent des risques mettant la vie en danger pour des personnes
vulnérables.
Alors que la faim et la malnutrition tuent près de six millions d’enfants
chaque année, il est inacceptable que d’énormes pourcentages de récoltes
disponibles servent à nourrir des animaux de ferme.
Au nom de l’humanité, une collectivité mondiale responsable ne peut plus se
permettre de consacrer de 7 à 16 kilos de grains ou de fèves de soja,
jusqu’à 15 500 litres d’eau et 323 m2 de pâturages à la production d’un seul
kilo de boeuf pour ceux qui ont les moyens d’en acheter. Nous avons
désespérément besoin de méthodes plus accessibles et plus durables afin de
produire des aliments pour tous.
Malheureusement, même si les experts de FAO considèrent que « l’élevage
aussi est une menace pour l’environnement », ils se contentent de
recommander des techniques agricoles différentes, dont certaines entraînent
le risque d’endommager un environnement déjà vulnérable, peut-être de façon
irréparable.
Tous les gens affamés, plusieurs millions de végétariens et ceux qui
recherchent des solutions de rechange saines aux traditions destructives ont
le droit de s’attendre de la part des décideurs, des gouvernements et des
organes internationaux, une enquête scientifique sur toutes les options
disponibles, y compris le végétarisme. Cette ressource et ce style de vie
salutaires méritent qu’on leur consacre des recherches non biaisées et des
efforts de promotion, car ils offrent la possibilité de trancher la question
« aliments pour la population vs aliments pour les animaux » en faveur de
l’humanité.
Pour cette raison, nous en appelons aux Nations Unies et à des agences de
cesser de négliger le végétarisme et d’étudier plutôt ses avantages aux
volets multiples, dans le but de les incorporer dans de futures stratégies
pour un monde sans faim.
Sincères salutations,
signature
http://un.evana.org/sign.php?lang=fr
http://www.evana.org/index.php?id=36477&lang=fr
Prix Nobel à Gand
20 organisations présentent leurs recommendations politiques visant à
réduire la consommation de viande
29 août
Samedi 30 août à 19.00h, dans l'enceinte de l'Université de Gand
(Blandijnberg 2, Auditorium E) le Dr. Rachendra Pachauri parlera, sur
invitation de EVA asbl, au sujet de l'impact de la consommation de viande
sur le réchauffement de la terre. Le Dr. Pachauri qui préside l'IPCC
(Intergovernmental Panel on Climate Change), a reçu en 2007, avec Al Gore,
la prix Nobel de la Paix. Cela fait déjà dix ans qu'il ne mange plus de
viande, principalement dans le but de réduire son empreinte écologique. EVA
asbl tient à mettre en valeur son engagement végétarien en lui attribuant le
prix spécial 'Nobelprei'.
Le fait que pas moins de 600 personnes se soient inscrites pour Less Meat,
Less Heat un samedi soir, donne à espérer que l'intérêt publique pour ce
thème est grand. Et à juste titre, puisque la production et consommation de
viande causent 18 % des émissions de gazes à effet de serre, ce qui équivaut
au secteur mondial des transports.
- une vache émet en moyenne autant de C02 par an qu'une Ford Fiesta
- si un jour par semaine tous les Belges ne mangeaient plus de viande,
cela ferait une épargne en CO2 égale au retrait d'un million d'automobiles
de nos routes; autre exemple: ne pas manger de viande un jour par semaine
nous ferait épargner autant de CO2 que le choix de ne plus utiliser pendant
toute une année notre lave-vaisselle, machine à laver, congélateur,
aspirateur, chaîne hifi et télévision.
- en mangeant végétarien depuis dix ans le dr. Pachauri aura produit
en moyenne 12 tonnes de CO2 en moins, ce qui équivaut à faire deux fois le
tour du monde à bicyclette au lieu d'en auto
- le production d'un kilo de viande de boeuf requiert 15.000 litres
d'eau et engendre autant de gazes à effet de serre qu'une balade en voiture
de 45 km.
Le message du Dr. Pachauri est donc clair: 'Please, eat less meat'.
Afin d'aider nos instances publiques à traduire ce message en une politique
cohérente visant à réduire la consommation de viande en Belgique, EVA, WWF,
Greenpeace et un grand nombre d'autres organisations mettent ensemble un
premier pas important: une série de recommendations politiques afin de
diminuer la consommation de viande. Elles vont être présentées par Tobias
Leenaert d'EVA asbl le soir même.
Het programma:
19.00-19.05: Introduction par le Prof. Paul Van Cauwenberge, recteur de
l'Université de Gand.
19.05-19.20: Prof. Philippe Huybrechts: le réchauffement de la terre: la
situation actuelle
19.20-20.20: Dr. Rachendra Pachauri: Less meat, less heat
20.20-20.30: Remise du prix 'Nobelprei' par Nic Balthazar
20.30-21.05: Tobias Leenaert, EVA vzw: Réduction de la consommation de
viande? Recommendations politiques au gouvernement
21.00: réception avec bouchées veggie et boissons
L'entrée est gratuite, mais il est nécessaire de s'inscrire. Cela est
possible par email à info@vegetarisme.be ou par téléphone à EVA asbl
(09/329.68.51). Nous vous prions de ne pas vous s'inscrire si vous n'êtes
pas sûr de pouvoir assister à la soirée.
Pour la presse nous prévoyons un contact avec le Dr. Pachauri de 18.35h à
18.55h (sous réserve). Pour plus d'information, y compris une documentation
plus complète, il suffit de se joindre à EVA asbl (voir ci-dessous).
Cette conférence est une initiative d'EVA asbl, avec la coopération de WWF,
Greenpeace et l'Université de Gand (section philosophie et morale).
Contact:
EVA asbl
Tobias Leenaert, coördinateur, 0494/64.69.38, tobias@vegetarisme.be
Centre d'Information Végétarien (Vegetarisch Infocentrum),
St.-Pietersnieuwstraat 130, 9000 Gent.
En Flandre EVA asbl (Alternative Végétarienne Ethique) distribue
gratuitement toutes sortes d'information concernant une alimentation
végétarienne saine en savoureuse:
www.vegetarisme.be ou www.donderdagveggiedag.be
WWF België
Sam Van den Plas, Climate Change Officer, 0485/95.22.01,
sam.vandenplas@wwf.be
Greenpeace (information sur la politique en matière de climat)
Elysabeth Loos, 0496/16.15.89, elysabeth.loos@be.greenpeace.org
"
__._,_.___