
On a le vertige devant ces 2 infinis que l'imposteur Herman Nitsch nous offre au sens propre...sur un plateau: l'infiniment cruel et l'infiniment con. Pour les dupes qui croient que l'art c'est tout ce qui prétend en être surtout si ça les fait bander, ou qui les choque, je conseille de lire cet éclairage psychanalytique .
Je remercie Miss Pinque, une collègue de lutte anti barbarie, d'avoir déniché cet interview du pervers reconnu par le socius fou.
mon petit commentaire en dessous.
Dans ses inspirateurs, Freud?
Ben il aurait été plus inspiré de le LIRE,et de lire ce qu'il dit sur l'art, et sur la necessaire SUBLIMATION des pulsions barbares dans l'art et dans la civilisation, ce qui, justement, se definit de ne pas etre ce que fait Nitsh. puisque loin de sublimer, il passe à l'acte. car l'art jouit des mêmes pulsions que le psychopathe, à ceci près que la sublimation les transforme comme le dit l'ethymologie: un solide passe à l'état gazeux.
"La société a besoin de mon travail."
Ha? qui le dit?
"C’est un travail intemporel, libérateur. Un travail qui soigne l’âme."
Ha? on soigne l'âme en la salissant? C'est bien, les bains de boue, mais les bains de merde, je demande à voir(enfin, non, je ne demande pas)
"Mais les gens n’aiment pas regarder dans le miroir : ils ont peur de se reconnaître."
en effet, il n'a jamais dû se regarder, celui-là.
"Nous sommes le fruit d’une histoire monstrueuse…"
OUI, il est le fruit du nazisme et certainement fils de nazi, vu l'époque de sa naissance.
Ce qui, bien sûr, l'autorise à reprendre le credo nazi:
"La douleur et la cruauté peuvent être très belles."
Vive la guerre, la maladie, la corrida, les abattoirs: enfin un homme heureux.
D'autre part, ce n'est pas de l'art: l'art n'est pas l'enfer, mais le paradis.
Il se prétend autrichien, tchèque, juif et gitan.
N'oublions pas qu'il est né en Autriche après guerre. Je ne crois pas qu'il y avait des rescapés de cette sorte en Autriche à ce moment là.
Interview de l'Artiste-Boucher de Prinzendorf, pape de l'actionnisme viennois.
Ses inspirateurs et maîtres spirituels (sans hasard pour certains d'entre eux) : Artaud, Sade, Baudelaire, Rimbaud, Nietzsche, Freud, Jung.
http://virginieluc.blog.lemonde.fr/2008/04/
10 avril 2008
Hermann Nitsch : les portes de l’interdit
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Équarrissages d’animaux, éviscérations, “communion” des officiants à l’aide des onctions sanglantes, piétinements, manipulations de viscères, de cervelle ou encore d’excréments … Hermann Nitsch et son “Théâtre des orgies et des mystères” nous invite à une descente crépusculaire pour une renaissance, “une aurore nouvelle”… Fondateur de l’Actionnisme viennois dans les années soixante, il n’a eu de cesse -malgré ses détracteurs et son emprisonnement pour outrage à la pudeur- d’”aller au bout”, de révéler au travers d’expériences cathartiques, la part maudite de l’homme. Dans le paysage vallonné de la Basse-Autriche, à l’entrée du village de Prinzendorf, un long mur de pierres contient le secret : le Château médiéval de Nitsch. Sous les combles sont exposées ses séries de tableaux où se mêlent le sang et la peinture. A l’étage, l’atelier de “l’ogre” (il ressemble à Barbe Bleu) où
une paire de sabots couverts de peinture et de sang mêlés vous accueillent. C’est dans ce lieu imposant que Nitsch réalise depuis 1971 ses “cérémonies”. Il a installé, dans la chapelle du Château, un autel blanc dévolu à ses dieux de sang et de chair, sur lequel reposent des linges ensanglantés, des ciboires, des calices, des crucifix, mais aussi tout un matériel pharmaceutique, de la gaze à la seringue : les icônes d’une violence fondatrice.
L’art contemporain ne devient-il pas de plus en plus violent ?
Hermann Nitsch : La violence a toujours été au coeur de l’art. La Bible, l’Ancien et le Nouveau Testaments, la Passion de Jésus, Homère, les tragédies grecques … Il n’y a pas de tragédie sans violence et sans cruauté. La violence fait partie de la vie. Elle est dans la nature. Elle est nécessaire.
Votre démarche ne relève-t-elle pas d’une forme de sadisme ?
Hermann Nitsch : Mon Théâtre permet le réveil des nerfs, sollicite tous les sens du système nerveux. L’action poussée à bout, voilà ce qui définit mon théâtre. Il ne s’agit pas de pratiques sadiques. Ces mises en scènes convulsives et brutales ont pour but de raviver l’entendement. Le corps et l’âme sont indissolublement liés, la connaissance de l’un se fait par l’autre. Exorcisme et spectacle total. Pour se libérer de l’aliénation, une catharsis, une libération des énergies et des forces est nécessaire.
Un sentiment d’inquiétude domine…
Hermann Nitsch : Précisément, ce sont des tentatives inquiétantes, au sens étymologique, c’est-à-dire “pourvoyeuse d’interrogations”. Il s’agit de produire des formes, de structurer un chaos, d’exprimer une force en actes. Ces mises en scène visent au surgissement d’une volonté de jouissance. Le monde nocturne avec lequel je joue appelle des aurores qui n’ont pas encore lui.
Comment est né le”Théâtre des orgies et des mystères” ?
Hermann Nitsch : Quand j’ai commencé aux États Unis mes actions, j’ai eu un grand succès. La critique faisait référence à Antonin Artaud et son “théâtre de la cruauté”. A l’époque, je n’avais jamais lu Artaud. C’est aujourd’hui un frère pour moi. Nos origines sont toutefois différentes. Lui est imprégné des surréalistes, du Marquis de Sade, de Baudelaire et Rimbaud. Moi je viens de Nietzsche, de Freud, de Jung. Le théâtre, mélange de faux et de vrai, est le lieu privilégié pour l’avènement de l’énergie - une énergie qui vient du subconscient et, plus profondément encore, une énergie de la terre, de la nature - qui doit présider à une renaissance. J’aime les corps, j’aime les sens. Je ne crois pas à la séparation du corps et de l’esprit comme nous l’enseigne le christianisme. Dans la nature, tout se reproduit, tout se mêle. Il n’y a pas de matériel détaché du spirituel. C’est une même
énergie, phénoménale. Mon travail est une grande fête de joie : la joie d’être là. Mon travail aime et célèbre la vie. Il respecte la mort car elle appartient à la vie. Mon travail n’est pas seulement caractérisé par la violence. Il y a une dimension esthétique. Une beauté comme dans la tragédie ou la musique de Bach. La douleur et la cruauté peuvent être très belles.
Quel est selon vous la “fonction” de votre oeuvre ? Vous sentez-vous “investi” d’une mission ?
Hermann Nitsch : La société a besoin de mon travail. C’est un travail intemporel, libérateur. Un travail qui soigne l’âme. Mais les gens n’aiment pas regarder dans le miroir : ils ont peur de se reconnaître.
Vous considérez-vous comme le martyr de votre oeuvre ?
Hermann Nitsch : Chaque artiste est un héros. Il va au-delà des frontières. L’intensité de sa création le conduit au bord de l’excès. C’est un “leader”. Il va très loin dans la réalité des hommes. Mais l’artiste est aussi le spectateur qui n’en est plus un. Je propose à chacun cette métamorphose. Chaque cérémonie est un phénomène collectif, où le spectateur devient le héros de mon orgie. Il fait partie du processus du drame.
Quelle est la part du rite dans vos “cérémonies” ?
Hermann Nitsch : Les “cérémonies” sont des reconstitutions de rituels dionysiaques. En août 1998, j’ai composé -à la manière d’une partition- une action de 6 jours et 6 nuits qui s’est déroulée au château en présence de huit cents personnes. C’était une composition d´événements réels à vivre par les cinq sens. Au premier jour avec son exposition dramatique - l’abattage d´un taureau - succède un second jour calme dont l´événement central est constitué par deux grandes “actions-peinture”. Le troisième jour est celui de Dionysos, jour de tous les excès. Ce jour-là, l´exubérance et le tragique doivent se mêler comme dans un Scherzo. Le quatrième jour est consacré aux expositions et installations dans les locaux et le parc du château. Le cinquième jour correspond à la catastrophe du drame classique , la descente aux abysses de l´excès. Après l´abattage d´un taureau se déroule des Actions avec la viande,
les entrailles, des fruits, des légumes et des fleurs. Le dernier jour se termine dans une ambiance insouciante de fête populaire avec musique et procession.
Y a-t-il une dimension de rédemption dans votre oeuvre ?
Hermann Nitsch : Oui, à tout moment. Le rituel cathartique possède des vertus purgatives, dans la mesure où on revient aux sources mêmes d’une énergie rédemptrice, comme dans les fêtes primitives, dans les rituels vaudous ou la transsubstantiation chrétienne. Il s’agit de revenir à l’excès originel, au noyau perdu, au cri primal. Avec le théâtre, le territoire des origines peut être conquis par les corps, par leur conjuration vociférante et animale. Les corps sont porteurs d’énergies longtemps brimées qu’il importe de faire resurgir. Une renaissance qui prend les formes du sacrifice, une résurrection dans des simulacres de mort : mon entreprise artistique poursuit ce moment de fulguration qui nous met à égalité avec la mort.
Votre oeuvre est parfois considérée comme un outrage à la religion …
Hermann Nitsch : Je respecte la religion chrétienne. Mais je ressens aussi la nécessité de nous libérer des idéologies, du corps… Mon théâtre peut aider à nous libérer.
Comment financez-vous votre Théâtre ?
Hermann Nitsch : Je le finance moi-même et ça ne me rapporte pas d’argent. Je le sponsorise en vendant mes tableaux, qui eux se vendent très bien. Ma peinture et mes “Action painting” sont directement liés à mon théâtre.
Avez-vous le sentiment d’appartenir à l’histoire de l’art ?
Hermann Nitsch : J’appartiens à une tradition. La tradition de notre conscience. Michel-Ange est plus important que Napoléon. Je suis le résultat d’une culture, d’une culture internationale. J’aime les étoiles, le cosmos, mais je n’aime pas les identifications. Je participe plutôt d’une culture. Dans la lignée d’un Kokoschka, d’un Schoenberg, d’un Wittgenstein. Je suis gitan, juif, tchèque et autrichien. Alors bien sûr, je suis lié à ces peuples et leur pays. Je suis né dans la société viennoise de l’après-guerre encore marquée du sceau de ses contradictions. Il n’y a pas de hasard dans l’histoire des “actionnistes viennois”. Nous nous sommes attachés au corps humain, un corps soufflé de violence, vociférant. Nous sommes le fruit d’une histoire monstrueuse…
10.04.2008 :Hermann Nitsch à New York : ‘blood orgies, hermann nitsch in amerika’ herausgegen von aaron levy (executive director and senior curator of the slought foundation, philadelphia), austrian cultural forum
Dans ses inspirateurs, Freud?
Ben il aurait été plus inspiré de le LIRE,et de lire ce qu'il dit sur l'art, et sur la necessaire SUBLIMATION des pulsions barbares dans l'art et dans la civilisation, ce qui, justement, se definit de ne pas etre ce que fait Nitsh. puisque loin de sublimer, il passe à l'acte. car l'art jouit des mêmes pulsions que le psychopathe, à ceci près que la sublimation les transforme comme le dit l'ethymologie: un solide passe à l'état gazeux.
"La société a besoin de mon travail."
Ha? qui le dit?
"C’est un travail intemporel, libérateur. Un travail qui soigne l’âme."
Ha? on soigne l'âme en la salissant? C'est bien, les bains de boue, mais les bains de merde, je demande à voir (enfin, non, je ne demande pas).
"Mais les gens n’aiment pas regarder dans le miroir : ils ont peur de se reconnaître."
en effet, il n'a jamais dû se regarder, celui-là.
"Nous sommes le fruit d’une histoire monstrueuse…"
OUI, il est le fruit du nazisme et certainement fils de nazi, vu l'époque de sa naissance.
Ce qui, bien sûr, l'autorise à reprendre le credo nazi:
"La douleur et la cruauté peuvent être très belles."
Vive la guerre, la maladie, la corrida, les abattoirs: enfin un homme heureux.
D'autre part, ce n'est pas de l'art: l'art n'est pas l'enfer, mais le paradis.
Il se prétend autrichien, tchèque, juif et gitan.
N'oublions pas qu'il est né en Autriche après guerre. Je ne crois pas qu'il y avait des rescapés de cette sorte en Autriche à ce moment là.
Mais ce mec se fiche de notre gueule; Alors, un peu plus, un peu moins...
Neanmoins, si c'est vrai, est ceque ça change quelque chose à sa monstruosité?