Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Psychanalyse et animaux.

Pigeons dans un filet. Ethique et TOC de la colombophobie.

16 Novembre 2009, 10:12am

Publié par Jo Benchetrit

Sous le choc: le filet arrive sur eux tel un bolide à plus de 30km à l'heure, les assommant, les blessant, les terrorisant. Dans la panique, les têtes des pigeons, leurs pattes, leurs ailes ne peuvent que se coincer dans le filet, comme c'est visible ici. Leurs os creux (légers pour voler) donc fragiles ne résistent pas lorsque, sans ménagement, les barbares vont les en retirer en grande vitesse pour les coincer n'importe comment dans les caissons.

Vous avez  déjà 

eu

une fracture?

 

Imaginez ces souffrances atroces , tant psychiques que physiques, l'angoisse, le temps  passé avant de se retrouver en decompression, car ces gens sont en grande banlieue, avant la torture finale par la décompression explosive dû à la machine à  vide d'air qui dure parfois 3 mn (durée maxi légale) et ceux qui ne sont pas morts iront vivants au four crématoire!

 

Je ne peux croire, monsieur le maire, ainsi que les autres, que vous ayez eu conscience de ça. C'est pour cela, qu'en toute humilité, je me permets de vous envoyer cette photo à regarder attentivement. Merci. 

Moi-même, je n'avais jamais vu mais je m'en doutais.

 

 

Et tout cela, pourquoi? Ben, ça leur apprendra,  ils n'auraient pas dû naître pigeons dans un monde qui s'est mis à faire de la colombophobie !

Enfin, en réalité, pour des raisons que  je ne vais pas développer ici, l'homme actuel est devenu phobique du vivant. Il n'est pas bon de ne pas avoir son permis de vivre dans notre environnement, n'est-ce pas?

Environnement pourri par l'homme: Cachan, fut un temps où on   venait y soigner ses bronches tant l'air y était pur. Quand j'ai débarqué ici, il y a près de 20 ans...j'ai eu la surprise de sentir une odeur de  pneu brûlé. Je m'y suis faite...Cachan pue, ben oui, on est entre autoroute A6 et nationale 20, dans une cuvette !

C'est sans doute la faute aux pigeons, non?

Sommes-nous certains d'être supérieurs à ceux qui ne détruisent rien?

Mais la vraie question est: pourquoi cette haine est elle encore permise? Si c'était des hommes, on ne le pourrait pas sous peine de se faire sanctionner pour racisme. 

Là, on en est à l'air du mépris, donc du méprisable méprisant.

Que cela ne nous empêche pas de réfléchir, ce qui est notre devoir. Or, nous qui croyons— quelle sottise! — être les seuls à penser, nous prouvons chaque jour que nous haïssons nous y risquer.

 

Savez-vous que les oiseaux sont parmi les plus intelligents des animaux? Qu'ils répondent parfois  mieux aux tests que les chimpanzés, si proches de nous? Que les pigeons ont un cerveau asymétrique, apanage des animaux supérieurs en intelligence?

Mais l'essentiel est là: Les hommes qui ne sont pas très malins, avouons le, ont peine à croire ceci : les animaux souffrent comme nous, certains plus encore, l'angoisse devant notre arbitraire décuplant leurs douleurs physiques. Pourquoi   a-t-on tous les droits sur eux? La loi doit changer. Les hommes doivent progresser et ça ne passera que par là, par le respect des autres vivants sensibles.

 

 

Un éducateur, un analyste, un gouvernant, une personne ayant accès aux médias, un journaliste...et chacun d'entre nous, avons une mission sur terre: aider à ce progrès.

Pas seulement parce que ne pas le faire c'est accepter notre inéluctable suicide en tant qu'espèce kamikaze, mais aussi parce que malgré que ce soit démodé, la dignité humaine donc sa maturité psychique qui se dévoile dans l'état de son sens moral  est plus importante que tout le reste.

Pourquoi? Pourquoi, me direz-vous ne pas continuer à jouir sans entrave des plus faibles que soi, à les torturer en toute impunité? A faire la guerre aux animaux en tant de paix, histoire de ne pas perdre la main...?

Ben, si vous n'en ressentez pas en vous la nécessité , je ne puis vous répondre que comme les parents le font, à bout d'arguments pour  apprendre à leur enfants à discerner le bien du mal   : " parce que c'est comme ça."

Ou, comme le père de Camus, cité par Finkielkraut: "un homme, ça s'empêche".

Sous entendu, ça s'empêche de faire ce que ses pulsions demandent, ce qui le rend si dur à civiliser: nuire, détruire,  anéantir. Le tout pour jouir.

 

Personnellement, je souffre trop de tous ces malheurs que notre espèce tyrannique auto-sacralisée impose aux autres sensibles. Je ne veux plus en être complice, et croyez moi, c'est difficile, car leur  mise à mal est partout dans notre monde, dans tous les champs de nos activités.

 

Mais vous tous, comment vous débrouillez-vous avec ce rapport aux animaux qui fait force de loi dans une   zone de non-droit? Ne voyez-vous pas qu'il nous maintient tous en deçà de la civilisation, nous exposant à être un jour, et l'histoire nous a montré que c'était possible, l'objet phobogène sur qui on a tous les droits pour le faire disparaître?

Et, une évidence encore: on ne régule pas les naissances en massacrant mais par la contraception.

Donc vive pigeonniers et graines contraceptifs.

Merci de votre attention. Je sais , c'est long, mais pour moi encore plus!

Cependant, avant de nous plaindre,  pensons à eux, les pigeons...et à l'éternité de leur agonie. Mais aussi aux autres martyrs du même processus, les rats et les renards, les étourneaux et les corvidés, les ragondins et tant d'en trop, classés ou pas officiellement  comme nuisibles, pour ne parler que de ceux qui paient pour notre désir abject de massacrer. 

Vous en doutez? Je n'en veux pour preuve que la protestation des chasseurs qui demandent à ce que la palombe reste dans les nuisibles car DISENT_ILS:" c'est notre tradition de les tuer qui est ainsi mise en cause."

Pas parce qu'ils seraient nuisibles, les pigeons ramiers, mais parce qu'ils  veulent les tuer. Encore.

 

"Le désir  humain est monstrueux." Castoriadis.

Il faut savoir y dire NON: lisez ici.

Voir les commentaires

Ma lettre au maire de cachan. Objection de conscience. Droit de l'homme.

15 Novembre 2009, 21:03pm

Publié par Jo Benchetrit

Regardez bien les têtes et ailes qui passent dans les trous et se blessent ds le filet.
Imaginez quand ces brutes impitoyables vont les retirer de là!!!!!


Pour toi, ma Gigi et ta famille  humiliée, minimisée, massacrée, par des gens de peu, plus bas que terre, pour toi, ma chère aérienne qu'un vol contre une fenêtre, sur la place Ovale, a désarrimé de l'espace, en qq. secondes, de notre tendresse, à mon chat, à ma famille et aux amis qui avaient appris à t'aimer, y compris les meilleurs de nos voisins, je prends le risque d'une action contre moi!  
 J'ai de bien plus belles photos de Gigi jouant avec "son" chat, mort de chagrin peu après elle, qu'un jour je scannerai...sans doute. Mais le poids de ton absence est bien plus lourd que tes 300 g de plumes, et aucune image ne pourra me consoler de ta mort et de n'avoir pas pu protéger tes frères de l'ogre bêtise et cruauté humaine, aidé par le bras brutal  d' Hygiène Action.
Non, je ne veux plus que cela arrive, et en plus, avec mes deniers.  
Je crois en l'intelligence et la raison. Je suis encore assez folle pour ça!

Voici ma lettre: 


Cachan, 14/11/2009

Josette Benchetrit

 94230

Cachan.                                     

                                                       à 

Monsieur le maire de Cachan

Et Monsieur le responsable du Trésor public

Créteil

Objet : Impôts Locaux de 2009.

Et pour ouïr du rossignol le chant

De tous oiseaux la douceur et le glay*

Je n’en sais nul plus propre que Cachant

Eustache Deschamps. Ballade

 Visible à Cachan sur le monument devant lequel on capture des pigeons et autres oiseaux pris au filet pour les massacrer.

*glay : tumulte joyeux, ramage, chant, caquet, gazouillis, roucoulement d’oiseaux.

 

Monsieur le maire, monsieur le responsable du TP de Créteil ,

 

Je soussignée, Josette Benchetrit, ai l’honneur de solliciter de votre bienveillance la reconnaissance d’un des droits de l’homme, celui à l’objection de conscience. En effet, ma conscience m’interdit de participer peu ou prou aux tueries d’innocents vivants sensibles, ici, d’animaux les plus inoffensifs qu'il soit, les pigeons.

Vous dites, monsieur le Maire, dans le journal de Cachan d ‘Octobre 2009 que la mairie a un contrat 4 fois par an environ avec la société tueuse(et tortionnaire car ces tueries par étouffement et décompression explosive par vide d’air occasionnent des souffrances dont on vous a déjà décrit en vain et à plusieurs reprises l’intensité) Hygiène Action qui capture, et tue, et incinère ces pauvres oiseaux.

N’ayant pu, malgré ma lecture du budget, obtenir des  renseignements précis sur le prix actuel de ces captures-meurtres dit de manière fallacieuse selon la définition de ce terme, euthanasies (=mort digne et douce pour agonisants souffrants), je m’acquitte de mes Impôts locaux en en retirant symboliquement 0,1%.

Sachant que ceux-ci s’élèvent cette année à la coquette somme de 1885 euros, je vous informe en retirer 18,85 euros, ce qui nous donne :1866,15euros. Je vous rembourserai une partie de cette somme lorsque  vous aurez bien voulu m’envoyer copie des factures d’Hygiène Action et la quote-part  me revenant , au cas où j’aurais ainsi pu en retirer une trop forte portion.


Comprenez que ma sensibilité et mon sens moral m’interdisent de continuer à verser ces sommes. Soit dit en passant, nous savons que seule la contraception est une solution efficace pour limiter les naissances. J’en appelle donc à votre sens de bon gestionnaire, si celui qui m’occupe, l’éthique donc la recherche de la dignité humaine, ne vous suffit pas, afin d’accepter enfin les graines et pigeonniers contraceptifs, dispositif à faire avec intelligence et respect pour les pigeons, ce qui exclue évidemment une société tueuse.

Croyez, monsieur le maire, en l’expression de mon respect  et de ma meilleure volonté,

 

Josette Benchetrit.

Voir les commentaires

Aïd et carnage de moutons pour un certaine idée de Dieu...comme au temps reculé du polythéisme.

15 Novembre 2009, 13:45pm

Publié par Jo Benchetrit

Est-ce un sacrifice que de tuer un innocent ? Se sacrifier sans faire de mal à autrui, passe encore...Mais tuer un autre, c'est de la rigolade.
M. Hamouche parle un peu dans un contexte où parler ne va de soi. 

 

Textes courageux d'un journaliste algérien :

 

Aïd : le jour d’avant

Par : Mustapha Hammouche

 

Dans une ambiance de kermesse, les montreurs de moutons peuplent de leurs ouailles les espaces nus dans et autour des cités. Les abords des routes et des autoroutes, près des villes, sont ponctués de parcs à moutons improvisés. Des terrains vagues, et parfois des placettes, sont transformés en bergeries pour les besoins du commerce ovin de l’Aïd.

 

Les jours qui précèdent la fête du sacrifice submerge ce qui fait office de milieu urbain de leur lot de bêtes et de fourrages et de déjections. Les gens n’ont de commentaires que sur la qualité de leurs acquisitions respectives. Entre les lamentations sur la cherté du bétail, ils jubilent du poids de viande qu’ils comptent obtenir de leur “sacrifice”, se régalant d’avance des mets qu’ils pourront tirer des grasses bêtes.

Dans un parfait consensus que toutes sortes d’usages nous imposent désormais, nul ne commente le spectacle d’un bouchon routier au niveau d’un marché improvisé, celui d’un troupeau arpentant les rues de quartiers résidentiels ou le concert de bêlements fusant de l’immeuble. Blasphème que de s’irriter des dommages collatéraux d’une piété en progrès ! C’est tout bénédiction pour nous, même si c’est surtout tout bénéfice pour les maquignons.

Il se trouve que le regain de dévotion s’accompagne de l’éclosion de multiples commerces qui se justifient par leur statut de sous-traitance religieuse.

 

Pas besoin de se soumettre à quelque réglementation, à quelque convention d’évolution sur la voie publique ou quelque norme d’hygiène quand le business consiste à satisfaire les besoins des fidèles.

Et les besoins les plus impérieux semblent correspondre aux deux périodes de l’Aïd et du Ramadhan ! Ces moments réputés dédiés au sacrifice et à l’endurance se transforment en opportunités d’accomplissement de nos fantasmes alimentaires. Autour de ces repères de dévotion, s’est élevée toute une gastronomie de l’abondance. Les repas qu’on y c*nçoit feraient rougir d’envie les plus impies des épicuriens !

 

Des agents se contentent de régler une circulation volontairement déréglée par la tolérance des corrals le long des routes. On ne sévit pas contre la religion — puisque c’est elle qui endosse beaucoup de nos travers —, d’autant plus que l’État a pris le parti de tolérer ces débordements au lieu de contenir les activités et comportements débridés qui se développent autour du culte.

Dans deux jours, des trottoirs, des places et des parkings seront barbouillés de sang de moutons qu’on aura égorgés à même le sol, comme de vénérables actes de dévotion. Avant le carnage, beaucoup de pères ahuris inviteront leurs enfants qui, depuis quelques jours, ont affectivement investi dans l’agneau, devenu pour eux animal de compagnie, à assister à la tuerie.

Et comme il faut célébrer les fêtes de la religion d’État, l’ENTV sera là pour filmer et transmettre le “bonheur” des gosses sans se soucier de leur possible traumatisme et la communion du peuple algérien qui, après avoir éclaboussé tout son environnement, s’apprête à vivre quelques jours de bombance parfaitement justifiés par la religion.

 

http://www.liberte- algerie.com/ edit.php? id=50594

 

 

 

 

 

http://www.liberte- algerie.com/ edit.php? id=104862

 

 

Chronique (Mercredi 10 Décembre 2008)

 

Le scandale du combat de moutons

Par :Mustapha Hammouche

Lu : (1396 fois)

Comme s’il ne suffisait pas de les égorger, il fallait les obliger à s’encorner. À Boumerdès, à El-Achour et sûrement un peu partout dans le pays, les moutons dédiés au sacrifice de l’Aïd ont été forcés à se combattre, les jours précédant la saignée. Des après-midi durant, des béliers sont opposés dans des combats parfois sanglants, mais toujours douloureux pour ces bêtes que des humains obligent à s’affronter, jour après jour, pour le plaisir de quelques ahuris et l’intérêt de quelques écervelés attirés par l’odeur du gain.

Ce combat de moutons cornus, probablement organisés par quelques spéculateurs qui ont senti la bonne affaire dans ce jeu qui, lui aussi, semble réunir les deux carburants qui semblent faire mouvoir notre société : l’argent et la violence. Ainsi, une foule de jeunes se réunit, chaque soir, sur un terrain vague, pour suivre des duels de bêtes, encourageant leur favori, hurlant de ravissement et vociférant de colère.

Les mises reprennent après chaque pause, faisant du symbole sacré du sacrifice d’Abraham le prétexte à une entreprise de jeu. Là, l’appât du gain paraît faire bon ménage avec la ferveur religieuse, sous le regard complaisant d’une société et d’autorités qui ont pris l’habitude de ne voir que ce qui les éclabousse. On passe son chemin, tant que le scandale est étouffé.

Que des badauds se rassemblent pour se distraire de n’importe quoi pour compenser la désertification récréative, cela se comprend. Que la tartuferie arrive toujours à concilier l’avidité et la piété, cela se sait. Mais qui se développe, dans l’insouciance générale, une mode qui consiste à se divertir et à parier sur la souffrance d’innocentes créatures, déjà promises à l’abattage qui de plus est, est révélateur d’un inquiétant déclin culturel.

Bien sûr, l’on peut parader en criant les chiffres de la rédemption : des dizaines de milliers de hadjs et des millions de moutons sacrifiés ! Mais à qui peut-on faire croire que l’ostentation et le zèle de dévotion puisse contrebalancer la descente aux enfers spectaculaire, aux plans politique et culturel ? À la fin, c’est soit sa santé morale, soit ses maux sociaux qui marquent le mouvement profond d’une société et le destin d’un peuple.

Dans la pratique, l’Aïd, une fois passée la prière, tourne au scandale hygiénique et écologique, tant les égorgements sont exécutés presque en tout lieu, y compris sur la voie publique, pour deux ou trois jours voués aux agapes largement commentées au quatrième jour.

Aujourd’hui, et pour le bonheur de quelques désœuvrés et de quelques parieurs, il faudrait que la bête condamnée soit préalablement et publiquement suppliciée !

La barbarie ordinaire, celle qui s’attaque à la nature, à la flore et la faune non humaines, avance tranquillement dans cette société qui n’ose plus réagir à ses propres frasques. Elle a commis, contre toute raison, la faute irrémédiable de dépénaliser le crime terroriste. Aujourd’hui, toutes les infamies revendiquent, devant un tel renoncement, le pardon que mérite un crime mineur dans un système où le crime absolu peut être absout.

C’est que la violence est une pulsion entière ; si elle s’exprime contre nous depuis quinze ans, c’est parce que nous l’avions tolérée quand nous nous croyions hors de portée de ses effets.

 

Voir les commentaires

Les héritiers. On prend le fric, on tue les animaux. Ha! c'est l'homme! Espèce supérieure en saloperie.

15 Novembre 2009, 11:32am

Publié par Jo Benchetrit

De : Yann D.
Date : 15.11.2009 07:47:28
Sujet : Réf. : Tr : Réf. : URGENCE SVP une dame DCD hier laisse SIX malinoises et gronendaël elles sont respectivement âgées de 8, 10, 12 14 ans elles faisaient de la sécurité + SOS pour des LABRADORS
 
 
 mais déjà 4 ont été euthanasiées par la famille dans les 48h après le sos
 
il reste une de 7 ans et sa fille de 1 an
   l'autre de 7 ans a été adoptée
 
elles partiront identifiées, vaccinées, stérilisées
sous contrat asso 

Voir les commentaires

Grande tragédie (pour le fric) en Suède: la glace cède, 200 rennes se noient dans un fleuve

15 Novembre 2009, 10:34am

Publié par Jo Benchetrit


Réchauffement de la planète ou pas...imprudence et égoïsme, c'est certain
. Apprécions  à sa juste valeur (dollars) cette phrase  pleine de compassion de l'AFP  envers...les propriétaires de ces  biens sur pattes, les rennes noyés dans le fleuve (ou lac, c'est pas clair) mal gelé. Devrons - nous supporter longtemps ce spécisme abject qui rend absolument intolérable ce genre de phrases s'ils s'agissait d'hommes et qui passe très bien si on cause d'animaux?
"La quasi-totalité du troupeau s'est retrouvée dans l'eau, mais a surnagé, sauf environ "200 bêtes qui se sont noyées", a-t-il précisé en qualifiant l'incident de "grande tragédie" car cette perte représente pour les éleveurs une "grande valeur" marchande."

Et selon l'Express, "
Le lac Kutjaure, situé au-delà du cercle Arctique, est utilisé depuis des décennies pour la migration des rennes de leurs pâturages d'été à la région où ils passent l'hiver.

Bertil Kielatis, chef du village Sami de Sirges, auquel appartient le troupeau, a déclaré que la perte pourrait se chiffrer à des centaines de milliers de dollars."

Si vous cherchez le moindre mot de compassion, le moindre sentiment de culpabilité d'avoir entrainé ces pauvres rennes terrifiés sur un lac gelé qui certainement craquait déjà, d'où leur tentative de retour en arrière, à 3000! vous le   ferez en vain.

le texte de l'ALF: 

Suède: la glace cède, 200 rennes se noient dans un fleuve

STOCKHOLM — Environ 200 rennes se sont noyés vendredi dans le grand nord de la Suède lorsque la glace du fleuve qu'ils traversaient a cédé sous le poids du troupeau, a-t-on appris auprès de la préfecture de Norrbotten à Luleaa.

"Un troupeau de 3.000 rennes traversait le fleuve et soudain, les premiers ont fait demi-tour. Toutes les bêtes se sont trouvées regroupées sur la glace qui a cédé sous le poids", a expliqué à l'AFP le responsable des ressources naturelles de la préfecture, Erik Gustavsson, joint par téléphone.

La quasi-totalité du troupeau s'est retrouvée dans l'eau, mais a surnagé, sauf environ "200 bêtes qui se sont noyées", a-t-il précisé en qualifiant l'incident de "grande tragédie" car cette perte représente pour les éleveurs une "grande valeur" marchande.

Lorsqu'ils traversent les fleuves ou les lacs gelés, les rennes se mettent les uns derrière les autres en ligne. Mais pour une raison indéterminée, cette fois, les animaux de tête ont fait demi-tour.

"Peut-être qu'ils ont senti que la glace devenait trop fine, peut-être qu'il n'y avait pas de neige sur la glace... les rennes n'aiment pas la glace vive", a avancé M. Gustavsson.

Voir les commentaires

L'aveu des chasseurs: on veut des nuisibles juste pour le plaisir de les tuer. Pauvres palombes en voie d'extinction de leur fait.

15 Novembre 2009, 09:38am

Publié par Jo Benchetrit




Donc pour un chasseur,

photo de
Roland_SCHERZER( http://www.label-image.fr/GALERIES_PHOTOS/browserlb2.php?directory=Roland_SCHERZER&lng=fr)


est nuisible ce qui lui fait plaisir de chasser (tout le temps, puisque pour ces

massacres de "nuisibles", nulle contrainte de dates).

Car personne ne dit là qu'il faut  les chasser pour l'intérêt public auquel le

nuisible,ce ' "monstre" suceur de sang des pauvres hommes les contraint, en

état de légitime défense. 

Ce qui est la définition de ce terme si contestable de nuisible quand il

s'applique à un non homme.

Tout dans la nature est dans une inter-relation d'utilité.

Le temps passant fait que ce qui est nocif est eliminé et que ce qui reste est

utile ou en tout cas pas fatal aux autres. Sinon, sur la durée, tous

mourraient, les parasites dependant de leurs hôtes, et leurs hôtes.

Au fond, chacun existe dans  un organisme dit Nature où les différents

organes sont souvent indispensables.

 



Mais  les chasseurs parlent, du lieu de leur imbecile jouissance, de tradition,

avouant que


le terme de nuisible n'existe que pour les servir..

 

Je plains les carcassonnais qui doivent non seulement subir la corrida mais

les chasseurs.



 
 

CARCASSONNE - Animaux - Chasse aux nuisibles : l'Aude défend ses traditions

Chasse aux nuisibles : l'Aude défend ses traditions
© L'independant

© Photo Christophe Barreau

Environ 300 chasseurs de l'Aude ont manifesté hier devant la préfecture. Ils dénoncent la suspension de plusieurs arrêtés de chasse aux nuisibles, après l'action d'une association écologiste.
Du pain, du saucisson, et de bonnes tranches de revendications. Hier matin, dès 9 h 30, environ 300 chasseurs audois étaient rassemblés devant la préfecture, boulevard Jean-Jaurès, pour exprimer leur mécontentement. A l'origine de cette colère : la suspension de plusieurs arrêtés préfectoraux concernant la chasse aux nuisibles. Une décision qui leur interdit, du coup, plusieurs pratiques traditionnelles dans l'Aude, comme la chasse au pigeon ramier, ou palombe.
"C'est la mise à mal d'une tradition ancestrale", tempêtait Yves Bastié, le président de la fédération deschasseurs de l'Aude, entre pétards, fumigènes et sons de cornes. En cause, aussi, les conditions dans lesquelles cet arrêté à été suspendu. La décision prise le 10 octobre par le tribunal administratif de Montpellier, fait suite à une action en justice de l'association pour la protection des animaux sauvages (Apas). Les chasseurs ont le sentiment d'avoir été tenus à l'écart.
"Ras le bol des écolos extrémistes"
"Nous avons appris la suspension de ces arrêtés par e-mail, à leur publication ! La prochaine fois, on aimerait être informés au préalable pour pouvoir défendre notre position", plaidait Yves Bastié, quelques minutes avant que le cortège rejoigne l'entrée de la préfecture, rue Jean-Bringer, où une délégation devait être reçue.
Cette manifestation a fait aussi resurgir les différends qui opposent régulièrement chasseurs et associations écologistes. "Ras le bol de ces écolos extrémistes", pouvait-on lire sur une des banderoles, tandis que le président de la fédération audoise soulignait : "L'utilisation de la nature n'est pas réservée aux promeneurs, et encore moins à une association qui ne fait rien pour le département", référence à l'action menée par l'Apas pour arriver à cette suspension.
Sur la même ligne de la préservation des traditions de chasse audoises, un autre grief sortait, hier, des rangs des manifestants : l'augmentation du prix des baux de chasse en zones domaniales, fixés par l'ONF (office national des forêts). 
"Les tarifs explosent. Les chasseurs n'arrêtent pas de payer pour chasser et entretenir la nature !", dénonçait encore Yves Bastié, rejoint sur ce terrain par le directeur de la fédération ariégeoise, Jean Guichou : "Les chasseurs n'ont pas à payer pour équilibrer le budget de l'office national des forêts".
A l'issue de son entrevue avec le directeur de cabinet de la préfecture, Benoît Huber, et le directeur départemental de l'équipement et de l'agriculture, M. Dairien, la délégation pouvait annoncer plusieurs avancées : "le représentant de l'Etat a proposé de reprendre rapidement un arrêté permettant le classement des espèces nuisibles, et particulièrement, la palombe. Il s'est aussi engagé à intervenir en notre faveur auprès de l'office national des forêts et du gouvernement", indiquait le président de la fédération, Yves Bastié.
F. A.

 

__._,_.___

Voir les commentaires

Elisabeth de Fontenay: de A à Z article du Monde, à boire et à manger.

14 Novembre 2009, 04:38am

Publié par Jo Benchetrit


 

Avec EDF, on n'est  jamais sûr qu'elle peut mener à une revolution des esprits, ça hesite et cahote.

je mets en couleur ce qui me met en colère ou me semble inexact.
Y a  du bien voire très bien aussi.

Article paru dans l'édition du 12.11.09

 

De A comme "âme" à Z comme "zoophilie"

LE MONDE | 11.11.09 | 18h07

 

Ame. Il semble qu'on a oublié la leçon de la langue. Un animal, c'est un être animé, et être animé c'est avoir une âme. Une âme,

c'est-à-dire le principe vital qui fait qu'un individu peut se mouvoir et s'émouvoir. Au temps de la biologie moléculaire, l'âme

animale, comme du reste l'âme humaine, peut sembler une vieillerie risible. Pourtant, il faut bien accepter, pour résister aux

dérives scientistes, qu'il y ait plusieurs ordres de discours. C'est en quelque sorte le déni d'âme qui entraîne une chosification

de l'animal, le transforme en bête machine et facilite son appropriation sans foi ni loi.

 

Bétail. On en est venu à ne plus pouvoir prononcer ce mot sans penser aux massacres à grande échelle qui furent perpétrés, il y a

quelques années, au titre du principe de précaution. En jetant des milliers de bêtes, parfois vivantes, dans des bûchers, n'a-t-on

pas définitivement rompu le contrat naturel tacite, cette sorte d'arrangement entre les animaux et leurs éleveurs, qui avait été

scellé au néolithique ?

 

Compagnie. Se promener dans la campagne avec un chien, monter un cheval en forêt par un petit matin brumeux, écrire, et voir un chat

installé sur la table au milieu des feuillets... Oui, mais il ne faudrait pas que l'enchantement de la présence animale occulte la

condition des autres animaux.

 

Droit. Jeremy Bentham, au XIXe siècle, a déclaré : "La question n'est pas : peuvent-ils raisonner, ni peuvent-ils parler, mais

peuvent-ils souffrir ?" C'est dans son sillage que certains demandent aujourd'hui qu'on substitue une charte des droits du vivant à

la Déclaration des droits de l'homme, ou que d'autres réclament l'extension des droits de l'homme aux chimpanzés. Si cette demande

paraît trop radicale, la question d'un droit animalier ne disparaît pas pour autant. Elle n'a jamais été davantage à l'ordre du

jour.

 

Expérimentation. Elle devrait se régler sur la déontologie dite des trois R. Le remplacement, quand il est possible, qui consiste à

substituer à des espèces sensibles des espèces non sensibles, ou à mener des expériences in vitro ; la réduction, à défaut de

remplacement, qui tend à limiter le nombre des expériences sur les animaux sensibles aux seules expériences considérées comme

indispensable ; le raffinement, qui vise à diminuer, autant que faire se peut, la souffrance infligée.

 

Férocité. Elle n'est pas l'apanage des tigres ; férocité des réveillons où l'on mange du foie malade issu du gavage des oies et des

canards, férocité des safaris et des carnages de cétacés.

 

Génétique. Le séquençage du génome du chimpanzé a fait apparaître plus de 99 % de gènes en commun avec l'homme. Il nous appartient

dès lors de demander ce que nous avons fait et ce que nous ferons du 1 % restant.

 

Homme. "Différence" zoo-anthropologique, "propre" de l'homme... Pourquoi cet acharnement à répéter que ce que nous faisons, aucun

animal ne saurait le faire, alors que les acquis scientifiques ne cessent de démentir cette auto-glorification ? Il importe, malgré

tout, de maintenir disjointes des interrogations hétérogènes, celles qui portent sur l'origine de l'homme et sa parenté avec les

autres espèces, d'une part, et celles qui touchent à la signification de l'humain, de l'autre.

 

Industrialisation. Barbarie de l'élevage et de l'abattage devenus techniques agroalimentaires. La nécessité biologique de la chaîne

alimentaire est une chose, le profit mercantile de la filière viande en est une autre.

 

Je. Il y a des "sujets" qui ne peuvent pas dire "je". Les animaux, disons les vertébrés, ne sont pas des êtres de la nature mais des

individus situés dans un environnement avec lequel ils interagissent ; ils ne sont pas des parties du monde, mais chaque espèce, et

peut-être même chaque animal, a un certain rapport particulier au monde, une spontanéité, une subjectivité.

 

Kyrie eleison. En grec, "Seigneur ayez pitié" ! Si les animaux maltraités adressaient cette supplication au maître et possesseur de

la nature, l'entendrions-nous ?

 

Langage. Les singes supérieurs communiquent avec les hommes par la langue des signes et par ordinateur. Quelle différence alors avec

"nous" ? Réponse : "Un chien qui meurt et qui sait qu'il meurt comme un chien et qui peut dire qu'il sait qu'il meurt comme un chien

est un homme."

 

Métempsycose. La croyance à la réincarnation, à la transmigration des âmes, permet de nier la mort et d'affirmer que la différence

entre les animaux et les hommes n'est que provisoire. Mais si des âmes humaines habitent des corps de bêtes, comment s'assurer que

le mangeur de viande n'est pas un cannibale ?

 

Nazisme. De toutes les contrevérités destinées à accabler les défenseurs des bêtes, celle qui consiste à répéter qu'Hitler et les

hitlériens protégeaient d'autant plus les animaux qu'ils exterminaient les juifs est sans doute la plus méprisable.

 

Oies. Malgré les rigueurs du siège de Rome par les Gaulois, les assiégés avaient gardé en vie les oies sacrées du Capitole. Lorsque,

une nuit, l'ennemi tenta de s'emparer de la place forte par surprise, les sentinelles épuisées ne les entendirent pas, mais les oies

se mirent à jacasser et ce sont elles qui donnèrent l'alerte. A partir de 1943, il y eut des troupeaux d'oies au camp de Sobibor

(Pologne), dont les criailleries couvraient d'autres cris, ceux d'êtres humains qui comprenaient qu'on les avait amenés là pour les

assassiner.

 

Primates. On répertorie actuellement trois menaces pesant sur les grands singes. D'abord, la destruction de leur habitat forestier

dans le but d'augmenter les surfaces agricoles. Ensuite, le virus Ebola qui frappe les chimpanzés et les gorilles. Enfin, les

populations rurales qui les chassent dans un but alimentaire et braconnent en vue de vendre de jeunes singes. Allons-nous accepter

la disparition de nos cousins ?

 

Quasi. "Presque", "comme si", "comme s'ils comprenaient ce qu'on dit", "comme s'ils savaient ce qui les attend"... Nous mettre à

leur place ne saurait nuire, si nous le faisons avec modération.

 

Regard. Aucun animal n'aurait de regard... Les bêtes ne feraient jamais que scruter, épier, guetter. Mais les philosophes qui

exaltent ce propre-là de l'homme ont-ils seulement regardé un chimpanzé, les yeux dans les yeux, n'ont-ils jamais vu ce regard dont

les expérimentateurs eux-mêmes avouent qu'il les bouleverse ?

 

Spécisme. C'est le mot par lequel les "animalistes" qualifient les "humanistes". Construit sur le modèle de "racisme" et de

"sexisme", il permettrait de condamner l'humanité, cette espèce parmi les espèces, qui se considère abusivement comme différente et

jouissant d'un droit sans limite sur les "animaux non humains". Cette terminologie est abusive, car elle traite comme une évidence

naturelle la prétendue égalité de droits entre les hommes et les autres vivants. Nous, les hommes, ne sommes pas "spécistes", nous

sommes parfois inhumains.

 

Tuer. Pour se nourrir (abattage), pour se distraire (chasse), pour participer à une fête (corrida), pour contenter Dieu ou les dieux

(sacrifice). Tuer toujours.

 

User, abuser. Une séparation fondamentale du droit interdit de rapprocher le statut des choses ou des biens de celui des personnes.

Mais où placer les animaux ? Tenus pour des êtres vivants, ils constituent pourtant des objets de transaction : appropriables mais

sensibles, ils apparaissent comme les seuls êtres au monde à ne pouvoir être traités ni comme des sujets ni comme des objets.

 

Victimes. Martyrs, ces vertébrés, ces mammifères nés, élevés et tués pour être mangés. Et, si l'on songe à ces choses au moment

d'"attaquer" un morceau de viande, cette pensée fait-elle forcément de nous des végétariens ?

 

Wagons. Transportant des chevaux d'Europe de l'Est, bétaillères que nous doublons sur la route, transports d'animaux entassés,

assoiffés, blessés, terrorisés. C'est ce qu'on appelle "la viande sur pieds".

 

Xénogreffes. Transplantation d'un greffon quand le donneur est d'une espèce biologique différente de celle du receveur. Le porc est

l'un des meilleurs animaux donneurs d'organes pour l'humain. Des recherches ont été entreprises sur des porcs transgéniques, qui

pourraient fournir des organes "humanisés". Leurs coeurs remplaceraient un jour nos tissus défaillants. S'il n'y avait pas tant de

manipulations génétiques préalables, on pourrait s'en réjouir.*

 

Ypérite. Qui pense encore à ces chevaux, à ces compagnons de combat que montaient des cavaliers munis de masques à gaz, et à ces

mulets et à ces chiens qui, pendant la Grande Guerre, furent asphyxiés, eux aussi, par le gaz moutarde qu'on nomme ypérite à cause

des batailles qui eurent lieu à Ypres ?

Ypérite: elle oublie les milliers de pigeons! 

 

Zoophilie. On peut aimer certains récits de métamorphoses, ces fables mythiques d'unions charnelles entre mortels et dieux changés

en animaux, on peut savoir que ces pratiques ont toujours existé chez tous les peuples et, en même temps, se sentir accablé par la

pornographie zoophile qui, dit-on, se répand sur Internet. Faut-il rappeler que la loi du 9 mars 2004 incrimine les sévices sexuels

exercés sur un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité ?

 

Elisabeth de Fontenay, philosophe

 

Article paru dans l'édition du 12.11.09

Allez aussi regarder là:
http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/college/v2/html/2008_2009/cycles/cycle_304.htm 



*donc rien dans cette  pratique ne la gêne si il n'y a pas gènes?
__._,_.___.
 
__,_._,___

Voir les commentaires

Grosse urgence pour 2 poulains bretons Galop d'Eden

8 Novembre 2009, 15:40pm

Publié par Jo Benchetrit

sauvons 2 poulains
Grosse urgence pour 2 poulain breton Galop d'Eden
 
 je transmets ceci:
 
Bonsoir

Nous avons une grosse urgence pour 2 poulains bretons de 20 mois situés dans le 43 qui n'ont plus que quelques jours de sursis pour trouver une famille.
Si vous pouvez effectuer un don ou bien les adopter directement n'hésitez pas !!!!! 

Pour effectuer votre don vous pouvez envoyé un chèque à:
Galop d'Eden
Le chedal 
19140 Condat sur ganaveix

Ou effectuer un virement bancaire sur le compte de l'association
Galop d'eden
CA centre France
Banque               Guichet                 Numero de compte                   Clé
16806                 09939                   66043366751                          95

ou par paypal
galopdeden@live.fr


Je vous remercie énormément pour eux.
Cordialement Valérie présidente de l'association Galop d'Eden

Association déclarée à la préfecture de Corrèze sous le numéro w192001495 numéro siret : en court.
Siège sociale : le chedal 19140 Condat sur ganaveix
Contact tel : 06.71.54.41.47
Contact mail : galopdeden@live.fr 

http://galopdeden.superforum.fr/en-grand-danger-f6/ulysse-et-uranus-traits-breton-entier-dept-43-urgent-t252.htm
 

Voir les commentaires

Espana por favor! Encore un chien martyrisé en Espagne.. À ADOPTER CAR IL SE RETAPE. c'est où?ben en espagne ben sûr!

8 Novembre 2009, 15:29pm

Publié par Jo Benchetrit


            Je transmets en l'état:


QUELLE MISERE -  QUELLE HONTE              ABANDONNE POUR UNE MORT CERTAINE
                     VOTRE CONTACT POUR SON ADOPTION   patriciamartin41@wanadoo.fr

Il y a des cas où on ne peut pas dire non... on nous a prévenu qu'à 30 km de Cuenca, dans une gare abandonnée, il y avait un chien attaché sans eau ni nourriture et très très peureux...Maria josée est allée voir hier et il était toujours là sans eau ni nourriture, elle l'a ramené... il est dans le même box que la galga accidentée que Elena a apporté... il a peur et a eu très faim et soif...

Il était attaché à un gond de la porte, quand il nous a vues, il s'est tapi contre le mur, il nous grognait après mais quand il a vu la nourriture, il nous a laisser le détacher sans problème...

Il est encore peureux, il faut lui montrer qu'il y a un autre monde que celui qu'il a connu... un an et demi de pénuries... 
>

 

 

Voir les commentaires

Ce qu'on ne-vous-a-pas-dit-sur-yves-christen de "l'animal est-il une personne?"

7 Novembre 2009, 07:08am

Publié par Jo Benchetrit

DERNIERE MINUTE:
Selon Yves Bonnardel qui y cause, ils ont  annulé  sa venue au colloque du 14 nov.2009 pq ont su qu'il était cofondateur du GRECE..

D'un sens, dommage car j'aurais eu à lui causer. Les sujets ne manquaient pas.



Merci d'informer vos contacts sur qui est, hélas,  Yves Christen qui participe au colloque du 14 nov....

«faire une personne [de la bête] ne revient pas à la considérer comme une personne humaine», p.410) ou par rapport à l’expérimentation animale (on ne peut y renoncer mais il faut la soumettre à l’inconfort d’une réflexion éthique «en situation complexe», p.411). Enfin il expose sa conviction intime, «contre l’avis de la plupart des spécialistes», «que la théorie de l’esprit comme la conscience doivent être largement répandues dans le monde vivant» (p.179). 

Sans aucun doute vivi, vu ses recherches sur les souris, fait partie d'IPSEN, club des tortionnaires du Botox, une grande  victoire  qui leur rapporte un max dont on a vu les ravages avec ces souris "tuées" avec une pointe de stylo bille si on peut dire car laissées agonisantes  .
 et, en plus, je viens de découvrir ceci: 
c'est un facho   de la mouvance GRECE, avec de Benoist, vous savez?:
je crois pas que ce soit connu.
Promoteur d'une science suspecte: la sociobiologie. 
En tous cas, tout pour plaire!
De plus, un ami en qui j'ai toute confiance   dit que son livre est simplement anecdotique. Donc, quel intérêt de l'acheter?
Du coup, son colloque du 14/11, ça craint. Heureusement il y aura David de DDA.


Christen ds une video retranscrite ici et que je commente plus bas:

Extrait à lire attentivement, merci :

 

 
 


"Qu’une chose soit claire en ce qui me concerne, je considère
que la recherche de la reconnaissance*, ce que j’appelle l’éthique de la connaissance
 » est une des grandes valeurs humaines, 

c’est une des choses essentielles, 

et je pense que 

nous avons le droit et le devoir 

de nous impliquer dans cette quête de recherche de la connaissance. 

Pour autant, et y compris par la voie de l’expérience animale

 et par la voie de la recherche sur l’homme, 

si nous avons ce droit parce qu’il est rattaché à cette grande valeur de la recherche du savoir,

 et parce que nous avons aussi cette obligation de ne pas faire n’importe quoi ; 

et exactement comme pour la recherche sur l’homme,

 il n’est pas question d’expérimenter de n’importe quelle manière,  

et je pense que de la même façon on doit avoir la préoccupation similaire dans nos travaux sur l’animal, 

et on doit aussi offrir aux animaux des conditions de vie décentes." Yves Christen.
 


Percé à jour par mes soins?

Je vous en laisse juge:

 

Mais enfin, depuis   quand    suffirait-il d'affirmer : « c'est de l'éthique »,  pour que ça en soit?

L'éthique  de la connaissance ne passe pas par l'expérimentation    sur des êtres  incarcérés.

 Elle passe par les limites que nous nous donnons,  

c’est à dire ne pas chercher à savoir 

si ce savoir est payé par un autre .  "L'éthique" d'une science  violeuse(antonyme: la science est une sublimation, pas une violence faite à l'autre) est celle du pervers, elle se base sur le franchissement de la limite du respect de l'autre, la souffrance de l'autre, victime non consentante . Nous n’avons aucun droit et encore moins de devoir (comme ose le dire Christen) à la connaissance lorsque l’autre , le corps et le psychisme de l’autre sont victimes de notre recherche de n’importe quelle façon.

Le savoir psychanalytique ne se pique pas de viol de la personne ; C’est le patient qui l’offre sur un plateau au psy, et se l’offre en même temps. C’est pour cela qu’il est dit « analysant ».
La science éthique accepte d’être incomplète
tant qu’elle ne trouve pas de méthodes éthiques, non seulement  physiquement mais aussi psychiquement.
 

Qu’est-ce que l’éthique sinon le fait d’être dans le pas tout avoir le droit de faire ? la limite étant la liberté due à l’autre. Rien d'éthique ne se fait au détriment du respect dû à l'autre.

Accepter de ne pas tout savoir, si ce qui est en jeu est le non respect d'un autre, voilà l'éthique de la connaissance.

Il    ne suffit pas  d' "offrir aux animaux des conditions de vie décentes" pour ne pas être dans  la transgression  . Tout kidnappeur, alors, pourrait parler d'éthique de l’enlèvement si le lit de l'otage et sa nourriture sont de bonne qualité!

J’ai envie de dire avec la gestuelle de de Gaulle quand il martela   « l’Europe, l’Europe » : « l’éthique ! l’éthique ! ». Les nouveaux tortionnaires   n’ont que ça dans la bouche, avec leur notion du « bien-être » de leurs victimes.

Il ne suffit pas de le dire pour le faire.

Si l’animal est une personne, on le respecte, donc on n'expérimente pas sur lui. Mais qu’est-ce que le respect lorsqu’on est soi-même un facho ?

Tout ceci n’est que tartufferie.

Ou, pire encore, comme nos  « amis » des sectes qui ratissent chez nous, une manière de chercher à nous embrigader vers des choses assez brunâtres, du côté du FN, encore.

Adepte  de ce qu’il a appelé la sociobiologie, Christen doit penser « normal » que les races soient solidaires, car, selon lui, l’important dans la solidarité dans la nature, c’est le gène.

Il dit que seul nous guide alors le fait de faire en sorte que nos gènes se perpétuent. Il explique ainsi que des animaux se sacrifient pour d’autres. C’est une version scientiste de ce que disait Le Pen :

« Je préfère ma cousine à ma voisine et ma fille à ma cousine. »

De là à extrapoler qu’il est naturel que les aryens soient solidaires contre les non aryens, il n’y a peut être qu’un pas.

Et il taille là une part belle à l’inné, dont est la génétique sociale, donc, pourquoi pas ce qui intéresse l’extrême droite, à savoir  la génétique ethnique ? de   là à penser que les juifs sont génétiquement des usuriers etc.…il n’y a qu’un pas, déjà franchi par les antisémites .
C’est sans doute cela, l’éthique de la solidarité des nazis, celle du moi d’abord, et de mes semblables, qui sont porteurs de MES gènes, donc qui sont moi. L’Ethnique ! l’Ethnique !

Il dit aussi que "l'homosexuel a intérêt à ne pas se reproduire" et c'est ainsi qu'il  explique ce choix sexuel!

Sous entendu: les gènes de l'homosexuel ne sont pas bons, donc il a intérêt à ne pas les transmettre. 
Je pense que de nombreuses conséquences de ce délire peuvent être tirées, et pourquoi pas celles-ci qui n'est pas les intentions de Christen, ce quia de quoi me faire rire : tout  enfant est bon, puisque ses parents ont jugé bon de le fabriquer. Donc le nazisme est (on le savait, mais lui???) une belle connerie. Donc les mongoliens sont sans problème. 

Ainsi, ceux qui n'ont pas d'enfants   sont tarés mais dans cette logique d'un savoir génétique inné en chacun(on se demande comment) ne devraient pas être nés...etc.  
*En plus, je viens de repérer ce lapsus dans sa video: "quête de la reconnaissance" au lieu de connaissance!!!!.lol.


Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 > >>