L'HUMANITE, il faudrait écrire le CAPITAL DE LA DOULEUR IMPOSEE.

Lucas est très attendu aux USA. Il arrivera le 15 juillet accompagné de Cristina sa famille d'accueil, chez Susan, son adoptante. Il va rejoindre une famille ayant déjà 2 Galgos sauvés d'Espagne Abe et Pata.

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C’était le mois d’août. Je me suis cassé une patte avant, mon maître a décidé que je ne valais plus rien pour la chasse, il a pris un corde et m’a pendu.

Rien que le souvenir de cette corde est douloureux, j’ai lutté jusqu’à ce que, par miracle, elle se rompe. Mort de peur, le cou déchiré, ma pire souffrance émanait de mon âme brisée, je nageais dans l’incompréhension...
Pourquoi ? Je me le suis demandé tant de fois, qu’avais-je fait ? Peut-être ne lui avais-je pas apporté assez de lapins ? POURQUOI M’AVOIR FAIT TANT DE MAL ?

Pendant tout ces mois quelques personnes me déposaient à manger, mais je refusais de les laisser m’approcher car qui sait quelles sont les réelles intentions des Humains ?
Vaincu par un Barbiturique, je suis un matin sorti de mon brouillard dans la maison d'Antonio, un Homme qui m’a soigné et qui m'a envoyé à Barcelone, vers mon destin.

Pendant mon opération, j’ai cessé de respirer pendant 10 minutes, une pause pour réfléchir, décider si j’avais encore envie de vivre sur cette terre d’Espagne où un galguero m’a fait naître et où un jour il a décidé que je devais mourir. Alors j’ai regroupé les pauvres forces qui me restaient, toute la volonté et l’espoir niché au fond de mon cœur et je suis revenu vers la vie, malgré lui, malgré tout... Pour témoigner et ne pas le laisser gagner.

On m'a retiré un grande partie cette horrible cicatrice, et maintenant je me remets dans la maison de Cristina. Je la suis partout, je pleure un peu quand elle s’absente, j'ai peur d’être à nouveau abandonné, j’ai du mal à croire à tant de bonheur, des Humains qui m’aiment… pour de vrai. MOI QUI NE DEMANDE QU’UN PEU D’AFFECTION…

Cliquez sur l'image pour voir le reportage.

dimanche 3 juin 2007

Juste une mise au point
Sur les plus belles images de ma vie,
Sur les clichés trop pâles d'une "love-story",
Juste une mise au point
Pour un petit clin d'oeil de survie,
Pour tous les fous, les malades de l'amour,
Pour toutes les victimes
Du romantisme, comme moi,
Juste un petit clin d'oeil, une mis

Laissez moi vous parler de la situation inquiétante due au manque de demandes d’adoption pour les Galgos mâles.

Chaque matin à travers toute l'espagne quand les bénévoles font leur tournée des box et qu'ils arrivent à ceux des mâles, ils ont de plus en plus de soucis à les regarder et à se dire : «Ils auront bientôt une famille, bientôt ils vont pouvoir profiter de la vie et être aimés»...

Oui, la donne à changé, les adoptants ont massivement tendance à porter leur choix sur les femelles et, le coeur en miettes, les responsables des refuges commencent à envisager devoir euthansasier ces Galgos pour lesquels ils avaient tant d'espoir, a qui pendant les soins, les jeux ils avaient fait tant de promesses.

Affronter leur regards si tendre devient une torture car -qui sait ?- demain peut être, ils devront prendrai une laisse pour les menner à l'euthanasie.

C’est dur, vous savez, très dur. Quand ils voient arriver les bénévoles, et que la porte s'ouvre ils réalisent qu'ils vont être sortis. Ils se précipitent vers ces humains en qui ils ont confiance, les seule personnes qui les ont traité gentiment depuis le début de leur vie, et quand ils atteignent la porte, ils attendent pour qu'on leur mette la laisse. Ils ont l’air de dire : «Génial ! Aujourd’hui on va se promener ! Ce n’est pas trop tôt !».

Malheureusement, certaines promenades sont sans retour. Signant un échec total, une ultime trahison... La victoire des galgueros.

Je vous en prie, vous qui souhaitez adopter, sachez qu'un mâle vous appportera tout autant d'amour et qu'il est vraiment injuste de les condanmés pour une patte hypothétiquement levée sur un rosier...

Adoptez des mâles...

Publié par nazcablelievre@yahoo.fr à 6:05 AM