Libération inquiet: les espagnols n'aiment plus les corridas!!!
La course des tarés remplacera-t-elle celle des taureaux ou même de vachettes un jour? Je suis vache, non?
Les toreros vont pleurer : et si on les privait de vice, de sévices, et surtout de fric ? Oh lalalalalalala! Olé!
Zut alors, les pôvres.
Et si un jour on ne voyait plus non plus ce pathétique spectacle de taureaux lâchés dans les rues huilées ou savonnées pour qu'ils glissent pour amuser les pauvres gens qui ont oublié de peupler leur cervelle ?

Grands Angles
A Madrid, l'Union des éleveurs de toros (UCTL) relève un nombre de corridas record en 2006: plus de 2000.
Cela n'empêche que l'activité taurine, qui fait vivre 200 000 personnes et brasse 1,5 milliard d'euros par an, est en crise. Le secteur a souffert de la «vache folle» et de l'épidémie de la «langue bleue», une fièvre catarrhale.
Les pertes financières sont souvent masquées par le fait que la plupart des corridas et des arènes sont subventionnées. Et les éleveurs craignent que l'UE taille dans les aides.
Surtout, le sentiment anticorrida gagne du terrain.
En décembre, la ministre de l'Environnement a suggéré (avant de se dédire) que la variante portugaise, où la mise à mort n'a pas lieu en public, s'impose en Espagne.
D'après un sondage d' El Mundo, 43,6 % (contre 46 %) souhaitent la fin de l'estocade.
Et un tiers des Espagnols veut la disparition de la fiesta.
Sur le même sujet | ||
Pour tout savoir sur les dessous cachés des corridas: http://www.anticorrida.com/html/corrida2.htm
qui s'ouvre sur un beau texte de Morad el Hattab.
Attention! Rappelons le:
Les corridas ne vivent que grâce aux touristes stupides qui veulent en voir une, une fois,
et en rien parce que les gens du crû ne peuvent s'en passer. Donc, par pitié, n'y allez jamais.
Une seule fois suffit à faire subsister l'intolérable cruauté de la corrida.
C'est pour cela que les aficionados disent à ceux qui les contestent qu'il faut en avoir vu au moins une une fois avant de parler, parce que sans touristes, c'est la faillite des corridas assurée..
Ne vous laissez pas culpabiliser, c'est un raisonnement absurde. Avez vous besoin de voir un viol pour le condamner?
Attention aussi aux férias:
Boycottez les lieux (piège à touristes) où des ferias vous attirent...Même si vous n'allez pas aux corridas, un peu de décence, SVP!
On ne prend pas son pied à 2 pas de l'arène, cet abattoir - salle de torture-cimetière! Le silence complice devant ces massacres est indigne, tout comme le bruit des rires et de la fête qui sont une offense aux victimes...
Immonde trace de ce meurtre du père dont parle Freud, la grande bouffe autour des arènes est obscène, tout autant que ce qui émane des humains dans les arènes elles-mêmes.
C'est ce que j'appellerais la sène primitive où le père se donne à être mangé( ceci est mon sang, ceci est ma chair)! curieuse scène primitive aussi, où le père baise la mère violemment....Mise en scène macabre d'êtres primitifs eux-mêmes et pourtant gonflés d'importance, dans un snobisme inquietant qui montre que pour faire comme Picasso, et autres barbares people, les hommes sont prêts à tout, y compris au pire.
Qu'ils soient vite déçus dans leur identification imbécile est certain car il ne suffit pas de mimer pour être celui qu'on mime. Et de même qu'être antisémite ne donne pas le style de Céline, les aficionados-comme-Dali n'ont pas son coup de pinceau.
Quant à Sollers, pitoyable identification aux surréalistes sadiques?
Tentant une identification par incorporation, la corrida en est en fait une mascarade sans aucune excuse. Tout juste peut-on tenter de la comparer à ce qui marqua l'histoire, ce qui, croyez moi, est le moins glorieux en l'homme.
Et des aficionados chrétiens comme Juan Asensio ne s'y trompe pas, en disant que le taureau, c'est le Christ.
Pour un catho, aimer voir Jésus- Christ devant soi se faire torturer en dit long sur son niveau moral...Une foi à vous donner des crises de foie.
Or si le christ donne sa vie, s'il se donne à être le père tué, c'est avec l'idée que son sacrifice sera la fin des sacrifices et qu'une ère de paix s'ouvrira entre les êtres.
Faire comme Asensio et le père de la Morandais une fête de ce meurtre, c'est une démarche perverse qui consiste à jouir de la mort du père alors même que le Christ ne voulait plus de cette jouissance de primitifs totémiques, et que ce meurtre se devait de deboucher sur la fin des meurtres, sur la loi qui l'interdit en libérant les hommes de l'assujetissement à leur barbare surmoi archaïque.
Fallait bien qu'une non chretienne, comme d'ailleurs le christ, le souligne.