Michel Barnier à l'agriculture: ila legalisé une chasse-torture, la chasse à l'arc!
Ceux qui se réjouiraient de l'arrivée du pseudo- gentil Michel Barnier à l'Agriculture peuvent de suite perdre leurs illusions: ce monstre(comment dire autrement?) a légalisé lorsqu'il était à l'environnement une de chasses les plus cruelles possibles: la chasse à l'arc.
Je copie colle un extrait de cet article.
http://www.dauphinlibre.be/arc.htm
Vous remarquerez ces photos où l'animal semble vivant car son cadavre est soutenu par son assassin. Curieux, non?
Grosse conne cruelle au sourire béat. A quand l'interdiction des vrais nuisibles?
"Le principe de cette chasse est de blesser le gibier de telle sorte qu'il saigne à mort et finisse par tomber au sol. Les magazines spécialisés dans ce «sport» (?) sont d'ailleurs pleins d'articles qui enseignent aux chasseurs quelques règles du jeu, comme celles qui recommandent vivement de pister la victime en fuite dès qu'elle a été percée par une flèche :
«Il faut savoir que nous devons nous attendre à une agonie d'environ 30 à 45 minutes lorsque la flèche a atteint le cœur ou les poumons. Une heure de traque ou plus seront nécessaires si l'animal a été touché au foie. Et il faudra compter huit à douze heures si la flèche a touché le ventre.
Dans le cas où ce ne serait que les muscles de l'arrière-train ou d'autres zones non-vitales qui aurait été touchés, il faudra immédiatement retrouver l'animal et l'achever à l'aide d'autres flèches pour maintenir les blessures ouvertes et faire en sorte que l'hémorragie soit mortelle.
(Glenn Helgeland dans la revue « Fins and Feathers » Hiver 1987 )
Le ministre de l'Environnement, Michel Barnier, a légalisé la chasse à l'arc par l'arrêté du 15 février 1995. Suite à cette décision, la LFDA et le ROC ont introduit un recours en Conseil d'Etat en vue d'annuler cet arrêté mais sans succès.
Depuis les clubs de formation de chasse à l'arc se multiplient. L'argument principalement développé de la part des chasseurs est une approche plus respectueuse de la faune.
La chasse à l'arc est d'une grande cruauté car la recherche de l'animal tiré est longue et rarement efficace. Le plus souvent, l'animal n'est pas tué sur le coup; blessé, il fuit pour aller mourir dans un fourré dans d'intenses souffrances.
Abolitions des « traditions » cruelles
Héritage du passé relève de la barbarie, il n'a plus rien à faire dans notre patrimoine et doit être aboli.
Ainsi, les corridas, combats de coqs, chasse à courre, et autres chasses dites « traditionnelles » (filets, gluaus, lecques, lacets, etc.), sont indignes d'une société qui se veut « civilisée ».
De même, les lâchers dans la nature de « gibier d'élevage », et la destruction par piégeage ou empoisonnement des prétendus « nuisibles », sont des méthodes de chasse particulièrement dévoyées.
Autre perversion : la chasse à l'arc, qui condamne les animaux à une lente agonie par hémorragie.
A nos yeux, tuer sans nécessité et uniquement « pour le plaisir » est dégradant pour la dignité humaine.
Il est horrible de penser à ces créatures vivantes qui meurent en silence au fond des bois d'une agonie si lente et si douloureuse.
C'est pourtant ce qui arrive aux milliers de cerfs de l'Etat de Virginie aux USA chaque année.
L'agence fédérale qui régule cette chasse dans la région reconnaît que les chasseurs à l'arc ne retrouvent jamais plus de 57% des cerfs qu'ils ont blessés.
Si durant la saison de chasse 1998-99, les chasseurs à l'arc ont pu abattre 20.975 cerfs communs, cela veut donc dire que 11.956 autres cerfs ont été blessés à coups de flèche et puis abandonnés dans la nature.
Certains de ces animaux blessés ont déboulé sur les routes départementales où ils ont été heurtés par des voitures. D'autres, incapables de s'alimenter, sont morts de faim dans les bois. "