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Psychanalyse et animaux.

Mon geste pour la planète? le végétaLIsme.

21 Septembre 2007, 07:07am

Publié par Jo Benchetrit

Sur Europe 1, l'émission de J.Pradel demande le 21 septembre 2007 ce que chacun fait pour la planète.

Mon geste pour la planète? le végétaLIsme. AVEC LES ANIMAUX MALADES DE L'HOMME, NOUS AVONS LES HOMMES MALADES DE LES MANGER et la planète malade de cette consommation!.
La FAO nous avait mis en garde en novembre 2006 sur le fait que l'élevage est à lui seul plus polluant que tous les transports réunis.
Pourquoi alors subventionne-t-on grassement l'élevage? La viande et autres devraient au contraire être surtaxés, pour leur nocivité comme on le fait du tabac et de l'alcool.
De plus, la FAO communique ce matin ceci:
Augmentation des maladies animales  transmises à l'homme du fait de l'immonde élevage fait au mépris de tous les besoins des animaux.

LEUR ALIMENTATION CARNIVORE et riche en autres  produits animaux rend la planète malade de l'agriculture humaine en particulier et surtout de l'élevage, nous rend malades du fait de l'augmentation mondiale de l"'hypercholesterolémie, donc des maladies cardiaques et cérébrales et de certains cancers comme ceux du sein et du foie favorisés par alimentation carnée et lactée...
Infos trouvées sur le site de la FAO:

 



Voici le communiqué de la FAO du 17 septembre 2007, ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE.
(aider à construire un monde libéré de la faim).


Les changements profonds de la production mondiale de viande risquent d’accroitre les maladies
Les éleveurs doivent investir davantage en biosécurité et surveillance
17 septembre 2007, Rome - La production animale est en proie à une transformation profonde qui pourrait se traduire par une augmentation du risque de transmission de maladies des animaux à l’homme, met en garde la FAO.

“Le risque de zoonoses s’intensifiera à l’avenir, compte tenu de la montée démographique et de la croissance de la population animale, des changements dynamiques de la production animale, de l’émergence de réseaux agro-alimentaires mondiaux et de l'accroissement sensible de la mobilité des hommes et des marchandises”, déclare la FAO dans un document intitulé Production animale industrielle et risques sanitaires mondiaux.

“Le monde doit incontestablement faire appel à certaines technologies des systèmes de production vivrière animale intensive”, a déclaré l’expert en politiques d’élevage de la FAO, M. Joachim Otte. “Mais la concentration excessive d’animaux dans de grandes unités de production industrielle est à éviter, et il faut envisager des investissements pour renforcer la biosécurité et améliorer la surveillance des maladies afin de sauvegarder la santé publique”, a-t-il ajouté.

L’abondance fait croître la consommation de viande

A mesure que les pays s’enrichissent et que la population continue de croître, la demande de viande et autres produits de l’élevage grimpe, selon la FAO.

Pour satisfaire cette demande accrue de produits carnés, production et densité animale ont considérablement augmenté, souvent à proximité des centres urbains. La production animale industrielle s’est concentrée davantage, utilisant un nombre inférieur de races mais plus productives.

“Cette évolution peut avoir de graves conséquences pour les risques de maladies, à l’échelle locale comme mondiale mais elle n’a guère été, jusqu’à présent, suffisamment reconnue par les responsables politiques”, fait remarquer M. Joseph Domenech, Vétérinaire en chef à la FAO.

Porcs et volailles en tête

A l’échelle mondiale, les élevages de porcs et de volailles sont les sous-secteurs qui enregistrent la plus forte croissance et industrialisation, avec des taux annuels de 2,6 et 3,7 pour cent au cours des dix dernières années. En conséquence, dans les pays industrialisés, poulets et dindes sont désormais essentiellement produits dans des élevages de 15 000 à 50 000 volailles. La tendance à l’industrialisation de la production animale s’observe aussi dans les pays en développement, où les systèmes traditionnels sont remplacés par des unités intensives, en particulier en Asie, en Amérique du Sud et dans certaines parties de l’Afrique.

La production industrielle de porcs et de volailles s’accompagne de déplacements massifs d’animaux vivants. En 2005, par exemple, près de 25 millions de porcs, soit plus de 2 millions par mois, ont fait l’objet d’échanges à l’échelle internationale.

Le déplacement d’animaux et la concentration de milliers d’animaux confinés accroissent la probabilité de transfert de pathogènes. En outre, les élevages confinés produisent de grandes quantités de déchets, pouvant renfermer des concentrations élevées d’agents pathogènes. Une grande partie de ces déchets est éliminée sans subir aucun traitement, ce qui représente un risque d’infection pour les mammifères et oiseaux sauvages.

Si le virus hautement pathogène H5N1 est actuellement un sujet d’inquiétude mondiale, la circulation ‘silencieuse’ des virus de l’influenza de type A (IAV) chez la volaille et les porcs devrait être également sous étroite surveillance, a déclaré la FAO. Plusieurs IAV sont désormais relativement diffus dans la volaille commerciale et, dans une moindre mesure, chez les porcs et pourrait également donner lieu à l’émergence d’une pandémie d’influenza chez l’homme.

La FAO a invité les producteurs de viande à appliquer des mesures de biosécurité de base. Les sites de production ne devraient pas être bâtis à proximité d’établissements humains ou de populations d’oiseaux sauvages; les fermes devraient être régulièrement nettoyées et désinfectées; les mouvements de personnel et de véhicules devraient être contrôlés et les employés formés aux mesures de biosécurité.

En association avec l’OIE et l’OMS, la FAO répond à ces menaces mondiales par le biais de réseaux de surveillance et de recherche en vue de la détection précoce des maladies animales et d’une meilleure coopération scientifique entre les pays. La FAO a créé en outre un centre de gestion des urgences qui aide les pays à réagir en cas de foyer de maladie animale.Contact:
Erwin Northoff
Relations médias, FAO
erwin.northoff@fao.org
(+39) 06 570 53105
(+39) 348 252 3616 (portable)




 

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V
Ce que l'on appelle l'agriculture biologique est évidemment préférable à l'agriculture que nous connaissons actuellement, avec ses engrais et pesticides qui empoisonnent la terre et les animaux.Mais il n'empêche que les terres cultivées, même bio, réduisent l'espace vital des autres espèces, ce qui est intolérable aussi bien pour des raisons éthiques qu'écologiques.L'espèce humaine pullule sur la planète, comme un cancer détruit un organisme.Même si les hommes se mettaient subitement à respecter les autres vivants (on en est très loin!) ils resteraient néanmoins nuisibles, en raison de leur surnombre.Il n'existe aucun gros mammifère( comparable à l'homme en taille et en poids) comptant 7 milliards d'individus.Que diraient les hommes si les chimpanzés ou les orang-outangs existaient à des milliards d'exemplaires?On le sait bien: ils les qualifieraient d'immense fléau et les extermineraient!
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J
Bonne remarque, Eleonore,  sur l'Europe qui subventionne les elevages industriels et sabote le bio!!!
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J
Ou et non, Grenouille car quand on voit les images des abbattoirs et des elevages...Ben c'est dissuasif.
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E
Bonne nouvelle et cela après que la FAO avait déclaré que l'agriculure biologique pouvait nourrir la planète. De plus ces déclarations viennent d'un organisme officiel qui comme l'OMS fait partie du Nouvel Ordre Mondial. Mais ces belles déclarations doivent porter des fruits dans le concrets et jusqu'à présent ce n'est pas le cas du tout malheureusement!Oui c'est bizarre, par exemple en même temps que la FAO encourageait le bio...la Commission européenne votait pour que le bio puisse contenir des OGM et des pesticides...sans oublier qu'elle a déclaré que le refus des OGM était interdit. Ces deux mesures si elles sont appliquées signent la mort du bio.
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G
Effectivement, le mieux serait d'arrêter la consommation de viandes, surtout dans les pays occidentaux, car nous sommes gavés depuis des décennies, ce qui n'est pas le cas de l'Asie ni de l'Afrique...mais c'est un peu comme la cigarette, mieux vaut ne pas commencer, parce qu'après, c'est plus difficile de s'arrêter...
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