Début de réflexion sur ce que défendrait un parti basé sur LA révolution fondamentale LA: la Libération Animale.
Ce ne peut être à long terme qu'un projet international.
Partons en effet d'abord du constat que dans la logique *internationale*
actuelle, nous arrivons au point de rupture car la nature est si
spoliée, violentée que notre monde, un jour, ne va plus permettre la
vie, en tous cas celle des animaux , y compris nous, qui avons besoin de
ces conditions non extrêmes. Il convient de tout repenser.
Je vous jette ceci, sans trop y avoir refléchi, j'avoue:
Je crois que ce serait un parti strictement basé sur le respect de
*chacun*, y compris les animaux, donc un truc genre libertaire
écologiste, non? mais une écologie basée sur le profit de tous, nous
n'étant qu' un membre du monde et pas une partie à part et supérieure.
Fini le propriétaire prioritaire! Finie l'idée que les autres sont notre
environnement et nous, Narcisse repu à repaitre au centre. Finie donc
TOUTE l'exploitation animale.
Le genre kibboutz comme petites structures unitaires avec troc entre les
kibboutz spécialisés.
Mais on peut conserver argent et profit si on ne se sent pas obligés
ensuite à la croissance qui est génératrice de nuisances.
Tous les profits seraient évidemment pour tous.
Mais bon, je crains que si l'humain reste aussi con, ce ne soit pas
possible. N'empêche, ça peut être la vraie révolution.
Au niveau international, ça ne marcherait que si le monde voulait bien
se fédérer au lieu de jouer les rivaux.
avec un programme basé sur le bien-être de tous, et pas de certains, et
aussi une limitation très stricte des naissances car si on a un pb,
c'est bien celui de notre énorme nombre.
IL me semble évident que ce serait la fin des animaux domestiques, car
si on abolit leur exploitation, on arrêterait de les faire ou laisser
reproduire. Mais les animaux peuvent aussi s'apprivoiser et si on ne les
tue plus, on aura tous les animaux du monde qui se rapprocheront de nous.
Ce qui nous plaira parfois, ou nous posera des pb.
Mais il faudra simplement garder en tête que si nous ne pouvons éviter
un danger, il faudra nous défendre, seul moment où j'admets la violence.
La terre serait divisée entre tous les membres de la terre. A terme, il
ne pourrait peut-être plus y avoir de pays.
Car ceux ci sont nos façons d'avoir divisé un gâteau et de nous l'être
partagé. Entre hommes, ne tenant pas compte des autres.
Donc les pays, ce sont des vols.
Je suis désolée, mais je ne pense pas utile de replâtrer notre société .
Il faut tout changer.Tout ce qui nous a amené au bord du gouffre. mais
c'est sûr qu'il faudrait en passer par là dans un 1° temps.
A vous!
Je vous colle le texte que F.de Monclin m'a fait la grâce de m'envoyer
et qui n'est pas personnel, donc je me permets de le coller ici. Je crois
aller dans son sens :
"Bonjour,
Merci pour votre témoignage. En retour, une petite réflexion
"philosophique" que je souhaitais vous faire partager.
Tant que nous faisons cette opération mentale, qui consiste à proclamer
l'extériorité de l'homme par rapport à la nature, nous sommes placés
devant un choix impossible : ou bien protéger la nature, mais au déficit
de l'humanité, au prix d'une limitation du développement et de liberté
humaine ; ou bien donner la priorité aux finalités humaines, croissance
économique en tête, et préparer la catastrophe écologique.
Entre nature et culture, il faudrait choisir. Il y a peut-être une
troisième voie qui serait que nature et culture fasse cause commune...ce
qui suppose de faire sienne la solidarité avec le vivant et de
l'inscrire dans le temps comme dans l'espace."