Un article du Monde sur le végétarisme fait apparaître une erreur d'un analyste sur la question.
Ma réaction ne passe pas car il faut être abonné.
La voici:
L'auteur confond, et sans doute pas pour rien, en attribuant au végétarien ce qui concerne le carnivore (celui qui ne se prive de rien)qui croit en sa toute -pussance infantile et est confronté dans son rapport aux animaux à ce sein infini et incestueux que je dénonce dans ma théorisation de ce rapport permis perversement à la nature considérée comme matricielle..Serait-ce par projection? Bien évidemment.
Le non végétarien, à l'inverse de celui qui sait dire non à sa jouissance, prend le monde pour un corne d'abondance, un sein intarissable, car la nature est à ses yeux le lieu de satisfaction de ses pulsions partielles telles quelles, pas sublimées.
Le végétarisme introduit donc au contraire une privation, une ascèse, une limite à la satisfaction de ses pulsions, est de ce fait frappé du sceau de la castration, signe de maturité psychique. Mais bien entendu il faut voir au cas par cas ce que signifie pour chacun son choix alimentaire et la place de celui-ci dans son économie libidinal.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3238,36-995294@51-992451,0.html
Dans l'article, il y a une théorie psychanalytique censée critiquer le
végétarisme.