N'emmenez pas d'enfants au cirque. ça détruit leur sens moral.
"Il faut parier du père au pire".Lacan.
Certains cirques épinglés par la justice dévoilent ce qui se passe en réalité dans tous.
Le fait qu'ills soient assignés en justice peut tromper. Les autres ne valent guère mieux et vous qui trainez vos enfants dans ces lieux sinistres qui puent la souffrance tant physique que psychique êtes autant coupables.
Non, la place d'un animal n'est pas dans un cirque et tout dompteur vit au dépend de celui qu'il maîtrise, l'OMME, Objet Mouvant Maitrisable Entièrement. Par la brute dite homme.
Édition du vendredi 11 janvier 2008
Montpellier: un cirque poursuivi pour maltraitance sur animaux
L'affaire qui est arrivée, après maints et maints renvois, devant l'audience
correctionnelle, mercredi à Montpellier, n'était pas banale. Et pour cause
puisque, côté partie civile, trois associations de défense des animaux
représentaient un hippopotame, des lions et tigres, des zèbres et des
reptiles ! En fait, les propriétaires du cirque Luigi Zavatta, les frères
Dassonneville, étaient poursuivis pour mauvais traitements à animaux
sauvages, défauts d'autorisation à jour et de certificats de capacité. Le
cirque avait été contrôlé par les gendarmes le 10 décembre 2006 sur la place
de Villeneuve-lè
de chaleur, l'eau et la nourriture faisaient défaut dans certaines cages,
les fourrages étaient quasi inexistants et les fauves manquaient cruellement
de place pour s'ébattre.
La Fondation d'assistance aux animaux, l'association One voice et la SPA se
sont aussitôt constituées partie civile et ont réclamé, outre des amendes
allant de 1 000 à 3 000 euros - à l'instar des réquisitions du procureur -,
la
confiscation de l'ensemble des animaux. « Grâce à deux jugements récents des
tribunaux d'Annecy et de Valence, nous avons réussi à retirer l'hippopotame
de ce cirque. Il coule désormais des jours heureux en Afrique du Sud. J'ai
même quelques photos à vous présenter » , a souligné Me Souplet, avocate
parisienne de la fondation. Stigmatisant la poignée de cirques constamment
dans l'illégalité, le conseil a estimé « inadmissible que des professionnels
détiennent des animaux dans de mauvaises conditions. Outre leur bien-être,
la sécurité du public est également en jeu. » Plaidant l'irrecevabilité des
parties civiles, la défense a mis en avant la bonne foi des prévenus en
matière d'autorisations. « Les dossiers de capacité sont compliqués à monter
pour quelqu'un de quasiment analphabète. Ils sont plus forts dans les cages
des fauves que devant les autorités administratives » , a soutenu Me Touati,
également du barreau de Paris. Il a, en revanche, plaidé la relaxe pour les
mauvais traitements, « l'aspect le plus désagréable de ce dossier. Comment
voulez-vous attirer du public si les animaux sont en mauvaise santé ? »
Décision le 6 février.
Vous noterez qu'une fois de plus, comme pour le gavage, on plaide cette invraisemblance: si l'animal souffrait, le foie gras ne serait pas bon et ici le numero de cirque serait raté. Mais de qui se fout-on encore?
Quelle ...Mauvaise foi patente. Qui ne trompera que les analphabètes dont nous parle ce Me Touati dans sa défense de l'indéfendable.En effet, ces gens puants et cruels ne sont forts que devant plus faibles qu'eux, les fauves.
Le chinois barbare est plus honnête, car plus abject. Il tue à petit feu, comme dans une corrida, ou le gavage, ses malheureuses proies vivantes. Car il assure que la souffrance relève le goût!!! .
A quand une interdiction pure et simple des animaux dans les cirques?
A quand la civilisation?
A quand la victoire de la pulsion de vie contre la mort?
Un enfant emmené au cirque comme à une corrida ou au zoo apprend de ses parents que tout est permis à celui qui contraint l'innocent. C'est pas de l'anti-civilisation, cette position?