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Psychanalyse et animaux.

Un gypaète-barbu, oiseau en voie de disparition tué. Communiqué de la LPO.

29 Janvier 2008, 19:18pm

Publié par Jo Benchetrit

La France n'en a rien à cirer, pourvu que Sarkozy s'amuse et les amuse, que les chasseurs chassent, que les toréros torturent, que ça   baffre du foie gras tout en faisant la leçon  aux défenseurs des animaux, tout en ne donnant rien aux enfants en dilapidant leur fric en mets aussi chers que le foie malade de torture....Alors, pourquoi pleurer un oiseau? Combien de millions sont tirés par an? Et assassinés en abattoirs?

Sans compter les millions de pigeons massacrés pour les fours crématoires par hygiène action et d'autres sociétés de mort, ou les millions de poulets, cailles, dindes, canards, oies, pintades, pigeons tués pour les manger, et j'en passe.
Hé ben c'est ça l'écologie, se porter au chevet des mourants...et laissez les autres crever.
 
Pardon ou pas pardon, il n’y a qu’une chose à faire :
Tirer enseignement de la shoah, à savoir la perte des illusions sur le progrès moral, et la désidéalisation de l’humain.
Une seule chose à faire et que peu de gens savent faire:
tuer le nazi en soi. Les camps existent toujours, les tortures aussi…Et comme les polonais, les NL, les Français de l’époque nous faisons comme si tout ça n’existait pas et nous continuons à payer nos tortionnaires à gage qui oeuvrent en général loin des regards. Mais leurs cris de détresse, nul besoin d’être psychotique pour les capter. Alors, la complaisance dans la souffrance n’a jamais servi la disparition de la possibilité du retour des nazis.
Il ne suffira donc pas  de s’occuper d’écologie.
Si elle ne s’intéresse pas à la souffrance générée par l’agriculture et la recherche, le nazi en elle continuera à vivre.




http://www.gypaete-barbu.com/




La mort du gypaète barbu tiré dans les Pyrénées-Atlantiques.


la mort du gypaète barbu tiré dans les Pyrénées-Atlantiques.

Lundi 28 janvier 2008

La LPO porte plainte, après la mort du gypaète barbu tiré dans les
Pyrénées-Atlantiques

Un gypaète barbu, récupéré blessé le 11 janvier dans la Vallée
d'Aspe, après avoir été touché par deux plombs de chasse, est
finalement mort le 25 janvier.


La LPO a porté plainte contre X pour destruction d'espèce protégée
auprès du Tribunal de grande Instance de Pau et s'est constituée
partie civile dans cette affaire, afin de dénoncer ce geste
irresponsable.

Le 11 janvier, un gypaète barbu a été récupéré par les agents du Parc
national des Pyrénées de la Vallée d'Aspe suite à un choc avec un
véhicule. La radiographie a montré qu'il avait été touché par deux
plombs de chasse : un dans le muscle pectoral et un autre dans la
patte.
Depuis, les spécialistes du centre de soins Hegalaldia (Pays basque),
où le rapace avait été accueilli fortement amaigri, ont tenté de le
sauver. Le 25 janvier, son état de santé s'est fortement dégradé et
il est mort dans la nuit.
Les conclusions de l'autopsie sont sans appel. «Le tir a provoqué la
chute de l'oiseau et une hémorragie pulmonaire. La plaie du thorax,
avec une atteinte du muscle pectoral, a handicapé l'oiseau. N'ayant
pu décoller, il est resté sur place 4 à 5 jours, sans manger ni
boire, ce qui a déclenché des lésions rénales. Le plomb trouvé dans
sa patte a, quant à lui, provoqué une lésion vasculaire qui a
engendré une nécrose progressive de la patte et une lésion d'arthrite
secondaire sur la patte opposée. En conclusion : le tir et la chute
qui s'en est suivie sont responsables de la mort de l'oiseau ».

Le 15 janvier, la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) a porté
plainte contre X pour destruction d'espèce protégée auprès du
Tribunal de grande Instance de Pau et s'est constituée partie civile
dans cette affaire, afin de dénoncer ce geste irresponsable.
Cette espèce est protégée au niveau international et en France par la
loi du 10 juillet 1976 et par l'arrêté du 17 avril 1981. Depuis 1994,
le gypaète fait l'objet de divers programmes de préservation en
Europe. Dans les Pyrénées, il bénéfice d'un Plan national de
restauration, initié par l'Etat en 1997 et animé par la LPO, avec une
cinquantaine de partenaires qui s'investissent au quotidien pour
préserver ce joyau emblématique de la biodiversité des Pyrénées.

Avec moins de 150 couples nicheurs, dont la majorité vivent dans les
Pyrénées (28 couples sur le versant nord), le gypaète barbu est le
rapace le plus rare et le plus menacé d'Europe. Ce nécrophage, de la
même envergure que le vautour fauve, a un très faible taux de
reproduction : un seul jeune par couple parvient jusqu'à l'envol,
tous les trois ans en moyenne. Quant aux chances de survie des
jeunes, elles sont maigres : un sur trois seulement atteint l'âge
adulte. D'années en années, la partie occidentale des Pyrénées
accueille de moins en moins de gypaètes, les couples ayant de plus en
plus de mal à trouver un lieu à l'abri des dérangements.

Avec des effectifs aussi faibles, la perte d'un seul individu peut
mettre à mal la dynamique de population de l'espèce. L'oiseau qui
vient de mourir, avait atteint l'âge adulte. Il aurait donc pu
permettre à quelques jeunes de parvenir à l'envol et de concourir
ainsi à l'avenir de cette espèce dans les Pyrénées-Atlantiques.
Si, aux causes naturelles de mortalité et aux dérangements en période
de nidification, s'ajoute le tir délibéré de certains individus
irresponsables, quel sera l'avenir du gypaète dans les Pyrénées ?

Ce communiqué de presse est commun à la LPO France, la LPO Aquitaine,
l'OCL (Organbidexka Col Libre), l'association Saiak et le centre de
soins Hegalaldia.

Contacts
Claire Lux, Attachée de presse LPO
01 53 58 58 34

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K
n'insiste pas maxime ils ne veulent pas ecoutés j'ai l'impression d'avoir affaire a des autiste "nous seul avons raison les chasseur sont des gros con " formatés et après il nous traite de nazis tout au long des commentaires je lis des messages de haine "le seul bon chasseur est un chasseur mort" "chassons les chasseurs (n'oubliez pas quand meme que c'est nous qui avons les fusil :) ) c'est les ges comme ca qui mette le feu au cabanne de chasse avec tout les risqu que cela comprends la mort d'un rapace quel qu'il soit me rend fou de colere le "chaseur" qui a fait cela devrait etre durement sanctionné
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M
Notez que dans de pareils cas (tirs de rapces et d'autres animaux protégés) les fédérations locale de chasseur se portent parties civiles également.eh oui !
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V
Il faudrait que les chasseurs soient l'espace d'1 jour ou + à la place des animaux....et là peut'etre que là seulement ils comprendront.Si ça fonctionne pas, après il y a d'autre solution...
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G
Il faudrait chasser les chasseurs...
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