Dominique VOYNET contre le déterrage. Le fascisme de notre pays
...au sujet des animaux est dégradant pour nous tous, y compris...pour moi qui pourtant le dénonce mais n'arrive pas à l'erradiquer seule, ou avec quelques autres. Franchement, le beau pays des lumières est en voie d'extinction de ses feux... intellectuels, du moins envers les bêtes. Reprenez vous.
Longue est la liste de nos exploits. Bon, on est dans la moyenne mondiale, sans doute et hélas. Au livre des records de la cruauté on ne doit pourtant pas être mal placé.
La tyrannie humaniste frappe dur nos frères animaux, nous montrant sous notre jour le plus laid.
Sachez une chose : la pourriture du royaume de l'homme est le nôtre et lutter consite à lutter contre soi.les salauds ont le pouvoir. Nous n'avons que nos voix, nos blogs, nos plumes, notre volonté inébranlable de nous opposer à la barbarie quitte à nous trouver entre le couteau et la victime.
Remercions donc D. Voynet pour ceci:
Bureau de Dominique VOYNET
Mes chers amis,
Je tiens, puisque je ne peux pas être parmi vous aujourd'hui, à vous faire savoir ma solidarité et mon soutien.
On aimerait pouvoir se dire que les pratiques que vous dénoncez, que nous dénonçons aujourd'hui, ne devraient plus avoir cours en France. Qu'elles devraient, disons le sans ambiguïté, y être interdites, comme elles le sont chez tant de nos voisins. On aimerait se dire que, dans la France de 2008, il n'est pas nécessaire de manifester, de signer des pétitions, de se rassembler pour que, tout simplement, on renonce à de telles manifestations de cruauté gratuite, de violence et au fond, d'indignité.
Comme vous, j'ai entendu les moqueries de ceux qui considèrent qu'il est vain, désuet et au fond ridicule de se passionner pour le sort du blaireau. J'ai vu, comme vous, les sourires de ceux qui ne comprennent guère qu'on se mobilise contre le déterrage des blaireaux. Et je sais que les sarcasmes peuvent désarmer le courage de celles et ceux qui ne se résignent pas à l'inacceptable, même lorsque l'inacceptable s'exerce contre des animaux.
Ce que je veux vous dire aujourd'hui, c'est de ne pas vous laisser aller, de ne pas succomber aux moqueries.
Continuez d'expliquer, de convaincre. De redire que, non, les hommes ne sont pas mieux traités parce qu'on maltraite les animaux. De dire que, si la vertu d'une société se mesure aussi au sort qu'elle réserve aux plus faibles, aux fragiles, à ce qui est sans défense, alors le sort des animaux nous en dit long sur notre société.
Je veux croire que votre mobilisation sera massive, indignée mais aussi enthousiaste. Et que nous finirons par faire admettre à notre pays qu'il ne se grandit lorsqu'il laisse persister la part imbécile des traditions, la cruauté erigée en sport, la violence en spectacle.
Je ne suis pas là, mais, croyez-le, je suis avec vous.
Je vous remercie.
Dominique VOYNET
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Cordialement,
Alexis Prokopiev
Assistant Parlementaire de Dominique VOYNET
Bureau de Dominique VOYNET
Palais du Luxembourg
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