La corrida transmet quelles valeurs? Ecoles de tueurs: Oui? Non??
Ce matin, une émission religieuse sur France 2, réactiva en moi le débat sur les enfants invités gratuitement aux corridas, ou encore sur le scandale des écoles de tauromachie. Si ce n’est déjà fait, il faut voir ce qui se passe dans ces écoles…Regardez « Apprendre à tuer » de Knudsen et Hardouin Fugier..…Thème: les enfants tueurs.
http://www.dailymotion.com/video/x349zf_apprendre-a-tuer_shortfilms
En vitesse, j’ai regardé un reportage impressionnant sur l’amitié née entre des enfants très durs, délinquants , et des animaux qui les ont rendus à leur statut de sujet.
L’un d’eux, Abdel, dit: « Plus tard, je dirai à ma femme, que c’est là que je suis devenu un homme grâce aux animaux. »
Le prêtre du Faucon, Guy, a tout d’un loubard. Mais il a fait une rencontre avec Dieu, ce qui l’aide à ne pas être suicidaire, dit il, ni sociopathe.
Dieu l’aide, il aide les petits perdus…sans lui. Mais il n’est pas seul pour cela. Il a l’aide précieuse de sangliers, lapins, lamas, chèvres, chameaux, etc…
Une véritable arche de Noé pour sauver ces jeunes hommes de l’inondation pulsionnelle qui les met sous l’oppression de leur pulsion de mort. Ainsi les animaux leur permettent d’avoir des rapports humains. Ils les ouvrent à la vie, au désir, et les sort de l’assujettissement abrutissant à la jouissance perverse polymorphe du jeune enfant où est figé le psychopathe. Le psychopathe croit en effet avoir tous les droits sur l’autre. Or, pour approcher réellement un animal, pour lui donner envie de venir vers soi, de vous offrir sa tendresse, il faut une patience, une ascèse, une prise de conscience qu’on ne peut pas tout car, alors, l’animal farouche se sauvera. Or pour qu’il vienne en confiance, il fait lui prouver qu’on maîtrise ses pulsions. Les animaux, en général, savent devoir craindre les hommes car ceux ci ne maitrisent rien de leurs ÇA avec les bêtes.
Les animaux obligent alors à une attitude d’ouverture à l’AUTRE QUE NE CONNAISSAIT PAS LE PSYCHOPATHE.
La brute qui, sans la direction aimante du prêtre , aurait sans doute massacré ces bêtes en les prenant comme des choses là pour son plaisir est apprivoisée par elles. <les enfants là, c’est pour eux leur dernière chance de ne pas finir dans un cycle prison, sortie, actes délictueux, retour en prison…
Car, là, en apprivoisant les animaux, on leur apprend à s’apprivoiser soi-même , et se faisant, ils apprivoisent leurs pulsions barbares.
C’est ainsi que des animaux rendent leur humanité à des pervers.
Les valeurs humaines peuvent donc être transmises.
Comment ne pas penser alors à ce que disent très sérieusement, à l’autre pôle, là où on marche sur la tête, comment ne pas penser à ce que disent les aficionados pour justifier l’accès des enfants aux arènes ?
Ils assurent avec aplomb que ça leur transmet des valeurs.
Oui, mais lesquelles, celles de Sade ?
En aucun cas, pas celle qui définit l’humanité comme vertu de compassion, d’intelligence de l’autre, de tact, enfin tout ce qui signifie qu’on n’est plus dans la jouissance barbare .
Ce reportage est la meilleure reponse à leur apporter. Car là, ce sont des animaux respectés (enfin...si on veut, soyons pas regardants sur leur captivité pour la démonstration...) qui apportent aux enfants un sens des valeurs qui leur était tout aussi étrangers qu'elles le sont aux aficionados.
Ainsi, les hommes égarés comme les aficionados du côté de leur fantasme de toute-puissance, au lieu de maitriser leur "Ça" (lieu des pulsions) se retrouvent à maîtriserl’alter ego de manière tyrannique, c'est à dire sans tenir compte de ce que cet autre veut.
C'est ce que l'humanité fait avec les animaux à plein temps, puisque la loi est perverse, étant faite sur mesure par des hommes pour les hommes, dans le but de justifier l’oppression spéciste. dont ils rendent victimes les autres espèces.
Le problème de notre société humaine, c’est qu’elle refuse ce que lui offre tout ce qui met ses membres en place de sujet de leur destin. et non plus objets de la pulsion de mort, qui préside à la Jouissance...C'est le rôle des parents de faire ceci: remplacer le 1° surmoi qui pousse à la jouissance que je dirais sans égard, hors éthique par une éducation qui intériorise l'interdit de nuire. La naissance de ce 2° surmoi se situe en fin d'Oedipe, et on l'appelle le nom du père en langage lacanien. Le nom du père opère par la castration symbolique qui sépare le sujet de la mère, en montrant que la mère est desirante d'autre chose que de son enfant, que donc elle est incomplète...castrée, et surtout ceci: son fils n'est pas ce qu'elle veut pour combler son manque.
C'est douloureux, mais c'est la castration symbolique qui fait d’une brute un homme, et ensuite le desir, la vie l'attend au delà de la servitude perverse et incestueuse à la jouissance de sa mère.
Etrangement cette castration,ici, est ce qui résulte de l'apprivoisement d'un animal, pas de son meurtre qui, bien-sûr, produit l'inverse.
Il est pourtant simple pour tout analyste ou toute personne ayant une connaissance minimum de l’analyse freudienne et lacanienne, de savoir que si c’est cette castration qui fait de nous des humains, alors, la refuser, c’est faire de nous des brutes en puissance pour les autres hommes…car des brutes à temps complet avec les animaux.
Pourquoi des gens lettrés de l’aficion comme la psychanalyste Roudinesco, comme le philosophe Wolf, comme peut-être le psychiatre Pon et le journaleux Viard, etc…qui doivent avoir une connaissance de cette discipline, comme ne voient-ils pas cette évidence de la nécessité de ne pas être dans la toute-puissance/toute-jouissance ?
En quoi leur est il intolérable de se priver du mal ?
Voilà toute énigme qui se pose à ceux qui, comme moi, déçus par leurs semblables, auraient eu envie de croire que l’intelligence ouvrait sur la lucidité.
C’était compter sans la force de l’addiction. Car le mal agit comme une drogue. On s’y assujettit, y perdant sa tête. Les aficionados psychiatres qui soutiennent des inepties sur la corrida et son impact qu’ils vont jusqu’à vouloir voir positif sur les jeunes prouvent ainsi s’il en était besoin que le désir de ne pas savoir est une force très puissante. L’ ignorance n’est elle pas classée passion par Lacan ?
Or une passion rend aveugle, surtout celle qui ouvre sur la barbarie, qui est le must de la jouissance.
Je transmets:
"Merci à Sylvie et Michel Rocard
Tout le monde a apprécié l'aide apportée par Sylvie et Michel Rocard à notre rassemblement du 2 août à Bayonne, sauf peut-être quelques grincheux ou grincheuses !
Affaire du petit Michelito
Le jeune Michelito, le petit torero de 11 ans qui, d'après les infos, devait toréer un animal de 200 kg le 6 août à Hagetmau, une bourgade landaise non loin de Mont de Marsan, a finalement "toréé" des petits veaux de 70 kg, lui et ses copains de l'école tauromachique d'Hagetmau dans les landes.
En définitive, une pantalonnade, une mascarade, un spectacle pitoyable mettant en face à face des enfants toréros et des bébés animaux. Une corrida miniature avec des enfants qui singeant les comportements de leurs ainés matadors. Cette pantalonnade s'inscrit dans le cursus de formation de ces gamins, formation à la torture animale, avec en final une mise à mort virtuelle, applaudie par des adultes irresponsables, sans un regard pour ces petits veaux qui après 10 mn de passes, de re-passes et re`-repasses étaient exténués et s'écroulaient tout simplement...."
Lire l'article : http://www.flac-aquitania.org/article-21863973.html
http://www.dailymotion.com/video/x349zf_apprendre-a-tuer_shortfilms
En vitesse, j’ai regardé un reportage impressionnant sur l’amitié née entre des enfants très durs, délinquants , et des animaux qui les ont rendus à leur statut de sujet.
L’un d’eux, Abdel, dit: « Plus tard, je dirai à ma femme, que c’est là que je suis devenu un homme grâce aux animaux. »
Le prêtre du Faucon, Guy, a tout d’un loubard. Mais il a fait une rencontre avec Dieu, ce qui l’aide à ne pas être suicidaire, dit il, ni sociopathe.
Dieu l’aide, il aide les petits perdus…sans lui. Mais il n’est pas seul pour cela. Il a l’aide précieuse de sangliers, lapins, lamas, chèvres, chameaux, etc…
Une véritable arche de Noé pour sauver ces jeunes hommes de l’inondation pulsionnelle qui les met sous l’oppression de leur pulsion de mort. Ainsi les animaux leur permettent d’avoir des rapports humains. Ils les ouvrent à la vie, au désir, et les sort de l’assujettissement abrutissant à la jouissance perverse polymorphe du jeune enfant où est figé le psychopathe. Le psychopathe croit en effet avoir tous les droits sur l’autre. Or, pour approcher réellement un animal, pour lui donner envie de venir vers soi, de vous offrir sa tendresse, il faut une patience, une ascèse, une prise de conscience qu’on ne peut pas tout car, alors, l’animal farouche se sauvera. Or pour qu’il vienne en confiance, il fait lui prouver qu’on maîtrise ses pulsions. Les animaux, en général, savent devoir craindre les hommes car ceux ci ne maitrisent rien de leurs ÇA avec les bêtes.
Les animaux obligent alors à une attitude d’ouverture à l’AUTRE QUE NE CONNAISSAIT PAS LE PSYCHOPATHE.
La brute qui, sans la direction aimante du prêtre , aurait sans doute massacré ces bêtes en les prenant comme des choses là pour son plaisir est apprivoisée par elles. <les enfants là, c’est pour eux leur dernière chance de ne pas finir dans un cycle prison, sortie, actes délictueux, retour en prison…
Car, là, en apprivoisant les animaux, on leur apprend à s’apprivoiser soi-même , et se faisant, ils apprivoisent leurs pulsions barbares.
C’est ainsi que des animaux rendent leur humanité à des pervers.
Les valeurs humaines peuvent donc être transmises.
Comment ne pas penser alors à ce que disent très sérieusement, à l’autre pôle, là où on marche sur la tête, comment ne pas penser à ce que disent les aficionados pour justifier l’accès des enfants aux arènes ?
Ils assurent avec aplomb que ça leur transmet des valeurs.
Oui, mais lesquelles, celles de Sade ?
En aucun cas, pas celle qui définit l’humanité comme vertu de compassion, d’intelligence de l’autre, de tact, enfin tout ce qui signifie qu’on n’est plus dans la jouissance barbare .
Ce reportage est la meilleure reponse à leur apporter. Car là, ce sont des animaux respectés (enfin...si on veut, soyons pas regardants sur leur captivité pour la démonstration...) qui apportent aux enfants un sens des valeurs qui leur était tout aussi étrangers qu'elles le sont aux aficionados.
Ainsi, les hommes égarés comme les aficionados du côté de leur fantasme de toute-puissance, au lieu de maitriser leur "Ça" (lieu des pulsions) se retrouvent à maîtriserl’alter ego de manière tyrannique, c'est à dire sans tenir compte de ce que cet autre veut.
C'est ce que l'humanité fait avec les animaux à plein temps, puisque la loi est perverse, étant faite sur mesure par des hommes pour les hommes, dans le but de justifier l’oppression spéciste. dont ils rendent victimes les autres espèces.
Le problème de notre société humaine, c’est qu’elle refuse ce que lui offre tout ce qui met ses membres en place de sujet de leur destin. et non plus objets de la pulsion de mort, qui préside à la Jouissance...C'est le rôle des parents de faire ceci: remplacer le 1° surmoi qui pousse à la jouissance que je dirais sans égard, hors éthique par une éducation qui intériorise l'interdit de nuire. La naissance de ce 2° surmoi se situe en fin d'Oedipe, et on l'appelle le nom du père en langage lacanien. Le nom du père opère par la castration symbolique qui sépare le sujet de la mère, en montrant que la mère est desirante d'autre chose que de son enfant, que donc elle est incomplète...castrée, et surtout ceci: son fils n'est pas ce qu'elle veut pour combler son manque.
C'est douloureux, mais c'est la castration symbolique qui fait d’une brute un homme, et ensuite le desir, la vie l'attend au delà de la servitude perverse et incestueuse à la jouissance de sa mère.
Etrangement cette castration,ici, est ce qui résulte de l'apprivoisement d'un animal, pas de son meurtre qui, bien-sûr, produit l'inverse.
Il est pourtant simple pour tout analyste ou toute personne ayant une connaissance minimum de l’analyse freudienne et lacanienne, de savoir que si c’est cette castration qui fait de nous des humains, alors, la refuser, c’est faire de nous des brutes en puissance pour les autres hommes…car des brutes à temps complet avec les animaux.
Pourquoi des gens lettrés de l’aficion comme la psychanalyste Roudinesco, comme le philosophe Wolf, comme peut-être le psychiatre Pon et le journaleux Viard, etc…qui doivent avoir une connaissance de cette discipline, comme ne voient-ils pas cette évidence de la nécessité de ne pas être dans la toute-puissance/toute-jouissance ?
En quoi leur est il intolérable de se priver du mal ?
Voilà toute énigme qui se pose à ceux qui, comme moi, déçus par leurs semblables, auraient eu envie de croire que l’intelligence ouvrait sur la lucidité.
C’était compter sans la force de l’addiction. Car le mal agit comme une drogue. On s’y assujettit, y perdant sa tête. Les aficionados psychiatres qui soutiennent des inepties sur la corrida et son impact qu’ils vont jusqu’à vouloir voir positif sur les jeunes prouvent ainsi s’il en était besoin que le désir de ne pas savoir est une force très puissante. L’ ignorance n’est elle pas classée passion par Lacan ?
Or une passion rend aveugle, surtout celle qui ouvre sur la barbarie, qui est le must de la jouissance.
Je transmets:
"Merci à Sylvie et Michel Rocard
Tout le monde a apprécié l'aide apportée par Sylvie et Michel Rocard à notre rassemblement du 2 août à Bayonne, sauf peut-être quelques grincheux ou grincheuses !
Affaire du petit Michelito
Le jeune Michelito, le petit torero de 11 ans qui, d'après les infos, devait toréer un animal de 200 kg le 6 août à Hagetmau, une bourgade landaise non loin de Mont de Marsan, a finalement "toréé" des petits veaux de 70 kg, lui et ses copains de l'école tauromachique d'Hagetmau dans les landes.
En définitive, une pantalonnade, une mascarade, un spectacle pitoyable mettant en face à face des enfants toréros et des bébés animaux. Une corrida miniature avec des enfants qui singeant les comportements de leurs ainés matadors. Cette pantalonnade s'inscrit dans le cursus de formation de ces gamins, formation à la torture animale, avec en final une mise à mort virtuelle, applaudie par des adultes irresponsables, sans un regard pour ces petits veaux qui après 10 mn de passes, de re-passes et re`-repasses étaient exténués et s'écroulaient tout simplement...."
Lire l'article : http://www.flac-aquitania.org/article-21863973.html
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