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Psychanalyse et animaux.

L'art n'est pas de l'art quand il fait souffrir. Pulsions partielles meurtrières dans le bas art contemporain. Animaux martyrs;pas d'art si sublimation absente; le cas Damien Hirst.

28 Septembre 2005, 22:00pm

Publié par josette benchetrit

Art contemporain Ou Esbroufe contente-pourris?

L'éthique des  esthètes étêtés qui s'extasient sur les dérives délinquantes d'un art "comptant pour Hun" est aussi famélique que leur sens esthétique est étique.

 

 

 

 

 

 http://www.renewal.org.au/artcrime/pages/hirst.htmlClick to view full-sized imagehttp://www.grefsen.vgs.no/Kunst/kunst.html

Damien Hirst et ses cadavres: comment les a-t-il tués?cette question, je n'en ai aucune réponse, sauf pour les papillons ou les poissons mixés vivants par le visiteur de musée !

 Certains, pour faire des "œuvres" à peu de frais, utilisent des animaux qu'ils maltraitent sans s'en soucier, ni en être plus que ça inquiétés. Leur statut d'artistes est utilisé pour que le n'importe quoi puisse s'associer avec un a priori selon lequel les "créateurs" (Dieux???) doivent être au-dessus des lois.

La complicité des directeurs de musée, le soutien peut-être pas si désintéressé de certains critiques, et la passivité des pouvoirs publics qui laissent les fonds obtenus par impôts partir au profit de cette mouvance plus que suspecte les y confortent.

Il semble que nombre de ceux qui sont payés pour exposer ces compositions et de ceux qui le sont pour les juger, aient perdu la tête, et/ou veuillent se payer la nôtre.

Il y a en effet là dedans de quoi satisfaire autre chose que le sens artistique. Ces "créations" tiennent plus du bas art  que du grand.

Que dire en effet de gens reconnus pour artistes dans un milieu qui usurpe celui d'averti, lorsqu'ils ont l'audace d'utiliser... des êtres vivants comme des natures mortes? 

 On ose présenter au lieu de représenter, ce qui revient à avouer ne rien savoir de l'art. Il ne suffit pas d'oser pour être dans les hauts arts!

Mais les contents- pourris montent au pinacle ces basses oeuvres. Ils s'enthousiasment sur des choses où des sévices tant moraux que physiques sont infligés à des animaux.

Ces mises à mal d'êtres sensibles portent pourtant plus à pleurer, du moins si son sens moral n'est pas un effroyable… bazar.

Chagall...Le rouge n'est pas du vrai sang comme avec l'infâme nazion aimé de la gauche snob et sans coeur, l'autrichien Herman Nitsch.  qui peint avec le sang de ses animaux eventrés. 

Je rappelle que l'art en tant que sublimation (exemple, Chagall...) devrait caractériser l'homme qui a su civiliser ses pulsions, à opposer au barbare, dût-il s'écrire… b'art b'art.

Au même titre que la compassion et le sens du bien et du mal. 

Il utile de se rappeler cette question, dès qu'on vous désigne telle chose pour de l'art:


C'est du l'art ou c'est du gros con?

 Nous ne sommes cependant pas étonnés que le même laxisme qu'ailleurs sévisse ici au sujet de la souffrance imposée aux animaux.
Mais il faut rappeler que l'art, ainsi que la science, de par leur spécificité, c'est-à-dire le recours à la sublimation, sont supposés échapper au pire de l'homme. La sublimation est un mécanisme que l'inconscient a inventé pour, qu'après qu'un enfant ait atteint l'âge où les limites imposées lui interdisent une satisfaction directe des pulsions partielles, il puisse, conformément au principe de plaisir; décharger le trop- plein d'énergie qui en découle. Cette satisfaction est d'une autre consistance que celle, sauvage et perverse qui hante les fantasmes des petits.

 

 

 

 

 

 

La sublimation est ce par quoi la pulsion débarrassée de sa nocivité peut tenter la jouissance sans déroger aux règles élémentaires de la morale. Or la sublimation est une condition nécessaire à  l'art. Pourtant, certains esprits faibles se laissent berner dès qu'un type plus ou moins habile leur fait gober que leurs montages de pure cruauté sont dignes de figurer au catalogue des œuvres d'art, alors même qu'ils ne relèvent que de celui des perversions.

 

 

 

 

 

 

 

N'étiquettent- ils pas artistes des psychopathes dont les produits sont des passages à l'acte violents sur des animaux comptants- pour-rien (à leurs yeux)? Qu'ici encore la souffrance imposée puisse rendre extatique m'estomaque. Y a un truc: le monde du toc est un tic. Il revient toujours à la même grimace… inesthétique. Tic, tac. Barbare, civilisé, tic tac encore, ici comme ailleurs. Un pied dans le pire, un autre sur le vernis de civilisation. Ça explique que leur conscience éthique soit aussi élastique que leur esthétique est dysharmonique. Impuissants à penser, ces équilibristes ont… la trique. Est-ce pour le fric qu'ils l'ont? Ou peut-être, de même qu'il existe dans le milieu des arts un certain nombre, et pas des moindres, à aimer voir un être vivant se faire découper vif dans ces jeux indignes que sont les corridas, sont- ils prêts à confondre excitation sadique et émotion artistique? 

 Le corps est en jeu dans l'art. Mais il ne faut jamais oublier ceci: Lorsque l'émotion naît du spectacle de réelles tortures, on ne peut sortir de la perversion, et ce, quelques soient les victimes. On n'est donc pas dans l'art, qui se spécifie, comme la psychanalyse nous l'apprend, d'être ce par quoi l'homme peut échapper à sa barbarie. Dès que la satisfaction des pulsions se fait directement, on peut dire que la sublimation, donc l'art, est impossible, et que la perversion est difficilement évitable.L'Artiste Hirst Conçoit le CD D'Aide De Bande D.Hirst aurait  avouer ne pas savoir peindre!

Jamais plus que dans l'art, il est bon de garder à l'esprit cette question: est-ce du" réel réel" qu'il s'agit ou du "réel virtuel"? Ou, comme disent les petits: réalité vécue par l'homme est transformée par la capacité humaine de "fictionner" tout ce qu'il vit, au point que Freud recommandait d'entendre les récits d'anecdotes des patients comme on entend un rêve, c'est à dire comme une construction de l'inconscient. Autant le dire: dans l'art, c'est du réel réellement virtuel qu'il doit s'agir! On ne tue pas pour de vrai, ni on ne torture. On se contente donc de permettre la présentification du réel par une magie qui tient de l'hallucination.

Francis Bacon, qui l'aurait dit-on inspiré est pourtant à l'opposé, un artiste quand il fait ce qui suit.
 Car il peint et ne tue point. il y a du sang mais il est représenté:

Blood on the Floor
- Painting, 1986

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est édifiant qu'à l'époque de l'art abstrait, une tendance comme cet "art" concret, qui accentue le figuratif en prenant le modèle pour l'œuvre elle-même, soit apparue. L'abstrait aurait-il, en s'éloignant de l'objet- modèle fonction de refoulement du réel? Ce qui expliquerait que le retour du refoulé, sous cette forme de symptôme barbare (pléonasme!) puisse se produire maintenant? C'est du moins cette hypothèse qui me semble éclairer le mieux cette intrusion hors la loi dans le champ même de la loi. L'art abstrait aurait donc une fonction similaire à la période de latence. C'est le moment où l'investissement intellectuel vient recouvrir le temps où les pulsions sont maîtresses, et vont en fait se métaboliser dans les jeux et les dessins d'enfants.

On retrouve, en effet, cette transformation des dessins vers l'âge d'entrée dans l'adolescence, qui rend difficiles les associations sur ces dessins dont le sujet  ne peut plus rien dire oriente la création picturale vers la recherche du beau. L'art commence là. Parallèlement les jeux qui vont attirer pendant les séances seront des jeux de société, où se joueront les soucis de ne pas laisser ses pulsions trop lisibles, mêlés au désir de réussir. Doit-on situer le temps barbare du" bas art"concret au temps de la crise d'originalité juvénile? C'est possible. Cette revendication de liberté tout terrain, là même où la loi s'exerce, ressemble fort à ce que l'on connaît de l'adolescence. On sait que l'adolescence est un temps dangereux, où le jeune peut suivre n'importe quel leader, qui, se substituant aux parents en place d'idéal du moi, peut alors occuper la place dangereuse du "surmoi qui dit: Jouis!" en opposition à celui qui dit: "Assume ton désir, donc le manque dû à l'absence de satisfaction directe de tes pulsions". Faut dire qu'après la période de latence, vécue comme un carcan, le jeune, veut "gérer" sa vie tout seul. Il est pressé de s'extirper du cocon familial, et de voler de ses propres ailes. Il pense, qu'atteignant bientôt l'âge adulte, il se verra obtenir enfin le droit de faire tout ce qu'on lui interdisait et qu'enfant, il croyait réservé aux grands. Quelle ne sera pas sa déception quand il réalisera que la réalité est celle-ci:une Loi pour tous!

Le second surmoi, celui  que Lacan baptise "Nom du père"rappelle que la Loi qui interdit l'inceste est celle là même qui interdit tout abus. Cette orientation ascétique n'est pas seule, puisque la satisfaction sexuelle est sous entendue dans le fameux:"tu ne désireras pas celle qui a été mon désir" (Lacan) de l'interdit de l'inceste. Ce qui est donc l'ouverture, c'est une sexualité non incestueuse, donc non abusive, où chacun est consentant. En matière de sexualité, c'est le minimum exigible, après le passage de la loi. Ce qui n'interdit en rien qu'il s'agisse d'une sublimation de …l'inceste, chacun cherchant sa mère, ou son père, ou les deux! Ça sert à ça, le fantasme, que diable!

 

 

 

 

 

 

 

Mais à l'adolescence, il y a un retour possible au temps du narcissisme primaire, d'avant le nom du père, et contemporain…du "surmoi obscène et féroce" qui pousse à la jouissance sans sublimation. C'est de ça qu'il s'agit, dans le "bas art" concret ou actionniste.

Or l'art ne supporte pas ça. Il ne peut admettre en son sein que ce qu'il combat, et qu'il utilise, certes, mais en le transformant, puisse entraîner dans une régression  ce  domaine qui appartient à  l'évolution humaine. Ce serait faire l'inverse de la sublimation, qui est l'essence de l'art. Mais ceux qui bazardent l'art font comme si ils l'ignoraient. Or "nul n'est sensé, d'ignorer la loi", comme disait Jacques Hassoun. Et la sublimation, c'est un effet de la loi. On peut donc dire:

"Nul n'est artiste d'ignorer la Loi."

 

 

 

 

Un coeur rose-berk: cake pompier de st Valentin? 

Il y a  des papillons collés dedans comme des mouches sur un tue-mouches: Farce de collégien débile? Non..."OEUVRE d'art"!!!! et ça se vend très cher.

 

Il y a  des papillons collés dedans comme des mouches sur un tue-mouches: Farce de collégien débile? Non...OEUVRE d'art!!!!

Le coeur, ça représente l'amour.

Celui-ci sans avoir tué personne ne suffirait-il pas?...

 

 

 

 

 

 

Grand carré vert ...encore des petits corps suppliciés dessus...si vous trouvez ça beau, c'est que vous ne voyez pas qu'il s'agit de corps. Ou alors vous êtes nécrophiles. En soi, ce n'est pas pour moi si grave. A condition ne pas se faire complices de tortures.

 

Des papillons collés vivants et mourant sur la peinture fraîche, méfait d'un petit salaud qu'on va assigner en justice ? Non. D'un artiste reconnu en Angleterre et vendant les cimetières de ses martyrs à prix d'or… Damien Hirst ! Mais il aurait été infoutu de les représenter en peinture!

Qui peut acheter ça? Des snobs aussi marteaux que piqués, sans doute. Complices de l'horreur car ces messieurs de cette école de la facilité sadique ne cessent de perpétrer des choses de la même veine sans que la justice ne les inquiète beaucoup, et ils les vendent de même.

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors, c'est de l'art ou c'est du gros con ? Quand on sait que la frontière entre la névrose et la perversion est aussi ténu que celle entre l'art et la psychopathie, on a raison de se poser la question.

 

 

Si l'humanisme existait comme garant de l'éthique en tant que propre à l'humanité comme elle le prétend, on le trouverait là, à faire rempart pour empêcher ces perversions comme tout ce qui freine l'évolution, c'est-à-dire l'adéquation de la dite humanité à ses ambitions morales. Mais il n'en est rien.Alors qu'il s'en fait complice, au nom de la liberté, en ne voyant pas qu'il s'agit de la liberté du tyran et pas de celle qu'on reconnaît à ce qui la caractérise et qui est la condition de son existence de liberté : elle est celle de tous en même temps et pas d'un au détriment d'un autre.  La liberté de l'artiste est donc celle de tout vivant, dans une optique de véritable démocratie, en un mot de la loi de la création qui ne pourrait suivre celle de tout le monde. Ce qui est trahi quand, dans certains départements le législateur complice des bassesses humaines prévoit des dérogations aux lois pour cause de tradition, où la cruauté interdite ailleurs se voit autorisée.

La sublimation a été inventée par l'homme pour "ça", c'est à dire pour satisfaire les pulsions (le ça ) sans porter atteinte à la vie.

 

 

 

 

 

 

 

Ça veut dire que dans l'art, "le pour de vrai" est exclu. Les esprits aussi faibles que la chair s'émeuvent quand ils voient se dessiner une passe esthétique sous le soleil andalou, accompagnée d'un paso doble stimulant. Mais cette émotion n'empêche pas les êtres de chair et de sang que sont les animaux d'exister, le temps que leurs bourreaux leur laissent encore à souffrir, "sous le soleil de Satan".

 

 Le sourire avenant, la coupe de champ' à la main, leur bazar (marché de dupes) exposé, les b'art b'art qu'ont tant pourri ramassent le fric des caves qui craquent sans sniffer l'arnaque.

 

 

 

 

 

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H
moi aussi j'aime les animeaux et j'aime pas les voir souffrir. J'ai 2 chats.. tu peux inscrire ton site sur mon annuaire je le validerais. A+
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J
merci, Sosso, j'avais compris pour les signatures Sosso. Mais je voudrais redire ceci: avec les bêtes, on marche au sentiment. Mais le progrès moral demande aussi de la pensée. Car l'habitude nous fait admettre des choses condamnables.
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S
Petite précision, si vous n'avez pas vu mes réponses à vos comm, très sympathiques au passage, toutes les photos signées sosso j'en suis l'auteur, pour toutes les autres je les ais travaillées sur un logiciel.<br /> Mais je suis moi aussi une amie des animaux , en ce qui concerne les ânes ça ne me choque pas trop car depuis toute petite j'ai vu les paysans travailler avec, et les paysans de ma région prennent grands soin de leurs bêtes.<br /> J'aime beaucoup votre blog, beaucoup de travail ça se ressent.<br /> A bientôt.<br /> Sosso
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M
je ne suis personnellement pas attiré par l'art contemporain. et je suis totalement contre toute mal traitance animal!
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