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Psychanalyse et animaux.

Grenelle de la mer ouvert le 6 Avril 2009.

7 Avril 2009, 06:36am

Publié par Jo Benchetrit

On oublie les poissons, en général dans la PA.

Bien sûr,pas moi. je ne considère pas comme végétariens un mangeur de poissons. les tartuffe qui s'imaginent en être se trompent.
Le problème de la surexploitation des ressources halieutiques. On subventionne ceux qui vident les océans ou les polluent avec la pisciculture(élevages de poissons)
Le vampire humain, impitoyable et suicidaire continue de ronger la branche sur laquelle il est, la NATURE, la SOURCE de vie.
 
On massacre des créatures qui, comme nous, ont droit à la vie. La mer est devenu un milieu de terreur avec des filets de plusieurs km qui ratissent tout, y compris les fonds des océans avec les chalutiers-boeufs, et les pièges mortels à homards et langoustes.. Rien de ce qui vit ne peut être épargné. JE vais bientôt sauver un homard symboliquement, devant la télé.. Je vous tiendrai au courant;..Mais nager à contre-courant demande du soutien, de l'énergie...devant la majorité qui va ironiser sur cela, sans se rendre compte que ce homard baptisé Espoir sera notre mascotte dans le vaste mouvement t appelé à s'agrandir au fur et à mesure que les mers seront désertées.
Nous savons que libérer le homard Espoir est voué à l'échec et que tôt ou tard il sera rattrapé. on ne peut plus être nulle part en sécurité dans l'eau depuis que l'homme a posé sa sale patte sur la Terre, et bientôt le reste de ce système solaire. 
Ce qui suit va vous paraître long. Mais je fais faire un petite sélection de textes pour préparer mon passage à la télé, et je vous en fais profiter. Il se trouve qu'en même temps s'ouvre le Grenelle de la mer. 
 Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno présentent le Grenelle de la Mer
 

"Date de publication : 3 avril 2009

A l’occasion d’une conférence de presse, Jean-Louis BORLOO, ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie,du Développement durable et de l’Aménagement du Territoire, et Chantal JOUANNO, secrétaire d’État chargée de l’Écologie, ont présenté l’organisation et le processus du Grenelle de la Mer en présence des présidents et vice-présidents des quatre groupes de travail : La délicate rencontre entre la terre et la mer ; Entre menaces et potentiels, une mer fragile promesse d’avenir ; La mer, une passion à partager ; Planète mer : inventer les nouvelles régulations. La concertation entre les acteurs (...)

Actualités
Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno présentent le Grenelle de la Mer
Les défis du Grenelle de la Mer
Le Grenelle de la Mer présenté en Conseil des ministres"

http://oceans.greenpeace.fr/grenelle-de-la-mer-face-a-l%E2%80%99urgence-un-sursaut-politique-est-necessaire

 
http://www.greenpeace.org/france/campaigns/oceans
 Grenelle de la mer: création de l'Alliance pour la mer

PARIS - La création de l'Alliance pour la mer, un collectif d'ONG ou de professionnels qui veulent se faire entendre au Grenelle de la mer, a été annoncée vendredi à Paris par les associations Ecologie sans frontière et Sea Sheperd conservation society.

Il ne s'agit pas d'une nouvelle association mais "d'un comité ad hoc, créé pour le temps du Grenelle de la mer", a indiqué Frank Laval, président d'Ecologie sans frontières.

L'Alliance pour la mer se présente comme "le porte-parole de tous ceux qui ne sont pas présents à la table des négociations du Grenelle de la mer et qui veulent s'y faire entendre".

"Nous ferons des propositions que nous remettrons à Jean-Louis Borloo", le ministre du Développement durable, a-t-il ajouté, évoquant notamment la situation de "blocage terrible avec les pêcheurs".

Paul Watson, le fondateur de Sea Sheperd, a de son côté indiqué qu'il s'agissait de faire "travailler ensemble de petites associations afin de présenter un autre point de vue".

Face à la situation des océans qu'il a qualifiée de "très, très grave", il a dénoncé le "manque de motivation politique" de la communauté internationale.

(©AFP / 03 avril 2009 17h06)
Retour à Romandie News  

Greenpeace demande la création d'un réseau de réserves marines couvrant 40% des océans.



La surpêche, la pollution marine et la chasse baleinière menacent les océans de la planète. Nos océans sont à l'agonie! Ici, la surpêche décime les ressources halieutiques des mers du monde entier. Là, les baleines sont massacrées, soi-disant à des fins scientifiques.
La Terre est une planète placée sous le signe de l'eau. Les océans constituent environ 71% de la superficie terrestre et sont indispensables au maintien de la vie sur Terre. Ils jouent, de plus, un rôle essentiel dans le maintien de la biodiversité et du climat. Aux quatre coins de la planète, ils alimentent des milliers de personnes et leur permettent de travailler. Malgré tout, la quête destructrice de l'homme se confond aujourd'hui avec une série de menaces planant sur la vie dans et autour des océans. La surpêche constitue certainement une de ces menaces. Ce sont principalement les grands navires menant des campagnes de pêche industrielle en surcapacité qui occasionnent le plus de dégâts. La population halieutique rescapée n'est plus en état d'assurer sa propre survie. Par ailleurs, si la chasse à la baleine est aujourd'hui interdite, plusieurs pays ne respectent pas cette convention internationale. La flotte japonaise est toujours active... sous couvert de recherche scientifique. Mais en réalité, c'est dans les assiettes de luxueux restaurants qu'aboutit la chair des baleines.

 

La solution : une pêche écologiquement justifiée, un sanctuaire de baleines à l'échelon planétaire
Greenpeace plaide pour l'application du principe de précaution. La pêche a un impact sérieux sur les océans, impact que les scientifiques ne peuvent pas encore bien évaluer aujourd'hui. Il est absurde d'attendre d'être confronté à des atteintes irréversibles des écosystèmes marins pour prendre des mesures. Parmi les mesures possibles pour lutter contre la surpêche, citons l'arrêt des subsides à la pêche industrielle, la mise en place d'un moratoire sur la construction des navires de pêche, la limitation de la flotte de pêche industrielle à l'échelon mondial, la ratification et la mise en œuvre du code de conduite édicté par la FAO en matière de pêche écologique et durable. La chasse à la baleine doit être arrêtée, pas uniquement sur le papier...

Que fait Greenpeace ?
Notre organisation n'a pas peur des confrontations directes sur l'océan. Aussi, la protection des baleines constitue l'une des campagnes les plus réussies de Greenpeace. Une lutte qui continue et qui durera tant que le sanctuaire mondial des baleines ne sera pas une réalité. Greenpeace est également active contre le pillage des océans. Après plusieurs années de lutte, l'organisation a obtenu, pour l'Europe, la fin des campagnes de pêche avec filets dérivants (que l'on nomme également 'les murs de la mort'). Greenpeace en appelle aussi aux pays pratiquant la pêche industrielle pour qu'ils limitent leurs quotas.

Visitez notre site international de défense des océans :

www.DefendonsLesOceans.org

et le site SOS ta mer :

www.SOSTaMer.org
Télécharger la pétition pour la création de réserves marines en Méditerranée.

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Le Grenelle de la mer doit permettre de répondre aux urgences en matière de protection des écosystèmes marins et de gestion durable des activités humaines en mer.
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Pêche et ressources2.jpg

Le problème de la surexploitation des ressources halieutiques existe déjà depuis quelques années et la situation ne cesse de s’aggraver.
La pêche en mer commence à menacer sérieusement la biodiversité marine. La proportion des stocks halieutiques et des espèces est maintenant en surexploitation, voire en voie de disparition. Pêche et ressources1.jpg

C'est le principal constat du rapport biennal de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Selon des estimations de la FAO, plus de 70 % des pêcheries sont épuisées ou presque, alors que de plus en plus d’habitants de notre planète dépendent de la pêche pour s’alimenter et gagner leur vie. La concurrence entre pays en terme d'accès aux lieux de pêche a déjà entraîné des différends, voire des affrontements violents
De plus, dans les eaux européennes, le constat est alarmant. De manière générale, les parts prélevées sur les stocks ne cessent d’augmenter, ce qui provoque une baisse des quantités de poissons adultes. Les poissons ronds démersaux, c'est-à-dire ceux qui vivent en pleine eau proche des fonds marins comme la morue, l’églefin, ou la merlu, qui ont une forte valeur commerciale, sont les plus menacés, alors que les petitspoissons pélagiques, comme la sardine ou le chinchard, le sont moins pour le moment. La surexploitation des ressources halieutiques a conduit laproportion des espèces en danger ou épuisées à passer d'environ 10 % dans les années 1970 à 24 % en 2003. En 33 ans la proportion des espèces en danger ou épuisées a augmenté de 14 points ce qui montre la gravité de la situation.

   Pêche et ressources.jpg

La surexploitation des ressources halieutiques est un problème qui suscite de nombreux débats. Ainsi différentes solutions ont été envisagées et proposées pour résoudre ce problème.
Tout d’abord, la démarche écosystémique qui vise à restaurer des ressources halieutiques intensément exploitées et des écosystèmes fragilisés, à limiter les pertes en matièrede biodiversité et à optimiser la rentabilité économique des entreprises dans le cadre d’une exploitation durable. L’objectif de cette démarche est d’analyser les effets de la pêche sur les ressources et leurs habitats, et aussi la dynamique économique de la filière et l’évolution de la gouvernance du "système pêche".
D’autre part, dans le cadre de la politique commune de la pêche, la Commission européenne, après avis du Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM) et du Conseil scientifique technique et économique des pêches (CSTEP), définit les espèces les plus menacées et les zonesde pêche où doivent s’appliquer des mesures réglementaires. Ces mesures ont pour but de conserver et d'exploiter durablement les ressources pour arriver à un équilibre entre le volume pêché et les quantités de poissons prélevées, afin de ne pas mettre en danger l’avenir des stocks de poissons ou des écosystèmes. Pour les espèces qui ont besoin d’un plan de restauration, ces mesures annuelles imposent une régulation des captures, des efforts de pêche (c'est-à-dire la durée d'activité des navires en fonction de leurs caractéristiques techniques) ou encore des mesures techniques.

Même si les ressources halieutiques sont en danger, de nombreuses actions sont mises en place pour améliorer la situation.



 
Bon, ceci dit, je vous conseille de lire ce qui suit, qui est très intéressant et piqué là

http://www.veganimal.info/article.php3?id_article=17

 
Pêche intensive, le sabordage des océans

Selon le magazine Science, entre 80 et 100 millions de tonnes de poissons sont pêchées chaque année dans les océans. Harengs, cabillauds, colins et maquereaux sont les espèces de poissons les plus communément pêchées.

En raison de la pêche intensive, la plupart de ces espèces sont aujourd’hui au bord de l’extinction : 75 % des stocks mondiaux sont surexploités. Malgré ces chiffres alarmants, 90 % des subventions européennes sont toujours destinées à la pêche industrielle.

Les consommateurs français achètent aujourd’hui 2 fois plus de poisson qu’il y a 20 ans (26 kilos en moyenne par an). L’évolution des quantités de poissons péchés par les chalutiers français entre 1995 et 2001 (source Office national interprofessionnel des produits de la mer et de l’aquaculture Ofimer) est de :

-  Cabillaud : baisse de 46 % en 6 ans

-  Lotte : - 34 %

-  Langoustine : - 34 %

-  Merlan : -19 %

-  Sole : - 8 %

Le cabillaud est l’espèce la plus menacée dans les eaux européennes. Selon l’Ifremer, son stock en âge de procréer a été divisé par 6 depuis 30 ans. Pour le merlan, la baisse du nombre de géniteurs dépasse 50 %. Tous les chalutiers sont équipés d’un ordinateur capable de détecter des bancs, et la longueur des filets permet de pêcher jusqu’à 1 000 mètres de fond, contre 300 auparavant.

Les quelques "mesurettes" de type quota et maillage pour freiner l’hécatombe n’y feront rien. Elles ne sont de toute façon pas respectées :

-  À Boulogne-sur-Mer, 1er port de pêche français, les quotas de cabillaud pour 2002 étaient épuisés en Manche début octobre, pourtant selon tous les professionnels, les pécheurs ont continué d’en capturer. Le maillage réglementaire censé laisser s’échapper les jeunes poissons reste parfois sur le pont. (Source : magazine Capital, janvier 2003)

-  la plupart des bateaux emmènent discrètement un 2ème filet de maillage plus étroit, appelé chaussette, confie un mareyeur boulonnais. Selon lui, près de 15 % des poissons vendus à la criée dans la ville n’ont pas la taille minimale. (Source : magazine Capital, janvier 2003)

Les chalutiers, type de bateaux le plus communément utilisés pour la pêche en haute mer, ont pour certains, la taille d’un terrain de football. Leurs filets de pêche en forme de poche sont traînés sur le fond de la mer. Avec ce type de pêche intensive, il n’y a pas de choix sélectif possible.

Il en résulte un énorme gâchis et c’est tout l’écosystème environnant qui en pâtit :

-  Des poissons trop petits pour êtres vendus

-  Des espèces non commerciales ou (et) non comestibles

-  Toutes créatures qui étaient posées sur le fond comme les oursins, les étoiles de mer et les crabes

-  Des espèces protégées comme les tortues, ou encore des phoques, dauphins et oiseaux marins.

Selon Greenpeace, chaque année, 300 000 cétacés meurent dans les filets de pêche. Les prises accidentelles ou " accessoires" se traduisent par un rejet en mer estimé entre le cinquième et la moitié des quantités débarquées.

Les filets dérivants, similaires à des rideaux flottant à la surface de la mer, sont aussi utilisés en pêche intensive. Construits en nylon, ils peuvent atteindre plus de 100 km de long et sont invisibles pour toute vie marine.

Les poissons ciblés pour ce type de pêche sont les thons, mais les dauphins friands de cette espèce se retrouvent ainsi piégés en très grand nombre. Des raies, requins, oiseaux, morses, marsouins et de petites baleines se retrouvent aussi emmêlés dans les filets.

Il est fréquent que les filets se détachent des bateaux pendant une tempête. Quand ils ont stocké beaucoup de cadavres, ils tombent sur le fond, puis quand les cadavres sont suffisamment décomposés, alors les filets remontent à la surface pour continuer leur travail de destruction.

Selon le rapport d’International Food Policy Research Institute (IFPRI) :

-  La consommation mondiale de poisson va augmenter de plus d’un tiers dans les 20 prochaines années, essentiellement à cause d’une hausse importante dans les pays en voie de développement.

-  Plus de 127 millions de tonnes de poissons devraient être consommées en 2020 contre 91 millions de tonnes en 1997. Déjà exploitées à la limite de leur capacité de renouvellement dans certaines régions du globe, les ressources naturelles de poisson ne pourront subvenir à cette demande.

-  Les pays riches n’augmenteront leur consommation de poisson que de 4 % d’ici 2020, prévoit l’IFPRI, alors que cette hausse sera de 57 % dans les pays pauvres ou en développement. Le plus gros mangeur de poisson est la Chine (36 % en 1997).

-  Dans 20 ans, 40 % du poisson destiné à la consommation humaine sera issu de l’aquaculture et les pays en développement représenteront 79 % de cette production. Les océans ne peuvent déjà plus aujourd’hui répondre à la croissance de la demande, l’aquaculture prend donc le relais.

Dauphins attirés par des thons pris dans les filets - 12.4 ko
Dauphins attirés par des thons pris dans les filets

©VegAnimal.info

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