Fièvre porcine? Le jambon qui tue.

Cette truie qui vient d'accoucher restera 3 semaines ankylosée sur ce même côté, ne léchera pas ses petits, fera sur elle, mangera couchée comme elle peut, puis sera de suite ré-engrossée. Pas de manière à en avoir du plaisir, ça c'est pas pour elle...elle, son lot, c'est souffrir seulement...elle sera violée par la main brutale de l'homme... puis sera couchée à nouveau...jusqu'à ce que la mort soit décidée car elle n'est plus rentable. Il faudra alors qu'elle marche, flageolante et battue pour aller plus vite, vers le camion qui mène durant parfois des jours entiers, épuisants à l'abattoir de la terreur. HONTE. Jamais une sortie, jamais un répit. Pas de joie, de tendresse pour les "objets", les "produits" les biens meubles...HONTE. Depuis la naissance jusqu'à la mort, les animaux que vous osez consommer sans aucun scrupule souffriront.
HONTE.
D'ailleurs une truie ne tient plus sur ses pattes.
Imaginez vous bien que tout cela affaiblit les défenses des organismes de ces animaux maltraités par des agriculteurs décérébrés par l'appât du gain, honteusement couverts par la loi.
Le plus sûr, devinez quoi, ce serait d'arrêter les élevages de la HONTE.
Donc d'arrêter d'en manger.
Que voulez-vous que la vie anti naturelle qu'on impose aux animaux puisse donner, sinon des maladies?
Le seul problème pour les hommes, puisque leurs actes ne leur font pas assez horreur pour arrêter leurs horreurs, c'est qu 'une fois dans la nature, une fois combinées avec des virus humains, ces maladies deviennent transmissibles d'homme à homme . ce qui est le cas d'H1N1, grippe porcine qui tue au Mexique, et donc bientôt ailleurs, vu que nous naviguons.
Et alors, même les innocents végétaliens peuvent l'attraper. Comme pour H5N1, qui, un jour, peut devenir une pandémie chez les hommes après avoir décimé les oiseaux d'élevage, puis des oiseaux sauvages, mais pas les pigeons, naturellement protégés de la grippe aviaire, je porte plainte contre l'humanité qui met ma santé en danger.
En plus d'être contraire à l' éthique! En plus de défigurer le monde, en plus de rendre sanglante la main des hommes!
Objet :
Attention les images sont très dures. Le texte de Florence Burgat est très bouleversant ..ça change des gnangnantises pour faire pleurer dans les chaumières..
http://www.l214.com/meurtre-alimentaire/abattoir-bovins-France-2007
En 2007, 5 023 400 bovins ont été tués dans les abattoirs français.
Source : Chiffres clés 2007, Office de l'élevage.
« La viande doit rester gaie, le plaisir de manger dégagé de toute inquiétude empathique, comme la publicité ne cesse de nous le rappeler par des images festives. Que personne ne s'avise de coller son oreille à la chair inerte, au risque d'y entendre le souffle rauque de la bête qui s'affale. La pitié pour l'opaque misère des animaux de rente s'estompe vite, dès lors que le spectacle de leur souffrance est caché, et leur exploitation justifiée par la force des arguments économiques.
Du calvaire de l'animal, le consommateur ne sait rien et ne veut rien savoir : les lieux de mise à mort sont d'ailleurs distincts des lieux de vente, et celui qui tue n'est plus celui qui vend.
En soustrayant à la perception la présence effective de la mort, c'est la possibilité même de l'alimentation carnée qui devient peu à peu impensable, parce qu'inimaginable, hors représentation. La séparation des tâches a contribué à consolider une scission entre l'animal et la viande, épargnant ainsi notre réflexion. Divers relais et médiations achèvent de lever l'interdit et d'abolir tout sentiment de culpabilité et de responsabilité.
On ne peut déplorer les conditions de vie et de mort des animaux de boucherie et, en même temps, cautionner ces conditions par une consommation quotidienne de viande. Ceux qui s'en abstiennent pour des raisons éthiques font preuve de sens critique à l'égard d'un très fort suivisme social et manifestent ainsi une réelle volonté de voir émerger une réflexion sur ce qu'est véritablement la viande. »
Florence Burgat, « Folie des vaches, folie des hommes – L'oubli de l'animal », Le Monde diplomatique, mai 1996, p. 7.
Docteur en philosophie, Florence Burgat est directrice de recherche à l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA).
Si vousne suivez qu'un lien, que ce soit celui là. Interdit au moins de 16 ans.
http://video.google.com/videoplay?docid=4093730216074063220
Commenter cet article
J
J
J
J
G
F
J
B