Corrida à la mairie de Béziers: on ne doit pas y citer E. de Fontenay!

Photo pour moi irregardable sans pleurer: de l'art? Mais de qui se fout-on?
Non, pauvre martyr, ce ne sont pas des nazis qui t'ont ainsi supplicié.
Pauvre martyr de la saloperie humaine...Quelle honte, encore, de savoir que rien n'y fait. Les salauds continuent à sévir. La France est déshonorée par bien de ces choses infligées aux bêtes en toute impunité.
la Jouissance nazie est un synonyme de tout jouir barbare, c'est tout. Jouir ricaneur, impitoyable, petit, mesquin, innommable...impensable, inimaginable, nazie, quoi!
Mais à Béziers on ne veut pas plus voir ce genre de comparaison que Tartuffe ne supportait le sein qui le faisait désirer.
Voici une info et ma réaction à cette info. Si je la mets ici, c'est surtout pour pas gâcher car je crains que la rédaction ne la garde pas.
L'article:
http://www.midilibre.com/articles/2009/04/28/20090428-BEZIERS-Coups-d-39-eclat-autour-de-l-39-expo-Eclats-de-corridas.php5
BEZIERS Édition du mardi 28 avril 2009
Coups d'éclat autour de l'expo "Eclats de corridas"
Le photographe sétois Jean-Loup Gautreau, dont l'expo "Eclats de corrida" a été retenue pour être accrochée à l'Espace taurin cet été, n'imaginait sans doute pas provoquer un clash lors du conseil municipal de Béziers.
Patrice Pollet, représentant des verts, a poussé un coup de gueule contre cette expo qu'il a dénoncée comme "l'apologie de la barbarie" et a cité la philosophe Elisabeth de Fontenay : « Dans son merveilleux livre, que je vous encourage à ouvrir, elle assimile les mauvais traitements faits aux animaux à ceux infligés lors de la Shoah... ». Tollé général dans la salle. La conseillère Anne Bialek menace de partir si l'élu ne retire pas « ces paroles scandaleuses, le lendemain du jour national de la Déportation ». Le maire se fâche tout rouge : « Assez, c'est inadmissible ».
C'est finalement Patrice Pollet qui quitte la salle du conseil, s'estimant censuré et mal compris.
Mon commentaire:
Bravo et soutien à Patrice Pollet qui a eu le courage de dire le réel à des aveugles volontaires . <<<en général, ça se passe mal!
Monsieur le maire, "le moindre solécisme en parlant vous irrite, mais vous en faites vous, d'étranges en conduite." Je ne sais ce que Moliere aurait pensé des tortionnaires d'animaux que sont les bouchers d'opérette dits toreros, et des psychopathes sadiques dits aficionados, mais avouez que tout est dit chez lui. A la manière de Tartuffe, ne pourrait on dire:"cachez ce...sang que je ne saurais voir?" Jamais mieux que chez les amateurs de corridas ne se dévoile que l'humain joue sur les 2 tableaux: d'une part se comporter en monstrueux jouisseur, de l'autre, se donner de l'infatuation afin de se croire au dessus de tous soupçon. Lamentable manque de courage et de lucidité, mais il est fort attendu que les pervers soient aussi attachés à leur image qu'ils le sont à leurs forfaits. Ils sont en effet fixés à un stade où le narcissisme fait figure de loi. Je préfère, et de loin, Sade qui ose dire que le mal lui plaît plus que le bien. Lui, au moins, il en a et d'ailleurs l'a payé fort cher. Mais nos aficionados, en général ont besoin "d'alibido" (alibis pour libido depravée.) Certaines images leur font peur. Qu'ils se rassurent, l'humain est en général comme ça, et ceux qui mangent de la viande ne sont pas mieux lotis, ni moins attachés à leur jouissance creuelle, ni plus courageux par rapport à leur image. Oui, avec Mme de Fontenay, philosophe, avec bien des juifs qui ont connu les camps ou encore ont perdu des membres de leur famille là dedans, l'image du nazisme leur vient devant l'insanité humaine? C'est elle qui a permis le nazisme et qu'on retrouve dans le rapport de domination impitoyable que l'humain entretient avec les autres animaux.
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