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Psychanalyse et animaux.

INRA. ça sert à ça: les brebis ont des oreilles et elles entendent! quel scoop!

1 Juillet 2006, 19:07pm

Publié par Jo benchetrit

Je suis d'accord avec l'ironie de ce mail, qui montre que les chercheurs nous apprennent leur ignorance de départ. Sinon, pourquoi s'étonner de ce qu'ils ont découvert?La Palisse lui, ne serait pas plus surpris que ça.
La bêtise humaine est payante, car nous les payons, ces petits chercheurs. et je rajouterai qu'à force de croire que les animaux sont des choses, on va bien finir par s'étonner du fait qu'ils sont des animaux !! Comme nous.

Mais alores, à quoi ça sert, ces recherches?
Et bien la clé de l'énigme est donnée par la dernière proposition: "améliorer leurs performances de reproduction".

La fée économie était passée par là.

Voici le mail:

Ci-dessous un article qui relate une recherche de l'INRA (Institut 
National de Recherche Agronomique). Les chercheurs ont montré que la 
brebis reconnaît son petit grâce à son bêlement, on savait déjà 
qu'elle reconnaissait son odeur...
Que de découvertes extraordinaires!
et celle ci :
"Les résultats de ces travaux mettent en évidence l'existence 
d'interactions entre les différents sens utilisés par les animaux 
pour se reconnaître et communiquer."

A l'Inra, on découvre tous les jours un peu plus que les animaux sont 
des êtres sensibles... mais vraiment, ils ont du mal à le croire, il 
faut poursuivre les recherches...

seb.


http://www.web-agri.fr/outils/fiches/Fichesdetail.asp?id=32032&idRub=


Brebis et agneau - La communication par le bêlement décodée


Chez les ovins, la reconnaissance olfactive était connue depuis 
longtemps : la brebis apprend à reconnaître l'odeur de son nouveau-né 
en moins de deux heures et rejette tout agneau étranger. Mais la 
communication acoustique semble également une composante importante 
dans la régulation du comportement entre la mère et son agneau. Des 
travaux récents de l'unité mixte de recherche « Physiologie de la 
reproduction et des comportements » de l'Inra de Tours ont ainsi 
permis d'analyser le système de codage spécifique aux bêlements.


La brebis reconnaît les bêlements de son agneau dans les 24 heures 
suivant la mise bas (© INRA /P.Poindron )
« La brebis commence à reconnaître les bêlements de son petit dans 
les 24 heures suivant la mise bas. Quant au nouveau-né, il identifie 
probablement la voix de sa mère en 48 heures, stimulé par les 
vocalisations maternelles (bêlements bas) qui apparaissent dès les 
premières heures post-partum », expliquent les chercheurs de l'Inra. 
Cette communication vocale jouerait donc un rôle primordial pour la 
survie de l'agneau, notamment au moment de l'allaitement.

Véritable signature vocale

Les chercheurs ont aussi étudié le système de codage de l'identité 
dans les bêlements. La recherche de cette signature vocale s'effectue 
en deux étapes. « La première étape consiste à déterminer quels sont, 
dans les bêlements, les paramètres qui varient beaucoup entre 
individus et qui varient peu pour un même animal, c'est-à-dire à 
rechercher les paramètres acoustiques les plus à même de coder 
l'information individuelle », développent les chercheurs. « La 
deuxième étape consiste à tester ces paramètres, afin de vérifier 
s'ils sont effectivement utilisés par l'animal ».

Selon ces chercheurs, la signature vocale dépendrait d'une 
combinaison de plusieurs paramètres: note du bêlement plus ou moins 
grave ou aiguë, chevrotement et timbre.  La durée du bêlement peut 
aussi intervenir dans une moindre mesure dans le codage. «Ainsi», 
soulignent les chercheurs de l'inra,  «l'identité des moutons 
résulterait davantage d'un codage combinant plusieurs caractères, 
plutôt que de la reconnaissance d'un paramètre bien précis, comme 
cela est généralement admis».

Les résultats de ces travaux mettent en évidence l'existence 
d'interactions entre les différents sens utilisés par les animaux 
pour se reconnaître et communiquer. Ainsi, conclut l'Inra, «la 
reconnaissance vocale apparaît essentielle pour la survie du nouveau-
né, et grâce aux résultats obtenus, celle-ci pourrait être 
améliorée» . Des travaux pourraient être poursuivis,  pour identifier 
les bêlements caractéristiques d'autres situations entre congénères, 
permettant par exemple d'évaluer le bien-être des animaux et 
d'améliorer leurs performances de reproduction.

Béatrice Colleu

Source : Web-agri

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J
Ha? Si nous étions forcés de tuer pour vivre, je t'approuverais, mais ce n'est pas le cas.
Répondre
B
Il ne faut pas confondre , tuer inutilement et tuer pour la faim. L'homme est une bête doué d'un cerveau plus garnds que les fauves qui eux aussi se nourissent. <br /> Je n'aime pas la corrida, je n'aime pas les fourrures car on détruit les animaux pour rien . J'adore les oiseaux . <br /> Mais je mange aussi de la viande , le poulet , le coq , le lapin et aussi les escargots . Je mange du poisson . <br /> Ce qu'il faut combattre ce sont les gens qui tuent des animaux par plaisir comme ceux qui font des safaris. <br /> Mais faire des réflexions à des gens qui mangent pour se nourrir là je ne suis pas d'accord.<br />  
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