Où VA L'ARGENT DES PALESTINIENS?
VOICI UN ARTICLE DE TEMOIGNAGE CHRETIEN:
"Pour un budget qui s'élevait en 2005 à environ 1,6 milliard d'euros
- L'Union européenne apportait quelque 250 millions d'euros
-Les Etats-Unis avaient donné 193 millions d'euros
- Le Japon quelque 30 millions.
- Les pays Arabes ont fourni 168 millions d'euros.
- l'Iran - ((...)des dons et revenus des impôts ) 300 millions d'euros).
Même en incluant les dons de certains régimes musulmans, cet argent ne suffira pas à payer les salaires des 150 000 fonctionnaires, dont 58 000 policiers et membres des services de sécurité.
Ces employés de l'Etat font vivre UN QUART de la population.
Les services sociaux et sanitaires fonctionnent à peine et dépendent déjà largement de bénévoles. La situation est particulièrement critique à Gaza."
http://www.temoignagechretien.fr/journal...
L'Union européenne a versé 280 millions d'euros de subvention directe. L’Union européenne a décidé de continuer à verser son aide financière à l’Autorité palestinienne tant que le nouveau gouvernement n’a pas prêté serment, annonceLe Soir. Elle a toutefois conditionné à terme le maintien de son aide à la reconnaissance, par le Hamas, de l’État d’Israël et des accords précédemment signés par l'autorité palestinienne avec Israël et à la renonciation à la violence par le mouvement islamiste.
"Les États-Unis comprennent qu’Israël vit dans une région de plus en plus dangereuse ... où l'Iran est renaissant, où l'Iran cherche à devenir une puissance nucléaire, où il cherche à développer ses centrales électriques conventionnelles", a-t-il ajouté.
"Il existe maintenant des liens de coopération entre l'Iran, la Syrie, le Hezbollah ... et d'autres groupes qui sont responsables des conflits dans cette région», y compris avec le Hamas palestinien, a conclu Burns.
Une déclaration du Premier ministre Ehud Olmert dit que l'accord "illustre la profondeur de la relation entre les deux pays et l'engagement des États-Unis à défendre Israël et à préserver sa supériorité qualitative".
L’enveloppe d’aides fait partie d'un nouveau pacte militaire conclu avec les alliés des États-Unis dans la région visant à lutter contre les "effets négatifs" du réseau terroriste d'Al-Qaida, le Hezbollah, et des principaux ennemis l’Iran et la Syrie.
Mis à part l'aide israélienne, l'opération comprend une aide en armes de 20 milliards de dollars à l'Arabie Saoudite, une aide des 13 milliards de dollars pour l'Égypte, et une aide en armes d’une valeur d'au moins 20 milliards de dollars pour les autres pays-allés du Golfe.
VOICI UN ARTICLE DE RFI:
http://www.rfi.fr/actufr/articles/059/article_31657.asp
La succession de Yasser Arafat n’est pas seulement politique. Comme toute succession, elle comporte une dimension financière autour de laquelle se disputent les héritiers, sans oser le dire publiquement. Le problème est qu’en l’absence de notaire, nul ne sait à combien se monte l’héritage ni où le « Vieux » a caché son Trésor.
Dans son palmarès 2003, la revue économique américaine Forbes situait Yasser Arafat au sixième rang pour leur fortune des « rois, reines et despotes », après des personnalités comme la reine d’Angleterre ou le sultan de Brunei. Forbes estimait à 300 millions de dollars la somme contrôlée par le président palestinien. Mais d’autres sources placent l’estimation à 800 millions, voire 1,3 milliard de dollars.
Pour sa part, l’ancien trésorier du Fonds national palestinien (autrement dit de l’OLP) Jawid Ghussein, qui s’est fâché avec Arafat en 1996, assure que jusqu’en 1990 et l’invasion du Koweït, l’OLP recevait environ 200 millions de dollars par an, dont 85 de la seule Arabie Saoudite. Chaque mois, assure-t-il, il rédigeait un chèque de 10,25 millions de dollars à l’ordre d’Arafat. Le soutien de l’OLP à Saddam Hussein a coûté cher à l’OLP et ce ne sont pas les 150 millions de dollars versés par l’Irak qui ont permis de compenser les pertes. L’expulsion massive de dizaines de milliers de travailleurs palestiniens du Golfe, qui contribuaient régulièrement aux finances de l’OLP, est venue aggraver les choses.
Sous le contrôle du FMIMais les accords d’Oslo et l’institution de l’Autorité palestinienne a permis de redresser les finances. Les aides internationales et les ristournes douanières versées par Israël (il est vrai, très irrégulièrement), sont venues alimenter les caisses palestiniennes, mais pas toujours conformément au budget affiché. A partir de la fin des années 90, les donateurs et le FMI s’inquiètent de l’opacité des comptes et la corruption individuelle de quelques notables palestiniens ne suffit pas à expliquer l’ampleur du trou constaté. Le FMI, les Européens et les Américains vont réussir à imposer à Arafat comme ministre des Finances un ancien cadre palestinien du FMI, Salem Fayed, qui obligera, non sans difficulté, le président palestinien à remettre de l’ordre et de la transparence dans ses comptes.
Il se heurte en chemin au financier personnel d’Arafat, Mohammed Rachid. Ce Kurde irakien –l’un des rares à avoir accompagné le président palestinien en France– est le seul à détenir la signature avec le raïset à connaître la répartition des comptes détenus par celui-ci. Car si l’on omet les dépenses somptuaires se son épouse parisienne Souha, dont les ressources non expliquées ont entraîné voici quelques mois l’ouverture d’une instruction judiciaire pour « blanchiment », personne n’a jamais reproché à Arafat de mener lui-même un train de vie dispendieux avec l’argent détourné. Bien au contraire. Son mode de vie spartiate hérité de l’époque de la résistance, il l’a conservé à Tunis, Gaza et Ramallah alors que certains de ses plus proches compagnons (Nabil Chaath et Ahmed Qoreï notamment), qui vivent dans de somptueuses villas, ont ouvertement été désignés comme corrompus par des parlementaires palestiniens.
La bataille pour remettre la main sur cet argent est l’un des enjeux des disputes auxquelles on a pu assister ces derniers jours autour du lit où le vieux leader agonisait.