La vérité sur la mort d'Edouard Stern: un accident de chasse.

 J'ai d'abord été choquée qu'on fasse plus le procès d'une victime que de sa criminelle. Scandalisée qu'on donne à voir sa vie sexuelle.
Car cela ne nous regarde pas. Vous-même, si  vous vous faisiez assassiner, seriez vous contents qu'on étale dans des livres et sur les journaux les objets de plaisir qu'on a pu trouver dans vos tiroirs ?
Comment, vous vous en ficheriez? Certes, de là-bas, du néant final, rien en peut nous perturber . mais il avait des enfants. Ne serait-ce que pour eux, de grâce...chut! Pourtant, le bel Edouard était chasseur...vous comprendrez que cela ne peut pas me laisser indifférente.
 Je m'autorise à rappeler les faits relatés selon les journaux par C.Brossard.
2005: Cécile Brossard a tué E.Stern après une sordide histoire de fric. Elle aurait tiré, dit -elle à un moment, sur Edouard Stern, en croyant à un moment, affirme-t-elle(ça en dit long sur son amour des bêtes : hallucinant) que c'était un des animaux qu'il avait   massacrés en sa présence. De même que parfois un chasseur  en tue un autre en le confondant avec un gibier.
Cette femme qui le dénie en disant être mal d'avoir vu tous ces animaux tués par son amant, a bien aimé leur safari.   La preuve: Une avocate de la partie civile rappellera que la jeune femme posait, souriante, sur le dos d’un lion ou d’un hippopotame abattu.
 "Des proies auxquelles l’accusée affirme avoir pensé,
 « comme dans un flash », lorsqu’elle a pointé le revolver sur la tempe de son amant, le 28 février au soir. « J’ai pas réalisé que je tirais sur un homme. J’ai tiré encore deux balles pour éviter qu’il souffre, car j’ai eu l’image d’un animal à terre en Afrique. »
Sous entendu: c'est pas grave, une bête,  on peut y aller; Discours hautement paumant car pervers.
Elle n'en est pas à un déni près:  «Je ne suis pas vivante et il n'est pas mort.» ( photo prise sur ce site de cette dernière phrase: http://www.trends.be/fr/economie/banque-et-finance/12-1636-45377/edouard-stern---les-intrigues-d-un-banquier-tue--par-passion-.html)

Et si je maintiens mon jugement sur l'obscénité de donner des détails sur sa vie privée avec Mme Brossard, en tous cas, je ne peux pas trop plaindre un tueur pour le fun s'il se fait tuer. J'ai déjà du mal avec ceux qui tuent pour la nourriture.
Je préfère pour ma part ne pas manger de produits animaux, afin de ne pas être complice de la souffrance terrifiante imposée à ces pauvres bêtes.
Alors, mon indulgence, ma compassion envers des tueurs d'hippopotames ou autres malheureux, crime absolument gratuit,  est très limitée. 
Qui vit avec des armes risque de se faire viser par elles. Ça va de soi.
La société, hélas, n'en veut pas aux chasseurs. Ni aux passionnées. Cette Cécile est très forte. Elle a réussi à se faire passer pour une passionnée, d'où la légèreté de la peine. Rappelons qu'elle a d'abord été accusée de lui avoir fait payer le fait de ne pas avoir pu percevoir 1 million d'Euros promis par son Jules ( non, Jean-Pierre Foucault n'y est pour rien!).
Hé puis, passionnée ou pas, je trouve que le crime passionnel mérite  une peine lourde, aucun VIVANT ( sensible comme un animal ou insensible comme les chasseurs...hem!) ne devant être la propriété des autres.

Aussi, Mme Brossard s'en sort très bien avec au final
8 ans de prison transformés par la magie de la compression des peines en 1 an et demi à faire réellement, en plus du temps passé en prison dejà, depuis son meurtre. 
Mme Brossard, qui n'en est pas une contradiction près, veut se présenter comme une gentille victime  sensible, d'un grand méchant. Elle n'a pas hésité à dire avoir été choquée du plaisir de celui-ci à laisser souffrir ses proies quelque secondes dit-elle pourtant.
  Du plaisir que tirait Edouard Stern lors de ses parties de chasse
et dont se serait plainte la meurtrière l'  épouse dit:
" Edouard avait une éthique de chasse. C’était un bon tireur, il achevait les animaux rapidement s’ils étaient blessés », réfute Béatrice Stern. "
ETHIQUE DE CHASSE?
Ça, ça me tue, une phrase pareille. 
Autant parle de la bonté de Jack l'éventreur!
Je ne suis pas pour faire le procès des victimes, mais là, tout de même, il faut pas attiger dans l'éloge non plus!
Le SM au plumard, OK. Chacun vit ce qu'il veut et les autres s'en fichent.
Mais le SM dans la nature, avec un fusil, NON.
 De plus, on a pu reprocher à Cécile  de ne pas avoir déshabillé du latex son amant tué afin de lui épargner cette révélation post mortem.
Hé ben, j'en suis en train de me demander si une personnalité aussi étrange ne pourrait pas  , au contraire, déguiser son amant pour en rajouter dans l'anéantissement de l'être haï. Mais là, c'est un petit délire personnel. Il était né en 54, n'avait que 51 ans, plein de fric, plutôt  beau si on juge par cette photo...Mais il avait des armes.
Vous pourrez lire sur France Soir ce que j'ai extrait et bien d'autres choses:
http://www.francesoir.fr/faits-divers/2009/06/11/proces-stern-cecile-brossard-etait-sa-secretaire-sexuelle.html 

Comments

[jo]

Disons que sur cette photo, il a de l'allure et du charisme.Ben en effet, en bonne logique antispé, il faudrait en venir à ne pas trouver plus choquant  un meurtre d'animal ou d'animal dit humain. 

[Guern'de B.]

Il est pas si beau que ça...

[Guern'de B.]

Moi, j'appelle ça de la justice immanente...Bien fait pour lui. Et puis faut pas oublier que nous aussi, nous sommes des animaux...donc si on tue les animaux sans état d'âme, on tue les humains aussi...

[jo]

Pour le chat, avec Cecile, on ne sait pas tjrs la verité.Mais néanmoins...elle a apprécié la chasse, cette femme. Et, bien sûr, un chasseur victime d'accident de chasse, ça ne peut être pleuré par nous. 

[Vérité]

Lors du procès on a appris que dans un accès de rage il avait violemment  jeté un chat contre un mur (je ne sais si le chat a survécu)Lorsqu'il allait chasser en Afrique, il se faisait souvent accompagner d'un de ses amis non-chasseur (qui a témoigné) afin de contourner les quotas attribués à chaque chasseur et pouvoir ainsi tuer davantage d'animaux.Plutôt que de condamner sa meurtrière on devrait la féliciter d'avoir éliminé une telle vermine.