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Psychanalyse et animaux.

Pourtant, Il est beau le temps des cerises. Mais là, il est rouge sang pour les oiseaux.

20 Juin 2009, 10:41am

Publié par Jo Benchetrit





Encore schizophrénie!
D'un côté, on bave devant HOME de Yann  ARTHUS BERTRAND, mais de l'autre  on reste le beauf tueur égocentrique et tyrannique que l'on sait.
Les cerises, ce ta no, ce  pa ta yo, comme diraient en creole certains "gwadeloupeyens" pour rabattre le caquet des blancs (pardon pour les fotes: c'est à nous, c'est pas à vous)
Au temps des cerises, l'homo sapiens, espèce décidement nuisible,  protège ses arbres à n'importe quel prix, assis sur ses prérogatives; certains tirent dans le tas, d'autres les terrorisent: les oiseaux, dont on sait que l'on assiste à leur visible disparition, n'ont pas le droit de manger.

ON DIT QUE LES CORBEAUX CAPTURÉS SONT RELÂCHÉS, COMME ON NOUS LE RACONTE AVEC LES PIGEONS. LES "BRAVES GENS" VEULENT Y CROIRE.
MAIS NOUS SAVONS TOUS CE QU'IL EN EST: LA MORT EST AU BOUT DE LA CORBEAUTIERE.
"La réalité, c'est ce qui continue d'exister lorsque l'on cesse d'y croire"
Ph.K. Dick


Il manque un mot aux hommes: le mot PARTAGE.
MAIS SURTOUT L'INTELLIGENCE.
Car les oiseaux aussi, comme les abeilles permettent que la vie végétale continue, permettent la pollinisation.
Sans oiseaux ni insectes, pas de cerises...et le monde meurt...
Sans les humains sans-gêne, cruels et prétentieux, il revit.

 
 







 Récolte de cerises : ces corbeaux que l'on veut éloigner


Le Progrès 17 juin 2009

Villefranche
Récolte de cerises : ces corbeaux que l'on veut éloigner V. B.
Alors que la campagne de ramassage est entamée sur Morancé, une seconde corbeautière a été installée
par les chasseurs pour protéger les récoltes, à la demande d'exploitants. L'une des méthodes employées sur le secteur
« On les tient pour l'instant à distance »
Le temps des cerises. A Morancé comme dans plusieurs communes alentours, la récolte du délicat fruit rouge est bien entamée. Un délice pour le consommateur, mais aussi pour les corbeaux. Un goût prononcé qui n'est pas toujours conciliable, pour les récoltants, avec le ramassage. « Les corbeaux arrivent là où ils trouvent pitance » constate Guy Rocchetto, président de la société de chasse de la commune, « périodiquement, les oiseaux s'abattent sur les cerisiers, les fraisiers… ». Sollicités il y a trois ans pour l'installation d'une corbeautière, les chasseurs ont décidé de remettre ça cette année avec la construction d'une deuxième structure du même type. Elle a été mise en place fin mai. Une installation qui s'est faite avec le groupement d'intérêt cynégétique (GIC), la fédération des chasseurs, la DDA (direction départementale de l'agriculture), ou les services préfectoraux… « Notre mission consiste aussi à réguler les prédateurs. En ce moment, ce sont les corbeaux… » continue-t-il. Si un secteur de la commune est plus affecté par la présence des corbeaux, l'installation peut être déplacée. Deux oiseaux de l'espèce sont placés dans la corbeautière, attirant leurs congénères. Rentrant par les ouvertures du dessus, ils ne peuvent plus sortir. « Attention » prévient Guy Rocchetto, « si un choucas des tours venait à être capturé, il serait relâché ». Entre 30 et 40 prises ont pour l'heure été effectuées cette saison. « L'an dernier, la corbeautière avait été dégradée. Il y a quelques années, les corbeaux étaient plus présents sur des communes comme Charbonnières, qui ont initié des actions pour les éloigner. On les a récupérés ».

 « Ils se sont sédentarisés sur des secteurs comme Morancé, Charnay, Saint-Jean-des-Vignes » considère pour sa part Nicolas Romy, du syndicat agricole, « pour l'instant il n'y a pas eu de dégâts ». L'an dernier, des pertes de récoltes avaient été constatées.

Le dispositif corbeautière est complété cette saison : des filets sont placés sur certains secteurs. « Chazay a aussi une corbeautière » précise Guy Rocchetto, ajoutant que Morancé avait eu la première, dans les environs avec l'aide financière du GIC.

Sur Charnay, pas de corbeautière mais d'autres systèmes visant à effaroucher. « Il y a eu une petite attaque en début de campagne cerises » souligne Ghyslaine Large, du syndicat agricole, « l'an dernier, les dégâts étaient catastrophiques avec une météo défavorable. Quand des corvidés arrivent sur les cerises, ils se posent… ».
 Des canons imitant les coups de fusil sont entre autres actifs. « On les tient pour l'instant à distance ».
Le tir de corneilles et corbeaux freux peut être autorisé en juin sur autorisation.


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S
Merci de ce post qui évoque la réalité et met le doigt là où ça fait mal. Juste un petit coucou pendant un petit creux dans mon emploi du temps.<br /> Gros bisous et bon week-end
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