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Psychanalyse et animaux.

jouissance préoedipienne et narcissique humanisme.

30 Juillet 2006, 10:32am

Publié par Jo benchetrit


 
L'humanisme, une machine paradoxale à fabriquer de l'(in)humanité.

 
En quoi ce que j'appelle le symptôme barbare est-il lié à la chose la mieux partagée au monde des hommes, le narcissisme humain appelé humanisme ?
 
L'humanisme est une croyance qui met une frontière infranchissable entre les autres animaux et les hommes.
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Il nous donne comme prioritaires en tout et sur tout, quelqu'en soit le prix à payer par les autres vivants.
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Il dit que ne pas être homme fait d'un autre  une chose à notre service.
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Ce qui fait que nous sommes cruels et abusifs avec les non-hommes à nos yeux.
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Or nous y croyons (presque) tous, à cette position égocentrique et amorale, mais nous appelons ça: la morale.
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C'est ainsi qu'à force de nous imaginer plein de vertus dites humaines nous sommes devenus malades, et cette maladie s'appelle
 barbarie.
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********En observant ce qui se passe avec les bêtes, on peut en conclure ceci: la structure de ce rapport aux bêtes est non castré. Donc hors la Loi (de l'Oedipe). Que les relations aux (autres) animaux soient apparemment morales ou au contraire comme elles le sont majoritairement, visiblement immorales, il y a là un "tout est permis" qui en fait une zone de non-droit, une zone de jouissance préoedipienne libre de toute limite. Mais comme l’humanité n’est pas sans savoir la castration, ni la loi qui interdit de la combler, cet espace de transgression légalisé en devient une zone de déni.

C’est le « je sais bien mais quand même, je fais comme si je ne savais pas, comme si cet espace où le mal est la règle était   normal   », qui signe la structure perverse.

Et de fait, devenant la norme, la barbarie en devient du point de vue sociologique la norme.

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J
C\\\'est une bonne question. Nous n\\\'avons pas avec les autres animaux un tabou de nuire. Tout le pb de l\\\'humanisme est là. LA seule chose qui puisse changer, c\\\'est le regard sur eux, de les considérer comme des alter ego et alors, peut-être que les moins pervers d\\\'entre nous saurons en deduire qu\\\'il convient de les traiter avec autant d\\\'égard que nous souhaitons l\\\'être.
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A
Une petite question : si l'on considère qu'il n'y a pas cette barrière infranchissable entre les hommes et les animaux (ce qui me parait évident, cette barrière est une invention stupide), en quoi cela devrait nous empêcher de faire souffrir les animaux ? Avons nous passé un contrat implicite avec eux dans ce sens ? Je doute que quiconque soit capable de répondre à cette question...
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