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Psychanalyse et animaux.

Abandons d'animaux, actualité de la misère animale: vous pouvez aider! chiens chats etc. ou le vivant considéré comme un bien de consommation jetable.

16 Mai 2005, 22:00pm

Publié par benchetrit

Les refuges surchargés ont recours à l'euthanasie.
Je vous donnerai au jour le jour des exemples de ce qui se passe, avec des mails et vraies annonces pour adoption.

en voici donc:

 

REX, est un magnifique Berger Allemand de 1 an et demi, c'est un chien qui était dans une casse automobile, il a développé un  TOC, (du manque de présence et stress), il s'est blessé à la patte et se lèche sans cesse, après avoir vu plusieurs vétérinaires: le diagnostic est le suivant:   

                                             REX ne pourra jamais guerrir en chenil: il lui faut impérativement une famille d'aceuil !!!!!!!

                                            Il est très doux, ne s'entend pas avec les chiens mâles, il est obéissant, très joueur. SAUVEZ-LE SVP

                        Pour toute information: contacter Maryse: 06.63.24.91.86 ou
contacts@spa65.com

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NOUS CHERCHONS EN URGENCE DES ADOPTANTS POUR DIANE, une adorable CROISEE COLLEY NOIRE ET
> FEU
> DE 8 ANS. SA MAITRESSE A ETE HOSPITALISEE DEFINITIVEMENT ET LA MAISON A
> ETE
> VENDUE. AUCUN DES ENFANTS NE VEUT D'ELLE. LES NOUVEAUX PROPRIETAIRES
> ARRIVENT
> LE 27 MAI ET LA CHIENNE VA SE RETROUVER EN REFUGE DONC EUTHANASIEE VU SON
> AGE.
> POUR LE MOMENT ELLE EST TOUJOURS DANS LA MAISON, LES GARDIENS S'OCUPPENT
> D'ELLE.
> ELLE EST TATOUEE VACCINEE ET STERILISEE.
>
> NATHALIE MOLINES
> ASSOCIATION ANALA
> 60300 SENLIS
> 06.22.70.80

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Bonjour,

Une dame que je connais cherche à donner son labrador de 7,5 ans.
Cette chienne a déjà été adoptée plusieurs fois. Elle vient de chez animaux en péril.
La dame a encore 3 autres chiens dont 2 qui viennent également de chez Animaux en péril.

La chienne devient agressive et dominante et surtout aboie énormément.
De plus elle saute au dessus des barrières et va fouiller/déchiqueter les poubelles du voisinage, fait ses crottes dans le jardin des voisins....

Bref les voisins sont à bout.

La dame ne sait plus la garder. Elle n'a pas envie de la ramener chez animaux en péril car elle l'a déjà depuis 2 ans et ne veut pas non plus la faire piquer. Elle voudrait la placer chez quelqu'un d'autre.

Cette dame habite Overijse et son numéro est le 0497/59.14.22.


Peut-être pourrais tu mettre une annonce sur ton site pour trouver un nouveau foyer à Lola?
Il faut de préférence une maison sans autre chien (dominante) et avec un jardin très bien clôturé.

En tout cas, merci d'avance pour elles.

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pour rendre service je diffuse le message, la personne vit en Belgique,
Charleroi, elle dit déménager de 200m² à 50 m² et devoir se séparer des
chats. j'ignore tout de cette histoire mais comme elle parle aussi de
les placer à la spa je me dis que peut être vous pourrez l'aider... sur
le blog, vous en saurez plus.

http://meschatscheris.skynetblogs.be/

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Donne mâle Amstaff, 18 mois, 49 cm, 34 Kg, nommé Ugo.
  Il est au lof mais non confirmé, vaccins à jour, pucé.
  Trés sociable avec ses congénères, trés affectueux avec tout le monde.

  Vous pouvez joindre le propriétaire actuel au 06.22.59.49.02

  Le toutou est dans les bouches du rhône....c'est urgent!!!
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Des adoptants ont été trouvé pour Ulysse, mais il faut un co-voiturage et c très urgent !!
Le chien se trouve à Souillac, dans le Lot et doit être amené à Henin Beaumont, dans le Nord de la France.
Son contact est
macrina7@neuf.fr
Corinne

Bonjour ! je suis Ulysse, un croisé berger allemand-husky. J'aurai 2 ans en octobre prochain, sinon je terminerai ma vie sur terre le 11 juin 2005.
J'habite à Souillac dans le lot avec des maîtres adorables qui m'ont reccueillis il y a 1 an car on m'avait poussé d'un camion roulant sur une nationale. Cette fois là j'ai eu de la chance car je suis arrivé devant un portail d'une petite entreprise et le gardien et la gardienne m'ont adopté de suite.
Je suis vraiment très heureux avec eux mais le directeur de cette entreprise ne veut plus de moi car "je dérange".
Mes maîtres dépriment de devoir se séparer de moi. Ils ont 1 mois pour me donner à quelqu'un ou ils devront m'euthanasier.


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beaucoup plus rare, une demande:

une dame cherche à adopter une
> yorkshire âgée. Si vous connaissez une york en détresse n'hesitez pas
> à me contacter, je ferais passer le message.
> Co voiturage envisageable.
>
> Cordialement
>
> Françoise, Secrétaire de l'association
>
Refugenimes@aol.com
>  Association loi 1901
> Refuge "AU BONHEUR DES 4'PATTES"
> 256 chemin des Lauzières
> 30900 Nîmes

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il y a les courses de lévriers d'espagne, pays décidemment de l'horreur à la portée de toutes les bourses. Ils les tuent quadbn ils ne rapportent plus!

  

Vous pouvez aider de plusieurs façons au sauvetage des galgos en Espagne ( 
qui connaissent une vie et un sort terribles) : _www.sosgalgos.com_
(
http://www.sosgalgos.com)


En France, _www.sos-levriers.org_ (http://www.sos-levriers.org)  (à Aix en 
Provence) recherche du matériel pour les chiens qu'ils recueillent :  paniers,
couvertures, colliers, etc ainsi que des médicaments vétérinaires (  antibio,
collyres, etc) - pour une liste complète, voir la rubrique : "nous  soutenir".
Il y a aussi de jolies cartes brodées (1, 50 E piece port inclus) et des 
napperons brodés ( 7 E port inclus).
Ainsi qu'un tract à imprimer et à distribuer ( par ex chez les vétos) ainsi 
qu'une pétition.
NOTE : SOS LEVRIERS tient une table d'information et de soutien aux galgos  à
AIX EN PROVENCE et recherche des personnes volontaires pour les aider. Pour 
les contacter si vous habitez dans la région :
_info@sos-levriers.org_
(
mailto:info@sos-levriers.org)

Et pourquoi pas faire des stands dans d'autres villes?
Nous allons y réflechir sur Lille et organiser un stand pour récolter des 
fonds.
De mon coté, je vais écrire un papier à ce sujet pour la revue SAnte 
Pratique Animaux et l'expédier par la m^me occasion aux revues 
animalieres/cynologiques françaises.
Faire le tour des vétos de Lille pour déposer des tracts et leur demander 
s'ils n'auraient pas de médocs, gants stériles, etc à donner.

Il y a aussi en France l'association AAGAT ( _www.aagat.com_
(
http://www.aagat.com) ) qui soutient SOS GALGOS en  Espagne.


L'asso anglaise _www.greyhoundsinneed.co.uk_
(
http://www.greyhoundsinneed.co.uk)   a  une boutique chien : vente de colliers et laisses, manteaux, jouet
peluche,  bijou collier chien etc  et accepte le paiement en liquide en Euros .
Excellente idée également : elle récupère les timbres usagés pour ensuite 
les vendre à des collectionneurs de timbres. Alors si vous collectionnez les 
timbres , n'hésitez pas à leur envoyer. Et parlez en autour de vous! (Timbres 
USA particul demandés).
Elle récupère également pour proposer à la vente des DVD et des  CD!

Cette asso est aussi présente en Belgique _www.greyhoundsrescue.be_
(
http://www.greyhoundsrescue.be)  ( adresse  postale : Verbindingstraat 134, 2070
BURCHT. ) et recherches des bénévoles pour  s'occuper des chiens ainsi que des
familles d'accueil et adoptantes. Et bien sûr  des dons aussi.

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Ou encore les chiens laissés...dans les voitures, parfois qui meurent dans la chaleur, sans eau, ou encore de froid...mais là, c'est autre chose:

Un chien a été volé à l'intérieur d'une voiture dans la nuit du 19 au 20 mai 2005  à montlhery dans l'essonne - Département 91.
Il s'agit d'un Croisé Labrador Rottweiller, noir avec une tâche blanche sur la poitrine, pattes blanches.
Merci pour votre aide.... Notre numéro de téléphone de portable : 06.23.21.29.53.

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Du Québec, un article du Dr.Charles Dantec, vétérinaire ayant changé de  travail par ...respect pour les animaux. Auteur du livre: Un vétérinaire en colère. Vlb éditeur.

 

 

 

 Les «enfants» jetables

 

 70 % des gens finissent en moyenne deux ans après l'obtention par se débarrasser de leur animal, un phénomène qui se reflète dans la moyenne d'âge des animaux de compagnie. Ainsi, d'après plusieurs études américaines, 50 % des chiens et 75 % des chats ont moins de trois ans (âge qui correspond, chez l'humain, à 26 ans). Seulement 5 % de la population de chats et de chiens arrive à vivre jusqu'à douze ans (soit 65 ans en années humaines). Ces chiffres sont assez surprenants dans la mesure où la durée de vie potentielle du chien, quelle que soit la race, est génétiquement de vingt à vingt-cinq ans et celle d'un chat de 25 à 30 ans. En d'autres termes, même si nous prétendons les aimer comme nos enfants, peu d'entre eux ont les mêmes privilèges que ces derniers. Ce sont des enfants  sur lesquels on peut exercer plus de droits que de devoir et on leur permet rarement de vivre très vieux. S'ils deviennent malades ou trop encombrants, ou dès qu'ils perdent leurs caractéristiques juvéniles irrésistibles et émouvantes, que l'intérêt du nouveau s'estompe, bref s'ils ne rendent plus heureux leurs maîtres pour une raison ou une autre, la société jette ses enfants et les recycle comme n'importe quel bien de consommation.

 

À ce propos, Roger Caras, président de la Société humanitaire des États-Unis, dit:

 

«La cruauté est devenue une façon de vivre acceptée et tolérée. Pourquoi agissons-nous de cette façon? À New York, plus de 100 000 animaux par année sont abandonnés à la SPCA. Notre culture est celle de la consommation et du jetage après usage. Nous jetons nos femmes et nous jetons nos enfants. Nous achetons des sacs de rasoirs en plastique, pas des lames, que nous utilisons une fois et que nous jetons après usage. Nous achetons des brosses à dents jetables, tout est jetable et les animaux le sont aussi. Ce qu'il faudrait savoir c'est pourquoi nous sommes devenus une civilisation de consommation qui jette les animaux qu'elle adopte comme s'ils étaient de vulgaires sacs en plastique.»

 

Les fourrières

 

La mission initiale des fourrières était de contrôler par l'éradication la propagation de la rage. Dans les pays pauvres c'est toujours leur mission principale mais en Occident, surtout depuis les années cinquante, le rôle principale de ces établissements est le contrôle de la surpopulation et la relocalisation d'une petite minorité d'animaux abandonnés par leur maître ou trouvés dans les rues. À cette époque, on attribuait correctement la surpopulation d'animaux de compagnie à un manque de contrôle des naissances et des programmes de stérilisation et d'éducation furent implantés dans le but d'y remédier jusqu'à ce qu'on s'aperçoive, dans les années soixante-dix et quatre-vingt, que le problème principal n'était plus seulement l'effet d'un surplus de production au niveau des propriétaires mais surtout l'effet d'une sur production par les éleveurs et d'une surconsommation résultant d'une promotion très agressive. La stérilisation des animaux, quoique toujours utile et nécessaire, a donc un impact erroné sur le contrôle de la surpopulation. Selon les docteurs vétérinaires américains G.J. Patronek et A.N. Rowan, cette intervention, teintée d'humanisme, est plutôt devenue un palliatif qui contribue vicieusement à la consommation. La stérilisation est un traitement pour la fièvre et non pour la maladie. Curieusement, ce fait est ignoré non seulement par les sociétés humanitaires mais par les vétérinaires qui étudient ces problèmes avec l'aide financière des fabricants pharmaceutiques et autres. Cette mutilation fait partie d'un mécanisme social dont la fonction implicite est de cautionner la consommation en soulageant et en adoucissant les sentiments de culpabilité qui pourraient l'accompagner. En accomplissant son devoir, en faisant stériliser son animal, en adoptant un animal dans un refuge, le consommateur a l'impression erronée d'avoir fait sa part pour réduire la souffrance des animaux. Il peut ensuite céder à son plaisir, la conscience en paix. La stérilisation, c'est comme aller à l'église tous les dimanches pour mieux pécher pendant le reste de la semaine. Les refuges et les sociétés humanitaires comme la Société de Prévention de la Cruauté envers les Animaux (SPCA), les activités des militants pour les droits des animaux comme Brigitte Bardot par exemple, ont la même fonction sociale inconsciente : apaiser les remords de conscience de la société pour mieux lui permettre de donner libre cours à sa passion pour les animaux. Grâce à leurs activités, le public a le faux sentiment que quelqu'un s'en occupe et que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Loin des yeux, loin du cour, le consommateur n'a plus rien pour freiner sa passion. Or, aucun de ces groupes ne s'adresse aux vrais enjeux se limitant pour la forme à des amendements en périphérie. Entre temps, la situation ne fait que s'aggraver. La défense des animaux et la stérilisation, les chartes de droits et de bonnes intentions, la fonction du vétérinaire sont dans ce sens une forme de sentimentalisme, autrement dit, un moyen de continuer à aimer les animaux sans en payer le prix : ne plus en avoir. En outre, comme l'explique Joe Swabe, une sociologue hollandaise qui s'intéresse aux relations homme-animal de compagnie, il faut dire aussi que cette mutilation sert bien aussi les besoins du maître qu'indispose une sexualité beaucoup trop manifeste. Cette intervention facilite le contrôle des enfants en éliminant les comportements naturels qui dérangent.  Les odeurs de l'urine, l'agressivité des bêtes non castrées, leur besoin inné d'explorer le territoire ne sont pas compatibles avec la vie en société. La masturbation des animaux qui s'ennuient et de ceux qui cherchent à s'accoupler avec leur maître, les saignements de la chienne en chaleur, les continuelles vocalises de la chatte en chaleur incommodent le maître qui, avec la bénédiction et l'aide du vétérinaire, choisit de transformer son enfant  en une «forme» plus acceptable.

 

La maladie de l'euthanasie

 

La majorité des animaux abandonnés sont confiés aux fourrières où ils seront à plus ou moins long terme mis à mort. Il s'agit souvent de chiens adolescents d'à peu près un an et demi, impétueux et débordants d'énergie, mal éduqués, désobéissants et exigeants, qui ne ressemblent plus au petit «bébé» d'autrefois, acheté par caprice au magasin du coin, chez le voisin ou adopté à l'occasion d'une visite à la Société de Protection et de Prévention de la Cruauté envers les animaux.
Tous ceux qui ne sont pas adoptés ou utilisés pour la recherche sont détruits. Dans les nations pauvres, telles que la Russie, le Népal, l'Inde, l'Afrique et le Mexique, l'éradication des animaux errants ou abandonnés par leur propriétaire se fait selon des méthodes semblables à celle qui avait cours au début du siècle en Occident. À New York, par exemple, on donnait une prime de 50 cents pour chaque animal errant capturé. Les chiens et les chats étaient jetés vivants dans d'immenses caisses, puis submergés et noyés dans les eaux de la East River. De véritables chasses étaient organisées dans les villes et les campagnes. Le shérif et ses hommes étaient mobilisés pour pourchasser et abattre les parias à quatre pattes.
La mise à mort par balle, par injection de strychnine, par noyade, par électrocution, par étouffement dans un sac fermé, etc. sont des méthodes couramment employées par les nations plus pauvres. Même en Occident, et même si ces moyens ne sont pas recommandés, la mort par asphyxie à l'oxyde de carbone (gaz d'échappement du moteur d'une voiture), par injection de strychnine ou dans une chambre de décompression est encore fréquemment infligée. Les animaux à qui l'on injecte de la strychnine meurent dans des convulsions violentes et à bout de souffle dans des délais pouvant parfois atteindre cinq heures. L'injection au penthotal, un barbiturique, tue sans peine et sans douleur. Malheureusement, comme on ne peut piquer qu'un seul animal à la fois, il n'est pas toujours possible de recourir à cette méthode à cause du grand nombre d'animaux qu'il faut tuer.

 

Le mot «euthanasie» qui suggère une mort douce et qui se définie comme l'acte de provoquer la mort d'un malade incurable pour abréger son agonie ou lui épargner des souffrances extrêmes sert, dans le cas des animaux, à masquer le mobile véritable de cet acte. En effet, ce mot qui donne l'illusion d'un grand humanisme est un euphémisme impropre pour caractériser la fin d'un nombre phénoménal d'enfants  amenés dans les fourrières pour y finir brutalement leurs jours. Même la mort douce et sans douleur, par injection de penthotal, est un euphémisme qui sert à adoucir un acte d'une grande barbarie et le mot n'est pas trop fort.

 

Les fourrières, les refuges et les sociétés protectrices sont des marchés du chien d'occasion, des lieux d'extermination, des abattoirs, la solution finale d'une société très cruelle par son hypocrisie et son raffinement. Débordés par la demande, ces camps de la mort ne sont pas en mesure de respecter leur mission première, sauf en de rares exceptions et seulement dans les pays les plus riches. Les gens, incognito, abandonnent leurs enfants  dans ces dépotoirs publics, en pensant à tort qu'ils y trouveront un refuge, un havre de paix en attendant d'être adoptés. Ils repartent la conscience tranquille (et prêts à récidiver), libérés de toute responsabilité, le poids émotif de cet abandon transféré sur le personnel de la fourrière ou du refuge.
Il est très difficile d'évaluer avec précision l'ampleur de la «maladie de l'euthanasie», car il y a très peu d'études et encore moins de statistiques fiables. En Amérique du Nord, entre 11 et 20 millions de chiens et de chats ou, selon d'autres, entre 10 % et 25 % de la population totale de chiens et de chats, c'est-à-dire entre 11 et 27 millions d'animaux par année, sont mis à mort. C'est au Québec qu'on retrouve un des taux d'éradication le plus élevé en Amérique du nord. Selon les chiffres de M. Pierre Barnoti, le directeur de la SPCA de Montréal, entre 350 000 et 500 000 chiens et chats pour un roulement annuel de 27 %. À ces chiffres, il faut rajouter ceux des autres espèces moins familières, comme les oiseaux, les lapins, les rongeurs, les reptiles, les furets, les primates et tous les autres qui représentent à l'heure actuelle plus de la moitié du chiffre total des animaux de compagnie. Un néant statistique qui est en soi assez significatif entoure le sort de ces bêtes, y compris celui des chevaux de plaisance. Ces chiffres n'incluent pas les animaux mis à mort dans les cliniques vétérinaires.

 

L'élimination des enfants  morts

 

La logistique associée à la disposition de tous ces animaux morts - en Amérique du nord entre 100 000 et 200 000 tonnes métriques par an soit 4 à 8 Titanic pleins, assez pour recouvrir l'Île de Montréal - a pris des proportions démesurées. Un certain nombre sont incinérés, d'autres sont enfouis dans des dépotoirs ou encore vendus aux équarrisseurs qui les recyclent en farine de viande, d'os, de sang qu'ils revendent à l'industrie des aliments pour bêtes. Une étude récente qui souligne les obstacles insurmontables associés à la disposition de ces cadavres encombrants suggère une autre solution finale de rechange, le compostage:

 

          «L'expérience acquise avec la volaille et le cochon démontre que le compostage [des animaux de compagnie] est un moyen pratique et fiable qui accélère le taux de décomposition des carcasses et qui fournit un produit qui peut être recyclé sur les terres agricoles. À moins de couper les carcasses en petits morceaux, le temps de décomposition devra être augmenté.»

 

L'industrie des animaux de compagnie possède ses propres croque-morts, ses cimetières et ses services d'incinération, mais, en général, ces options trop chères sont loin d'être les préférées du public. Plusieurs vétérinaires offrent un service d'incinération à leurs clients, une pratique qui soulève des problèmes d'éthique assez évidents. Il peut en effet être mal vu de soigner d'un côté, puis de profiter de l'autre de la disposition du corps. Une autre option consiste à faire empailler son animal; la naturalisation est de plus en plus populaire, surtout en Europe, auprès de ceux qui souhaitent garder un souvenir tangible de leur enfant . Enfin, certains suggèrent d'écouler les chiens et les chats abandonnés sur le marché de la viande en Corée et en Chine. Ce marché offre des possibilités financières intéressantes et cette option est étudiée avec beaucoup de sérieux.

 

 

 

En France, rien qu'à Genevilliers, chaque année 100.000chiens sont abandonnés après usage à la "déchèterie"- SPA.

 

Il s'en vend autant, des "neufs".

 

En France, on n'a pas de pétrole, mais on vaut bien les autres!

 

 

 

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