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Psychanalyse et animaux.

encore des arguments en faveur du végétalisme + 1 bonne recette.

9 Septembre 2006, 19:22pm

Publié par Jo benchetrit

En 1°, je mettrai la morale, car ce que nous faisons aux animaux que nous mangeons est inacceptable et n'a rien à voir en cruauté avec la simple prédation des autres animaux.


En 2° la santé.

a) de la planète: mes lecteurs savent que le kg de viande demande 100.000 litres d'eau, par exemple, contre 900 pour 1kg de céréales.

b) des humains: on ne peut encore énumérer le nombre de problèmes graves effets de la viande mais pour aller vite, les risques de maladies cardio-vasculaires et de cancer sont augmentés de beaucoup et les médecins, ce n'est pas pour rien, font des campagnes pour que l'on mange des fruits et légumes en abondance et qu'on réduise, si ce n'est pour certains médecins végans comme le Dr Bernard-Pelet, élimine complètement les produits animaux de notre alimentation...

L'article suivant, par la paléontologie, explique pourquoi nous ne supportons pas les produits carnés. Je vous le copie-colle et, en prime, le site où je l'ai trouvé nous offre  une recette qui a l'air fort bonne et en tout cas appétissante. Alors, régalez vous...et restez en bonne santé!

 

Okinawa et son régime alimentaire
L'archipel d'Okinawa (une des îles composant le Japon) compte quatre fois
plus de centenaires que n'importe où dans le monde. Le Dr Bradley Willcox,
son frère Craig et le Dr Makoto Suzuki ont mené une étude depuis plus de
vingt-cinq ans pour comprendre ce phénomène.
Au final, il apparaît que la longévité exceptionnelle des habitants
d'Okinawa résulte en partie d'une forte consommation de légumes et notamment
du soja et du tofu ainsi qu'une faible consommation calorique ( 800 calories
en moyenne par jour contre 2300 pour un Français! )
Malheureusement, avec la modernisation et la globalisation, les spécificités
du régime alimentaire d'Okinawa tendent à disparaître et avec elles, la
longévité exceptionnelle de ses habitants...
Voici quelques extraits d'une interview du Dr Bradley Willcox là propos de
cette étude (Propos recueillis par Thierry Souccar)
Thierry Souccar : Comment avez-vous commencé à étudier les centenaires
d'Okinawa ?
Dr Bradley Willcox : Mon frère et moi menions une étude sur le régime des
Japonais, les graisses corporelles et les problèmes de prostate quand nous
étions étudiants à l'université de Toronto au début des années 1990 et le
plus vieux des participants était un homme âgé de 105 ans originaire
d'Okinawa
qui était en très bonne santé. nous avons donc décidé de nous intéresser de
plus près aux habitants d'Okinawa. Plus tard nous avons trouvé que ces
habitants sont ceux qui ont le moins de problèmes de prostate de tout le
Japon, pays qui a lui-même le plus faible taux de problèmes de prostate au
monde. Nous avons donc décidé d'aller à Okinawa pour trouver plus
d'informations
sur ce phénomène intéressant. Là nous avons rencontré le Dr Makoto Suzuki,
le principal auteur de l'étude des centenaires d'Okinawa. Depuis nous avons
collecté des données tous les ans sur cette incroyable population pour
découvrir les clés de leur santé, leur minceur et leur longévité.
Comment peut-on concilier le régime Okinawa avec le régime paléolithique
prôné par Boyd Eaton et Loren Cordain, qui soulignent que notre patrimoine
génétique n'a pas beaucoup évolué au cours des 200 000 dernières années ?
Il y a 200 000 ans, les hommes se nourrissaient principalement de végétaux
et de viande à l'occasion. Il y a 60 000 ans, la chasse et la pêche ont pris
de l'ampleur, mais les calories issues des végétaux constituaient toujours
la base de l'alimentation. En fait, les généticiens nous disent que les
gènes dont nous avons hérité ont beaucoup plus de 200 000 ans, et donc on
pourrait tout à fait soutenir l'idée que le comportement alimentaire des
hommes du Paléolithique n'était plus en phase avec l'évolution humaine
puisque la plupart de ceux qui ont vécu avant le Paléolithique, pendant les
millions d'années de l'évolution humaine étaient végétariens.
Pourquoi faudrait-il faire du soja une source majeure de protéines, alors
même que l'homme en a consommé si peu pendant des centaines de milliers
d'années ?
L'évolution a fait de nous des « diversivores », des êtres qui peuvent et
doivent manger une variété large d'aliments, y compris d'aliments «
nouveaux ». Le soja renferme de grandes quantités de phytoestrogènes, mais
d'une
part ces composés sont présents dans les végétaux mangés traditionnellement
par l'espèce humaine et d'autre part les Asiatiques consomment depuis des
milliers d'années du soja sans qu'on ait observé d'effets indésirables. Les
phytoestrogènes sont des composés de type hormonal que la plante produit en
grandes quantités quand elle est stressée par la chaleur, la lumière, le
froid, les attaques des insectes, etc. Le soja est bien toléré par la
plupart d'entre nous, c'est une excellente source de protéines et de
composés protecteurs comme les isoflavones (des phytoestrogènes de la
famille des flavonoïdes) et les saponines (qui font baisser le cholestérol).
Ces composés sont bénéfiques pour la santé cardiovasculaire, ils aident à
nous protéger du cancer et d'autres maladies.
Source:www.lanutrition.fr

CUISINE
Makis (Recette végétalienne: sans oeuf ni lait)
Ingrédients:
* 220 gr de riz (habituellement du riz à grains ronds mais j'utilise du thaï
ou du basmati pour leurs arômes si particulier).
* 450 ml d'eau
* 4 à 5 feuilles de Nori (algues présentées sous la forme de "feuilles",
magasin asiatique).
Le sushi-su (mélange d'ingrédients permettant d' "agglomérer le riz"):
* 2 CS de vinaigre de riz
* 1 CS rase de sucre roux
* 1/2 cc de sel
Pour la garniture:
* 1/3 de lamelles de concombre (env; 1 cm d'épaisseur)
* 2/3 carottes rapées (mais visuellement parlant les carottes en bâtonnet ou
même les carottes en boîte rendent bien)
+ graines de sésame grillées
Préparation:
Préparer le sushi-su :
Mélanger les ingrédients et laisser reposer jusqu'à ce que le sucre soit
dissout.
Le riz :
Laver le riz plusieurs fois à l'eau froide jusqu'à ce que l'eau devienne
claire.
Mettre le riz et l'eau dans une casserole et porter à ébullition, puis
baisser le feu, couvrir et laisser mijoter tout doucement jusqu'à ce que
l'eau soit absorbée par le riz.
Laisser refroidir 5 / 10 mn puis ajouter le sushi su en remuant bien avec
une grosse cuillère.
Les makis en question :
Sur une surface propre et plane, déposer la feuille de Nori, côté brillant
en dessous, puis étaler env; 3 CS de riz sur la feuille en laissant une
bordure d'1 ou 2 cm.
Ajouter les lamelles de concombre et de carotte puis rouler la feuille de
Nori de façon très serrée en enroulant le riz autour des ingrédients.
Enrouler le boudin obtenu soit dans une feuille d'essuie-tout, un papier alu
ou une feuille de film transparent afin de permettre aux sushis de
"prendre".
Laisser reposer une heure minimum à température ambiante.
Pour le découpage: préparer un verre rempli d'eau froide puis tremper le
couteau à dent de scie bien aiguisé chaque fois avant de couper une rondelle
de maki. Les largeurs du makis varient entre 2 cm et 3 cm. Saupoudrer de
graines de sésame grillées.
Une fois les makis découpés, garnir votre assiette de quelques touches de
wasabi, cette moutarde au raifort qui vous fait monter le feu aux narines
(note: vérifier sur l'emballage, toutes les marques de wasabi ne sont pas
forcément végans) et de gingembre mariné en fines lamelles et d'une petite
coupelle de sauce soja.
Recette de Béa Leproust (
http://vegansfields.over-blog.com/ )

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J
Je ne sais pas si c'est pas genial, mais tant que t u auras une nourriture mixte, tu ne les aimeras pas autant que nous. C'est après avoir passé le pas que tu commenceras à apprecier...et aussi à ne plus digerer les saucisses de porc, comme ça m'est arrivé, au point de croire que j'étais intoxiquée !!!<br /> Le foie s'habitue à ne plus être envahi de cette graisse malsaine.<br /> Pour le reste, il faut en effet consommer du sur place. MAis je garde entête que le commerce est aussi utile aux pays d'ailleurs. Mais tu as raison.
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G
Oui, je sais, j'ai déjà fait du couscous végétarien et c'est très bon, j'ai même mon fils aîné qui le préfère. Je n'ai rien contre ce que je ne connais pas, mais je pense que c'est plus écologique de manger ce qui pousse à côté de chez soi et pas à l'autre bout du monde. En plus, on consomme, par exemple, du café, du chocolat, du thé en abondance et les pays qui les cultivent sont la plupart du temps des pays anciennement colonisés, pauvres, qu'on exploite. Ils utilisent toutes leurs terres pour produire pour les occidentaux et ils doivent souvent importer leur nourriture quotidienne. Bref, ainsi on les garde sous notre coupe. C'est comme de manger des haricots verts en plein hiver cultivés au Sénégal. Je ne pense pas que ce soit ni bon pour notre santé, ni pour la santé de la planète !  Je pense que l'on peut très bien s'alimenter sans viande, sans oeuf et sans lait. Pas de problème ! Mais aussi sans "pousse de bambous" en boite de conserve. A part ça, les steacks de soja et les saucisses au tofu, c'est pas génial.
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J
oui, Grenouille, mais c'est bien de dev<br /> couvrir aussi de bonnes choses inconnues.Mais le regilme vegan est un saut dans les nouveautés et c'est surtout pklein de bonnes surprises.<br /> Il y a des chises simlples comme les crèpes que tu fais pareilles mae dab sans oeufs mais avec du lait de soja et des choses comme rhum, zeste de cirtron, vanille.<br /> Donc ça ressemble beaucoup.<br /> J'arrête...ça me donne envie, lol!<br /> TU vas dans une boutique bio, tu trouves des tas de produits connus et inconnus...renseigne toi.<br /> Sinon, j'ai un copain qui a un site, MAxence, avec des rectetes et des mliens.Pour ma part, je fais comme avant mais sans viande...un couscous de legulmes, c'est ectra.tU peux y rajouter des choses végans comme cteaks de soja ou faire des boulettes avec tofou+ail+oignons + persil+ noix muscade +sel+ poivre. Tu écrases bien ou tu mixes, tu peux mettre de tout comme avant, sans oeufs ni viande  et c'est pas mal du tout.<br />  
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G
Bien exotique, cette recette. C'est un peu ce que je reproche aux recettes végans. N'existe-il pas des recettes végétaliennes avec des produits qui poussent sur place (c'est aussi plus écologique que de manger des trucs qui ont voyagé et donc ont coûté cher en énergie et réchauffement de la planète). Sans compter que c'est aussi meilleur pour la santé, justement, de manger les produits locaux et de saison.
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