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Psychanalyse et animaux.

Lettre ouverte à Gérard Miller: en tant que psy je ne conseille pas le cirque aux enfants!

12 Juillet 2005, 22:00pm

Publié par Jo benchetrit

Pour l'aider, signez la pétition et n'y allez sous aucun prétexte.

cliquez ici: voici la pétition en ligne .

Surtout, si vous avez des doutes sur la monstruosité des dressages, voir ici:

http://www.code-animal.com/campagne/demonstration.htm

 

 

 

« Ne te fie pas  à tes yeux, mon vieux. Tout ce qu’ils te montrent, ce sont des limites, les tiennes. Richard Bach.



Un jour,  tu as dit, Gérard, qu'en tant que psy, tu conseillais le cirque aux enfants, et ce, pour leur santé mentale, aussi bien que pour "notre" avenir, car l'enfant est à l'âge où il "attrappe" sa structure d'adulte.. Bien entendu, tu as dit ça en riant, pour montrer ta distanciation toute brechtienne. Mais , pourtant, tu y croyais. Alors, moi, je voudrais que tu ouvres un peu tes yeux et zoreilles: en tant que psy qui travaille auprès d'enfants depuis 25 ans , je conseille le boycott de tous les cirques avec animaux. Idem pour le zoos.

Il ne s'agit pas d'une option sans incidence ou sans importance mais d'un choix éthique lourd de conséquence.

En effet, l'abus de pouvoir dont sont victimes les animaux dressés, donc maltraités, qu'ils soient sauvages ou domestiques, est en soi la porte ouverte à un message subliminal donné aux enfants: il suffit d'être le plus fort pour avoir tous les droits.

Message qui est envoyé à leurs tendres oreilles au sujet du rapport aux bêtes et, parfois, au sujet des enfants, lorsque les parents leur tapent dessus, ce qui est, de même, un abus de pouvoir.
C'est ainsi que la société transmet ses…valeurs(sic.) Tu conviendras que l'éducation des enfants vise l'inverse, à savoir le respect qui est la preuve que les pulsions préoedipiennes dites par Freud de "perversion polymorphe" ne se satisferont pas telles quelles. Il y a des moyens pour savoir ce qu'est le dressage. C'est de la torture. Mais, eût-il été aussi doux que les dompteurs veulent le faire croire aux spectateurs autodébilisés comme le sont les humains au sujet des (autres) animaux, que ce n'en serait pas plus acceptable: ce n'est pas la place d'un animal, qui a d'autres choses à vivre que cette soumission à l'obligation de faire le guignol pour des humains.

Je suis sûre que tu en conviendras dès que tu auras perçu la pertinence de cette remarque

Quelques liens à ce sujet. il y en a beaucoup d'autres.


http://dedieauxanimauxquinonpaseudechance.over-blog.com/article-409040-6.html


 

 

Quelques outils du parfait petit dompteur:

  Des harpons  de pêche sous-marine. des banderilles de corrida! Des instruments électriques... et aussi des coups, des humiliations des hurlements, des clous pour faire lever les pattes.

Lorsqu'en public, vous verrez le "gentil" dresseur avec à la main une cravache avec une fleur au bout, sachez ce que ça cache: une pointe acérée.Je vous épargne les photos des oreilles d'éléphant esquintées par ces pointes.C'est pourquoi, Gérard, et j'espère que tu ne vas pas bougonner comme Pierre Benichou, tu devrais faire attention à ce que tu dis à des millions de personnes.
RESPONSABILITE, ça s'appelle.
Moi, je n'aurai au mieux que 10.000 personnes qui liront un jour ces mots. Cependant, si tu rajoutais à tes conseils ces simples mots: "sans animaux", j'accepterais bien entendu ton enthousiasme pour les cirques. N'oublie pas, avant de jeter cette lettre ouverte aux orties, que la formule consacrée: "mais ce ne sont que des..." est le Sésame du pire. Merci de m'avoir lue. je précise que j'apprécie le style de tes interventions, en général, qui procèdent du même souci que moi, de ne pas faire de l'art pour l'art mais de tenter, si tu me permets cette expression digne de l'INRA, l'amélioration de la race humaine.
Cordialement. 
Jo 

PS:Texte de One Voice. "L'illusion du dressage en douceur

La plupart des animaux dits « de cirque » sont nés en captivité, mais, « fauves » ou animaux domestiques, ils ne sont pas faits pour supporter un dressage réellement contre nature. Les tours sont inculqués par la violence, non par l'amour comme les dompteurs voudraient habilement le faire croire.
Un ours qui danse, sautillant d'une patte sur l'autre ? Il a fallu le mettre sur une
plaque brûlante pour qu'il tente d'échapper à la chaleur en soulevant les pattes. Un cheval couché qui redresse la tête pour « embrasser son maître » ? On l'a d'abord ficelé au sol et piqué avec un aiguillon. En cherchant à s'échapper, il a relevé la tête au moment où le dresseur se penche, ce qui donne l'illusion d'un baiser. Une fois le tour appris, il n'y a plus besoin de cordes ni d'aiguillon, l'animal conditionné «exécute le numéro» sous les applaudissements du public ému par tant de complicité.

Si les éléphants obéissent, c'est sous la menace des
gaffes métalliques avec crochet et pointes, plantées sous les oreilles, là où la peau est plus mince - douleur garantie - et où le sang ne se voit pas ! Et si leur patte reste en l'air, c'est qu'ils ont « appris » avec de gros clous - la plante des pieds des pachydermes est tout à fait sensible !

En 1975, l'ancien dompteur repenti Paul Leroyer dévoile les dessous du dressage :
« On torture les animaux à des fins lucratives. On les dresse à lever une patte, à sauter dans un cercle. Le public applaudit une fois, deux fois, puis après il se lasse. Il faut trouver mieux chaque fois. C'est la compétition pour de l'argent c'est l'escalade vers l'horreur .. »
Il parle du dressage des chiens : 

«Pour lui apprendre à faire le saut périlleux, on accroche un harnais de cuir autour de sa taille. On le soulève brusquement on le fait pirouetter Hop, en l'air, hop, la pirouette, hop, le coup de badine. Plus vite, toujours plus vite. Tiens, voilà un sucre, tiens un coup de fouet. Merci Toutou et à demain. L'animal est remis dans sa boîte. Quelquefois, il peut à peine s'y tourner. Quelquefois aussi, dans l'exercice, il se casse une patte. Dans le meilleur des cas, il sera recueilli par un refuge ou par une âme sensible. Dans le pire, il servira de pâture aux lions. . . "

La triste Histoire de Samba est authentique mais on l'a perdue de vue. L'aurait-on tuée?

 

Elle était détenue par le Continental Circus. Boycottez le, boycottez les tous. Protestez contre les cirques à animaux.

Contrainte d’effectuer un numéro où elle mimait sa mise à mort, cette éléphante de 14 ans a été victime de mauvais traitements le 20 mai 2003 de la part de son dompteur. L'association One Voice a porté plainte :

"Pour autant que l’on puisse connaître l’histoire de cet animal, elle aurait été capturée au Kenya, après que son groupe ait été tué devant elle. Placée dans une ferme, elle a été achetée par un cirque. Depuis lors, Samba n’a plus jamais été au contact d’autres pachydermes, alors que ces animaux vivent en troupeaux.

Samba effectuait un curieux numéro. Chaque soir, ou presque, le Continental Circus représentait sa mort. Le dompteur la frappait. Après avoir marché sur les genoux, elle était censée s’écrouler, les yeux exorbités. One Voice a filmé cette scène (voir lien en fin d'article). Une vidéo qui montre, notamment, l’emploi d’un ankus (bâton avec une pointe acérée). Le dresseur de Samba reconnaît lui-même que ce tour est "très difficile pour les éléphants". Selon Martin Saller et Karl Gröning (1998), "le simple fait de s’agenouiller sur les 2 pattes représente déjà une forte contrainte pour les articulations et la colonne vertébrale de l’éléphant".

Les docteurs Helmut Pechlaner et Harald Schwammer considèrent que "ces positions peuvent causer des blessures aux articulations et aux disques intervertébraux des éléphants adultes, ainsi que des fissures dans les ongles. Quant aux exercices d’équilibre, ils peuvent être à l’origine de dérangements moteurs dans les articulations du coude et du genou".

Le soir du 20 mai 2003, à Rochefort du Gard, Samba a refusé de se plier aux ordres. Son dresseur, furieux, sans même prendre le temps de quitter son costume de scène, armé d’un bâton, s’est acharné à frapper l’animal, prisonnier dans un camion. Les coups ont plu sur ses pattes, son corps, sa trompe, sa tête. Il a fallu les pleurs des enfants et les cris des adultes témoins de la scène pour qu’il cesse. Alertée, One Voice a aussitôt porté plainte auprès du tribunal de Grande Instance de Nîmes. Une plainte accompagnée de témoignages hélas classée sans suite en mai 2004.

A nîmes, pays de la cruauté, des férias et des arènes pour débiles sadiques...on ne s'attendait pas à mieux!

Selon la circulaire du 17 janvier 2000 relative au certificat de capacité pour l’entretien d’animaux d’espèces non domestiques, "le certificat de capacité d’une personne responsable de l’entretien des animaux peut être suspendu ou retiré, en application du point 5 de l’article R.213-4, si son titulaire a fait preuve de carence dans l’entretien des animaux démontrant son inaptitude et jugée suffisamment importante pour qu’il convienne dans un souci de prévention, de lui retirer l’autorisation lui permettant d’assurer la responsabilité de l’entretien des animaux au sein de l’établissement où il exerce ou dans l’autre."

En conséquence, les 100000 signataires de la pétition de One Voice demandent au Ministère de l’Ecologie de donner l’instruction au Préfet de réexaminer l’attribution du Certificat de capacité du dompteur de Samba au titre de l’article R.213-4 du Code de l’environnement. One Voice veut obtenir la garde de Samba, afin de la placer dans un sanctuaire qui abrite déjà d’autres éléphants d’Afrique.

Samba n’est malheureusement pas un cas isolé. Son sort est commun à celui des autres animaux employés dans les cirques. Pour parvenir à obtenir que l’animal exécute un numéro, le dresseur doit le soumettre à sa volonté. Pour cela, l’animal est "cassé" à chaque fois que celui-ci fait un écart. Comme le soulignait Lydia Zavatta, cette soumission "ne peut être obtenue que par la peur".

De nombreux témoignages de dompteurs et de spécialistes du cirque confirment l’usage de la violence dans le dressage. Dans un témoignage accablant le dompteur Vladimir Deriabkine dénonce ces méthodes en ces termes : "vous avez sans doute remarqué que tous les dresseurs d'éléphants, pendant les représentations, ont à la main une cravache de cuir ornée d’une fleur au bout. Le dresseur s’approche de l’animal, fait un geste gracieux de la main et l’éléphant, comme s’il obéissait à la fleur, se dirige gentiment vers l’endroit qu’on lui indique. Mais aucun des spectateurs ne sait que la magnifique rose cache en fait un crochet acéré, qui viendra se planter dans l’oreille de l'éléphant au moindre signe de désobéissance. C’est ainsi dans tous les cirques du monde".

One Voice confirme à travers ses enquêtes qu'effectivement, des cirques aussi importants qu’Alexis Grüss ou Pinder ont systématiquement ces piques lors des représentations."

Pour en savoir plus, se reporter au site de One Voice (une seule et même voix pour les animaux et la planète). Pour la vidéo évoquée dans l'article, voir cette page du site Cirques (des cirques sans animaux)




 

 




 

Commenter cet article
J
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B
au contraire. La psy est la science de la livberation du sujet pour acceder à son désir...
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C
La psychanalyse et l'esclavage ferait-elle bon ménage ?<br /> <br /> C'est une question de bon sens...<br />
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J
c'est joli.
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J
Merci Honorius. C'est affreux car les ours ont le nez percé et souvent infecté par l'anneau qui les asservit. Honte, oui, honte à l'humain. Je suis ok avec toi; Mais tu ne peux rien faire contre????
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H
oui et bien moi qui suis allé petit au cirque, devenu adulte j'ai pu voir, surtout dans les petits cirques, que les animaux n'étaient pas vraiment bien trâités. J'ai vu écemment sur une fête médiévale un Ours que l'on baladait dans la foule... et bourré de tranquillisants.. C'est être humain cela. De toute façon les humains ne se respectent même pas entre eux.. alors...
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L
Bien. Je commenterais votre article prochainement. En vous souhaitant une bonne soirée.<br /> <br /> Cordialement.
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L
J'ai surtout l'impression que vous êtes tellement enfermée dans votre bulle revendicative que vous n'en percevez plus les échos du monde extérieur. Vous ne voyez aucun argument dans tous les messages que je vous ai écrits ? Mais que vous faut-il ? J'ai traité du rapport entre droit et morale, détaillé la notion darwinienne de 'sympathie', montré comment le droit ne peut se fonder que sur la raison et non pas sur la sensibilité, mis en évidence les insuffisances et les contradictions de vos thèses, sans jamais obtenir d'autres réponses qu'une complainte répétée, réaction aussi adulte qu'un bambin se roulant par terre pour avoir un jouet. Vous vous focalisez sur un cas particulier, sur une remarque (dont je n'ai jamais dit que je ne la trouvais pas immorale, au passage) pour généraliser à l'ensemble des dresseurs animaliers, voire, à l'ensemble des êtres humains, sauf vous, bien entendu. Du reste, vous en appelez avant tout à l'émotion, ce qui vous ferait gagner des élections cantonales, mais certainement pas le prix Nobel de littérature et encore moins celui de la paix.
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J
l'article droit et moral vous attend! vous allez pouvoir certainement y voir toutes les failles du monde.<br /> <br /> et il y en a car je ne l'ai pas relu.<br /> <br />
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J
Mais je ne fvois pas d'argume,nts, que des remarques sinueuses et peu constructives, ce me semble.<br /> Vous jouez sur es mots, vous dites que les dresseurs resoppectent mais que veut dire le mot respect? Je ne dis pas que l'on ne pourrait pas disserter sur le droit et la morale et mleurs rapports. Le sujet 'a ssez plu et il est mê central dans ma recherche. J'ai écrit un texte:"le droit et la morale sont dnas un bateau." je le mettrrai pêut-être en ligne.<br /> Mais comment parler à qq qui n'est pas choqué par une assertion immorale comme celle que j'ai relevé sur le dressage?<br /> de toutes évidence, vous devez certainement savoir parler plus facilement de droit que de moral, en ne voyant pas le rapport entre les deux.
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L
Voilà, vous avez tout compris : je suis le méchant de service. Une diabolisation bien commode pour éviter d'avoir à répondre à ne serait-ce qu'un seul de mes arguments. Sans doute la raison pour laquelle vous aimez tant les animaux : ils n'ont pas le pouvoir de vous contredire.<br /> <br /> Bonne continuation.
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L
Lisez correctement, ma chère : je parle des écologistes profonds qui ne visent rien d'autre que l'éradication pure et simple de l'espèce humaine, tenue pour fondamentalement nuisible, au profit du respect de tous les autres êtres vivants. Pas très humaniste, tout ça, vous en conviendrez.
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J
Loïc, encore un dernier comm. Car après, ne m'en veuillez pas, je ne crois pas vous répondre: pas le temps. Mais aussi pas envie. <br /> Car un mec qui ose dire que des dresseurs sont respectueux des animaux me hérisse suffisamment pour m'ôter toute velleité de dialogue.
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L
Alors là, je ne comprends plus : ne parlez-vous pas à longueur de temps du libre-arbitre des animaux ? Qu'est-ce à dire ? Et comment le droit pourrait-il se fonder sur un socle déterministe ? A moins qu'il ne s'agisse pas de droit, mais de morale, ancrée dans la 'sympathie' à l'égard de tout être vivant ? ...
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J
comme dab, Loïc ne voit pas ce qui fait l'originalité de ma recherche. par exemple, mon éthique est differente de celle des ecolo: je ne cherche pas à sauver des espèces. je suis pour le rspect de chaque individu.qu'il soit poule en batterie ou baleine bleue en voie de disparition.<br /> <br /> Nuance de taille.<br /> de plus ,les ecolo sont des humanistes. Moi pas.
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J
contrairement à ce que vous ctroyez, je ne donne pas en exemple la nature qui, parfois, de par la chaîne alimentaire, est génératrice de souffrance.mais c'est une fatalité et ce que fait l'homme est de son choix.il est omnivore, de plus.<br /> Lorsqu'on a le choix, faire celui du pire est coupable.<br />
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L
Sauf votre respect, vous êtes aussi seule à défendre ce genre de position que les hommes politiques français à conspuer le libéralisme ! Votre posture est celle des écologistes profonds et plus généralement de tous ceux qui ont cédé à l'erreur naturaliste en philosophie, qui consiste à édifier des normes à partir de la 'Nature', supposée bonne a priori. Seulement, l'homme, comme vous dites, s'est édifié contre la 'Nature' depuis qu'il existe et a donc renoncé, par exemple, à l'élimination des faibles comme régulateur de la population de l'espèce. Ce qu'on appelle la civilisation. Alors bien sûr, au regard de la bêtise et de la cruauté humaine, la civilisation ne pèse pas bien lourd mais a au moins le mérite d'avoir été inventée. Et doit être préservée. Inutile de vous dire que ce n'est certainement votre néo-rousseauisme de bon aloi qui nous aidera à sortir de la barbarie intra-espèce qui menace aussi sûrement l'Humanité que la barbarie dont certains font preuve à l'égard de la planète ne menace le reste du règne animal. <br /> <br /> Cordialement.
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J
Loïc,qui cherche mes lmimites avec application: et bien, le droit à la vie libre selon les besoins de son espèce n'est pas superposable (une fois de plus) avec le droit des codes. Il s'agit du droit élémentaire que la vie demande pour continuer dans le respect de la liberté de chaque individu.<br /> bien-sûr, vous avez raison, la nature n'est pas faite de façon équitable et certains doivent être lmangés dnas la nature pour que la chaîne alimentaire se perpétue.<br /> les hommes sont hors de cette chaîne. Ils ont brisé le pacte de la nature. Ils ne respectent pas la perpétuation de la vie: les espèces lui sont asservies.<br /> Brefle. ils croient n'avoir que des droits et les autres aucun.<br /> les devoirs des espèces sont simples: perpetuer leur espèce en respectant les autres afin que leur vie soit possible. On ne tue pas toutes les gazelles, ni la poule aux oeufs d'or.On ne detruit pas l'ecosystème et on bouge comme les elephants pôur retrouver ailleurs sa pitance, tout en laissant repousser ce qui fut mangé.Il y a aussi des devoirs liés aussi aux organisations sociales des groupes des animaux sociaux, devoirs très stricte.<br /> c'est parfois triste, la nature, mais la vie est le souci qui domine. L'homme est un animal special, où la pulsion de mort peut dominer si il ne lutte pas contre.<br /> <br /> je ne prétends pas avoir la vérité infuse. je propose une reflexion afin de completer celle qui se produit sur la barbarie habituellement.Bon, certes, vous y trouverez à TORT OU RAISON DES FAILLEs.<br /> et c'est assez normal, vu que je suis assez seule à avoir ce genre de questionnement.<br />
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L
Je profite de ce fil de commentaires pour ouvrir un nouveau débat, sur les animaux, cette fois, parce que votre position me semble, encore une fois, intenable sur le plan de la logique. En effet, d'un côté vous défendez l'idée d'un 'libre-arbitre' des animaux et partant de 'droits' des animaux sans voir que cette conception implique nécessairement pour vos amis les bêtes des 'devoirs'. Ainsi donc, dans votre perspective, il conviendrait de juger la lionne en procès pour avoir joué avec sa proie la gazelle avant de l'avoir tué. Ou bien de castrer chimiquement de jeunes dauphins pour avoir violé une de leurs congénères (car, c'est ça aussi, la réalité animale, bien loin de l'image d'épinal véhiculée par certains documentaires). Que dire du chat que vous avez sauvé de la voracité asiatique et qui ose à présent taquiner cruellement la souris qui sous-loue votre résidence ? Du reste, vous ne savez visiblement rien du dressage. Un chien, par exemple, a besoin d'une hiérarchie claire, où le dresseur se place en position de dominant, pour le bien-être même du meilleur ami de l'homme. Rien de plus malheureux et de "névrosé" qu'un chien traité comme le "bébé à sa mémère". Je suis d'accord avec vous sur les dérives liées aux "prouesses" de cirque aux seules fins d'un "spectacle" qui satisfasse le public argenté. Mais ces dérives, contre lesquelles il faut lutter de toutes nos forces, ne doivent pas mener aux généralisations hâtives dont vous vous faites le héraut. Il s'agit, encore une fois, de ne pas tout confondre. Et le message envoyé par d'authentiques dresseurs aux jeunes enfants venus voir leur travail me semble plutôt celui d'un respect infini de l'animal, allié à l'exercice plénier de l'intelligence de l'homme.<br /> <br /> Cordialement.
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C
ça y est je l'ai trouvée et signée la pétition.<br /> envoie moi un mail stp pour que j'aie le tien<br /> Merci<br /> Biz
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C
le com dont tu me parles toi Axel seule peut le retirer, fautlui demander. Je ne sais même plus quel est son blog. Mais non je ne t'en veux pas, c'est dommage je n'ai plus ce document d'archives avec photos.
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P
ton article me rappelle le film "Les deux frères". J'ai 28 ans et pourtant en voyant ce film j'ai pleuré toute les larmes de mon corps. Notamment dans le passage évoquant le cirque.<br /> Je comprends tes idées et suis pour la plupart d'accord mais attention à ne pas tomber dans l'excés de la généralisation quand même ;o)
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I
Effectivement, tout un programme !
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J
Oui, c'est vrai qu'il y a urgence puisque de milliers d'epèces disparaissent chaque année. mais vaut-il mieux vivre en souffrant que ne pas vivre du tout?<br /> il est peut-être un zoo, celui de Durell, qui sauve les autres.<br /> Bon, si c'est le cas et un peu le paradis, je ne vais pas jouer les obtuses.<br /> Direll...me rappelle un ami cinéaste disparu, J.D Pollet. C'est tout ce que je peux en dire.<br /> bonne nuit. Jo<br />
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S
A propos de zoos, je voulais simplement dire que certains sont faits dans un esprit différent. Le terme "en voie de disparition" implique la pression du temps, et de ce fait dans l'immédiat non seulement il n'y a pas mieux, mais il n'y a pas autre chose. Donc l'un après l'autre. Et l'effet peut servir à dénoncer la cause.<br /> :-) je ne me suis pas vue comme une personne qui tenait particulièrement aux zoos, et pas une ardente défenseur non plus. Mettre dans le même sac les cirques et les zoos qui sont fait dans l'esprit de Durrell me gênait.<br /> <br />
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J
Et si nous nous opposions d'abord aux deux, l'un étant l'effet de la cause à dénoncer?<br /> pourquoi tenez-vous tant aux zoos?<br /> A moins que ce ne soit qu'à celui de Durrell?
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S
Dans l'absolu vous avez raison. <br /> Mais comme vous le dites: "Le pb, c'est que l'homme en prenant toute la place sur Terre ne laissera bientôt plus aux espèces sauvages que les boites de conserve"<br /> Cependant ce n'est pas contre ces "boîtes de conserves" que je me opposerai, Gerard Durrell espérait le sien temporaire… <br /> <br />
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J
Merci à Sic pour sa visite et son gentil comm.Vous dites ceci:<br /> "Le fait qu'un animal sauvage se reproduise est signe qu'il est bien traité dans des bonnes conditions".<br /> Et bein, non. C'est faux. car ça dépend des espèces. Il y a certaines espèces qui se reprosduisent quelques soient ls conditions de vie, m^me atroces et nos animaux domestiques en sont des exemples mais pour les sauvages,selon le Dr Bronsfeld qui travaille au Zoo du jardin des plantes à Paris dit que seules quelques rares espèces ne se reproduisent que dans de bonnes conditions de vie.<br /> Cependant, je veux bien admettre que cetaines prisons sont dorées mais...ce sont des prisons. <br /> Le pb, c'est que l'homme en prenant toute la place sur Terre ne laissera bientôt plus aux espèces sauvages que les boites de conserve que sont les zoos et quelques parcs. et aussi les laboios où leurs codes génétiques seuls setont à la disposition du chercheur qui souhaitera en voir un en vrai.<br /> Après, on aura beau jeu de dire que , en effet, il n'y a que ces conserves où on pourra en croiser!Car en remettre dan la nature quand il n'y aura plus du tout de nature, ce sera plus problématique!<br /> Ravie d'avoir pu éclairer un "malaise d'enfance".<br /> j'irai voir pour le frère de Laurence Durrel. Merci du tuyau.<br /> JO
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S
Bonjour,<br /> <br /> "Alors, moi, je voudrais que tu ouvres un peu tes yeux et zoreilles: en tant que psy qui travaille auprès d'enfants depuis 25 ans , je conseille le boycott de tous les cirques avec animaux. Idem pour le zoos."<br /> <br /> Je suis contente de découvrir vos pages, aussi parce que vous posez des mots sur le malaise que je ressentais très jeune quand je fus traînée au cirque, la seule et unique fois de ma vie.<br /> <br /> J'avais le même sentiment au zoo. Et la lecture arriva, connaissez vous Gerard Durrell? Le frère de Lawrence, ce dernier est un écrivain assez connu.<br /> <br /> Durrell est parmi les premiers à avoir tiré la sonnette d'alarme quant aux espèces en voie de disparition, à l'époque ce n'était pas une évidence comme l'est aujourd'hui. C'est dans cette urgence qu'il a crée son zoo sur l'île de Jersey. Et bien sur, il était parmi les premiers à s'insurger sur les conditions de détention des animaux en zoo. <br /> <br /> Dans ses livres il entraîne le lecteur dans son extase et fascination devant un insecte, devant peu importe quoi en vie, devant la vie. Il a consacré tous ses revenus à cette cause, chose rare il a même été admis en ancien URSS pour y faire des documentaires, recenser si besoin est.<br /> A la fin de ses livres il faisait appel aux bénévoles pour venir l'aider dans son zoo. (A 8 ans c'était mon rêve d'être suffisamment âgée pour le faire.)<br /> Je raconte tout ceci pour dire qu'il y a zoo et zoo, j'ignore si Durrell est traduit en français, mais si c'est le cas je vous recommande à vous et à vos petits patients ses œuvres, je suis certaine que vous y trouverez plaisir. <br /> <br /> C'est la partie "idem pour les zoos" de votre texte qui m'a fait réagir, je ne cherche pas la controverse, je voulais simplement dire que tous les zoos ne sont pas à mettre dans le même sac. Le fait qu'un animal sauvage se reproduise est signe qu'il est bien traité dans des bonnes conditions, certains veillent à ce que la progéniture ne s'habitue pas à la présence/nourriture des humains quand elle est destinée à réintégrer le milieu d'origine. Ce qui n'est pas gagné d'avance, vu les habitudes des géniteurs.<br /> <br /> Quant aux visiteurs de ces zoos? Parfois ils repartent bredouille, l'animal n'avait pas envie de se montrer. L'esprit de certains zoos n'est pas l'abus de pouvoir mais l'éveil à la diversité et à notre responsabilité à la préserver. Ce que je dis n'est pas utopique, mais en effet encore trop rare.<br />
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