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Psychanalyse et animaux.

Homo sapiens megalomagnum: Attentats à Londres .dialogue entre humanistes.

6 Juillet 2005, 22:00pm

Publié par Jo benchetrit

 

 

Claude Lévi-Strauss:"…les tares d'un humanisme incapable de fonder l'exercice de la vertu…Car n'est-ce pas le mythe de la dignité exclusive de la nature humaine qui a fait essuyer à la nature sa première mutilation?

On a commencé par couper l'homme de la nature et à le constituer en règne souverain: on a cru ainsi nier son caractère le plus irrécusable, qu'il est un être vivant.

En restant aveugle à cette propriété commune, on a ouvert la porte à tous les abus."

La priorité  est dûe à l'Homme, le préféré de Dieu.

Il se prend même pour Dieu fait homme.

Quand un autre genre d' animal est fou, il se prend pas pour Dieu. jugez en plutôt:

 

 

On  reconnaît également l'homme parmi les autres animaux au fait qu'il a un sens moral, dit-il!

Et ça, vous en connaissez, vous, des autres animaux assez immoraux pour le faire?

  Le Conseil de sécurité de l'ONU adopte une résolution condamnant les attentats de Londres

NATIONS UNIES (AP) - Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni jeudi en urgence, adoptant à l'unanimité une résolution condamnant les attentats de Londres qui ont fait au moins 33 morts.
La résolution, rédigée par la Grande-Bretagne, exprime la sympathie pour les victimes et exhorte tous les pays à aider à traduire les responsables en justice. Elle fait part de la détermination du Conseil à combattre le terrorisme.
»Cette réunion du Conseil est très importante pour le Royaume-Uni», a déclaré l'ambassadeur de Londres auprès de l'ONU, Emyr Jones Parry, avant le début de la réunion. Il a noté que Londres aurait dû «s'éveiller dans la joie» après avoir remporté l'organisation des JO 2012, et au lieu de cela, «s'est réveillée dans la tragédie».
Les ambassadeurs au conseil ont dénoncé ces attentats. «Aucune cause ne peut justifier l'assassinat de civils», a déclaré le représentant de l'Algérie Abdallah Baali.
Des résolutions similaires avaient été adoptées après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis et après ceux de Madrid, le 11 mars de l'année dernière. AP
nc/v
© AP - The Associated Press. Tous droits réservés.

 

 

Moi j'ai une recette anti-barbarie!!!Infaillible mais vous devez m'écouter.

Si! vous ne devinez pas?

il suffirait de ne plus être barbare soi-même: donc ça nous fait  1 x  6 milliards d'humains = 6 milliards d'hommes vivant en paix.

Et c'est moins facile qu'il n'y paraît, car, avec les animaux nous le sommes sans cesse.

Il n'y a que ça pour faire mûrir l'espèce humaine. Il n'y que ça pour nous mettre à l'abri des actes de barbarie qui nous menacent:

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J
"De tous les malheurs attachés à l'homme, la bêtise est le plus grand."Sophocle.
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A
C'est moi, l'Axel en question. J'ai fait un article critiquant certains comportements de certains juifs, et madame m'a traité de fachiste, de raciste, d'antisémite, de FAF, d'islamiste (?)... J'ai fait un article critiquant le comportement de certains homos, communautarisant leur cause, et madame m'a traité d'homophobe. Malheureusement pour madame, j'assume totalement des propos que je considère républicains, libéraux, mais en aucun cas "criminels". Madame n'est pas contente qu'on puisse ne pas être de son avis, donc madame agresse. Madame insulte. Madame diffame. Madame déforme. C'est la haine qui mène son combat. Toute discussion avec madame, est vaine. Toute discussion avec madame mène à des injures et des propos dégradants. Laissez-la seule, pester contre l'humanité. Pourquoi raisonner quelqu'un comme ça, quelqu'un d'aveugle et de nocif ? Sur ce, je vous laisse (et moi, madame, je n'ai pas peur de laisser mon adresse email, pour qu'on me parle en privé). Au revoir.
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J
Loïc est le roi de l'injure emballée dans un papier somptueux!<br /> J'ai rarement vu ça.
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J
Loïc est le roi de l'injure emballée dans un papier somptueux!<br /> J'ai rarement vu ça.
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L
Il me semble qu'en l'état nos prémisses respectives soient par trop différentes pour que nous puissions échanger de manière sereine et partant, constructive. Je vous propose donc de laisser du temps au temps et de reprendre cette conversation lorsque vous estimerez avoir un corpus théorique et clinique suffisamment structuré pour affronter le tribunal d'une critique objective. <br /> <br /> Bonne continuation.<br /> <br /> Cordialement.
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J
votre langage prouve que vou savez parler, que vous avez étudié et que vous lisez.<br /> cependant, il ne prouve pas que ce que vous dites soit nécessairement juste!<br /> je voulais en particulier rajouter que si votre image est chramnte du narcisse critiquent les narcisses afin d'en faire un beau bouquet sans doute, elle ne me fait pas avancer. Je ne comprends pas votre histoire de frontière ensympathie et morale.<br /> la morale n'a roienà vpoir avec les capacités supposées à l'autre et l'enfant autisye doit, lui aussi, ^tre dnas le champ protecteur de la Loi, m^me si lui-m^me n'a jamais pu accéder à ce moment de la Loi qui nous structure.<br /> Idem pour les animaux. la morale ne tient pas à la sorte d'indicvidus qui doit en bénéficier, mais à son propre sesn moral, non?<br /> La barbarie, ce n'est pas la sorte de la victime mais l'acte du barbare.<br /> j'ai déjà répondu à cette question dans mon blog.<br /> Mais je tiens à vous le dire encore afin que cesse ce procès lassant, à la fin.<br /> Une critique constructive c'est bien, mais destructive, je n'en vois pas l'intérêt.<br /> pardonnez moi de ne pas être à la hauteur de votre attente.<br /> <br /> Je crois par ailleurs que dans le travail que je fais, il se trouve parfois des parents très réactifs avec lesquels on ne pourrait pas travailler sans des trésors d'ingéniosité pour soigner leur enfant malgré eux, et qui, a priori et sans que rien ne le motive apparemment, sinon l'enjeu de la cure de leur enfant qui peut destabiliser l'équilibre familial, sont dans la colère.<br /> <br /> Vous êtes en colère a priori, je le crains et c'est dommage car vous auriez pu me conseiller utilement sans doute, dans ce difficile labeur où le fond et la forme sont à inventer.
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J
Maman a été un amour avec moi et je la regretterai toujours.<br /> Mais l'évolution de l'enfant est pârfaitement décrite par Mélanie Klein, loin de toute psychologie à la petite semaine.Selon moi, qui ai étudié à la fac la psycho experimentale, <br /> la psychanalyse est la seule science de la psychologie du sujet, le reste n'étant que broutilles et experimentations souffreteuses et sadiques.<br /> mais je ne vais pas refaore le monde avec vous qui avez vos idées que je me dois de rspecter.<br /> je vous répète ici que ma pratique me procure des joies infinies lmorsque je vois, continuellement des ^rogrès s'opérer chez mes petits patents et mêm chez les grands qui sont aussi des petits, tant les névroses vous font régresser..<br />
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L
J'en viens à me demander si vous lisez mes réponses. Vous n'y voyez aucun argumentaire, ce qui m'interroge quant à la définition que vous donnez au concept 'argumentaire'. Il semble que pour vous, cela corresponde à la surface d'un lac dans laquelle vous puissiez admirer votre reflet... et vous connaissez la suite. <br /> <br /> - Il serait judicieux et certainement plus honnête intellectuellement d'au moins vous efforcer de parer à mes objections autrement qu'en les rejetant d'un revers de main digne des humeurs d'une hytérique de Charcot. Je vous ai expliqué pourquoi l'homme dispose de droits alors que les autres animaux ne peuvent s'en réclamer (et pour cause). Je n'ai reçu aucune réponse, argumentée, s'entend. Je vous ai montré en quoi le fait de respecter la vie dans toute sa diversité relevait d'une sympathie (au sens darwinien du terme), comme fondement d'une morale minimale. Vous n'avez pas daigné développer. Je vous ai demandé comment vous pensiez établir la frontière entre la barbarie que vous dénoncez et cette sympathie élémentaire. Là encore, silence radio. A force, évoquer l'autisme me paraît plus qu'à propos, mais plutôt pour qualifier votre mode réflexif qu'autre chose. <br /> <br /> - Vous ne voyez pas en quoi l'autisme, tel qu'il est défini et traité par la psychanalyse, constitue le parangon de la barbarie ? C'est peut-être que votre expérience clinique n'a pas l'étendue que vous voudriez bien lui prêter. Une expérience douloureuse ? Certainement. Mais pas personnelle. "Simplement" une révolte sans cesse attisée devant la culpabilisation forcenée de milliers de parents sur des décennies, devant l'étiquette de "psychotique" accollée à un enfant qui souffre pourtant et avant tout d'un trouble du développement, ainsi qu'en attestent des champs aussi divers que la neurologie, la psychologie ou encore la neurobiologie. Colère noire contre l'arrogance méprisante de soi-disant professionnels qui, loin d'apporter un quelconque soulagement aux familles touchées par l'autisme, retourne un peu plus le couteau dans la plaie. L'explication vous suffit-elle ? <br /> <br /> - Je constate que vous déployez la même stratégie ridicule que tous les psychanalystes pris en flagrant délit de non-pensée, soit la mise en cause du lieu de la parole de l'autre, supposée parole du lieu de l'Autre. J'ai discuté avec bon nombre de psychanalystes et c'est toujours la même rhétorique, apprise par coeur sur le divan et renforcée par la confrérie des initiés à l'occasion des grands-messes qui parsèment l'année psychanalytique. <br /> <br /> - Finalement, vous pariez sur votre intuition pour affirmer que je suis un "anti-psy" de la première heure, ce qui arrangerait bien vos affaires et vous épargnerait la rigueur d'un authentique dialogue. Hélas pour vous, je ne suis pas tant "anti-psy" qu'anti-psychanalyse, ce qui est sensiblement différent. La psychanalyse n'appartient pas à la psychologie, pour moi (ni d'ailleurs pour bon nombre de vos collègues, me semble-t-il). La psychologie est une jeune discipline, qui a frayé son chemin jusqu'aux contrées de la science et a permis, en un peu plus d'un siècle d'existence, l'accumulation de savoirs positifs. Du reste, la psychologie, dans toute sa pluralité, a évolué, ce qui n'est pas le cas de la psychanalyse qui, aujourd'hui comme hier, récite son Freud comme un bon élève sa leçon, prétend avancer en donnant d'autres noms à de pseudo-concepts qui nous embaument de même, joue sans fin du triangle "Papa, Maman et moi" sans capter l'écho qui lui prédit sa perte.<br /> <br /> Cordialement.<br /> <br /> PS : vous parlez beaucoup de destructivité et d'ailleurs votre dernier article en traite presque exclusivement. Un papier digne de figurer en introduction des oeuvres de Mélanie Klein. Maman n'a pas été très sympa avec vous, j'ai l'impression ?
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L
J'en viens à me demander si vous lisez mes réponses. Vous n'y voyez aucun argumentaire, ce qui m'interroge quant à la définition que vous donnez au concept 'argumentaire'. Il semble que pour vous, cela corresponde à la surface d'un lac dans laquelle vous puissiez admirer votre reflet... et vous connaissez la suite. <br /> <br /> - Il serait judicieux et certainement plus honnête intellectuellement d'au moins vous efforcer de parer à mes objections autrement qu'en les rejetant d'un revers de main digne des humeurs d'une hystérique de Charcot. Je vous ai expliqué pourquoi l'homme dispose de droits alors que les autres animaux ne peuvent s'en réclamer (et pour cause). Je n'ai reçu aucune réponse, argumentée, s'entend. Je vous ai montré en quoi le fait de respecter la vie dans toute sa diversité relevait d'une sympathie (au sens darwinien), comme fondement d'une morale minimale. Vous n'avez pas daigné développer. Je vous ai demandé comment vous pensiez établir la frontière entre la barbarie que vous dénoncez et cette sympathie élémentaire. Là encore, silence radio. A force, évoquer l'autisme me paraît plus qu'à propos, mais plutôt pour qualifier votre mode réflexif qu'autre chose. <br /> <br /> - Vous ne voyez pas en quoi l'autisme, tel qu'il est défini et traité par la psychanalyse, constitue le parangon de la barbarie ? C'est peut-être que votre expérience clinique n'a pas l'étendue et/ou la clairvoyance que vous voudriez bien lui prêter. Une expérience douloureuse, de mon côté ? Certainement. Mais pas personnelle. "Simplement" une révolte sans cesse attisée devant la culpabilisation forcenée de milliers de parents sur des décennies ; devant l'étiquette de "psychotique" collée à un enfant qui souffre pourtant et avant tout d'un trouble du développement, ainsi qu'en attestent des champs aussi divers que la neurologie, la psychologie ou encore la neurobiologie. Colère noire contre l'arrogance méprisante de soi-disant professionnels qui, loin d'apporter un quelconque soulagement aux familles touchées par l'autisme, retourne un peu plus le couteau dans la plaie. L'explication vous suffit-elle ? <br /> <br /> - Je constate que vous déployez la même stratégie ridicule que tous les psychanalystes pris en flagrant délit de non-pensée, soit la mise en cause du lieu de la parole de l'autre, supposée parole du lieu de l'Autre. J'ai discuté avec bon nombre de psychanalystes et c'est toujours la même rhétorique, apprise par coeur sur le divan et renforcée par la confrérie des initiés à l'occasion des grand-messes qui parsèment l'année psychanalytique. <br /> <br /> - Finalement, vous pariez sur votre intuition pour affirmer que je suis un "anti-psy" de la première heure, ce qui arrangerait bien vos affaires et vous épargnerait la rigeur d'un authentique dialogue. Hélas pour vous, je ne suis pas tant "anti-psy" qu'anti-psychanalyse, ce qui est sensiblement différent. La psychanalyse n'appartient pas à la psychologie, pour moi (ni d'ailleurs pour bon nombre de vos collègues, me semble-t-il). La psychologie est une jeune discipline, qui a frayé son chemin jusqu'aux contrées de la science et a permis, en un peu plus d'un siècle d'existence, l'accumulation de savoirs positifs. Du reste, la psychologie, dans toute sa pluralité, a évolué, ce qui n'est pas le cas de la psychanalyse qui, aujourd'hui comme hier, récite son Freud comme un bon élève sa leçon, prétend avancer en donnant d'autres noms à de pseudo-concepts qui nous embaument de même et joue sans fin du triangle "Papa, Maman et moi" sans capter l'écho qui pourtant lui prédit sa perte.<br /> <br /> Cordialement. <br /> <br /> PS : vous parlez beaucoup de destructivité et d'ailleurs votre dernier article en traite presque exclusivement. Un papier digne de figurer en introduction des oeuvres de Mélanie Klein. Maman n'a pas été très sympa avec vous, j'ai l'impression ?
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J
e ne comprends pas ce que vous dites sur le para,ngon de la barbarie au sujet de la psy et de l'autisme.<br /> Vraimenyt, je rêve ou c'est soit n'importe quoi, soit le reflet d'une expérience douloureuse. Excusez moi, mais que dire devant une assertion pareille, qui est d'apparence gratuite.<br /> Comme beaucoup de ce que vous me balancez, avec élégance mais autant de destructivité que toujours.<br /> Ne soyez pas surpris, si vous continuez à balancet des critiques non argumentées de manière audible à un intellect que vous jugez à juste titre inefficace, du moins en la matière, que je ne puisse plus répondre à un ton et un contenu que je ne comprends pas.<br /> Par contre, vous pouvez essayer de trouver ici des réponses à vos objections mais je crois que ce serait un travail inutile car vous ne me semblez pas parti pour apprécier!<br /> disons qu'ici se trouvent ce que je dis dans l'article que j'ai écrit hier. <br /> j'en rajouterai ce jour, un sur les pulsions.<br /> Sachez qu'ici j'ai opté pour l'accessibilité mais que je teste ce type de discours. Je crois que je vais changer de stratégie car les uns comme les autres croient comprendre ....et en restent là.
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J
je suis désolée de devoir dire à Loïc que je ne vois rien de constructif dans son argumentaire.<br /> il y a bien, de ci de là, des choses qui semblent sur la voie de la reconnaissance de mon travail, mais je crains que ce ne sois l'huile pour faire passer la pillule: sa forte opposition à ce que je dis.<br /> La seule chose, c'est que je ne vois pas, Loïc, de quel lieu vous parlez, ce que vous défendez, et pourquoi, mais je constate que, depuis le début, je ne vous sens pas car, malgré vos références à la psy, vous la combattez.<br /> Ce qui vous met dans la situation paradoxale de devoir critiquer à la fois la psychanalyse et mon élaboration au nom des références de cette chose.<br /> si mon travail, dont j'ignore si vous avez dépassé l'article 1...qui n'en est pas un mais un papier d'humeur avec un colage, ne répond pas à votre attente, c'est que, soit vous n'en avez aucune envie, soit la fome blog ne donne pas , comme je vous le disais, la possibilité au lecteur de voir la LOGIQUE qui y existe et qui est mon fort et mon exigence...<br /> Dont acte.<br /> bien à vous. Et merci d'avoir pris la peine de vos visites.<br /> J.<br /> <br />
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L
Je crains que cette conversation n'aille pas bien loin car votre pensée - héritage lacanien oblige - est aussi confuse que son expression. Vous mélangez tout, raison, déraison, émotion, droit et morale, sensibilité et sympathie, débat d'idées et règlements de compte (j'ignore qui est cet Alex/Axel que vous citez à l'envi, mais il est clair que vous avez un problème avec ce personnage). Je ne suis pas sûr d'avoir envie de reprendre à chaque fois des explications qui de toute façon sont passées à la moulinette psychanalytique dans votre réponse suivante. Vous aimez également les étiquettes, invoquant bien vite des épithètes connues en France pour déchaîner les masses ignorantes : ainsi de ma vision prétendument "mécaniste" et "cartésienne" des autres animaux (car figurez-vous que nous en sommes, des animaux). Je reprends néanmoins courage et m'efforce de vous répondre point par point :<br /> <br /> - L'homme dispose de droits de par sa nature même : celle d'un être doué de raison dans le sens non pas d'une capacité minimale d'adaptation à la réalité (les animaux aussi ont cette capacité, comme vous le soulignez fort justement) mais en tant que ses actions découlent de l'exercice de sa pensée, dépendent de ses décisions et non pas d'une quelconque causalité indépendante de sa volonté (à l'inverse des animaux, guidés par l'instinct et/ou pris dans une logique de réactivité à l'environnement, cette réactivité fut-elle "logique"). <br /> <br /> - Le respect des autres êtres vivants n'a rien à voir avec le droit mais relève de la morale : comment peut-on imaginer fonder le 'bien' si l'on autorise le 'mal', quand bien même serait-il réservé à des espèces différentes de nous ? Cela dit, en dehors de ce principe général, comment imaginez-vous établir la frontière entre un tel respect élémentaire et la barbarie que vous dénoncez ? Lorsque... je mange de la viande, j'utilise un insecticide, je prends des antibiotiques, j'applique un produit anti-acariens, je pêche un poisson, etc., s'agit-il d'actes de barbarie ? Où est la limite ? Et pourquoi les écologistes profonds parlent-ils toujours des mêmes espèces (veaux, vaches, cochons, chiens, chats, poissons et noirs étalons...) et jamais des milliers d'autres auxquelles les humains nuisent parfois sans même le savoir ? Votre position manque cruellement de consistance, en admettant un instant qu'elle jouisse d'une fondation stable. <br /> <br /> - Sur l'autisme, je préfère ne pas poursuivre, nos divergences théoriques et cliniques étant par trop importantes pour qu'un échange constructif puisse s'établir entre nous. Je me bornerais à dire - voyez-y le signifié que vous voulez - que la psychanalyse a constitué, constitue et constituera encore à l'avenir, au regard de l'autisme, le parangon de la barbarie. <br /> <br /> - Enfin, je vous saurais gré de cesser immédiatement votre "psychanalyse sauvage" de ma petite personne, tentative tragicomique qui témoigne une fois de plus de la faiblesse de votre argumentation, votre quête de renseignements personnels me concernant ne faisant qu'enfoncer le clou de votre pilori. En quoi le fait que je sois (par exemple) socialiste, amateur de jazz, agnostique ou organiste de rue pourrait-il bien confirmer ou infirmer les arguments que je vous oppose ? En rien. <br /> <br /> Conclusion : c'est avec plaisir (je vous ferais remarquer que c'est moi qui suis venu poster un commentaire sur votre blog) que je dialoguerais avec vous, si tant est que vous cédiez sur ce désir de défendre votre bastion doctrinal, qui n'a hélas rien à voir avec la question qui nous occupe. <br /> <br /> Cordialement.
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L
Bonjour,<br /> <br /> Evidemment, j'ai lu l'article en diagonale et son contenu ne m'a pas encouragé à approfondir la lecture de ce site.<br /> <br /> Je comprends fort bien que, comme tous les peace and love, vous souhaitiez un monde sans guerre, un monde où la "barbarie" (terme ô combien subjectif) aurait disparu.<br /> J'aimerais toutefois ajouter que si l'homme occidental est susceptible d'être réceptif à ce message, tel ne sera pas le cas des habitants d'autres parties du monde. Voyez les attaques s'abattant ces derniers temps à New-York, Madrid ou Londres.<br /> <br /> Si vos idées sont de la belle théorie, je vois difficilement comment elles pourraient être appliquées en pratique.<br /> Allez dire à un taliban ou un musulman extrémiste: "cessez vos actes de barbarie envers les hommes" ou "cessez d'égorger les moutons". <br /> <br /> Selon moi, de tels discours, s'ils viennent à être appliqués en pratique, ne sauveront nullement l'homme occidental (ce pourquoi j'ai parlé de race). Pourquoi? Parce qu'il n'y aura que lui qui les appliquera, et non pas ses adversaires. <br /> A force d'être tolérant et de laisser faire les terroristes, il risque bien d'être rayé de la carte humaine.<br /> Comme je le dis sur mon blog, dans l'article traitant des attentats de Londres, "l’Europe court vers sa perte, vers sa mort. Ses habitants, devenus passifs, subissent tout, permettent tout, pourvu qu’un conflit ne renaisse pas. Envahis de l’extérieur, et blessés dans leur chair par ces « invités », ils restent amorphes et attendent leur mort – justifiant même au passage celle-ci."<br /> <br /> <br /> Olivier<br /> <br /> P.S.: Je ne connais pas l'Axel dont vous traitez...
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J
De plus, je ne vois pas pourquoi ne pâs dire le terme "espèce humaine".pourquoi dire "ou plutôt de la race"?
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J
remercier Axel de m'envoyer des mecteurs. Hem! enfin, des visiteurs car il est clair à votre lecture que ous n'avez pas lu. D'aimmeurs comme votre ami, vous n'avez pas cru bon de dépasser le 1°article pour y déposer votre ...comment appeler ça. Les mots manquent car votre conclusion, solution finale, n'est sans doute pas un terme fortuit si Axel lit ça , il saura en quoi.N'emp^che, vous êtes nombreux sur ce site.<br /> Evidemment, désolée, ça n'est pas un terme adapté à ce que je propose comme solution qui, loin d'être la finale, serait celle de la vie, définitivement, en nous faisant sortir du stade de la perversion où le rapport aux animaux , rapport hors-loi, nous a fait régresser. Mon hypothèse, au contraire, affirme donc ici que seule l'abandon de la barbarie envers les animaux garantirait un avenir à la gente humaine. Une avenor de vie en respêctant la liberté et le droit à disposer de sa vie de tous les vivants sensibles qui sont sa famille.<br /> Bon, je vais mettre un autre article à l'entrée afin que vous en aperceviez un nouveau!
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L
Hmmm, encore un site de doux gentils qui pensent que, de l'autre côté de la planète, on comprenne quelque chose aux termes "barbarie", "peace and love" ou "psychologie".<br /> Vous êtes comme les mouvements verts et altermondialistes. Le début du raisonnement est juste, mais la solution finale conduit à la perte de l'espèce (ou plutôt la race) humaine à laquelle vous appartenez.
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J
Monsieur;<br /> Sur quelle drôle de morale pouvez vous fonder en droit l'absence de protection d'une partie des vivants dont ceux qui leur dénient tout droit sont précisément ceux qui prétextent d'une absence de sensibilité des autres animaux?<br /> Vous, vous avez envie de placer les choses sur le plan différentiel de la raison qui, selon vous donnerait des droits. C'est curieux. Donc, les êtres déraisonnables selon votre postulat seraient hors du champ de protection de la loi et donc on pourrait les traiter sans se préoccuper de la morale, c'est à dire du soin et des égards que l'on doit à l'autre?<br /> de plus, en quoi les animaux seraient sans raison? Les trouvez vous sans adéquation avec la réalité?<br /> les asiles doivent-ils alors se débarrasser de leurs aliénés?<br /> Votre vision mécaniste et cartésienne des animaux, monsieur, ne me fait guère avancer.<br /> Je ne suis donc pas d'accord avec vous sur le fond mais sur le ton pas trop non plus car je crois que votre souhait, pour des raisons que vous ne me dites pas, puisque je crois qu'il serait utile de savoir de quel lieu vous parlez, que votre souhait donc est de règler un compte et de tirer un trait sur le seul accès à la vérité du sujet que la science propose.<br /> Les autres psychologies et psychoneuribiologie sont d'ordre au mieux moïque, au pire considère les hommes comme sans interiorité, du moins sans s'intéresser à ça.<br /> Pour poursuivre ce dialogue par écrit sachant que je mets des heures à taper, il me faudrait en savoir un peu plus sur vous et sur ce qui vous a amené sur mon blog.<br /> Mon idée était qu'un certain bloggeur vous avez contacté pour me régler un compte, ce qu'il n'est pas en mesure de faire..<br /> Un nommé Axel, fasciste déguisé en libéral, qui se réfère à certaines choses que vous semblez avoir en référence aussi. Est-ce le cas? pouvez vous un instant me parler en tant que vous et pas seulement pour critiquer mes dits?<br /> Pour l'autisme je n'ai pas mon Laplanche sous la manche et n'ai pas trop le temps d'y aller fouiner.<br /> cependant, il existe des enfants autistes dès la naissance, qu'on reconnaît au fait qu'il n'y a pas le fameux echange de regard entre la mère et l'enfant qu'on place sur le ventre de la maman, à peine né.<br /> On a parlé de fusion mère enfant, mais cette fusion n'est pas pathologique et n'a pas le carcatère de l'autisme. mais ans doute faites vous une confusion bien normale chez un non specialiste qui, bien qu'ayant lu sans aucun doute, ne peut avoir en tête toute la conceptualisation analytique.<br /> donc, il y a autoérotisme infantile mais, si en effet il y a là de quoi rappeler l'autiste qui y reste bloqué, le rapport à l'Autre est déjà installé à l'inverse de celui de l'autiste primaire, dès la naissance( pas comme le secondaire qui apparaît plus tard). cependant, ce n'est pas un grave problème pour moi, car je cois l'attitude humaine autiste dans son ensemble par rapport à l'Autre animal.<br /> je n'ai aucune verité revelée. Il s'agit de ce que vous trouverez dans un article bientôt car je ne sais où il est passé et je crois bien que ce blog a tendance à bouffer les articles.<br /> La fixation aux stades d'avant la castraton, au niveau de l'espèce humaine est dûe au rapport hors-Loi ( de l'oedipe)aux animaux.<br /> Mais, comme je sais que vous situez la théorie analytique du côté de la croyance et de l'imposture, je ne me sens pas motivée à m'acharner sur ce clavier où je fais des tas de fautes par manque de connaissance technique.<br /> Je n'écris pas pour vous convaincre. car je ressens que votre attente est toute autre et pas du tout bienveillante. <br /> Nous sommes dans le déni, la perversion donc, au sujet du rapport des hommes aux animaux.j'ai perçu qq chose de ce genre dans votre façon de me chercher pour mettre en bouilli mon essai/<br /> Ma difficulté est donc celle de parler à qq qui n'a de cesse de trouver comment se débarrasser de ce que vous dites en le transformant en dechet.<br /> Si j'étais rassurée sur voiytrec ecouten croyez bien que j'aurais été ravie de trouver un interlocuteur valable, ce qui manque dans cette blogosophère. mais je crains, en considérant ce que vous dites sur votre blog et votre ton ici que vous ne soyez qu'en attente de me prouver que la psy, c'est de la m...et que mon travail idem. <br /> bien à vous,<br /> Jo
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L
Je vous demanderais deux choses :<br /> <br /> - Tout d'abord de changer de ton, pour le bien même de cette conversation et le respect des internautes qui viennent lire ou intervenir sur votre blog. Le fait que je sois en profond désaccord avec vous n'implique pas que je sois votre ennemi et par conséquent ne justifie en rien la violence enrobée de mépris qui transparaît dans vos réponses. La barbarie s'arrête là où commence le dialogue, à condition que ledit dialogue ne soit pas une joute où il s'agit de terrasser l'adversaire. <br /> <br /> - Ensuite d'étayer vos thèses, de développer une argumentation en lieu et place d'une affirmation pour le moins péremptoire d'une vérité que vous seriez la seule à détenir, par la magie d'une révélation obtenue après des années de psychanalyse. Le débat d'idées repose sur la raison, pas sur l'émotion. <br /> <br /> Maintenant dans le détail :<br /> <br /> - Je ne peux que vous renvoyer au Vocabulaire d'un duo célèbre de psychanalystes orthodoxes sur l'autisme de l'enfant comme premier mode de relation au monde (voir l'entrée "Narcissisme"). Même ces freudiens purs et durs reconnaissent que le passage de cette soi-disant clôture narcissique à la relation d'objet reste pour le moins obscure. <br /> <br /> - Vous invoquez votre expérience "renouvelée" (à la manière de l'expérience "mille fois répétée" alléguée par Adler face au scepticisme de Popper) chaque jour auprès d'enfants pour valider les théories psychanalytiques. Cela témoigne de votre ignorance profonde en matière d'épistémologie : une théorie n'est jamais vérifiée de manière inductive par l'observation (supposée immaculée) d'une situation mais corroborée de manière déductive après passage au crible de l'expérimentation. C'est la fameuse histoire de la poudre anti-éléphant dont le fou saupoudre chaque recoin sous le prétexte que "ça marche", puisqu'il n'y a aucun éléphant à l'horizon. <br /> <br /> - Vous ne m'avez pas compris sur le droit. Je ne traite pas de loi mais de morale. Et en morale, vous ne pouvez pas fonder le droit sur la sensibilité. Vous en appellez aux bons sentiments, pour une cause que vous estimez juste et c'est tout à votre honneur. Je pointe quant à moi le caractère fallace d'une telle entreprise. Peut-être devriez-vous préférer Locke et Rothbard à Freud et Lacan. <br /> <br /> Cordialement.
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J
Quant à votre ultime question, en effet là vous avez mis le doigt sur tout l'intérêt de ma recherche:comment, alors que si tout se passe normalement nous avons dépassé le stade barbare, comment se fait-il que nous ne nous soyons pas installés irréversiblement dans ce que j'appellerai ce nouveau stade, celui de l' éthique ?Ma réponse est celle-ci: le fait d'avoir fondé l'espèce humaine et toutes ses constructions sociales sur une zone de non-droit, celle du rapport aux animaux nous a empêché cette installation dans le stade de l'éthique. C'est une régression obligée et sans espoir d'en sortir tant que ce rapport restera en l'état, par delà les différences individuelles et culturelles de traitement de cet état, par delà le fait que certains sont dévoués à la cause des animaux et d'autres d'horribles malfaisants. Le background étant l'abus, ce n'est que par la décision collective des tyrans de reconsidérer leur situation d'abuseur que les choses changeront et les barbares n'en seront plus. le retour au stade éthique n'est qu'une hypothèse car la perversion humaine est la règle pour l'instant.Quant à la "psychanalyse bonne enfant", je ne pense pas que le souci d'être claire au plus grand nombre me fasse sortir de la rigueur à laquelle je suis attachée.Cependant, il y a un mais: le fait d'être "pseudo-comprise" par des gens qui n'ont pas aperçu où se situait la problématique par un effet mirage.J'ai encore beaucoup à apprendre sur ce point. Celui de la transmission d'un savoir qui, à ma connaissance, est assez nouveau.je vous remercie de votre tentative et j'ai envie de vous dire ceci:"Essaie encore". <br /> Je ne reviens pas sur vos interprétations qui prouvent qu'au fond, vous savez que la psychanalyse est la voie d'accès royale à la vérité du sujet.<br /> Reste vos "bêtises" sur le droit, la sensibilité et la raison:<br />  Il y a une différence entre le droit auquel vous faites allusion, celui qui, dans un pays, définit des règles justes ou pas, et le droit dont le parle qui est la reconnaissance du droit de base, celui de disposer de sa vie selon les besoins de son espèce. <br /> En deux phrases: <br /> Celui de ne pas naître pour être utilisé.<br /> Celui de ne pas vivre suspendu au bon vouloir d'un prince dont l'arbitraire et la cruauté sont ici mis en évidence...<br /> j'espère avoir été plus précise ici.<br />  
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J
Où ai-je dit que l'on passe de l'autisme à la relation d'objet?La relation première n'est pas autiste mais "branchée" sur la mère. L'enfant se perçoit alors comme l'(unique)objet de la mère qui elle-même  est le lieu des objets de complétude de l'enfant.Votre façon de faire comme si la théorie freudienne pouvait par un coup de gomme être effacée par des sciences parallèles ou plutôt pour certaines des pseudosciences n'a pas force de preuve pour quelqu'un qui redécouvre chez ses patients et en particulier les enfants les illustrations de la véracité théorique de la psychanalyse lacanienne et freudienne tous les jours dans ma pratique auprès d'enfants.Ces invectives bien enrobées, je le répète, ne sont donc pas des avancées en soi mais elles vont me permettre de tenter une meilleure explicitation. À ce titre, merci.Et surtout n'oubliez pas:"un coup de déni, jamais, n'abolira le réel."Autre chose: ces bouts de livre, et ces bouts de papiers d'humeur ont le défaut du genre: les choses se mélangent, bougent et je n'ai plus la cohérence de la démonstration du début.Pour répondre au reste, vous le trouverez ici, sur ce blog, fouillis un peu trop, je l'accorde à mon détracteur.
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J
Voilà bien enrobé un désir de meurtre qui trouve son aveu dans  son conseil: me suicider!Passion de l'ignorance où nous mènes-tu? Encore un qui n'a rien compris à ma thèse et voit dans l'analyse des causes de la barbarie un désir de souiller l'homme. Evidemment le père Déni lave bien plus blanc!
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L
Erratum<br /> <br /> Il fallait lire : <br /> <br /> - §2 : "l’existence même de votre blog en étant la démonstration criante".<br /> <br /> - §3 : "[...] de ces petits actes de générosité qui font que la vie paraît un peu moins pesante après".
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L
Bonjour, <br /> <br /> Interpellé par le message d'accueil de votre blog où vous vous réclamez de la logique, je me trouve contraint de vous écrire pour souligner vos - graves - insuffisances argumentatives. Etant donné la densité de votre blog, je me bornerais aux critiques les plus fondamentales :<br /> <br /> - Vous évoquez à plusieurs reprises de prétendus "droits" des animaux à l'appui de vos thèses. C'est à mon sens une erreur logique de taille. Pourquoi ? Parce que le droit ne se fonde pas sur la sensibilité mais sur la raison. Les êtres humains disposent de droits en tant qu'ils sont des êtres doués de raison ; c'est si vrai que les individus atteints dans leur entendement perdent une partie de ces droits, que la justice délègue alors à autrui. Ainsi donc, vous ne pouvez édifier un système de droits sur la base de la sensibilité de l'être considéré. A ce compte-là, il ne vous resterait plus au mieux qu'à devenir jaïniste, condamné à vivre sur la pointe des pieds de crainte de tuer par le moindre de vos gestes une bactérie bien vivante, elle aussi (qui ne vous demandera en revanche pas la permission avant d'envahir votre organisme, au risque d'un diagnostic vital pour ce dernier). Au pire, vous avez le suicide, histoire d'épargner le fardeau de votre existence létale à l'ensemble des êtres vivants de cette planète. Est-ce à dire que la manière dont nous traitons les animaux doit se résumer à des actes de cruauté ? Non, bien sûr. Mais cela signifie qu'il n'est pas légitime d'invoquer un hypothétique droit des animaux pour les protéger d'un inévitable devoir humain.<br /> <br /> - J'en viens justement à votre façon d'envisager l'éthique humaine, sur fond de psychanalyse bon enfant. J'aimerais comprendre : vous nous expliquez le plus sérieusement du monde que le petit d'homme passe de la perversité polymorphe à la reconnaissance de la Loi pour n'avoir de cesse par la suite de dénoncer, l’existence même de votre blog étant la démonstration criante, la barbarie et l'absence de morale de l'ensemble de vos contemporains ! Comme quelque chose de pourri au royaume de la logique freudienne. Du reste, mais ce n'est pas le lieu de faire le procès de la psychanalyse, je vous ferais aimablement remarquer que les théories de cette discipline n'ont jamais reçu le moindre commencement de preuve. Les psychologues développementalistes n'ont retrouvé aucun des stades freudiens, la psychologie morale contredit clairement le joli schéma de votre Père spirituel et la neurobiologie a depuis belle lurette invalidé le modèle de l'"amibe freudienne" cher aux psychanalystes qui croient toujours dur comme fer que l'enfant passe par on ne sait quel miracle de l'autisme à la "relation d'objet". <br /> <br /> - Enfin, ce sera ma dernière remarque pour l'heure car il se fait tard, je ne peux vous suivre lorsque vous sous-entendez que nous sommes tous peu ou prou des barbares qui s'ignorent ou du mythe de la bête en l'homme remise au goût du jour par la grâce de l'actualité internationale. Bien sûr qu'il y a des horreurs sans nom commises à chaque instant par des humains sur cette planète ; mais il y a aussi à chaque instant des millions d'actions anonymes et altruistes, de ces petits actes de générosité qui font que la vie paraît un peu pesante après, bref, pour travestir le titre d'un album de Quino : tous les gens ne sont pas méchants. Voyez-vous, si j'étais psychanalyste - ce n'est heureusement pas le cas - j'interrogerais votre désir forcené de vouloir souiller l'humanité entière sous le prétexte de défendre les autres espèces animales de la folie des hommes : comme une sorte de déni grandiose d'une blessure qu'un autrui bien humain vous aurait infligé de par le passé. Ou du retour vengeur d'un refoulé insupportable. <br /> <br /> Cordialement.
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