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Psychanalyse et animaux.

Oiseaux migrateurs ou élevages? Nazisme et fraternité.Transports d'animaux porteurs du H5N1.

20 Mars 2007, 08:08am

Publié par Jo benchetrit

L'homme depuis des millénaires, fait des bêtises et attribue ces bêtises à l'autre, l'alter ego, mais dénié comme tel, l'"A"nimal.
Ainsi naquit le pratique bouc émissaire envoyé se faire voir dans le désert pour porter tous les péchés du monde. Jésus voulut remplacer le bouc et se fit tuer, mais sans l'effet bénéfique escompté puisque c'est en son nom que d'autres hommes se virent tués pour sacrifier à la tradition antique.

La source  de ce mécanisme  correspondant à la paranoïa quand il est délirant, en est évidemment  la rivalité fraternelle, par le fameux cri de défense de l'enfant:"C'est pas moi c'est donc mon frère.
C'est toujours la faute de celui dans le miroir à éliminer, l'autre, l'innocent, le voleur car le digne d'amour"! qui trouve son apogée dans la pensée, enfin plutôt faudrait-il dire l'apensée nazie.
En effet dans la paranoïa politique dite nazisme, le juif est à tuer du fait de l'insupportable culpabilité née de la loi de Moïse qu'il s'impose et entend la transmettre au monde afin de le civiliser.
Cette loi le place donc à la place de celui qui sait le bien et le mal, de celui qui a mangé le fruit de l'arbre curieusement interdit par Dieu, car promesse de la sortie du paradis pacifique .
Mais en même temps ça en fait l'innocent culpabilisant, le frère énervant, préféré du père et de la mère, le chouchou, l'élu.
 Ce n'est pas fortuit si  le mot mis en avant pour justifier le désir de meurtre des frères, c'est le mot d'élu de la Bible qui, ainsi, désignait ce petit peuple choisi pour porter le fruit de la connaissance du bien et du mal comme parfait bouc émissaire.
Le frère du juif fait de cette élection le point de capiton de sa haine du chouchou.
Celui qui a écrit ce passage de la Bible aurait été avisé de ne pas user d'un mot aussi pousse-au-crime. Il devait être maso.
Il n'en reste pas moins que élu ou pas, l'homme n'aime pas être coupable car qui dit coupable dit pouvant être coupé, allusion de la langue à la castration, certes symbolique, mais quand même, promesse de quelque sanction peu agréable!
Il n'y a qu'à voir le mal que les grands culpabilisateurs que sont les amis des animaux ont à se faire entendre. Ils se sentent translucides, le plus souvent.
Et ainsi, le monde humain continue à se jouer de son frère animal pour le mettre à son pied.

Aussi, nous ne sommes pas surpris que notre humanité attribue aux oiseaux migrateurs la responsabilité de la dissémination mondiale du H5N1. Mais qu'en est-il en vrai? Des scientifiques se penchent sur la question.

J'ai trouvé ce qui suit: ICI.

AFRIQUE: Suivi des oiseaux migrateurs pour comprendre le H5N1.

Pour mieux connaître les routes des oiseaux migrateurs en Afrique et mieux comprendre le rôle de ces oiseaux sauvages dans la dissémination du virus H5N1, une équipe de chercheurs français a commencé une campagne de suivi des oiseaux par satellite.

Lorsque le virus H5N1 a quitté l’Asie pour gagner l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, des regards accusateurs se sont tournés vers les oiseaux migrateurs.

Ce fut  l’occasion de réaliser que notre connaissance des plans de vols des migrateurs était insuffisante. C’est notamment le cas en Afrique, explique Nicolas Gaidet, chercheur au Cirad, l’institut français de recherche agronomique au service des pays du sud.

Avec ses collègues, ils ont équipé 45 oiseaux d’une petite balise Argos afin de suivre leur itinéraire par satellite.

Pour cette campagne africaine financée par la FAO, trois espèces ont été sélectionnées. La sarcelle d’été, l’oiseau hivernant le plus abondant sur le continent noir, permet de suivre un périple à travers l’Asie, l’Europe et l’Afrique. Le canard casqué, lui, ne sort pas d’Afrique mais parcourt de longues distances d’un pays à un autre. Enfin le dendrocygne, le canard africain le plus abondant, se déplace localement en fonction des ressources en eau.

Les oiseaux ont été capturés en trois points stratégiques :

le nord du Nigeria, où le H5N1 s’est installé depuis plus d’un an, le delta intérieur du fleuve Niger, au Mali, qui est le plus gros site d’hivernage des canards, et le Malawi, pour évaluer les migrations régionales.

Etablir les cartes précises des itinéraires des trois espèces d’oiseaux permettra de mieux prévoir le risque de dissémination du H5N1 en Afrique.

En 2006, aucun oiseau sauvage en bonne santé porteur du H5N1 n’a été identifié en Afrique, malgré la campagne de surveillance menée sous l’égide de la FAO. Une seconde campagne est en cours dans 17 pays, explique Nicolas Gaidet. Elle s’achèvera début avril.

Aux prélèvements fécaux traditionnels, les chercheurs de la Cirad et leurs collègues de Wetland International ont ajouté des prélèvements dans la trachée.

Pour l’instant, les chercheurs n’ont toujours pas trouvé en Afrique de canard sauvage porteur sain du virus qui montrerait que les oiseaux peuvent transporter le H5N1 d’un continent à l’autre.

Les échanges commerciaux serait à l’origine du premier foyer de H5N1 dans un élevage industriel du Nigeria.

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G
Ca commence à se savoir quand même que l'H5N1vient des élevages industriels, il y a de plus en plus de gens qui propagent cette information...Et je vois bien la réaction des personnes avec qui j'en parle parce que ça semble tellement LOGIQUE ! Et surtout pourquoi les medias évitent d'en parler...
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