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Psychanalyse et animaux.

Vers l'interdiction des subventions à l'exportation du bétail vivant en Europe?

28 Juillet 2005, 22:00pm

Publié par Jo benchetrit

Enfin une bonne nouvelle...c'est en tous cas à l'agenda de la Commission. ses subventions honteuses motivent les éleveurs à faire passer un max de frontières à leur bétail dans ces conditions: sans boire, manger, sortir, et parfois, c'est blessés ou morts qu'ils arrivent, mais qu'importe, ils rapportent ainsi plus que ce qu'ils le feraient, vivants,dans un marché local. 

367 Parlementaires européens signent une déclaration écrite

C'est un succès! Les efforts de diverses organisations européennes de défense des droits des animaux ont porté leurs fruits. GAIA elle aussi a réussi à convaincre au cours des derniers mois de nombreux Europarlementaires belges de signer la déclaration écrite contre les subventions à l'exportation du bétail d'abattage vers le Moyen-Orient. Hier, au parlement Européen de Strasbourg, la 367e signature a été apposée sous cette déclaration. Atteignant ainsi une majorité. La problématique relative aux subventions à l'exportation se retrouve ainsi à l'agenda de la Commission Européenne qui doit faire une proposition de projet de loi. Le Parlement Européen donne en tout cas un signal important en faveur de la suppression des subventions à l'exportation de bétail d'abattage, rendant ainsi possible la fin des transports de bétail longues distances, surtout vers le Moyen- Orient.

Chaque année, l'Union Européenne exporte quelque 200 000 bovins vivants vers le Moyen-Orient. Les plus grands pays exportateurs sont l'Allemagne, la France et l'Irlande. Au cours d'interminables trajets, se déroulant dans des conditions abominables, privés d'eau et de nourriture, des animaux se blessent ou tombent malades. à bout de forces, ils sont roués de coups avant d'être abattus. Après un transport de 12 jours, ils échouent au Liban, dans un abattoir illégal où on les égorge vifs.

L'UE vérifie à peine si les transporteurs respectent les réglementations.

La législation européenne concernant le transport des animaux s'avère donc insuffisante pour garantir le bien-être des animaux.

La législation européenne en matière de bien-être animal ne s'applique de surcroît pas aux transports hors de l'UE ni aux conditions d'abattage à l'arrivée au Moyen-Orient.

Il est donc impossible pour les autorités européennes d'exercer un contrôle hors de l'UE.

Pas d'argent des contribuables pour la souffrance animale
Le commerce reste rentable grâce aux subventions octroyées par l'Union Européenne, environ 60 millions d'euro par an.

Celle-ci peut délivrer jusqu'à 231€ par animal exporté.

GAIA estime qu'il est totalement inacceptable sur le plan éthique que l'impôt européen serve au financement de transports à l'origine de sérieuses souffrances animales. L'exportation de carcasses en lieu et place d'animaux vivants empêcherait bien des souffrances inutiles.

GAIA espère également que la Commissaire Européenne à l'agriculture Mariann Fisher-Boel ne cèdera pas à la pression des pays exportateurs de l'UE et que la Commission Européenne fera supprimer les subventions aux exportations de bétail vers les pays hors UE du budget 2006 de l'UE.

La problématique de l'exportation en matière de transport de bétail vivant a déjà été débattue le 26 avril 2005 au cours de Conseil des Ministres de l'Agriculture. Le Danemark, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l'Autriche, la Suède et le Luxembourg estiment que seule la viande peut être exportée et que l'Union Européenne doit supprimer les subventions à l'exportation des animaux vivants destinés à l'abattoir.

L'Espagne, la Hongrie, l'Irlande, la France, la République Tchèque et la Pologne sont contre. La Commissaire à l'Agriculture danoise partageait cette opinion.

(<< la France nous fait encore honte , encore dans les pays qui se fichent de la morale envers les "bêtes"Note de Jo)

Un investissement payant
Le 6 avril, la britannique Compassion In World Farming (CIWF), la Coalition Européenne pour les Animaux de la Ferme (ECL), GAIA et l'ambassadrice de la campagne Joanna Lumley ont présenté la campagne 'STOP THE BULLSHIP', contre les subventions à l'exportation de bétail vivant, au Parlement Européen. à cette occasion, il a été demandé aux membres du Parlement Européen de se rallier à la position des organisations de défense des droits des animaux. 13 des 24 Europarlementaires belges ont accepté de signer: Ivo Belet (CD&V), Mathieu Grosch (CSP), Pierre Jonckheer (Ecolo), Bart Staes (Groen!), Frédérique Ries (MR), Frieda Brepoels (N-VA), Raymond Langendries (PSC), Anne Van Lancker, Mia De Vits et Saïd El Khadraoui (SP.A), Philip Claeys, Koen Dillen et Frank
Vanhecke (VB).

Source
http://www.gaia.be/fr/

Voilà encore des mauvaises nouvelles:

Transports d'animaux dans des conditions invivables, en pleine canicule:

DES CENTAINES D'ANIMAUX MORTS A CAUSE D'UN TRANSPORT PARTI DE LA BELGIQUE VERS SCHIPHOL (PAYS BAS)
DES CENTAINES D'ANIMAUX MORTS A CAUSE D'UN TRANSPORT PARTI DE LA BELGIQUE VERS SCHIPHOL (PAYS BAS)

 

QUI A DONNE L'AUTORISATION D'UN TRANSPORT DANS DE TELLES CONDITIONS?
GAIA VEUT OBTENIR DES ECLAIRCISSEMENTS DE LA PART DE L'AFSCA ET DU MINISTERE DE LA SANTE

 

le 15 juillet 2005 Communiqué de presse © GAIA

L'affaire des centaines de daims, kangourous, nandous, etc. de l'élevage Paradise Breeding Park à Kuringen (Limbourg belge), destinés aux Emirats Arabes Unis et trouvés mort à l'aéroport de Schiphol, suscite des questions de la part de l'organisation pour les droits des animaux GAIA au sujet des conditions dans lesquelles sont effectués les contrôles en Belgique.

GAIA veut que l'Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire (AFSCA), qui a délivré un certificat de santé, donne des éclaircissements là–dessus, et le président de GAIA, Michel Vandenbosch, évoquera le cas lors de la prochaine réunion du comité consultatif de l'AFSCA, qui a lieu mercredi prochain. GAIA veut que le ministre Demotte mène une enquête approfondie quant aux circonstances dans lesquelles le feu vert a été donné au transport de ces animaux. Les animaux survivants sont, paraît–t–il, blessés, et beaucoup d'entre eux ont dû être délivrés de leurs souffrances, selon le Nederlandse Papegaaiencentrum, où les animaux survivants ont été accueillis. La justice néerlandaise parle d'une maltraitance d'animaux à grande échelle.

Selon le service Bien–être du ministère fédéral de la Santé publique, 'un vétérinaire' aurait déclaré les animaux aptes au transport, après avoir examiné les moyens de transport. Mais selon les services d'inspection générale (AID) des autorités néerlandaises, les animaux étaient enfermés dans des caisses bien trop petites, le camion n'était pas du tout adapté pour le transport, et les animaux étaient entassés les uns sur les autres. Comment cela se peut–il ?

GAIA apprend par la presse que les documents n'auraient pas été en ordre. Pour le service Bien–être du ministère de la Santé publique, c'est 'une énigme'. Mais qui a permis que 15 daims soient entassés dans une cage de 90cm de large, 80cm de haut et 2m de long, pouvant contenir tout au plus 5 animaux ? Qui a permis que les animaux soient transportés ce jour–là sans eau, dans des camions sans ventilation adéquate et par un temps caniculaire ?

http://www.gaia.be/fr/http://www.gaia.be/fr/

 

!

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J
Salut Jo, j'essaierais d'ecrire quelque chose sur les homards si j'ai le temps. Bonne continuation :)
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