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Psychanalyse et animaux.

Flying rats! Coup de gueule contre l'art contemporain. Biennale de Lyon : Kader Attia et les pigeons martyrs transformés en bourreaux.Négationnisme.

28 Septembre 2005, 22:00pm

Publié par Jo benchetrit



 

Flying rats! Coup de gueule contre l'art contemporain. Biennale de

En bas de cet article, il y a la lettre à copier avec les adresses pour protester  contre les conséquences néfastes de ce qui se présente comme oeuvre avec un titre qui est pousse-au-crime: Flying Rats.

L'objet de ce qui suit? Une installation "artistique" sic. à la bIennale de Lyon.

J'explique ici mon sic.

Il s'agit donc d'une re/présentation d'une sorte de cour de récré avec des tas d'enfants charmants et des pigeons. Les pigeons sont vrais mais les enfants sont des représentations en céréales agglomérées et comme il n'y a que ça à manger, les pigeons, devant les yeux des spectateurs vont manger les ceréales .

Mais le badaud, il verra quoi? Ben... des enfants en train de se faire dévorer par des oiseaux et...Peur...haine...désir...jouissance...


Appel au meurtre.


 

Il ne s'agit pas de prendre Kader Attia comme bouc émissaire de notre combat pour les pigeons mais de le rallier à celui-ci en lui montrant que

 toutes les victimes sont unies

par la même haine, et

la même méconnaissance

que les autres leur portent et  ne songent

qu'à les éliminer sous le même prétexte

d 'auto-défense à une agression imaginaire et mensongère !

Des enfants dévorés sont un stimulus pousse- au-crime déjà connu dans l'histoire de la délation et diffamation.

(En Russie et en Pologne les pogroms en furent déclenchés en ce nom: on accusait les juifs d'opérer ce à quoi ils répugnent le plus, à savoir d'utiliser le sang des enfants qu'ils tuaient(sic)pour faire leur matzots.


Quand on  sait  le tabou du sang de la religion juive, leur adoration pour les enfants( souvent rois), c'est un comble!)


Car ici, non seulement le mauvais objet tue mais encore il tue ce qui, dans l'imaginaire représente l'innocence. Il agresse ce qu'il y a de plus cher en nous, et pas toujours pour les meilleures raisons car l'enfant, c'est aussi notre narcissisme primaire.

 

C'est aussi le temps d'avant la castration. C'est aussi ce que nous devons "tuer" en nous pour grandir et devenir un adulte sans perversion. Ce qui donne à cette scène un grand retentissement inconscient. On y retrouve l'horreur de ce qui va instaurer le prototype du deuil et des séparations divrses imposées par la vie, le temps de la Loi qui interdit l'inceste et vous propulse dans le monde de l'humanité, monde structurellement insatisfaisant.C'est l'horreur de la castration.

Il s'agit ici d'interpréter et non d'agresser même si parfois mon ton pourrait le faire penser, pour essayer de montrer que

la voie éthique est ailleurs, dans la réhabilitation de l'image des pigeons et non dans l'appui aux pires fantasmes qui ne peut qu'aboutir à l'inverse.

donc ce  garçon de St Denis, bien de chez nous, Kader Attia, nous la joue à l'américaine en intitulant son  installation  "Flying rats". Donc, "rats volants". Sachant que le rat est l'animal (martyrisé dans le silence général) servant d'étalon-or à la détestation humaine, il y a peu de chances que cette expression soit bienveillante à l'égard de ceux qu'elle désigne, les pigeons.

 
Je suis très en colère de voir que ce monsieur Kader Attia, juif et arabe, donc de ceux qui ont pu souffrir au cours de l'histoire récente    des conséquences mortelles du fait d'être traité de "rat"en vienne à donner ce titre à son installation. Cette  expression de "rats volants"est utilisée par les gens de peu, les spécistes, persuadés qu'ainsi ils se gonflent eux-mêmes d'importance en dévalorisant de manière radicale

ces innofensifs granivores

martyrs

de notre domestication

irresponsable de notre abandon

et de notre haine égale à notre amour fasciné pour ce bel oiseau intelligent et très proche de l'homme.  Oui, intelligent. Je peux vous assurer pour en avoir sauvés et soignés que leur réceptivité et leur entendement de ce que je leur dis est pour moi un emerveillement renouvelé à chaque fois que je me suis vue comprise au quart de tour, et sans apprentissage aucun,  par eux.


 N'oublions pas que les malheureux rats, très inteligents comme tous les exclus qui n'ont que cette arme pour survivre et passer à travers les gouttes de la haine, sont tellement persécutés dans nos villes qu'ils n'ont comme unique possibilité de survie

que les lieux les plus sombres, les égoûts.

 Là où vont les tonnes

des excréments humains

avant d'aller polluer la nature.

Les rats, dans l'ombre menaçante,

 les miasmes de nos excréments,

sont ainsi en position

d'être transformés dans nos fantasmes en maîtres des étrons

en mauvais objets, en mangeurs d'enfants,

en ogres dangereux !

 Cette identification au rat, étalon-or de la détestation, n'est utilisée que dans le but 

de rabaisser au rang d'objet anal 

celui qui, de ce fait, sera considéré comme objet -déchet, petit a,

de trop, à jeter car à faire disparaître

comme repoussant et dangereux.

Pour rendre haïssable un groupe de vivants, c'est un moyen  très usité.

C'est en cela que je soutiens que 

le racisme est toujours un "ratisme",

et je suis presque sûre que sans spécisme, le racisme ne serait peut-être pas, en tous cas  il ne saurait se servir de l'animalisation de l'autre pour en faire un mauvais objet.

Les pigeons qui sont effroyablement mal traités par l'ingrat humain, crèvent de dénutrition. Il est interdit de les nourrir, du moins dans les pays comme la France.

Dans d'autres, ils sont encore symboles de richesse, de paix , d'amour, de fidélité et de beauté. Dans des pays arabes, par exemple !  

Il ne faut jamais oublier

notre responsabilité

car c'est l'homme

qui les a mis dans cette situation de dépendance par l'effet pernicieux de la domestication.

Cette domestication, de plus, a sélectionné des pigeons prolixes !

Elle a créé l'infantilisation propre à ce processus de "d'hommestication" qui rend tout animal trempé dans le bain-là ,  ainsi que sa plus lointaine descendance, "en mal d'homme"(Lacan) inapte à se débrouiller sans hommes. 

 Dépendants, les pigeons le sont aussi par la destruction de leurs habitats et lieux de nourrissage, affamés par la loi et la haine des hommes, diffamés à qui mieux mieux, afin de les exterminer. Comme ils sont très intelligents, malgré ce que nous en croyons par ignorance crasse, ils ont compris que leur seule chance de survie, même mauvaise, est de rester dans l'ombre de leur ancien "maître", celui  qui les a séduits puis abandonnés, l'homme.

 Ils n'avaient pas besoin qu'on enfonce le clou sur une image déjà bien injustement mais gravement détériorée..


Ici, la "plaisanterie" qui consiste à présenter des pigeons, paisibles granivores,  comme des anthropophages, en leur donnant pour toute pitance des figurines à l'image d'enfants en amalgame de céreales n'est pas sans conséquence néfaste sur la gente colombine.

Ce spectacle de Grand guignol frappe l'imagination, vise l'effet au lieu de viser l'intellect malgré l'objet pompeux de l'exposition sur "le temps".
Ici pourtant, les pigeons   n'y souffrent peut-être pas trop en dehors du stress de ce genre de lieux de passage, de la chaleur, la poussière, les transports d'une ville à l'autre dont on ne sait rien. Certes, ils sont nourris et logés...rêve de pigeon des villes, animal domestique abandonné sans toit ni graines. Il y aurait aussi à vérifier que les couleurs soient comestibles, ce dont je doute, vu que de sa haine des pigeons, Kader  parle sans vergogne dans ses interwievs.


 Dans cette installation, ce qui, a priori, me  pose le plus problème est l'idéologie fortement spéciste. C'est le fait que les pigeons martyrs de nos villes ingrates soient transformés en bourreaux! C'est une inversion de rôle qui confine au  négationnisme. Négationnisme qui mène à dire que ce qui est n'est pas, que les pigeons ne sont pas des indigents qui souffrent mais des nantis qui nous vampirisent...


De même, les révisionnistes négationnistes affirment au sujet de la Shoah que les juifs ne furent pas tués.

Mais qu' ils ont tout inventé pour se faire plaindre et surtout accuser les innocents aryens du monde "civilisé" aux fins de les dominer par la culpabilité et de les déposséder par les réparations que ça implique.

Bové en fit autant lorsqu'en l'an 2000 (que nous attendions avec une sorte d'illusion de paradis retrouvable), les agressions antisémtes faisaient rage. Il assura avec aplomb que tout était inventé par les juifs pour se faire plaindre, donc manipuler l'opinion en leur faveur. Blabla sur fond de soutien à Arrafat, comme chacun sait.Quelques

mois plus tard, il fut contraint de demander pardon aux juifs, mais le mal était fait.


Lance une rumeur, il en restera toujours quelque chose, au nom de l'inepte proverbe paranoïaque: "il n'y a pas de fumée sans  feu."


C'est le coup de la pseudo-victime qui est en fait bourreau, qu'on nous ressert allègrement, du côté gauche, à propos d'Israël, d'ailleurs. Car le négationnisme est loin d'être l'apanage de la droite. Et, comme on le voit avec les oiseaux "RATisés" afin de les RATiboiser, c'est un mécanisme mental qui est loin de se limiter au champ de la Shoah. C'est ce qui, en terme psychanalytique est désigné du mécanisme de défense cher aux pervers, le déni.


Il serait bon, pour continuer sur cette lancée, de RATionaliser un peu l'homme, propice à gober tous les messages pousse-au-crime, même les plus saugrenus.


Monsieur Kader Attia, coincé entre 2 identifications hélas peu compatibles de nos jours mais toutes deux de "races" assimilées à des rats pour mieux les asservir et les mépriser,  rejoue quelque chose de cette méprisable méprise sur le dos des pigeons, peuple diffamé et chaque jour exterminé par les municipalités de notre "douce" France.


Les victimes granivores du spécisme transformées en mangeurs d'enfants, cela ne peut pas ne pas évoquer les juifs accusés d'être buveurs de sang d'enfants,   pousse -au-délire diffamatoire imaginé pour les rendre effrayants et détestables, et justifier les pires pogromes à leur encontre. Surtout que les juifs ont aussi une forme de phobie religieuse: le sang leur est interdit.


Ainsi, les juifs furent d'abord diffamés, ensuite exterminés, comme le sont les pigeons accusés entre autres choses --toutes fausses-- de donner des maladies. Jusque là, qui connaît une seule personne malade d'une maladie de pigeons? Pas la DSV en tous cas. (Direction des services vétérinaires).


Cependant, c'est toujours au nom de l'hygiène et de la protection contre les maladies imaginaires que chaque matin des milliers de ces beaux oiseaux partent dans des cages se faire "traiter" dans des chambres à gaz, ou pire dans des caissons à vide d'air.


Non, on ne dit pas    "traiter" au public, expression nazie, on dit euthanasier…expression à connotation généreuse, car l'euthanasie a ceci de particulier qu'elle est là pour soulager une souffrance insupportable et ne se justifie que du fait qu'on ne peut rien faire d'autre car l'issue fatale est inéluctable.

Mais la même hypocrisie criminelle est là, montrant que le déni du crime est tout aussi présent. Ils n'ont pas besoin qu'on en rajoute. Ils souffrent déjà assez. La loi les affame. Les maires les font tuer de la pire des façons dans ces chambres à gaz ou à vide d'air. Ils sont empoisonnés par des tueurs urbains et non menacés de sanction car ici règne une grande indulgence, contrairement à ce qui se passe à l'encontre de ceux qui font leur devoir en les nourrissant.

Je suis convaincue que ce monsieur est à des années-lumière de savoir tout ça. Je ne l'accuse en rien d'être nazi. Je sais bien qu'il doit être simplement ignorant de ce qui se passe. Il ne sait pas que les pigeons ont besoin qu'on les aide. Il faut qu'il se responsabilise. Les pigeons sont les mal aimés de notre société  hygiéniste   soumise à Thanatos plus qu'à la pulsion de vie.

Ces petites victimes de la domestication sont des êtres aussi spoliés et massacrés que les chiens et chats errants des pays barbares de Serbie , par exemple, mais aussi du nôtre dans les DOM TOM, entre autres mais aussi dans nos associations saturées d'animaux abandonnés ou par leurs maîtres qui, sous n'importe quel prétexte (déménagement, comportement, etc.) s'en débarrassent en les assassinant ou le faisant faire par des vétérinaires patentés.

Et pourtant, il serait bon de les reconnaître enfin pour ce qu'ils sont, des animaux abandonnés afin que la loi qui interdit de les nourrir, l'article 120 de la préfecture de Paris soit abrogée. Je prends connaissance à cet instant d'une interview.  Interview où m. K.Attia avoue une phobie des oiseaux. D'autre part, il utilise un terme à propos des pigeons des villes, terme aux relents nauséabonds et même "naziabonds". Jugez en plutôt: "Dégénérescence de la race "!!!!!!!

Ceci montre la complexité de notre rapport aux animaux, lieu de projection et de fantasmes à gogo où l(on se donne le droit de dire des choses dont on rougirait de le proferer au sujet d'hommes!!!

 

**************************************

Je crois pouvoir, par ailleurs, vous montrer en quoi l'art qui utilise des vivants non volontaires ne peut être de l'art.
Cet art comptant pour rien, ou pour Hun, est dans la ligne des monstruosités de ceux qui, comme l'innommable imposteur Damien Hirst   utilisent les vivants pour les torturer en opposant à ceux qui veulent arrêter la main de ce bourreau d' animaux : "C'est possible. Liberté de l'artiste. Tout lui est permis!"

Non, utiliser du vivant n'est pas permis au regard de la Loi  de l'Oedipe, dont l'intériorisation est la condition de la morale chez les hommes.

C'est elle  qui interdit la satisfaction telles quelles des pulsions destructrices et demande pour cette décharge indispensable de la sublimation. Celle-ci est la condition de l'art. Sans sublimation, on est dans le passage à l'acte pervers. De même,  on sait avec Freud que  "la perversion est l'envers de la névrose". Le pervers réalise en acte ce que le névrosé se contente de réaliser en fantasme.

La perversion réifie l'autre pour le réduire à l'objet de pure jouissance désiré.

 C'est l'envers de la sublimation qui, elle, permet d'atteindre de manière détournée la satisfaction sans altérer le vivant, ni le réifier en lui ôtant toute subjectivité. L'accès à l'Autre en tant qu'alter ego est une marque de maturation indispensable pour en finir avec la barbarie de la petite enfance, dite par Freud, "perversion polymorphe de la petite enfance". C'est le temps où l'Autre, la mère est perçu psychologiquement comme ce qu'elle est physiquement: le lieu de la satisfaction de toutes les pulsions. Sans la mère, le petit d'homme n'est rien. Il meurt. Il a un fantasme de toute-puissance, croit qu'elle n'est là que pour lui. Il ne se pose pas la question du désir de sa mère car il est dans la problématique de la Jouissance mais le moindre retard de celle-ci à répondre à ses demandes, à son cri, le mettra en rage. Tout lui dit qu'il est "l'aimé" et se convainc ainsi qu'elle-même ne peut désirer autre chose que lui. C'est une position érotomaniaque. Ce qui est paradoxal, car, en fait le bébé est l'impuissance -même.Mais il est le lieu de pulsions partielles extrêmement  fortes, aussi fortes qu'elles le seront plus tard mais non limitées par la Loi dans  leur réalisation. Vous me direz qu'elles le sont par son impuissance. C'est vrai. Mais il n'est pas sans agir! Avec sa bouche, il dévore sa mère. Avec ce qui sort de son corps, urine et excréments, il peut détruire ce qui le gêne.

C'est là que l'acte hallucinatoire va venir à la rescousse. Satisfaisant son fantasme d'amour fusionnel qui lui donne faim de sa mère. ("L'amour, c'est miam-miam". Lacan.) Mais aussi fantasme destructeur quand il veut se venger des retards de celle-ci ou de ses incompréhensions de son état, de sa souffrance parfois. Car la mère ne peut objectivement pas tout et il prend ça pour de la mauvaise volonté intolérable de sa part. Elle devient alors un mauvais objet à faire disparaître et réapparaître à la demande !

Grâce à la Loi de l'oedipe, l'enfant sait bien qu'il ne peut aller aussi loin que ses fantasmes le demande pour satisfaire ses pulsions perverses, donc mortifères. Car la pulsion ne peut se rassasier et irait bien jusqu'à la destruction pure et simple de l'objet, destruction qui le laisserait néanmoins sur sa faim.

 

Le  désir humain ne se satisfait pas complètement, n'a pas de satiété, n'a pas de fin…d'où l'expression: "ça se mange sans faim." En effet, l'objet a est contourné, et donc jamais atteint dans la satisfaction de la  pulsion. La cause en vient de ce fait que l'homme parle le symbolique. C'est là qu'il habite imaginairement. Il en oublie que son réel, c'est qu'il habite la Nature et pas les constructions imaginaires qu'il en fait.

 La brèche que l'homme a laissé ouverte vers la barbarie, c'est le rapport aux bêtes. Là, il juge qu'il n'a pas à utiliser la même limite qu'il est contraint par la Loi de l'Œdipe de mettre entre lui et la destruction de l'autre humain.

Mais, me direz-vous, il s'agit aussi d'autre. L'autre humain comme l'autre animal est un vivant sensible et à ce titre, la morale veut qu'il soit épargné de ses pulsions barbares par la sublimation. C'est ainsi que l'homme se civilise. Mais au fur et à mesure que l'homme se protégeait de la nature par la technique, au fur et à mesure qu'il remplaçait la Nature par des constructions réelles, afin d'aller dans le sens de ses constructions imaginaires où il refaisait le monde en reniant sa propre nature, à savoir son animalité, il entrait dans un processus inverse à la civilisation: il devenait avec les (autres) animaux au plus proche de ce qu'exigeaient ses pulsions barbares et mortelles. La satisfaction de ces pulsions que la Loi de l'Œdipe lui avait fait abandonner était alors possible et, vous l'aurez deviné, la régression au stade de la perversion polymorphe de la petite enfance était alors fatale.

Tout cela à cause de son rapport aux (autres) animaux.

Rapport qu'il a choisi hors Loi, car il a désigné l'animal comme équivalent à un objet sans subjectivité, non alter ego. La sublimation, on l'a vu, permet la décharge de jouissance sans la destruction du sujet porteur de l'objet. Le respect de l'Autre est la condition de la maturation humaine. La création artistique va dans  ce sens en permettant satisfaction sans nuire à un autre imaginairement réifié. On ne peut donc utiliser des êtres sensibles morts ou vifs, pour faire un homme mature.

La civilisation ne peut prétendre à la fois être un barrage contre la barbarie et installer cette même barbarie comme principe d'une humanité qui, en rejetant son animalité, prétend que les bêtes ne sont pas des sujets. Au fins de les utiliser à sa guise, ou plutôt à la guise de ses pulsions non castrées (d'avant la Loi). L'art  est un des moyens de se rendre civilisé.  Tout y autoriser   ne peut être qu'imposture au regard de cette condition que l'art est une des issues non barbares à la perversion polymorphe et destructrice de la petite enfance... condition qui va dans le sens de la limite, au contraire!

 L'art b'art b'art n'en est donc pas. L'humain ne peut sortir de la perversion en gardant des secteurs de son activité dans la perversion. On ne peut être non-fumeur tout en continuant à fumer dans le fumoir, même si c'est uniquement dans ce fumoir. Et ceux qui ont lu Sade savent bien que dans le boudoir, on ne faisait pas que de la philo... Donc, les installations et autres performances modernes ne peuvent être de l'art, lorsqu'elles forcent des vivants, les rabaissant à l'état de choses non subjectives et non libres de leur destin.

Ce n'est  pas de la sublimation, donc pas de l'art. Cf. aussi cet article sur l'art b'art b'art: http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-254076.html  
 

 Et je rajouterai, personnellement:de l'art sans morale n'est pas de l'art. Cf. pourquoi dans mon texte plus haut.

 

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G
<br /> http://feqrqsdfqfead.host.com<br /> desk3<br /> [url=http://feqsqsdfqfead.host.com]desk4[/url]<br /> [link=http://feqaqsdfqfead.host.com]desk6[/link]<br />
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P
Ton site est bon et original ( psychanalyse des animaux?) donc si tu veux être référencé... envoie une photo et un résumé démonstratif.... si tu veux mettre un lien chez toi tu n'es pas obligé mais si tu insiste mets celui de peripherique ça vaut plus le coup... www.peripherique.org
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J
c'est trop! :0076: 00077: :78:<br /> lionel, c'est où le tableau des equivalences??
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J
j'adore tes comm, ma Delph!<br /> et c'est zero, pas o qui faut faire!<br /> <br /> alors comme toi et 75! ????<br /> :0032:<br /> :0075:
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D
:oo32:<br /> J'adore ton blog!<br /> heureusement qu'il y a des gens comme toi!<br /> bisous ma Jo
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J
zut ça marche pas! on commence à 32<br /> :0032:<br /> :0033:<br /> :0034:<br /> :0035:
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J
zut, j'ai oublié 00<br /> :001:<br /> :002:<br /> :003:
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J
bon, si personne ne parle de mon sujet, et ben je vais voir les smeyleys.<br /> alors, au hasard toujours!<br /> 1:1:<br /> 2:2:<br /> 32:32:
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J
trop marrant!<br /> je vais faire au hasard. on sait jamais...:0026:<br /> :0042:
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J
hem!merci Lionel. Et mon article, il t'a plu?:0012:<br /> bises. Jo
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J
:0046:<br /> on va voir si ça marche. Et ben, c'est qu'il y en a des choses dans un ordi.<br /> : 00coeur
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L
:0075: Jo tit coucou quotidien sur ton joli blog<br /> heu pour les smiley's c'est simple<br /> d'abord les codes se placent entre deux : <br /> c'est-à-dire= :00 (code)--->:<br /> ex: love= :0091:<br /> gros yeux= : 0012:<br /> coeur= :0075:<br /> tabac=:0029:<br /> ordi boum! = : 0046:<br /> tu as compris le principe?sauf qu'on ne place pas le=(égal) mais juste :00 le code et:<br /> voilà<br /> bizzzzzzzzzzz<br /> lionel
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J
Du point de vue de leur cpnfort, il y en a trop. Pourquoi? Comme je le dis ici, la domestication a selectionné les individus les plus p^rolifiques.<br /> NOus luttons mais sommes trop peu nombreux pour demander aux municipalités d'abandonner les tueruies et de s'orienter comme en Otalmie vers la contraception. Les graines contraceptives associées au pigeonniers contraceptifs serait l'idaéal. mais idéal n'esvpas français, et si tu veix te joindre à nous...ecris à ton maire et demande lui sans haine pour mes pigeons car ils adorent utiliser des sociétés qui les dechargent du boulot, sans haine demande des graines contraceptives. PLus on est, plus on a de l'espoir d'y arriver.<br /> Mais c'est très dur.Suis mon lien du début de cet article sur la question.
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P
N'y a-t-il pas trop de pigeons dans les villes? Comment résoudre ce problème?
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J
c'est vrai que c'est une rente pour les sociétés qui capturent les pigeons. et là pour le soit-disant artiste que je fais involontairement connaître.<br /> amitié.<br /> Jo
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H
des prétextes pour une histoire de gros sous, comme d'habitude, l'homme est vraiment le plus gros prédateur de la planète. Bisous
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