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Psychanalyse et animaux.

Dédié à DSK. Comment dire que le mal est haïssable à un amateur de corridas? La loi avec l'alinea 3 est la pute des oficionados.

28 Septembre 2005, 22:00pm

Publié par Jo benchetrit

Si quelqu'un peut me dire...pourquoi les hommes ne fichent pas la paix aux animaux..pourquoi la cruauté, la méchanceté entre humains mais aussi avec les bêtes...qu'il m'explique..

Ah? c'est le thème de mon blog? Ce ne veut pas dire que je peux comprendre, m'identifier aux autres hommes pour ressentir le sadisme de l'interieur.

Preuve en image en fin d"article. Hélas, c'était vrai.

Le sujet crucial de la souffrance imposée par l'homme aux animaux est minimisé car tout ce qui touche aux avantages acquis par l'homme sur les autres animaux est tabou ! Et rien de tel que la "ridiculisation"  pour empêcher les esprits éclairés  de  s'y pencher. La cause de ce tabou? C'est la peur de devoir céder de sa jouissance!

 

Ce qui est une erreur: là gît la clé des impasses des hommes, car là réside la raison de sa structuration psychique en animal barbare.

Je ne pense pas pour ma part qu'on doive argumenter. Car la pensée glisse, impuissante

sur le mal, comme le dit Hannah Arendt.

Ce qui est mal devrait tout "bêtement" être

interdit dans un pays civilisé.

Il y a longtemps que nous aurions dû en finir avec ces pratiques barbares en pleine lumière comme avec les autres,dans l'ombre des laboratoires d'expérimentation et dans les élevages, entre autres.

Mais tant qu'il y aura des hommes assez stupides pour cautionner l'horreur au nom de la tradition, de la santé etc...nous resterons le nez planté dans la boue de nos pulsions partielles et nous ne pourrons jamais progresser. Pas étonnant que nous ne voyions pas plus loin que le bout de notre nez!

Donc, en fin de compte, nous nous livrons pieds et poingts liés à l'ogresse qui préside à ces pulsions partielles non castrées: la pulsion de mort. Ce qui nous met en danger. Vous pouvez en voir les conséquences sur l'environnement.

Comme le disait Mao, "il ne faut jamais se battre sur le même terrain que l'ennemi". Les officionados vous font croire qu'il faut argumenter.
Mais c'est faux. La loi reconnaît d'ailleurs cette pratique comme cruelle. La dérogation, l'alinéa 3 est une imposture. Qu'importe la jouissance des amateurs de sadisme, qu'importe le beau, le laid, la tradition, enfin tout le patakès qui nous est servi quand ce sujet est abordé, qu'importe le: "Tu ne peux pas savoir tant que tu ne l'as pas vu." (qui soit dit en passant, en culpabilisant les dupes et les forçant ainsi à y aller au moins une fois pour avoir, selon eux le droit de  dire qu'ils l'ont autant détesté que prévu, est l'essentiel de l'argent récolté par les gens de peu qui font leur beurre dans  ces activités sans nom  ), ce qui importe, c'est savoir si c'est bien ou mal.

 Qu'importe encore le mauvais exemple que donnent les amateurs artistes sans coeur et sans cervelle? Car la seule argumentation c'est:  "On ne doit pas abuser de son pouvoir pour jouir au détriments des autres vivants sensibles, quelqu'ils soient. Ce n'est pas le contexte, la musique, la tenue, le geste, la danse, la qualité des gens qui aiment ça, etc. ou le genre des victimes qui font le barbare, mais son acte.


Contrairement à ce qu'on aurait pu attendre, la maigre loi qui reconnaît comme sensibles les animaux est bafouée à jet continu. Les hommes vivent avec les bêtes en l'ignorant et, ce, de manière...paradoxalement légale. La schizophrénie humaine fait qu'il y a clivage entre la reconnaissance de la sensibilité des animaux et les actes que nous perpétrons sous le chapeau de choses honorables, où réside la sublimation   condition-même de la civilisation  comme la science et l'art, mais en fait des secteurs non sublimés car revendiquant de manière folle la liberté sans l'éthique. Ou encore des secteurs comme les loisirs, comme les corridas, la gastronomie qui est source de malheurs monstrueux... etc...longue liste de dérogations plus ou moins officielles qui aboutit à ceci: avec les animaux les hommes se donnent tous les droits. C'est ce qu'on appelle une ZONE DE NON DROIT.
Or c'est ce rapport hors-loi qui fonde l' espèce humaine. Ainsi, l'homme se definit de ceci: il rejette son animalité. Mais dans le même mouvement, il tombe dans la bestialité!
Ceci n'est pas un hasard mais un rapport de cause à effet. "Ce qui est forclos du symbolique réapparaît dans le réel." Lacan.
La bestialité n'est pas repérable à proprement parlé chez les autres animaux et est propre à l'homme. Car elle est synonyme de barbarie.
 La bonne question, au sujet de celle-ci, c'est:"comment s'en débarrasser?" Simplement. Mais c'est hautement compliqué et aléatoire, et vraiment ambitieux quand on découvre_ à la lumière de ce qui se passe dans le réel_ce qu'est l'humanité.

je vous copie ceci trouvé sur un site d'une association qui semble très bien :

http://www.beauregard.fr/PAGES/CORRIDA.html

Vous le lirez mieux en suivant le lien.  

                       

LA CORRIDA, UN MEURTRE
SANS CIRCONSTANCES ATTENUANTES !
 

   
   

Corrida : vivre « avec ça »


Comme on ne choisit pas nécessairement son lieu de vie, je voudrais tout d’abord assurer de ma profonde compassion les habitants anticorrida d’Alès, Arles, Bayonne, Béziers, Carcassonne, Dax, Fenouillet, Floirac, Fréjus, La Brède, Mont-de-Marsan, Nîmes, Rieumes, Vic-Fezensac, etc. — au total, 71 villes et villages de France —, qui doivent, durant une bonne partie de l’année, vivre en sachant que, dans leur ville même, sont organisés des spectacles barbares d’un autre temps dans lesquels des taureaux, animaux magnifiques et pacifiques, sont torturés puis mis à mort par des brutes machistes vêtues du ridicule « habit de lumière ». Au nom d’une « tradition » et sous un pseudo-alibi « culturel », alors que la tauromachie n’est que la mise en scène de la souffrance et de la mort exercées sur un animal que ses tortionnaires prétendent « aimer ». Les lecteurs qui ont une impression de « déjà-lu » ne se trompent pas, il me semble effectivement bon de rappeler régulièrement que ce genre de cruauté existe toujours.
Et si on proposait l’abolition de la corrida ? C’est justement la proposition de loi qui fut déposée à l’Assemblée nationale le 8 juin 2004 par Muriel Marland-Militello, députée des Alpes-Maritimes. Le CRAC (Comité radicalement anticorrida), tél. : 06 75 90 11 93 (Jean-Pierre Garrigues, président), 04 67 01 23 29 (Thierry Hély, vice-président), met à votre disposition une pétition anticorrida.

Luce Lapin - CHARLIE HEBDO


Texte de la pétition :


« Nous, soussignés, considérant que l’existence et la recrudescence de la barbarie tauromachique ne sont pas dignes d’un pays dit civilisé et sont en contradiction avec l’essence même de la république et de la démocratie, demandons l’abrogation de l’alinéa 3 de l’article 521.1 du Code pénal, qui tolère que des sévices graves et des actes de cruauté soient infligés à des animaux sous couvert de tradition locale. La pratique tauromachique est en contradiction totale avec le principe d’une république une et indivisible, puisque ce qui est réprimé par une amende de 30 000 euros et par deux ans de prison sur l’essentiel du territoire français est permis par la loi sur une petite partie du sud de la France. Comme l’énonce le magistrat Gérard Charollois : “On ne réglemente pas la torture, on l’abolit !”
Dans l’attente de cette abrogation, nous exigeons l’interdiction immédiate de l’accès des arènes lors des corridas aux mineurs de moins de dix-huit ans. En effet, par son caractère obscène, la vision de scènes de torture est bien pire que les images dites pornographiques. Par ailleurs, la contemplation morbide de ces actes d’une cruauté inouïe par des enfants en pleine construction affective est intolérable et extrêmement dangereuse. »


C.R.A.C

L’agonie du taureau marron :
la corrida, c’est ça !

Jérôme Lescure : « J’ai dédié mon film à tous ces êtres torturés que je ne peux oublier. Je le dédie aussi à ce taureau marron dont le regard a croisé mon objectif... Ce taureau qui, face à un matador “maladroit”, fut torturé pendant plus de trente-cinq minutes dans les arènes de Châteaurenard... Ce même taureau qui fut mis à mort plus de huit fois, et qui cherchait constamment une issue pour fuir... Ce même taureau à qui on a dû sectionner la moelle épinière à l’aide du descabello (épée courte avec “butée” sur la lame qui permet de paralyser le taureau s’il reste debout après l’estocade) afin de pouvoir l’achever tranquillement... Une fois à terre, ce même taureau à qui on a planté un poignard (puntilla) qu’on a vrillé dans sa nuque sous ses hurlements de douleur. Je dédie enfin mon film à cette Force de Vie qui a été traînée à terre hors de la vue d’un public en pleine jouissance et qui, jusqu’au bout, respirait encore. Repose en paix, mon beau.
Vous trouverez les images de son agonie sur le site du CRAC (www.anticorrida.com), rubrique “La preuve par l’image” - corrida de Châteaurenard : extraits 3, 4 et 5. Vous le verrez également dans Alinéa 3 [DVD disponible sur demande au CRAC], à chaque tercio, mais aussi à la fin, dans un dernier hommage, lorsque son regard a croisé le nôtre, à Delphine et à moi. »
J’ai vu Jérôme récemment. Il m’a raconté le «taureau marron ». M’en a montré les images qu’il a filmées. Depuis, elles me poursuivent. J’ai tenu à ce que lui vous la rapporte, cette agonie, avec sa sensibilité d’auteur. Je connais par cœur les arguments des aficionados, toujours les mêmes, dégoulinants de mauvaise foi. Ils diront qu’il y a les « mauvais toreros », conviendront du bout des lèvres de la « boucherie » de « cette corrida-là », tout en la qualifiant d’exceptionnelle. Il n’y a rien d’« exceptionnel » dans les cinq corridas qu’ont vues Jérôme et Delphine Simon (secrétaire nationale et porte-parole du CRAC). Car la souffrance et la mort d’un être vivant, humain ou animal, ne peuvent en aucune façon être banalisées.
Luce Lapin


Voici le taureau marron mis à mort 8 fois !

Tableau de Thierry Hély, vice-président du CRAC

ALINÉA 3

Un film de Jérôme Lescure

   

Avant l’arène…

Les élevages
L’apprentissage de la souffrance commence très tôt. Les jeunes veaux subissent une série de tests cruels dans les arènes afin de sélectionner ceux qui seront sacrifiés, mais aussi les reproducteurs des futurs « champions »… Les plus faibles serviront de cobayes aux apprentis matadors. Il faut bien que les jeunes se fassent la main !
Même chose pour les vaches : si elles ont une attitude défensive lors des tests, elles seront sélectionnées pour la reproduction ; les autres prendront le chemin de l’abattoir…
Nourris au pienso compuesto (nourriture riche et grasse), les animaux peuvent gagner jusqu’à 15 % de leur poids et paraître ainsi plus impressionnants (en réalité, ils sont simplement moins mobiles…).


L’afeitado
Cette pratique barbare consiste à scier à vif 5 à 10 cm de corne. L’opération dure une vingtaine de minutes et génère d’horribles souffrances pour l’animal. Il est enfermé dans un caisson, et seules les cornes dépassent. Cette mutilation modifie la perception de l’espace pour le taureau. Tous les toreros réclament l’afeitado. En termes de douleur, cette « intervention » reviendrait à nous scier une dent à vif… Les cornes sont ensuite poncées et éventuellement reconstituées avec de la résine.
Nous avons des preuves de ce que nous avançons : vous verrez dans ce film des images de l’afeitado.

Le transport
Les taureaux sont ensuite transportés vers les villes taurines.
Une nouvelle épreuve pour eux…


La « préparation » au massacre
Avant le combat, le taureau est « préparé »
(source : Alain Perret, La Mafia tauromaniaque, écrit à partir des confidences d’un vétérinaire taurin repenti).
Yeux enduits de vaseline, injections en tous genres, pattes parfois aspergées d’essence de térébenthine, ce qui procure à l’animal des brûlures insupportables, pour qu’il s’agite et qu’il ait l’air d’un « fauve », aiguilles cassées dans les testicules, dans le but de l’empêcher de s’asseoir ou de s’affaler, coton enfoncé dans les narines et qui descend jusque dans la gorge, dans le but de rendre plus difficile la respiration, coups de pied ou de planche sur l’échine et sur les reins (pour ne laisser aucune trace).
Les sabots sont parfois limés, voire incisés, et on enfonce des coins de bois entre les onglons ; cette opération est faite pendant la contention dans la boîte à treuil (en même temps que l’afeitado).
Juste avant d’entrer dans l’arène, on lui laisse tomber plusieurs fois des sacs de sable de 100 kilos sur les reins, après l’avoir immobilisé.
Observez sur les images du film les nuages de poussière qui s’échappent du dos de l’animal à la sortie du toril…
Maintenant, le « spectacle » peut commencer !


Les différentes étapes de la torture…
Lorsque le taureau sort du toril, les valets de piste (peones) le font courir pour l’essouffler, le désorienter et le fatiguer, en agitant leurs capes pour le provoquer de loin avant de courir se réfugier derrière les barrières. C’est alors que commence la torture codifiée.


Premier acte : le tercio de pique
Pour rendre l’animal « toréable », il faut commencer par l’affaiblir. C’est le rôle des deux picadors qui entrent alors en piste, armés de leurs puyas (longues piques).
Le coup de pique se doit d’être planté entre la quatrième et la septième vertèbre dorsale, coupant les muscles releveurs et extenseurs du cou, et entre la quatrième et la sixième vertèbre cervicale, pour sectionner les ligaments de la nuque.
À chaque poussée du taureau la pique s’enfonce un peu plus, jusqu’à 14 cm. De deux à cinq fois, successivement, la pique fouille, s’enfonce, meurtrit l’animal.
Ce dernier ne pouvant plus bouger la tête, et la gardant baissée lors des différentes passes qui suivront, ce qui n’est que le résultat physique de sa douleur donne l’impression que le taureau va charger à tout moment.
Gros avantage pour le matador : le taureau ne relevant plus la tête, tout danger, ou presque, est écarté.


Deuxième acte : le tercio de banderilles
Ces harpons de cinq centimètres ont pour but de faire évacuer le sang vers l’extérieur pour empêcher qu’il y ait hémorragie interne suite au travail du picador, et s’assurer ainsi que le taureau ne flanchera pas avant la fin du spectacle.
Une fois enfoncés dans les muscles, les harpons ne s’en détachent plus, provoquant une vive douleur à chaque mouvement de l’animal…
Chaque taureau reçoit ainsi trois paires de banderilles.

Troisième acte : le tercio de mort
Après que les peones ont fait faire à nouveau quelques passes au taureau, stimulant l’animal déjà meurtri pour mieux l’épuiser et accélérer l’hémorragie, il est enfin « prêt » pour le troisième acte : le tercio de mort.
Le tueur ou matador attire et dirige à l’aide de son étoffe rouge les charges du taureau, ridiculisant et humiliant l’animal à bout de force.
ll lui fait ensuite baisser la tête (en mettant par terre la cape) pour lui planter l’épée dans le garrot, ce garrot déjà martyrisé par les piques et les banderilles.
Très souvent, l’arme mal plantée peut sortir par les flancs ou transpercer un poumon, la victime semble alors vomir son sang et meurt asphyxiée (hémorragie interne).
Quand le premier coup d’épée ne tue pas assez vite, un peon se glisse derrière le taureau et, d’un geste vif, retire l’épée.
Il la rendra au matador, qui recommencera la mise à mort. Il n’est pas rare que des taureaux reçoivent ainsi six à sept coups d’épée, et souvent plus !
Tout cela aussi, vous pourrez le voir dans le film.
Parfois le taureau ne meurt pas assez vite, il faut alors utiliser le descabello, épée spéciale en forme de croix, pour le faire tomber.
Dans tous les cas, un coup de grâce est donné à la nuque, un peon s’approche du taureau à terre et lui plante un poignard dans la nuque (puntilla) pour sectionner la moelle épinière. Le taureau, secoué de spasmes, sombrera peu à peu… Dans un cas sur trois, après la puntilla, le taureau est tiré vivant hors de l’arène…
Vous en aurez la preuve en regardant ces images.
Pendant qu’une pluie de fleurs honore le matador au son de la fanfare, un attelage traîne le corps du taureau « tant respecté » comme une épave hors de la vue du public. Les valets de piste effacent avec un râteau prévu à cet effet les traces de sang sur le sable, pour ensuite ouvrir la porte du toril… et faire entrer la victime suivante.
Et ils seront six à être sacrifiés dans l’arène…

Opération "Alinéa 3"
En 2004, Jérôme Lescure a assisté à cinq séances de torture dans le sud de la France. Si il a fait cette démarche, c'est justement pour nous éviter d'aller constater par nous-même, si besoin était, la réalité de la barbarie tauromachique. Car il ne faut surtout pas tomber dans le piège des acteurs de la mafia des arènes : "vous n'y comprenez rien, vous n'êtes jamais allé voir une corrida, vous ne pouvez pas en parler..." Evidemment, avec plus de 450 millions de citoyens européens, si nous devons tous aller voir au moins une corrida, les arènes seront pleines pour les siècles à venir... Et si en plus vous êtes en haut des gradins, vous n'aurez même pas réalisé que vous venez d'assister en direct au massacre à l'arme blanche de six herbivores paisibles...
Depuis des décennies, les medias ne diffusent que des images édulcorées de la corrida, pour ne pas choquer! Ils contribuent ainsi à entretenir le mythe de la fête et du héros en habit de lumière.
En 2004 donc, Jérôme Lescure accompagné par Delphine Simon, a vécu toute l'horreur en direct, pour contribuer, par son témoignage, à rendre notre "humanité meilleure", comme le précise fort justement Albert Jacquard, président d'honneur du CRAC. Son DVD, intitulé « Alinéa 3 », un film choc de 15 minutes, montre la réalité de la corrida. Des images d’une netteté époustouflante. Après « le film de la honte », un document pionnier tourné par Thierry Hély en 2000 dans les arènes de Béziers, avec ce nouveau film la vérité sur ce spectacle barbare ne peut plus et ne doit plus être ignorée.
C’est la raison pour laquelle le DVD de Jérôme Lescure vient d’être dupliqué à 4000 exemplaires. Le lundi 16 mai 2005 les 577 députés de la nation ont reçu une copie du film « Alinéa 3 » accompagné du livret explicatif et d’une pétition déjà cosignée par plus d’une soixantaine de personnalités de tous horizons. Nos élus sont invités à signer à leur tour cette pétition pour l’abolition des corridas en France.
Avant la fin du mois, les sénateurs recevront à leur tour ce document accablant. Puis ce sera le tour des maires des 100 plus grandes villes de France, des présidents des conseils généraux et régionaux, de l’ensemble des députés européens (il existe une version anglaise de ce film), des membres du gouvernement et des responsables de toutes les formations politiques (à l’exception de l’extrême-droite – on ne peut pas protéger les animaux et prôner la xénophobie…).
Bien entendu le film de Jérôme Lescure sera également envoyé au chef de l’Etat, qui s’est d’ailleurs déjà exprimé dans la presse pour dénoncer la barbarie tauromachique (le point et le Nouvel Obs).
Après avoir vu ce film, en espérant qu’ils aient au moins le courage de le regarder, nos élus ne pourront plus jamais dire : « NOUS NE SAVIONS PAS… »
Rappel : l’alinéa 3 de l’article 521.1 du code pénal tolère que des « sévices graves et des actes de cruauté » puissent être pratiqués sur des animaux pour les « courses de taureaux et les combats de coqs » dans le cas d’une « tradition locale ininterrompue ».

Jean-Pierre Garrigues
Président du C.R.A.C.

 

La distribution de ce film s’inscrit dans la démarche du Comité Radicalement Anti-Corrida : le but est d’informer sur la réalité de la pratique tauromachique.
L’alinéa 3 de l’article 521-1 du Code pénal (article qui réprime les actes de cruauté et sévices graves sur animaux) tolère actuellement dans notre pays les corridas et les combats de coqs dans les régions dites de « tradition locale ininterrompue »…
Madame Muriel Marland-Militello, députée des Alpes-Maritimes, a déposé le 8 juin 2004 une proposition de loi visant à abroger cet alinéa (proposition n° 1 652).
À l’heure où, en Catalogne espagnole (dans le pays berceau de la tauromachie), seize villes, dont Barcelone, se sont déclarées antitaurines par vote démocratique du conseil municipal, à l’heure où l’Angleterre a aboli la chasse à courre, à l’heure où l’Europe reconnaît de plus en plus de droits aux animaux, ne serait-il pas grand temps en France de ne plus « tolérer » la torture ?
Outre les associations françaises présentes à nos côtés, le nombre de partenaires étrangers qui soutiennent cette campagne du CRAC montre si besoin était que l’Europe nous regarde, et qu’elle attend de nous une évolution vers plus d’humanité !
Des sponsors médias nous soutiennent également, et si les bannières de deux radios apparaissent ici c’est parce que, pour la première fois en France, en 2005, le CRAC a initié avec elles une campagne radiophonique de grande ampleur : des spots enregistrés par des personnalités de tous horizons dénonçant la barbarie des arènes passent régulièrement sur les ondes…
Un vent d’espoir s’est levé sur la France. Espérons qu’il emportera avec lui cette barbarie d’un autre temps…

     
 

LA SOUFFRANCE N'A PAS DE VISAGE

Vous allez vous dire "Mais de quoi se mêle-t-elle... une page anticorrida sur le site du refuge !". Je suis contre toute forme de cruauté, qu'elle soit infligée à des chiens, des chats ou... des taureaux. Cet été, je me suis battue pour faire cesser un carnage de corbeaux dans une petite commune. Des chasseurs s'amusaient à les tirer, plantés au milieu d'un parking public, couverts par un arrêté préfectoral ! J'ai également tenté d'empêcher la venue d'un montreur d'ours lors de la fête de la chasse dans la même commune (sans succès). Dès qu'un cirque s'installe dans le département, j'ameute le maire, la préfecture, la gendarmerie afin de vérifier que le cirque soit bien en possession de toutes les autorisations nécessaires (certificat de capacité et d'ouverture). Je suis dégoûtée par les conditions de transport des animaux de boucherie, par l'élevage intensif des poulets, par le gavage des oies et j'en passe...

Que les détracteurs se calment ! Je ne suis pas une de ces "foldingues" uniquement préoccupées par la détresse animale : l'an 2000 m'a apporté Lucie, une magnifique petite fille âgée de 11 mois, que mon mari et moi avons accueillie avec joie alors qu'elle devait partir dans un refuge... pour humains.

J'ai choisi de me pencher sur la détresse canine et féline car la Nièvre manque cruellement de refuges pour accueillir tous les animaux abandonnés. Nous avons le bonheur de vivre des moments de joie intense lors d'un placement inespéré. Mais quelles satisfactions peuvent bien obtenir toutes ces associations qui se battent dans l'ombre contre la tauromachie, contre les cirques ? Les maires accueillent les cirques à bras ouverts au mépris de toute législation. Ça fait de l'animation gratuite dans la commune pour les vacanciers ! Pour les corridas, c'est également une histoire de fric, un attrape-touristes. J'adresse donc tous mes encouragements et mon soutien à ces associations.

Et vous, internautes, je vous remercie d'imprimer la pétition anticorrida, page "CAMPAGNE", sur le site du CRAC et de la leur envoyer.
http://www.anticorrida.com

La Présidente du refuge de Beauregard
Laurence Chamberland

     

À lire :
La Mafia tauromaniaque, pamphlet d’Alain Perret (réédité en mai 2004), préface de Philippe Val. Extraits : « C’est un livre de combat, documenté, précis […]. » « Le toréador a beau cambrer ses petites miches comme un danseur, il n’est pas un danseur. Il est une pauvre brute qui fait souffrir pour le plaisir. » « La souffrance, toute souffrance est dégueulasse.
La peur pue, le dégoût empoisonne, la haine aveugle, et la peur, le dégoût et la haine sont les enfants de la souffrance. »

À commander à Alain Perret,
38, rue Monge,
75005 Paris.
Prix de soutien :
10 euros, port compris, chèques
à l’ordre d’Alain Perret.

Luce Lapin

                 
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DSK: lui aussi...il aime les corridas. Où va la France?

Il arrive parfois que l'on apprécie quelqu'un...et que l'on apprenne un jour qu'il en est, des cosses géantes, et... Quel choc! voilà, aujourd'hui la déception c'est DSK. 

Va falloir que je me trouve un autre président.

Sauf si, par chance, il change en lisant cet article et surtout les traitements atroces qui sont imposés au taureau avant la corrida qui, elle-même, est terriblement choquante. Comment peut-on être raffiné, intelligent, civilisé et aussi indifferent puisque  oficionado ?

 

 

 

 

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J
j'ai fait ça ce patin. Mais mon post a été supprimé assez vite. j'en ai fait un autre mais n'y suis pas retournée.
Répondre
B
Il me semble que DSK a un blog, peut-être serait-il intéressant d'essayer de le contacter avec sincérité pour lui expliquer ta déception. Il n'est jamais trop tard pour prendre conscience que l'on fait quelque chose de mal !
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J
Bravo, Sissi, ça prouve que tu es en bonne santé mentale...du moins pour moi.
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S
Hoorible...je déteste les arênes avec des corridas...!
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