3°Je ne te tiens en rien pour responsable de ce qu'ont peut-être fait tes ancêtres aux miens il y a plus de 500 ans!
Ni même de ce qu'ont peut-être fait vos parents durant la guerre.
D'ailleurs, le fait d'avoir vécu à ces moments-là n'en fait pas des coupables.
Faudrait être fou pour dire aux descendants que l'on doit leur faire payer ce qui s'est passé avant eux, donc sans eux, il y a 2000 ans...
Tiens! ça me rappelle votre catéchisme avant Jean XXIII et Vatican 2. Ma mère a vécu ça en classe: on lui reprochait d'avoir "tué" le Bon dieu".
J'ai une amie à Cachan qui a quitté l'église car après la guerre le curé a osé demander de pardonner aux juifs.
Les camps avaient été découvert et on avait fait le décompte des 6 millions de personnes tuées parce que d'origine juive!
Mais fallait pardonner aux juifs (d'avoir tué le Bon Dieu!)!!! Ecoeurée, elle n'a plus remis les pieds à l'Église et sa foi en a pris un coup.
Or elle avait été pieuse. Elle a fini chez Rocard, lol.
Le même connard et ses potes avaient ri de trouver un chat emmuré.
Le nazisme n'aurait pas été aussi bien accueilli sans doute si les populations n'avaient pas été endoctrinées par ce catechisme.
Alors, la religion de l'amour et du pardon... Y a comme un défaut: le totalitarisme.
Heureusement, il y a eu Vatican II. Si il ne devait y avoir qu'un saint, ce serait Jean XXIII .
Au fait, tu penses quoi de Vatican II?
4° pour les communistes, c'est autre chose. Je ne comprends pas bien ce choix d'être au PC.
ça n'est pas quelque chose de naissance mais un choix.
Je reproche aussi le choix de parti et de sectes d'extreme droite raciste et-ou antisemite. Toi non?
Bon, j'espère que tu comprendras qu'il y a un malentendu et que je parle d'histoire plus ou moins recente, pas des cathos d'aujourd'hui.
Je me sers aussi de l'Inquisition pour montrer que l'islamisme en est au même point de parano.
Dsl, je ne vois rien de comparable ailleurs. L'inquisition a couvert plusieurs siecles, avant même de s'appeler ainsi.
C'est un joug terrible qui a etranglé pas mal de pays depuis le 10° siecle jusqu'au 19°, la france jusqu'à la revolution et d'autres pays jusqu'à Napoleon (liberateur, mais helas faisant d'autres horreurs) en 1808 donc pour l'Espagne. Depuis le 10° siecle, l'eglise a fait la chasse aux "hérétiques". Donc, durant près de 1000 ans, et, après tout, Hitler ne se prévalait pas du christianisme, mais son poison n'aurait pas si bien pris si ce n'etait sur ce terreau, le catholicisme a fait regner la terreur, je suis desolée, ce n'est en rien de ta faute.
Non seulement en Europe, mais aussi là où ils ont fait de la mission musclée, comme en Amerique du Sud. (demande aux indiens)
En toute rigueur, il faut savoir que le Saint Office, nouveau nom de l'inquisition, existe toujours.
MAIS, en France en 1905, grâce à la séparation église-état (précieux!), ce n'est plus dangereux.
En Espagne depuis 1978, c'est acquis aussi.
Et je crois que les mentalités ont assez évolué de ce côté-là pour que cette maladie infantile ne prenne plus.
Mais je me trompe peut être. L'homme sachant si bien régresser...
Alors que la charia peut sévir un jour ici, on ne sait pas, mais sévit déjà ailleurs.
Résumé de ma pensée en une phrase: IL FAUT TIRER LES LEÇONS DE L'HISTOIRE.
Bien à toi, j.
La lutte contre l'hérésie avant l'Inquisition[modifier] La lutte contre les hérésies n'est pas née avec l'Inquisition. Avant l'institution de cette dernière, la recherche des hérétiques est confiée à l’ordinaire (le plus souvent, l'évêque) et la punition au juge séculier. La lutte anti-hérésies n'est pas du seul domaine de la papauté : au contraire, en raison de ses dimensions sociales, les États s'en chargent eux-mêmes. Ils collaborent avec la papauté. Les premières formes de répression étaient apparues au début du xe siècle : à Noël 1022, Robert le Pieux avait fait brûler dix clercs de la cathédrale d'Orléans. C'était le premier bûcher de l'histoire de la lutte contre l'hérésie en Occident. Faisant suite à l'accord de Vérone entre Lucius III et Frédéric Barberousse, la décrétale Ad abolendam (1184) fait ainsi de la répression de l'hérésie un élément constitutif du pouvoir de l'Empereur.