Anne Franck: un Mozart littéraire assassiné...Photos colorisées. Emotion.
ETRE ASSASSINE PAR LA LIE DE LA TERRE... Par des genres Dieudonne et SSoral...et/ou leurs adeptes.
Assassinée quand on a la vie devant soi...
Etre assassiné quand on vaut un milliard de fois plus que ses assassins, voici ce qu'a vecu la si jeune Anne. ainsi que sa soeur, mais aussi 6 millions de juifs,
ainsi que des roms, des homos, des justes, des résistants. Hitler voulait assasssiner TOUT juif sur terre... il en a qd même tué la moitié. Et pas tout seul, hein. On tue pas des millions de gens sans la complicité de millions d'autres.
Cette petite écrivaine avait l'étoffe des grands.
Sa jeunesse, sa beauté, son enthousiasme de vivre, sa belle ecriture, si vive, si precise, si audacieuse, si ecorchée.
tout ça rend encore plus difficile de voir cette video.
On a assassiné des enfants à Toulouse. Eux aussi avaient le droit de vivre.Tout cela à cause du delire antijuif qui fait retour partout, en particulier sur le net.
Je te le crie dans le silence glacial des medias:
Connard moyen, tu gagnes souvent, mais tu perds à la fin.
Mais la pourriture peut renaitre de ses restes et...
Au Japon, des exemplaires du journal d'Anne Franck ont été vandalisés :
http://www.lefigaro.fr/livres/2014/03/14/03005-20140314ARTFIG00059-vandalisation-du-journal-d-anne-frank-un-chomeur-arrete.php
DEBUT DU JOURNAL D'ANNE FRANCK:
"Samedi 20 juin 1942
C’est une sensation très étrange, pour quelqu’un dans mon genre, d’écrire un journal. Non seulement je n’ai jamais écrit, mais il me semble que plus tard, ni moi ni personne ne s’intéressera aux confidences d’une écolière de treize ans. Mais à vrai dire, cela n’a pas d’importance, j’ai envie d’écrire et bien plus encore de dire vraiment ce que j’ai sur le coeur une bonne fois pour toutes à propos d’un tas de choses. Le papier a plus de patience que les gens : ce dicton m’est venu à l’esprit par un de ces jours de légère mélancolie où je m’ennuyais, la tête dans les mains, en me demandant dans mon apathie s’il fallait sortir ou rester à la maison et où, au bout du compte, je restais plantée là à me morfondre. Oui, c’est vrai, le papier a de la patience, et comme je n’ai pas l’intention de jamais faire lire à qui que ce soit ce cahier cartonné paré du titre pompeux de "Journal", à moins de rencontrer une fois dans ma vie un ami ou une amie qui devienne l’ami ou l’amie avec un grand A, personne n’y verra probablement d’inconvénient.
Me voici arrivée à la constatation d’où est partie cette idée de journal ; je n’ai pas d’amie.
Pour être encore plus claire, il faut donner une explication, car personne ne comprendrait qu’une fille de treize ans soit complètement seule au monde, ce qui n’est pas vrai non plus : j’ai des parents adorables et une soeur de seize ans, j’ai, tout bien compté, au moins trente camarades et amies, comme on dit, j’ai une nuée d’admirateurs, qui ne me quittent pas des yeux et qui en classe, faute de mieux, tentent de capter mon image dans un petit éclat de miroir de poche. J’ai ma famille et un chez-moi. Non, à première vue, rien ne me manque, sauf l’amie avec un grand A. Avec mes camarades, je m’amuse et c’est tout, je n’arrive jamais à parler d’autre chose que des petites histoires de tous les jours, ou à me rapprocher d’elles, voilà le hic. Peut-être ce manque d’intimité vient-il de moi, en tout cas le fait est là et malheureusement, on ne peut rien y changer. De là ce journal. Et pour renforcer encore dans mon imagination l’idée de l’amie tant attendue, je ne veux pas me contenter d’aligner les faits dans ce journal comme ferait n’importe qui d’autre, mais je veux faire de ce journal l’amie elle-même et cette amie s’appellera Kitty.
Idiote ! Mon histoire ! on n’oublie pas ces choses-là.
Comme on ne comprendra rien à ce que je raconte à Kitty si je commence de but en blanc, il faut que je résume l’histoire de ma vie, quoi qu’il m’en coûte."