Aymeric Caron affronte Jean Michel Cohen, nutritionniste, sur le végétarisme. JM.Cohen est d'accord avec lui!
J'avais écrit il y a quelques années au dr Cohen pour lui demander de faire, dans le cadre des régimes pour maigrir qu'il établit, un régime pour les végétaliens. A l'époque, même s'il m'avait rassurée, il m'avait dit devoir y réfléchir... A présent, il a beaucoup progressé et affirme que le végétarisme n'est absolument pas mauvais pour la santé. mais quid du végétalisme, le seul regime qui ne torture pas les bêtes?
Je n'ai pas écouté ce débat, mais je pense, à lire ce qui suit, qu'il fut plus que courtois. mon autre question, c'est de savoir si le dr Cohen a dit, ou pas, qu'il était meilleur pour la santé.
L'article suivant axe les choses sur l'ostracisme dont les vegetar(l)iens sont victimes.
http://www.marianne.net/Les-vegetariens-sont-ils-un-brin-paranos_a229537.html
A l’occasion de l’assemblée Marianne « Qu’est-ce qu’ils nous font manger », le journaliste et écrivain Aymeric Caron a défendu avec ferveur le végétarisme, face au nutritionniste Jean-Michel Cohen. Si le second n’est pas défavorable à une alimentation excluant la viande – « on peut parfaitement réguler sa consommation sans manger de viande » – le premier en a fait un sacerdoce.
Et à l’écouter, ce n’est pas facile tous les jours. « Combien de fois on m’a dit que j’étais un type bizarre, sectaire », a-t-il déclaré devant une assemblée composée majoritairement de végétariens convaincus. Selon lui, il est difficile de faire valoir ce mode de consommation à base de tofu, soja et autres végétaux dans un pays ou la bonne bouffe, souvent à base de viande, fait partie du patrimoine national : « Beaucoup de végétariens se sentent isolés. Moi, par exemple, j’ai mis plusieurs années à dire que j’étais végétarien. »
En France la communauté végétarienne compterait entre 1,5 et 2 millions d’adeptes. Dérisoire, mais encourageant, selon le journaliste à la crinière grisonnante. « Cela reste une idée avant-gardiste en France, a-t-il avancé. Mais si on regarde une récente étude de la FAO (Food and Agriculture Organization), il y aurait près de 20 % de végétariens sur les campus américains ce qui est plutôt une bonne nouvelle puisque ces étudiants seront de futurs décideurs politiques et économiques ».
Pour des raisons économiques, autant que démographiques, Caron estime que le mouvement devrait naturellement prendre de l’ampleur dans le pays et dans le monde. Mais le problème, selon lui, c’est que les professionnels de l’agroalimentaire et les lobbyistes du secteur freinent des quatre fers pour préserver leurs intérêts économiques. Un argument approuvé par son interlocuteur, Jean-Michel Cohen.
Dans la salle, les commentaires fusent. « Les associations végétariennes ne sont pas représentées dans les médias » ; « les pouvoirs publics regardent ailleurs », etc. Aymeric Caron, à l’aise parmi les siens, s’insurge également : « Il n’y a aucun mouvement dans ce pays qui défende la cause végétarienne, Eva Joly a même défendu la corrida ! » A croire que le mouvement végétarien est victime d’un méticuleux travail de sape…